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religion - Page 172

  • Irak : le risque d'extinction des chrétiens n'a jamais été aussi fort

    Professeur honoraire de l’université catholique de Lyon et spécialiste des Droits de l’homme, des minorités ethniques, linguistiques et culturelles, des peuples autochtones et des chrétiens d’Orient, Joseph Yacoub déclare à Lyon capitale :

    "Il y a ce paradoxe dans l'attitude de la France qui, d'un côté, porte secours à ces chrétiens d'Irak et, de l'autre, participe à dépeupler le pays de cette même population. Cette communauté va de dispersion en dispersion. Certes, ces populations vont s'acculturer à la culture de leur pays d'accueil (États-Unis, Canada, Australie, Europe, Moyen-Orient), mais il y aura également un phénomène de déculturation. Quel sera alors l'avenir de la langue araméenne, celle que parlait Jésus, et transmise de génération en génération depuis deux mille ans ? Il s'agit d'un patrimoine culturel et cultuel universel. C'est dans cette région du monde qu'est né le christianisme, les musulmans ne sont arrivés qu'au Ve siècle [un peu plas tard même... NDMJ]. Ce mélange de cultures, de religions et de civilisations a donc toujours existé.

    En 2005, vous avez publié un livre intitulé Menaces sur les chrétiens d’Irak. Dix ans après, quel regard portez-vous sur leur situation ?

    Mon livre est sorti un mois avant l'intervention américaine en Irak. À l'époque, j'avais mis en garde sur une intervention militaire : le risque de chiitisation du pays serait alors très fort et le danger pour les chrétiens immense. Je ne m'étais malheureusement pas trompé. Dès 2004, les attentats et les attaques contre les églises et le clergé ont commencé, suivies par la guerre civile. Quand on fait le bilan, c'est désastreux. Il y avait alors 1,2 million de chrétiens, soit 6 % de la population. Aujourd'hui, ils ne sont plus qu'entre 300 000 et 400 000. Entre 65 et 75 % de la population chrétienne est partie !

    Existe-t-il un risque de disparition des chrétiens d’Irak ?

    Ce n'est pas un risque, c'est LE risque. Ce qui se passe sous nos yeux, c'est l'agonie d'une présence humaine et civilisationnelle très forte. Le risque d'extinction n'a jamais été aussi fort qu'aujourd'hui. Imaginez, les chrétiens vivent là depuis deux mille ans et il est possible que d'ici peu de temps il n'y en ait plus un seul ! Ceux-là mêmes qui ont contribué, depuis que le pays est devenu musulman, au dialogue et à la renaissance arabe irakienne et à sa modernité sont chassés par des ultra-radicaux qui ne veulent pas entendre parler de diversité. [...]

    Comment expliquer que cette “extinction humaine et civilisationnelle”, pour reprendre vos termes, se fait dans une indifférence générale ?

    Il y a effectivement une extrême timidité dans le discours politiques de la France, et des Occidentaux plus généralement. Cela s'explique par différentes raisons, plus ou moins complexes. Il y a d'abord ce terme de “chrétien” qui dérange un peu dans un pays habitué à raisonner en termes de “citoyenneté” et de “laïcité”. Il y a aussi le fait que cette communauté chrétienne vit un peu en marge sur le plan politique. Pour les Occidentaux, il est donc difficile d'aller plus loin que l'attitude paternaliste et humanitaire."

    Michel Janva

  • L'islam face au prophète Jonas

    De Gérard Leclerc dans Le Figaro :

