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religion - Page 171

  • Vademecum d’islamologie à l’usage de Manuel Valls

    A sa mort en 632, Mahomet possède 7 sabres, 3 lances, 3 cuirasses, un bouclier. Et des hectolitres de sang sur les mains.   

    Gender, dénaturation du mariage, etc. Le positionnement sociétal des gouvernements de François Hollande a tout pour rebuter les franges de la population attachées aux valeurs familiales. Parmi celles-ci, une grande partie des musulmans, dont le vote historiquement acquis aux socialistes est en train de virer à droite. Devant l’érosion du dernier quartier d’électeurs potentiels, Manuel Valls a accouru à la mosquée d’Evry pour « rompre le jeûne », alors même qu’il décommandait sa présence à Bouvines pour le 800e anniversaire de la bataille éponyme.

    Ce faisant, il n’a pas pu s’empêcher de déblatérer sur l’islam… en des termes qui pourraient faire rire.

    Quand des casseurs se réclament d’une forme dévoyée de l’islam, ce sont les musulmans qui souffrent les premiers car ces actes nourrissent des amalgames insupportables. Ces groupes radicalisés s’en prennent à votre foi, à la noblesse du message de l’islam, à ses valeurs d’ouverture, de tolérance.

    Aaaah, cet islam d’ouverture et de tolérance… il y avait bien longtemps qu’on n’en avait pas entendu parler !

    Alors, vois-tu, Manolo, histoire de bien te rafraîchir les idées, voici un petit vademecum. Tu pourras demander aux gars de la DCRI en charge de la lecture de Boulevard Voltaire de te l’imprimer sur un petit carton, et comme ça tu pourras le garder dans ta poche. Tu vas voir, c’est riche en enseignements sur la naissance de ces « valeurs d’ouverture, de tolérance ».

    618

    Massacre des ennemis à la bataille de Bu’ath.

    622

    Mahomet « reçoit » le verset : « Tuez les infidèles où vous les trouverez…« .

    Sad fils d’Abou Waqqash lance la première flèche tirée par un musulman.

    623

    Combat de Nakhla ; premières morts violentes ; quatre bédouins tués par huit musulmans.

    Meutre d’Amrou ben Al Hadhrami chef de caravane, premier tué notable par les musulmans.

    Avis de Mahomet :

    Ce sont des infidèles, envers lesquels il n’y a pas lieu d’observer une interdiction sacrée.

    624

    Bataille de Badr ; première victoire sur les « infidèles ».

    Razzia sur la Mecque, pillage et prise de captifs.

    Après la victoire de Badr, début de l’élimination des Juifs.

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  • Un journaliste licencié après avoir critiqué la Bible LGBT

    Etats-Unis – Bob Eschliman, ancien rédacteur en chef du Newton Daily News, avait été licencié le 6 mai dernier après avoir critiqué sur son blog personnel la Queen James Bible, une réécriture LGBT de la Bible expurgée des passages jugés “homophobes”. 

    Sur son blog personnel, Bob Eschliman avait parlé de lobby “LGBTQXYZ” et de “Gaystapo”. Cela avait provoqué la colère des militants homosexuels qui ont fait le siège de Shaw Media, le groupe de presse propriétaire du Newton Daily News, afin d’obtenir son licenciement, ce qui n’a pas tardé. John Rung, patron de Shaw Media a congédié Bob Eschliman en affirmant que « la diffusion de [son opinion] avait compromis la réputation du journal”.

    Bob Eschliman vient de saisir les tribunaux, estimant être victime d’un licenciement abusif basé sur la discrimination religieuse. Bob Eschliman a déposé une plainte auprès de l’Equal Employment Opportunity Commission (EEOC), considérant que c’est sa fidélité à la définition chrétienne du mariage qui est le motif de son éviction professionnelle.

    Affaire à suivre…

    http://medias-presse.info/un-journaliste-licencie-apres-avoir-critique-la-bible-lgbt/13633

  • Meriam Ibrahim : "un paratonnerre par rapport aux féministes radicales"

    Obianuju Ekeocha, nigériane vivant au Royaume-Uni, est une scientifique dans le biomédical, fondatrice de Culture of Life Africa et collabore avec des médias catholiques pour promouvoir la défense de la dignité et du caractère sacré de la vie. Elle a écrit une lettre à la soudanaisE Meriam, traduite par Jeanne Smits. Extraits :

    "[...] Au nom de toutes les femmes africaines, je vous remercie, Meriam Ibrahim, pour avoir montré à la face du monde le courage indomptable qui est au cœur de la féminité authentique. Je dis cela parce que votre douleur et votre persécution étaient liées si clairement à votre féminité. Et par conséquent, votre triomphe a été un témoignage des plus puissants pour la vie, pour la maternité, pour le mariage, pour l’amour et pour la foi.

