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religion - Page 175

  • Contre le voile islamique en Europe… une demi-victoire

    On peut considérer comme une petite victoire, et on doit s'en féliciter, la décision  de la Cour européenne des droits de l’homme en date du 1er juillet 2014. Elle mettait en jeu la loi française votée en 2010 qui interdit le port du voile intégral dans notre pays.

    Il faut évidemment toute  la mauvaise foi coutumière au quotidien Le Monde pour titrer que l'assemblée plénière des 17 juges représentant les 47 pays du conseil de l'Europe "émet des réserves". Comme trop souvent le résumé trahit la substance de l'information elle-même, et la rédaction n'ignore pas que le lecteur pressé du "grand journal du soir" s'en tient à l'image ainsi véhiculée. (1)⇓

    Voilà donc, une fois de plus comment on nous manipule, et combien Soljenitsyne avait raison analysant la surinformation, qui noie la vérité dans l'océan du mensonge.

    La cause était, en effet, loin d'être entendue. Pour évaluer le respect des droits, l'on s'en remettait en l'occurrence à une instance internationale laquelle, rappelons-le, ne dépend absolument pas de l'Union européenne. Il s'agit en l'occurrence d'une émanation d'un ensemble de nations au nombre desquelles figure la Turquie mais aussi les anciennes républiques musulmanes de l'Union soviétique.

    La mystérieuse plaignante, ou plus sûrement encore ses habiles conseillers, savaient ce qu'ils faisaient faisant porter le dossier sur un point faible, espérant faire basculer l'ensemble des Européens qui jusqu'ici n'ont pas osé légiférer malgré une conscience grandissante du péril commun.

    Lorsque cette femme âgée de 24 ans avait décidé de porter en avril 2011 au moment même où la loi votée en 2010 entrait en vigueur, tout portait à croire qu'elle pourrait obtenir gain de cause. Les bons et beaux esprits allaient en effet prendre hardiment sa défense au nom de la liberté, du vivre ensemble, de la non discrimination, de la non "stigmatisation", voire même de l'égalité, bref de tout le conditionnement que l'on cherche même à faire entrer dans la loi pénale en créant le concept d'abord, le délit ensuite de "l'islamophobie". N'allait-on pas nous dire qu'un texte qui ne frappe, par définition que les "femmes musulmanes" révèle une intention sexiste et raciste. Le mot qui tue.

    Les initiateurs de la loi s'étaient, apparaissait-il, engouffrés sur un terrain miné, tel le député-maire de Maisons-Laffitte Jacques Myard qui avait été, le grossier, le maladroit, le provocateur, le premier parlementaire à oser déposer, en 2008, une proposition de loi n° 3056 visant à interdire la burqa comme portant atteinte à la dignité de la femme.

    Me Ramby De Mello, avocat de cette plaignante dont on connaît seulement les initiales SAS, déclare donc de façon solennelle et péremptoire : "Porter la burqa n’est pas un signe d’extrémisme mais relève purement de la sphère privée" etc. etc.

    Eh bien les grands habiles ont été démentis et on s'en réjouira.

    La Cour observe donc qu'une loi disposant que "nul ne peut, dans l’espace public, porter une tenue destinée à dissimuler son visage", sous peine de 150 euros d’amende et/ou d’un stage de citoyenneté répond à "un objectif légitime" de"préservation des conditions du vivre ensemble", qu'elle "n’est pas explicitement fondée sur la connotation religieuse des vêtements mais sur le seul fait qu’ils dissimulent le visage" dans l’espace public, par quelque moyen que ce soit, donc aussi à l’aide d’une cagoule ou d’un casque de moto, que les "sanctions en jeu sont parmi les plus légères que le législateur pouvait envisager".