    "La destruction spectaculaire par les djihadistes du tombeau de Jonas à Mossoul a replacé brusquement au centre de l'actualité l'étonnant épisode biblique rapporté par l'Ancien Testament. Episode qui ne pouvait manquer de ranimer la mémoire des fidèles des trois monothéismes. Autant juifs, chrétiens que musulmans ont médité de tout temps sur la figure de ce personnage un peu décalé de la révélation et dont Dieu semble s'être joué pour mieux mettre en évidence sa volonté de salut et sa miséricorde infinie. De ce point de vue, il y a un contraste saisissant entre la leçon de Jonas et la violence extrême de ceux qui s'en sont pris à son tombeau. Certes, dans l'esprit des djihadistes, il ne s'agissait nullement d'effacer ou de stigmatiser une figure vénérée par l'islam. Leur intention était de mettre fin à un scandale idolâtrique qui détournait de la vraie piété musulmane. N'empêche que cette violence est significative en elle-même d'une orientation générale incompatible avec ce que Jonas dit de la personnalité de Dieu: «Je savais en effet que tu es un Dieu de pitié et de tendresse, lent à la colère, riche en grâce et se repentant du mal.» En l'espèce ce repentir divin concerne la volonté de châtier l'inconduite de la cité de Ninive!

    Au cœur de l'Irak d'aujourd'hui, en pleine tourmente, nous est-il possible d'imaginer la splendeur de cette cité, qui fut capitale de l'Assyrie et dont l'archéologie nous détaille les incroyables richesses? Splendeurs éphémères, puisque Ninive fut détruite en 612 avant J.-C., alors qu'elle était à son apogée. Libre nous est possible de penser que, pour un enfant d'Israël de l'époque, elle constituait le mythe même de la ville, avec son immensité (il fallait à Jonas trois jours pour la parcourir), mais aussi le trouble attrait de ses parfums de cité païenne. Voilà le pauvre Jonas envoyé d'autorité par Yahvé, pour annoncer aux Ninivites que leur ville sera détruite dans quarante jours, s'ils ne se repentent pas de leurs fautes. On comprend qu'il ait voulu se dérober à une telle impossible mission et qu'il ait pris la fuite par la mer à destination de Tarsis.

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    Michel Janva

  • [Entretien] Tugdual Derville (Alliance Vita) à L’Action Française : "Le grand réveil des consciences qui a embrasé la France en 2013, spécialement les jeunes, me fait penser à la sortie d’Egypte."

    L’association Alliance VITA s’est fait connaitre par ses scénographies spectaculaires alertant contre la loi Taubira, l’euthanasie etc. Elle est réputée pour son ton paisible et son expertise qui en font un acteur-clé sur les sujets liés à la vie. Avec Comme maître-mot : « solidaires des plus fragiles », Alliance VITA anime des services d’aide destinées aux personnes confrontées aux épreuves de la vie à ses débuts (SOS bébé) et à sa fin (SOS fin de vie).

    Nous avons interrogé Tugdual Derville, son délégué général, également co-initiateur du Courant pour une écologie humaine.  

    L’AF 2891 : Quel regard portez-vous sur l’affaire Vincent Lambert ? Sur la décision du Conseil d’Etat et celle de la Cour européenne des droits de l’homme ?  

    Tugdual Derville : Avant d’être une affaire, c’est le drame d’une famille autour d’un de ses membres. Depuis son accident, Vincent Lambert oscille entre un état pauci-relationnel (avec une communication très limitée) et neurovégétatif (sans communication). C’est terrible à appréhender dans la durée pour ses proches. Nous les savons divisés. Je crains que la responsabilité n’en incombe à la proposition médicale de cesser de le nourrir. Ne prétendons pas trancher le différend familial, mais regardons en face la situation de cet homme : il n’est pas en fin de vie ; il respire seul. Son état est comparable à quelque 1700 autres personnes qui vivent en France. Nous comprenons donc la stupéfaction de ses parents qui ont découvert, un jour de 2013, qu’on avait arrêté de l’alimenter et de l’hydrater, avec l’intention de provoquer sa mort. Ils demandent aujourd’hui que nutrition et hydratation lui soient garanties, et qu’il soit enfin pris en charge dans un service adapté à son état, au lieu d’être privé de kinésithérapie, de sorties etc. C’est cette requête qu’examinera la Cour Européenne des Droits de l’Homme.