    Vous êtes vraiment une image fidèle de la foi et de la vertu, un vrai symbole de la force et de la capacité de faire face. Vous êtes, à mon humble avis, une vraie femme de poids, une femme de poids africaine dont l’histoire remplit mon cœur de courage et d’audace pour ma propre vocation, la défense de notre culture africaine de la vie, du mariage, de la maternité, de la foi et de la famille, peu importe les difficultés, la honte ou la douleur que cela peut me causer.

    Car sous le coup d’une persécution intense, vous avez refusé de renier votre foi chrétienne. Sous les menaces des extrémistes, vous êtes restée debout : témoin et martyre. Dans la souffrance de l’incarcération, vous avez refusé de renier votre mari ou de renoncer à votre mariage. Entravée par les lourdes chaines de la prison, vous aviez encore assez de force et de fierté pour donner la vie, pour donner naissance. Sous le coup d’une sentence de mort certaine vous avez eu assez de détermination pour allaiter votre précieux petit bébé.

    Par votre puissant exemple, le monde a pu voir la ténacité d’une jeune femme africaine qui, dans les pires conditions, a témoigné héroïquement des vertus de la foi, du mariage, de la maternité. Vos luttes indicibles, ces dernier mois, auront été le rayon lumineux le plus radieux qui a percé les nuages les plus noirs, en apportant la contradiction à un monde moderne qui nous dit que la foi ne signifie rien, que la liberté religieuse n’est pas si importante, que le mariage n’est que ce que nous voulons en faire, que la maternité doit résulter d’un choix afin de la réservé aux périodes qui nous arrangent le mieux, que nos bébés ne doivent naître qu’aux moments qui nous conviennent.

    Vous, ma sœur africaine, vous êtes devenue un paratonnerre par rapport aux féministes radicales de notre temps qui répudient et dénigrent chaque vertu que vous incarnez. En votre corps, vous avez subi les marques et les cicatrices du vrai chrétien : comme épouse, mère et martyre. Et ainsi vous nous avez montré ce qu’est une femme autonome et libérée – et je suis heureuse de dire que cela n’a rien à voir avec ce que voudraient nous faire croire les radicaux et les idéologues d’Occident. Ils essaient de nous dire que pour que les femmes africaines deviennent autonomes, il leur faut devenir « sexuellement libérées » : égoïstes, individualistes et férocement autonomes.Mais vous, Meriam, par votre propre exemple, vous nous avez enseigné que la femme africaine libérée est la femme libre de vivre et de pratiquer sa foi, d’aimer son mari, et d’aimer ses enfants, nés ou pas encore nés. Une femme libérée, c’est une femme de foi, une femme pour la famille. C’est cela, la vérité qui doit être proclamée d’un bout à l’autre de l’Afrique. [...]

    Michel Janva

  • Mossoul : les jihadistes obligent les habitants à leur offrir leurs jeunes filles

    Le Père Anis Hanna, dominicain, dresse un bilan détaillé de la situation à Mossoul au 28 juilleExtraits :

    "Lundi 28 juillet 2014 c’est le ‘aïd el-fitr (fête de la rupture du jeûne), la fin du Ramadan. Ce n’est pas une grande joie pour les habitants de Mossoul car les nouvelles lois de l’Etat islamique seront appliquées et sans que le peuple puisse donner son avis.

    Des familles musulmanes quittent régulièrement la ville de Mossoul. Ces gens racontent ce qui se passe sur place. Un avocat qui s’occupait des propriétés immobilières des archevêchés de Mossoul n’a pas caché sa peur personnelle. Il raconte le drame que vivent les habitants de Mossoul, surtout les modestes gens, les modérés, les intellectuels, avocats, médecins, lettrés, professeurs, etc.

    Actuellement, les musulmans de Mossoul sont tous de confession sunnite car les chiites ont pris la fuite de peur d’être massacrés par l’EIIL. Les chrétiens ont été dépouillés et expulsés. Tous les habitants de Mossoul ont été informés des nouvelles lois et de toutes les informations provenant du quartier générale de l’EIIL à partir des mosquées, lieux privilégiés que l’Etat islamique possède.

    Parmi les nouvelles lois, les hommes et les femmes seront interdits de s’habiller à l’occidentale. Les pantalons sont interdits et toute mode occidentale interdite. Les hommes s’habilleront à la manière afghane, d’une sorte de chemise longue jusqu’aux genoux et d’un sarwal (ou sarouel, sorte de pyjama). Ils devront se laisser pousser la barbe et se raser la tête et les moustaches.