     Il faut donc souhaiter que les autorités françaises capitalisent très vite cette victoire et le répit qu'elle apporte à l'islamisation rampante de l'Europe. Notons que Die Welt (2)⇓ considère que "l'Allemagne, elle aussi, devrait interdire la burqa". Mais le journal conservateur allemand souligne de façon très précise, croquis à l'appui, qu'il s'agit, d'une seulement des quatre formes de voile islamique, assurément la plus choquante dans les rues de nos villes. Par conséquent son interdiction ne résout qu'une partie du "problème".

    Or nous risquons très vite d'être confrontés avec un autre recours, contre la décision de la Cour de cassation du 25 juin. Fatima Afif, licenciée pour faute grave, de la crèche Baby-Loup ne manquera pas de se pourvoir à Strasbourg. Au nom de la liberté et des droits de l'Homme, sinon de ceux de la femme, cela va sans dire.

    JG Malliarakis http://www.insolent.fr/        

    Apostilles

    1.  cf. Le Monde.fr en ligne mis à jour le 02.07.2014 à 03h40 | 
    2.  article "Auch Deutschland sollte die Burka verbieten" le 1er juillet.
  • Meriam : "Ma fille est handicapée parce que j'ai accouché les jambes enchaînées"

    Actuellement réfugiée à l'ambassade américaine de Khartoum, la jeune Soudanaise a raconté son accouchement en prison à des media britanniques :

    Meriam

    "J'ai accouché enchaînée. Ce n'étaient pas mes poignets qui portaient des chaînes, mais mes jambes. Je ne pouvais pas écarter les jambes, les femmes ont donc dû m'enlever de la table. Je n'étais pas allongée sur la table. (...) Il est arrivé quelque chose au bébé. J'ignore si ma fille pourra marcher ou non à l'avenir."

    Accusée par des musulmans d'avoir apostasié, Meriam, qui dit avoir toujours été chrétienne, a accouché de son second enfant en prison. Sous la pression internationale, sa condamnation à mort a été annulée le 23 juin. Mais dès le lendemain de sa libération, Meriam a été arrêtée à l'aéroport, les autorités soudanaises l'accusant d'avoir présenté un passeport étranger pour quitter le territoire. Une nouvelle procédure a par ailleurs été lancée contre elle par les personnes qui l'avaient dénoncée pour apostasie.

    Louise Tudy

  • Face à l'islamo-terrorisme, un signal de réveil

    Dans le délitement de toutes choses que subit notre malheureux pays, quelques rares institutions semblaient jusqu'ici témoigner d'un reflet de ce qui en fit autrefois une puissance. À cet égard, méritaient d'être cités les cas des toilettes publiques des autoroutes privatisées, du service des encombrants de la Ville de Paris et, peut-être moins anecdotique, celui de nos services de Renseignement, apparemment efficaces quoique chichement financés.

    En fermant le livre, fort instructif, signé de Samuel Laurent (1)⇓ on se prend à douter du bien fondé de cette dernière note d'optimisme.

    Recueillons donc aujourd'hui, auprès de cet auteur, que les éditions du Seuil présentent comme un consultant international, un certain nombre d'informations et de considérations propres à nous faire mieux apprécier la situation "d'avant-guerre" bien réelle en face de laquelle nos dirigeants semblent s'être assoupis.

    Il abordera la conclusion de son livre en précisant en effet que "nos services de Renseignement ronronnent comme n'importe quelle bureaucratie française"(2)⇓ Il y voit une cause : "la technologie rend nos espions paresseux, elle leur fait perdre de vue l'essentiel : le courage et l'efficacité… " et il propose un remède : "si des agents décidaient d'infiltrer al-Qaïda il deviendrait certainement possible d'agir… " (3)⇓

    Il s'agit pour l'auteur de faire face, en commençant par prendre conscience du danger que représente la nébuleuse d'ensemble que nous appelons salafiste ou djihadiste. Le péril, en effet, ne se limite pas aux territoires tombés en déshérence entre Irak et Syrie. Il s'agit bien plutôt des retombées de leurs conflits sur le sol européen, à commencer par celui de l'Hexagone.