    Qu’il y ait une impatience à ce qu’une personne cesse de vivre fait partie de notre ambivalence naturelle dans les grandes épreuves. Mais que la société renonce à prendre soin, et décide de provoquer la mort, c’est franchir une ligne jaune, avec des conséquences incalculables. Le Conseil d’Etat a estimé que la poursuite de l’alimentation était de l’acharnement thérapeutique. Nous partageons plutôt l’avis du professeur Xavier Ducrocq, neurologue, et de bien d’autres, qui trouvent que cet avis est abusif et très dangereux, et pas seulement pour Vincent Lambert. Personne ne le « force à vivre » : il vit. C’est parfois tentant de considérer que la vie d’autrui n’a plus de sens, d’autant que nous vivons dans un monde dur pour les faibles. Je m’associe à l’alerte des associations de traumatisés crâniens : avec cette logique, les personnes très dépendantes se sentent abandonnées…

      Que pensez-vous de l’acquittement du Dr Bonnemaison puis de l’appel du Parquet ? Cet appel qui vous a soulagé, n’est-il pas étonnant, compte tenu de la volonté du gouvernement d’en arriver à terme à une légalisation de l’euthanasie ?

    L’acquittement du Dr Bonnemaison par un jury d’assises nous a inquiétés, et l’appel rassurés. Un chapitre de mon livre La Bataille de l’euthanasie (Salvator) est consacré à un procès comparable : en 2008 une mère, Lydie Debaine, qui avait mis fin aux jours de sa fille handicapée dans un accès d’épuisement, a été acquittée par un jury d’Assises sous les applaudissements. Mais des voix se sont élevées : être handicapé allait-il signifier qu’on pouvait être tué impunément ? La question se pose aujourd’hui pour les personnes âgées qui arrivent aux urgences… L’émotion compassionnelle entretenue autour de la personnalité fragile du Dr Bonnemaison fait oublier le statut des victimes. Le tout, dans un contexte où l’on veut protéger un confrère, l’enfant du pays… Nous espérons qu’en un lieu plus paisible, un second procès faisant moins de place aux militants de l’euthanasie saura trouver la juste peine. En seconde instance, Lydie Debaine avait été condamnée à de la prison avec sursis…

    Quant au gouvernement, il est hésitant. D’abord il veut éviter un nouveau mouvement social. Il l’a avoué. Et François Hollande n’a jamais prononcé le mot euthanasie. Ensuite, le pouvoir sait que l’injection létale dénaturerait notre système de santé par la rupture de la confiance soignants-soignés. L’euthanasie « de facilité » s’est répandue en Belgique où l’éligibilité à l’euthanasie légale ne cesse de s’élargir tandis que l’euthanasie clandestine explose, par désinhibition. On entrouvre la porte et on finit par considérer l’euthanasie comme « l’ultime soin palliatif », au détriment des traitements contre la douleur. Nous craignons, à court terme, une dérive insidieuse, avec deux risques. Le premier, c’est le « suicide assisté » : on mettrait des produits létaux à disposition de certains patients.

    Mais attention ! Faire entorse à la politique de prévention du suicide fragiliserait toute personne traversant une crise suicidaire. Peut-on désigner des catégories de gens dont la vie ne vaudrait plus la peine d’être vécue ? Ce serait les pousser vers la sortie. Le second risque vient des dérives de la sédation. Ce type d’anesthésie destiné à soulager le patient ne doit pas devenir euthanasique. Nous demandons à Jean Leonetti de ne plus parler de « sédation terminale », mais de sédation « en phase terminale ». Il faut rappeler les deux critères qui définissent l’euthanasie : l’intention (tuer) et le résultat (la mort), quel que soit le moyen utilisé. Alliance VITA sera vigilante pour qu’on ne vienne pas légitimer des formes d’euthanasie en occultant ce mot, comme Bernard Kouchner l’a lui-même proposé.  

    Vous êtes au cœur de la lutte pour la défense de la vie : le veto de la Commission européenne à l’initiative citoyenne "Un de nous" visant à demander l’arrêt du financement public européen de la recherche sur l’embryon rappelle énormément le refus du Conseil Economique, Social et Environnemental de valider la pétition, pourtant présentée dans les règles, visant à demander au CESE de se saisir du projet de loi sur le mariage pour tous... Ne se trouve-t-on pas confronté, aux plans national et européen, à une volonté délibérée d’écarter les citoyens des débats sur les questions sociétales ? 

    Je crois que la prétendue démocratie participative a montré son visage : c’est un leurre. Devant le succès, en France et en Europe, des pétitions lancées par notre famille de pensée, les technocrates ont pratiquement dit qu’il leur appartenait de trier entre les demandes légitimes et les illégitimes. Cet accès de toute-puissance a le mérite de la clarté. Pour ma part, je pense que les superstructures étatiques sont le reflet de la culture dominante. Et c’est sur cette dernière que nous pouvons agir, autour de nous, dans le cœur de nos activités, pour que l’Homme soit protégé. C’est cela, faire de la politique, au sens noble. Et c’est ce que propose le Courant pour une écologie humaine. A nous de construire une culture de l’altruisme propre à enrayer la spirale libérale-libertaire qui blesse l’humanité.  

    L’avortement, thérapeutique ou non, semble malheureusement être entré dans les mœurs ; quant à l’euthanasie, les sondages semblent conforter les "pro-mort"... D’un autre côté, la mobilisation contre le mariage pour tous a été impressionnante, notamment du côté de la jeunesse : quelles raisons avons-nous d’espérer ? 

    Chacun peut puiser dans le sanctuaire inviolable de sa conscience la paix du cœur, capable d’entretenir la flamme de son espérance, au-delà de toute apparence. Pour moi, chaque rencontre me permet de vérifier l’extraordinaire soif de bon, de vrai et de beau qu’il y a dans toute personne. Inutile de maudire l’obscurité : il faut s’engager et témoigner. Regardons la façon dont telle ou telle minorité a été capable de faire basculer l’histoire ! Il n’y a pas de fatalité. Le grand réveil des consciences qui a embrasé la France en 2013, spécialement les jeunes, me fait penser à la sortie d’Egypte. Il reste une longue marche à accomplir, avec tant de péripéties. Bref, beaucoup de travail. Mais quelle extraordinaire perspective que la plénitude de vie promise !

    Propos recueillis par François Marcilhac - L’AF 2891  

  • « Il est interdit aux femmes de montrer leurs yeux »

    Lu sur 7sur7.be : Les jihadistes sunnites de l’Etat islamique (EI) ont imposé un nouveau code vestimentaire aux femmes, les rendant quasiment invisibles, dans la province syrienne de Deir Ezzor qu’ils contrôlent, indique jeudi une ONG.

    « Il est interdit aux femmes de montrer leurs yeux », affirme un communiqué de ce groupe ultra-radical distribué dans l’ouest de la riche province orientale de Deir Ezzor.

    Selon ce texte, dont l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH) s’est procuré une copie, les femmes « n’ont pas le droit de porter des abayas pouvant laisser apparaître des vêtements colorés » en dessous.

    Les abayas (cape noire longue couvrant tout le corps) « ne doivent être ornées d’aucune perle, paillette ou autres objets », précise l’EI, et les femmes « ne doivent pas se promener avec des chaussures à hauts talons ».

    « Quiconque viole ces interdictions sera puni », préviennent les jihadistes sans préciser la nature du châtiment.

    L’EI a proclamé le mois dernier l’établissement d’un califat à cheval sur la Syrie et l’Irak.

    Dans les quartiers de la ville de Deir Ezzor, les jihadistes ont annoncé aussi l’interdiction des narguilé, tabac et cigarette », relève l’Observatoire.

    Citant des jihadistes, l’OSDH indique que « dans le cadre de sa tentative de faire appliquer la loi islamique et de lutter contre le mal, il est totalement interdit de vendre des cigarettes et des narguilés et de fumer en public ».

    http://www.contre-info.com/

  • Pour qu'un musulman devienne un vrai Occidental, il faut qu'il se convertisse au christianisme

    Claude Sicard est agronome, docteur en économie, spécialiste du développement. Il est l'auteur de deux livres sur l'islam, L'Islam au risque de la démocratie et Le face-à-face islam chrétienté. Quel destin pour l'Europe?