    Les volontaires islamistes en effet proclament : "Après la révolution, on viendra en France. On égorgera les Français pour ce qu'ils font au Mali." (4)⇓

    Ceux qui les recyclent pour ce combat précisent : "Le Jihad que nous préparons aura lieu en France. Pour nous ce pays ne représente pas un adversaire à combattre mais une terre à conquérir".  (5)⇓

    Les services officiels français évaluent à plusieurs centaines, peut-être 700, les combattants partis de France, en toute légalité apparente, pour mener la guerre sainte que Mme Clinton, si elle est élue en 2015, et de nombreux partisans occidentaux du droit d'ingérence, encensent aujourd’hui.

    À ceux qui, à Washington ou à Paris pensent de soutenir l'Armée dite syrienne de libération, il est rappelé : "Vous devez comprendre que ce qu'on appelle à Paris ou à Washington l'Armée syrienne libre n'a absolument aucune existence. Si les leaders de l'ASL donnent un ordre à 'leurs' brigades, personne n'obéit. L'ASL ne sert qu'à une chose : recueillir des fonds et des armes en provenance de l'occident."  (6)⇓

    Les vraies 'brigades internationales' de l'islamisme filtrent en effet les futurs poseurs de bombes et volontaires pour les opérations meurtrières prévues, notamment, dans l'Hexagone. Une fois sélectionnés les éléments à former, ils opèrent via un pays oublié. On peut le regretter car naguère Kouchner, le grand homme du "droit d'ingérence", s'illustra en y débarquant, pour la photo des sacs de riz livrés à Mogadiscio. Or, "les camps de Somalie ne représentent pas un secret ; qui va les attaquer ?... la Somalie constitue une citadelle imprenable ! La terre la plus hostile et la plus violente de cette planète.(7)⇓

    Ne croyons pas trop à la théorie journalistico-policière, et à l'expression des prétendus "loups solitaires" qu'on nous ressort avec l'affaire Merah ou plus récemment avec le cas de Mehdi Nemmouche. Leur solitude reste tout à fait relative. D'évidents soutiens logistiques existent et ils se manifestent, sous diverses formes, en France même, pays où les islamo-terroristes déclarent : "nous possédons un gigantesque vivier de jeunes hommes séduits par le salafisme et l'islam radical, même si un grand nombre d'entre eux ne possèdent absolument aucune culture religieuse."  (8)⇓

    Ainsi : "al Qaïda possède un véritable cheval de Troie dans l'Hexagone"  (9)⇓

    Particularité du terrain que ces gens se proposent d'ensanglanter et de conquérir :"Les Français sont tellement englués dans leurs idées progressistes et leur complexe post-colonial qu'aucun responsable politique n'osera lancer une chasse aux sorcières contre les Arabes."(10) (10)⇓

    Précisons bien que ces citations, exceptionnellement nombreuses, ne sont nullement tirées d'un pamphlet marginal ou d'un roman policier. Elles sont toutes extraites d'un livre publié par une des plus prestigieuses maisons de l'édition parisienne. Celle-ci est habituellement liée à la plus stricte bien-pensance. On peut d'ailleurs se demander s'il n'a pas été commandité par nos services de renseignement eux-mêmes.

    Voilà ce que je voulais aujourd'hui recenser et inviter mes lecteurs à prendre en considération.

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    JG Malliarakis

    Apostilles

    1.  Samuel Laurent "Al-Qaïda en France" ed. Seuil. Révélations sur ces réseaux prêts à frapper. 2014. 426 pages 
    2.  op. cit. page 425. 
    3.  op. cit. page 426.
    4.  op. cit. page 83. 
    5.  op. cit. page 317.
    6.  op. cit. page 49. 
    7.  op. cit. page 401.
    8.  op. cit. page 345.
    9.  op. cit. page 422.
    10.  op. cit. page 385.
  • Centrafrique : 12 000 réfugiés dans la cathédrale de Bambari

    Mgr Mathos lance un appel pour venir en aide aux habitants de Bambari, qui fuient les violences des miliciens musulmans de la Seleka :