    Il répond au Figarovox :

    "Le Coran, qui est véritablement «la parole de Dieu» pour les musulmans, délivre aux croyants de cette religion des messages que, nous, citoyens de pays démocratiques, considérons être indubitablement des incitations à la haine. En sorte que normalement la diffusion de ces messages devrait tomber sous le coup de la loi. Citons quelques sourates pour illustrer notre propos:

    L'attitude vis-à-vis des incroyants: «Ô vous qui croyez, combattez ceux de vos voisins qui sont infidèles» (9,123) ; ou encore: «Tuez les polythéistes partout où vous les trouverez» (9,25) ; et aussi: «Ô Prophète, incite les croyants à combattre: vingt braves d'entre eux terrasseront 200 infidèles» (8,65), etc. Avec, pour déculpabiliser les croyants qui en viendraient à tuer des infidèles et qui s'en émouvraient, cette sourate qui leur dit: «Ce n'est pas vous qui les avez tués, c'est Dieu» (8,17).

    L'attitude vis-à-vis des juifs: «Ô croyants, ne prenez pas pour amis les juifs et les chrétiens» (5,51).

    D'une façon générale, il faut avoir en mémoire cette sourate où il est dit: «Mahomet est l'envoyé de Dieu. Ses compagnons sont durs envers les infidèles, et miséricordieux entre eux». Dans une société telle que la conçoit l'islam, il faut savoir qu'il n'y a de place que pour des croyants. Les uns sont dans la bonne voie (les musulmans), les autres, «les gens du Livre» qui tiennent à rester dans l'erreur, sont admis: ils ont le mérite de croire en Dieu, et on les tolérera donc, mais en en faisant des citoyens de second rang, dits des «dhimmis». Ces citoyens de second rang se trouveront en permanence brimés dans leur vie de tous les jours, et la situation leur deviendra finalement insupportable. Les incroyants, quant à eux, seront persécutés: ils devront soit se convertir à l'islam soit être éliminés. [...]

    Certes, on trouve dans la Bible des passages violents. Mais la distinction fondamentale qui est à faire entre la Bible et le Coran se trouve dans le fait que la Bible a été rédigée par des hommes, alors que le Coran est par nature la parole de Dieu. Il faut rappeler que les musulmans nous disent que le message de Dieu délivré aux hommes a depuis la nuit des temps toujours été le même: les prophètes qui ont précédé Mahomet ont été des hommes «inspirés par Dieu» (Moise et Jésus étant les deux principaux d'entre eux). Du fait qu'ils étaient des hommes, le message qu'ils ont délivré était imparfait, mal compris, tronqué… Le message de Dieu a finalement été recueilli dans son intégralité par Mahomet a qui Dieu a dicté son message: c'est donc le message auquel on doit se conformer, car c'est le message parfait, et il n'y en aura plus d'autre. Quand on lit dans le Coran des passages qui prônent la violence, il s'agit donc bien d'injonctions délivrées par le Tout-Puissant, des messages que l'on ne peut donc qu'exécuter si l'on est un croyant sincère et soucieux de son devenir après la mort.

    [...] En effet, la distinction entre «islam radical» et «islam soft» est sans fondement. Elle est l'effet des arrangements que nos sociétés occidentales tentent de trouver pour ne pas condamner les musulmans dans leur refus d'adopter nos valeurs et de se conformer à la manière que nous avons, nous Occidentaux, de concevoir l'organisation de nos sociétés.[...]

    Intégrer des musulmans dans une société occidentale qui a pour fondement le christianisme est une utopie. Les musulmans tiennent à conserver leur identité, et on ne peut pas le leur reprocher. [...] On pourrait dire de façon provocatrice que pour qu'un musulman devienne un vrai Occidental, il faut en fait qu'il se convertisse au christianisme. Certes, les Européens sont en majorité agnostiques, mais même cet agnosticisme s'est construit avec une culture et une tradition judéo-chrétienne. Il faut appréhender les problèmes d'intégration avec les approches des anthropologues, et ne pas rester sur des idées simplistes. Le Coran dit aux chrétiens qu'ils sont dans l'erreur: comment donc des musulmans adopteraient-ils les thèses de ces gens que le Prophète a ordonné de combattre? Le message antichrétien est dans le livre saint de l'islam: il ne facilite pas l'intégration des musulmans dans nos sociétés occidentales, des sociétés fondées, il ne faut pas le négliger, sur les valeurs et les traditions chrétiennes."

    Michel Janva

  • Vademecum d’islamologie à l’usage de Manuel Valls

    A sa mort en 632, Mahomet possède 7 sabres, 3 lances, 3 cuirasses, un bouclier. Et des hectolitres de sang sur les mains.   

    Gender, dénaturation du mariage, etc. Le positionnement sociétal des gouvernements de François Hollande a tout pour rebuter les franges de la population attachées aux valeurs familiales. Parmi celles-ci, une grande partie des musulmans, dont le vote historiquement acquis aux socialistes est en train de virer à droite. Devant l’érosion du dernier quartier d’électeurs potentiels, Manuel Valls a accouru à la mosquée d’Evry pour « rompre le jeûne », alors même qu’il décommandait sa présence à Bouvines pour le 800e anniversaire de la bataille éponyme.

    Ce faisant, il n’a pas pu s’empêcher de déblatérer sur l’islam… en des termes qui pourraient faire rire.

    Quand des casseurs se réclament d’une forme dévoyée de l’islam, ce sont les musulmans qui souffrent les premiers car ces actes nourrissent des amalgames insupportables. Ces groupes radicalisés s’en prennent à votre foi, à la noblesse du message de l’islam, à ses valeurs d’ouverture, de tolérance.

    Aaaah, cet islam d’ouverture et de tolérance… il y avait bien longtemps qu’on n’en avait pas entendu parler !

    Alors, vois-tu, Manolo, histoire de bien te rafraîchir les idées, voici un petit vademecum. Tu pourras demander aux gars de la DCRI en charge de la lecture de Boulevard Voltaire de te l’imprimer sur un petit carton, et comme ça tu pourras le garder dans ta poche. Tu vas voir, c’est riche en enseignements sur la naissance de ces « valeurs d’ouverture, de tolérance ».

    618

    Massacre des ennemis à la bataille de Bu’ath.

    622

    Mahomet « reçoit » le verset : « Tuez les infidèles où vous les trouverez…« .

    Sad fils d’Abou Waqqash lance la première flèche tirée par un musulman.

    623

    Combat de Nakhla ; premières morts violentes ; quatre bédouins tués par huit musulmans.

    Meutre d’Amrou ben Al Hadhrami chef de caravane, premier tué notable par les musulmans.

    Avis de Mahomet :

    Ce sont des infidèles, envers lesquels il n’y a pas lieu d’observer une interdiction sacrée.

    624

    Bataille de Badr ; première victoire sur les « infidèles ».

    Razzia sur la Mecque, pillage et prise de captifs.

    Après la victoire de Badr, début de l’élimination des Juifs.

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  • Un journaliste licencié après avoir critiqué la Bible LGBT

    Etats-Unis – Bob Eschliman, ancien rédacteur en chef du Newton Daily News, avait été licencié le 6 mai dernier après avoir critiqué sur son blog personnel la Queen James Bible, une réécriture LGBT de la Bible expurgée des passages jugés “homophobes”. 

    Sur son blog personnel, Bob Eschliman avait parlé de lobby “LGBTQXYZ” et de “Gaystapo”. Cela avait provoqué la colère des militants homosexuels qui ont fait le siège de Shaw Media, le groupe de presse propriétaire du Newton Daily News, afin d’obtenir son licenciement, ce qui n’a pas tardé. John Rung, patron de Shaw Media a congédié Bob Eschliman en affirmant que « la diffusion de [son opinion] avait compromis la réputation du journal”.