    "Nous accueillons actuellement au moins 12 000 personnes dans la Cathédrale Saint-Joseph ; elles sont totalement privées d’assistance."(...) Plusieurs ONG sont venues constater la situation, mais jusqu’à présent aucune aide humanitaire n’est arrivée. Il manque de tout, non seulement de la nourriture, mais aussi des grandes toiles pour permettre aux gens de s’allonger. Seule la Croix-Rouge nous apporte de l’eau, alors que nous creusons des latrines dans la cour. (...) Je lance un appel pour que l’on intervienne tout de suite pour empêcher un désastre humanitaire."

    Louise Tudy

  • Catholiques et électeurs FN : la compatibilité entre l'Evangile et le vote FN

    Extraits d'une enquête de La Croix :

    "Maud, 31 ans, a longtemps hésité avant de voter pour le Front national. Pendant des années, la jeune femme, qui travaille dans le milieu de la communication en Haute-Savoie, se sentait proche de l’UMP, et particulièrement de Nicolas Sarkozy. « Mais peu à peu, j’ai été dégoûtée par toutes les affaires financières, ainsi que par l’attitude de l’ancien président lorsqu’il a fait adopter le traité de Lisbonne, alors que la majorité des Français avait exprimé son opposition quelques années avant », explique-t-elle.

    Elle en vient à glisser un bulletin du parti de Marine Le Pen lors des élections européennes de mai, après s’être fermement engagée lors des manifestations contre l’ouverture du mariage et de l’adoption aux personnes de même sexe.« C’est la seule qui a été claire sur ces sujets-là. Sur l’avortement, c’est la moins pire »,dit-elle, en mentionnant également les questions économiques, sur lesquelles la présidente du FN lui paraît compétente. [...]Catholique engagée dans sa paroisse, elle ne voit « aucune contradiction » entre les thèses défendues par le Front national et celles héritées de l’Évangile. L’accueil de l’étranger ?« Je serais la première à m’engager pour aider des étrangers en difficulté, en France. Mais politiquement, vouloir accueillir toute la misère du monde est une utopie. »

    Le 25 mai, Maud a accordé ses suffrages, comme un quart des votants et un catholique pratiquant sur cinq, aux candidats du Front national aux élections européennes.[...]

    L’incompatibilité entre l’Évangile et l’idéologie du FN, explicitement énoncée par une grande partie de l’épiscopat français dans les années 1980, paraît désormais lointaine.[...] Ces débats sur les contradictions entre Front national et Évangile, Christophe, 34 ans, originaire du sud de la France, les a évacués à 18 ans. Les documents internes du parti, rédigés à l’époque sous la houlette de Bernard Antony, l’un des cadres du Front, le convainquent même du contraire.« Il s’agissait des réponses du FN à l’incompatibilité entre l’Évangile et les thèses du Front. J’accordais vraiment du crédit à cette hypothèse, mais cela a levé toutes mes objections. » [...]

    De six ans sa cadette, Anne, 28 ans, exprime également un plus grand attachement aux « idées » qu’aux partis qui les soutiennent. « La lutte contre la pauvreté est pour moi une question moins importante que la famille, mais je rejoins pourtant la gauche sur ce point », détaille-t-elle. Elle mentionne notamment « le rétablissement des aides aux familles » ou « la réintroduction d’une discussion dans le processus qui mène à l’IVG » promise par le Front national.

    Professeur de physique dans un lycée parisien, où elle participe activement à la catéchèse, elle articule « complètement » sa foi et son vote, et réfute tout repli sur soi mais parle de « retour aux fondamentaux ». « Il faut trouver un juste équilibre entre accueil des autres et repli sur soi. » Elle se souvient de débats très vifs avec des amis croyants ne comprenant pas son vote. « Ce n’est pas parce que l’on parle de charité qu’il faut réduire les cathos à des Bisounours, résume-t-elle. Nous devons être stables avant de commencer à vouloir aider les autres. Or pour le moment, nous ne le sommes pas. » [...]"

    Michel Janva

  • Catholiques et électeurs FN : la compatibilité entre l'Evangile et le vote FN

    Extraits d'une enquête de La Croix :

    "Maud, 31 ans, a longtemps hésité avant de voter pour le Front national. Pendant des années, la jeune femme, qui travaille dans le milieu de la communication en Haute-Savoie, se sentait proche de l’UMP, et particulièrement de Nicolas Sarkozy. « Mais peu à peu, j’ai été dégoûtée par toutes les affaires financières, ainsi que par l’attitude de l’ancien président lorsqu’il a fait adopter le traité de Lisbonne, alors que la majorité des Français avait exprimé son opposition quelques années avant », explique-t-elle.

    Elle en vient à glisser un bulletin du parti de Marine Le Pen lors des élections européennes de mai, après s’être fermement engagée lors des manifestations contre l’ouverture du mariage et de l’adoption aux personnes de même sexe.« C’est la seule qui a été claire sur ces sujets-là. Sur l’avortement, c’est la moins pire »,dit-elle, en mentionnant également les questions économiques, sur lesquelles la présidente du FN lui paraît compétente. [...]Catholique engagée dans sa paroisse, elle ne voit « aucune contradiction » entre les thèses défendues par le Front national et celles héritées de l’Évangile. L’accueil de l’étranger ?« Je serais la première à m’engager pour aider des étrangers en difficulté, en France. Mais politiquement, vouloir accueillir toute la misère du monde est une utopie. »

    Le 25 mai, Maud a accordé ses suffrages, comme un quart des votants et un catholique pratiquant sur cinq, aux candidats du Front national aux élections européennes.[...]

    L’incompatibilité entre l’Évangile et l’idéologie du FN, explicitement énoncée par une grande partie de l’épiscopat français dans les années 1980, paraît désormais lointaine.[...] Ces débats sur les contradictions entre Front national et Évangile, Christophe, 34 ans, originaire du sud de la France, les a évacués à 18 ans. Les documents internes du parti, rédigés à l’époque sous la houlette de Bernard Antony, l’un des cadres du Front, le convainquent même du contraire.« Il s’agissait des réponses du FN à l’incompatibilité entre l’Évangile et les thèses du Front. J’accordais vraiment du crédit à cette hypothèse, mais cela a levé toutes mes objections. » [...]

    De six ans sa cadette, Anne, 28 ans, exprime également un plus grand attachement aux « idées » qu’aux partis qui les soutiennent. « La lutte contre la pauvreté est pour moi une question moins importante que la famille, mais je rejoins pourtant la gauche sur ce point », détaille-t-elle. Elle mentionne notamment « le rétablissement des aides aux familles » ou « la réintroduction d’une discussion dans le processus qui mène à l’IVG » promise par le Front national.

    Professeur de physique dans un lycée parisien, où elle participe activement à la catéchèse, elle articule « complètement » sa foi et son vote, et réfute tout repli sur soi mais parle de « retour aux fondamentaux ». « Il faut trouver un juste équilibre entre accueil des autres et repli sur soi. » Elle se souvient de débats très vifs avec des amis croyants ne comprenant pas son vote. « Ce n’est pas parce que l’on parle de charité qu’il faut réduire les cathos à des Bisounours, résume-t-elle. Nous devons être stables avant de commencer à vouloir aider les autres. Or pour le moment, nous ne le sommes pas. » [...]"

    Michel Janva

  • Et maintenant, le ramadan…

    70 % des disciples d’Allah vivant en France pratiqueraient ce rituel.   

    Manuel Valls avait souhaité la qualification de l’Algérie, c’est fait. Une bonne partie de la nuit, nos compatriotes ont eu droit au lot habituel de scènes d’hystérie collective, d’actes de vandalisme, de voitures brûlées et de milliers de drapeaux algériens revanchards. Mais pas de répit, dès le lendemain, nous serons confrontés à une autre nouvelle coutume attendrissante : le ramadan, qui va durer un mois.