    Bob Eschliman vient de saisir les tribunaux, estimant être victime d’un licenciement abusif basé sur la discrimination religieuse. Bob Eschliman a déposé une plainte auprès de l’Equal Employment Opportunity Commission (EEOC), considérant que c’est sa fidélité à la définition chrétienne du mariage qui est le motif de son éviction professionnelle.

    Affaire à suivre…

    http://medias-presse.info/un-journaliste-licencie-apres-avoir-critique-la-bible-lgbt/13633

  • Meriam Ibrahim : "un paratonnerre par rapport aux féministes radicales"

    Obianuju Ekeocha, nigériane vivant au Royaume-Uni, est une scientifique dans le biomédical, fondatrice de Culture of Life Africa et collabore avec des médias catholiques pour promouvoir la défense de la dignité et du caractère sacré de la vie. Elle a écrit une lettre à la soudanaisE Meriam, traduite par Jeanne Smits. Extraits :

    "[...] Au nom de toutes les femmes africaines, je vous remercie, Meriam Ibrahim, pour avoir montré à la face du monde le courage indomptable qui est au cœur de la féminité authentique. Je dis cela parce que votre douleur et votre persécution étaient liées si clairement à votre féminité. Et par conséquent, votre triomphe a été un témoignage des plus puissants pour la vie, pour la maternité, pour le mariage, pour l’amour et pour la foi.

    Vous êtes vraiment une image fidèle de la foi et de la vertu, un vrai symbole de la force et de la capacité de faire face. Vous êtes, à mon humble avis, une vraie femme de poids, une femme de poids africaine dont l’histoire remplit mon cœur de courage et d’audace pour ma propre vocation, la défense de notre culture africaine de la vie, du mariage, de la maternité, de la foi et de la famille, peu importe les difficultés, la honte ou la douleur que cela peut me causer.

    Car sous le coup d’une persécution intense, vous avez refusé de renier votre foi chrétienne. Sous les menaces des extrémistes, vous êtes restée debout : témoin et martyre. Dans la souffrance de l’incarcération, vous avez refusé de renier votre mari ou de renoncer à votre mariage. Entravée par les lourdes chaines de la prison, vous aviez encore assez de force et de fierté pour donner la vie, pour donner naissance. Sous le coup d’une sentence de mort certaine vous avez eu assez de détermination pour allaiter votre précieux petit bébé.

    Par votre puissant exemple, le monde a pu voir la ténacité d’une jeune femme africaine qui, dans les pires conditions, a témoigné héroïquement des vertus de la foi, du mariage, de la maternité. Vos luttes indicibles, ces dernier mois, auront été le rayon lumineux le plus radieux qui a percé les nuages les plus noirs, en apportant la contradiction à un monde moderne qui nous dit que la foi ne signifie rien, que la liberté religieuse n’est pas si importante, que le mariage n’est que ce que nous voulons en faire, que la maternité doit résulter d’un choix afin de la réservé aux périodes qui nous arrangent le mieux, que nos bébés ne doivent naître qu’aux moments qui nous conviennent.

    Vous, ma sœur africaine, vous êtes devenue un paratonnerre par rapport aux féministes radicales de notre temps qui répudient et dénigrent chaque vertu que vous incarnez. En votre corps, vous avez subi les marques et les cicatrices du vrai chrétien : comme épouse, mère et martyre. Et ainsi vous nous avez montré ce qu’est une femme autonome et libérée – et je suis heureuse de dire que cela n’a rien à voir avec ce que voudraient nous faire croire les radicaux et les idéologues d’Occident. Ils essaient de nous dire que pour que les femmes africaines deviennent autonomes, il leur faut devenir « sexuellement libérées » : égoïstes, individualistes et férocement autonomes.Mais vous, Meriam, par votre propre exemple, vous nous avez enseigné que la femme africaine libérée est la femme libre de vivre et de pratiquer sa foi, d’aimer son mari, et d’aimer ses enfants, nés ou pas encore nés. Une femme libérée, c’est une femme de foi, une femme pour la famille. C’est cela, la vérité qui doit être proclamée d’un bout à l’autre de l’Afrique. [...]

    Michel Janva