    Précisons d’abord que ce quatrième pilier de l’islam n’a rien d’un jeûne. S’il est interdit de manger et boire (et faire l’amour) du lever au coucher du soleil, rien ne s’oppose à ce qu’ensuite, on compense cette frustration par des gueuletons orgiaques, qui se traduisent par une prise de poids conséquente chez beaucoup de « jeûneurs ».

    Naturellement, les médecins constatent les ravages de telles pratiques. Ne pas boire dans la journée est une mise en danger, se gaver avant de dormir est une aberration médicale nuisant à la santé.

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  • Irak : les islamistes repoussés de Qaraqosh

    Des miliciens sunnites guidés par les djihadistes de l’Etat Islamique de l’Irak et du Levant (EIIL) qui avaient pris d'assaut Qaraqosh, dans la Plaine de Ninive, ont été repoussés mercredi par les miliciens kurdes, les «Peshmergas».

    La ville chrétienne, située à quelque 28 kilomètres de Mossoul, 50 000 habitants, est principalement habitée par des chrétiens syro-catholiques. Elle est défendue par ses propres miliciens chrétiens, épaulés par des combattants kurdes venus du Kurdistan irakien, tout proche. Depuis le 10 juin, date de la prise de Mossoul par l’Etat Islamique en Irak et au Levant, la ville doit faire face à l’afflux de centaines de milliers de réfugiés dont la plupart sont musulmans.

    Marc Fromager, directeur de l’AED en France, réagit :

    « On nous a parlé de guerre entre musulmans sunnites et chiites. A la fin, c’est quand même les chrétiens qu’on vise ! »

    Michel Janva

  • Des livres sur l'art de la guerre du Jihâd à Carrefour

    On y lit des choses aussi sympathiques que ceci :

    "Toute sorte de jihad tend à proscrire toute autre adoration que celle de Dieu, l'Unique" (…)

    "Le mérite du jihad et de la mort en martyr pour la Cause de dieu est exprimée en termes nets dans les annonces véridiques divines et dans les hadith authentiques du Prophète (S.B sur lui) qui font du jihad l'oeuvre la plus méritoire et l'acte de dévotion le plus distingué"

    "L'art de la guerre, non seulement en vue de repousser les éventuels assauts de leurs ennemis, mais aussi pour être en mesure d'assurer la suprématie de la parole de Dieu" page 628 d'une édition Ennour 2011.

    "se doter de toutes sortes d'armements et de se perfectionner dans l'art militaire, non seulement défensif, mais aussi offensif(…)"

    Michel Janva

  • Paris : procès de quatre djihadistes repérés sur Internet par les services anti-terroristes français

    Pour éviter les interceptions de mail, ils écrivaient directement dans la partie «brouillon» de la messagerie. De sorte qu’ils n’étaient pas obligés d’envoyer leurs messages pour dialoguer, réduisant ainsi le risque de se faire repérer sur Internet par les services anti-terroristes français. Le procès de quatre djihadistes soupçonnés de s’être rendus entre 2008 et 2011 sur une zone de combats pakistano-afghane, et de leur groupe de soutien logistique, s’est ouvert ce lundi après-midi devant la 16e chambre du tribunal correctionnel de Paris.

    Au cœur de cette filière, figure la mosquée Omar de la rue Jean-Pierre Timbaud (11e) et son quartier, décrit par les enquêteurs comme un «important lieu du salafisme radical». «Sa réputation est d’être fréquentée par des gens un peu radicaux. C’était surtout l’imam de la mosquée qui faisait des prêches radicaux», a reconnu ce lundi à la barre un des prévenus, soupçonné surtout d’avoir financé les départs grâce à un magasin de taxi-phone situé en face du lieu de culte.

     

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    http://www.contre-info.com/paris-proces-de-quatre-djihadistes-reperes-sur-internet-par-les-services-anti-terroristes-francais