    Quant aux femmes qui n’ont plus le droit de travailler à l’extérieur de leur maison, elles doivent être voilées de la tête aux pieds. Et si jamais une femme désire sortir de chez elle, un homme de sa famille doit l’accompagner, sinon elle n’a pas le droit d’être dehors.

    Les magasins vendant de l’alcool, les salons de coiffure, de beauté, les magasins de produits de beauté sont désormais interdits. La télévision ne peut plus diffuser ni des programmes culturels, ni des comédies. Pas de chaînes télévisées, pas de chanson ni de musique, pas de théâtre, pas d’artistes, ni de poètes. Bref, tout art est interdit. Aucune place pour les artistes dans l’Etat islamique de Mossoul! Un de mes amis de faculté, Wathiq, a été mis à mort avec d’autres personnes parce qu’ils travaillaient pour une chaîne de télévision à Mossoul.

    En outre, l’État islamique a aboli le système judiciaire de la ville.C’est la loi de la charia qui désormais vaut.

    Pire encore, les mariages forcés. Les jihadistes de l’Etat islamique obligent les habitants de Mossoul de leur offrir leurs jeunes filles. Les parents doivent obéir sans poser de question ; les jeunes filles ne doivent absolument pas donner leur avis.

    [...]Après avoir détruit la statue de la très sainte vierge Marie qui surplombait l’évêché des Chaldéens, les terroristes de l’Etat islamique ont incendié l’archevêché des Syriaques Catholiques avec tout ce qu’il contenait. Ils ont mis la main sur la très belle église de saint Ephrem des Syriaques Orthodoxes et ils l’ont convertie en mosquée, après l’avoir profanée et dépouillée de tous les objets sacrés. Ils ont pris le monastère des saints martyrs Bihnam et Sarah. Ils ont chassé les moines qui y vivaient. Les moines sont sortis seulement avec leurs vêtements. Le couvent saint Georges (Mar Guéwargues) au nord de Mossoul a été pris par les terroristes.

    Mais les terroristes ne s’arrêtent pas là. Ils détruisent aussi lesmosquées chiites. Trois mosquées chiites ont été dynamitées.

    Et ce qui est très étrange aux yeux des habitats sunnites de Mossoul, c’est de voir leurs propres lieux de culte sunnite eux aussi démolis. La mosquée de Nabi Yonis (une ancienne église), la mosquée de Nabi Girgis, la mosquée de Nabi Chit, la mosquée d’ l’imam Salih, la mosquée de l’Imam Aoun Elddin et d’autres.

    [...]L’Etat islamique propage des informations selon lesquelles le premier jour de la fête d’el-fitr, ce 28 juillet 2014, sera celui dela conquête des villes et des villages chrétiens de la plaine de Mossoul. Parmi ces villes et villages il y a Qaraqosh (45.000 habitants), Barttillah (entre 20 et 30.000 habitants), Karemlesse (5.000 habitants), Telkeff (30.000 habitants), Tellesqif (8.000 habitants), Batnayia (5.000 habitants), Alqoch et d’autres villes importantes. [...]"

    Michel Janva

  • Chrétiens d’Orient : Fabius et Cazeneuve se réveillent !

    Assez improbable pour être remarqué,  le ministère de l’intérieur a fait paraître ce jour un communiqué de presse en soutien aux chrétiens d’Orient :

     » La situation des Chrétiens d’Orient est malheureusement dramatique. L’ultimatum lancé contre ces communautés à Mossoul par l’EIIL est le dernier exemple tragique de la terrible menace que font peser les groupes jihadistes en Irak, mais aussi en Syrie et ailleurs, contre ces populations historiquement partie intégrante de cette région.

    La France est révoltée par ces exactions qu’elle condamne avec la plus grande fermeté. Nous avons obtenu du Conseil de sécurité des Nations Unies qu’il condamne les persécutions menées par l’Etat islamique contre les minorités en Irak. Nous venons en aide aux déplacés qui fuient les menaces de l’Etat islamique et se sont réfugiés au Kurdistan. Nous sommes prêts, s’ils le souhaitent, à en favoriser l’accueil sur notre sol au titre de l’asile. Nous avons débloqué, une aide humanitaire exceptionnelle pour leur porter assistance. La France continuera de mobiliser dans les prochains jours la communauté internationale pour que soit assurée la protection de ces populations, qui est une condition de la stabilité de la région. Nous sommes en contact constant avec les autorités locales et nationales pour que tout soit mis en oeuvre afin d’assurer leur protection. « 

    Il est également annoncé que Laurent Fabius et Bernard Cazeneuve recevront prochainement les représentants en France des communautés chrétiennes d’Irak. Il semble alors qu’enfin le « grand silence sur le massacre des chrétiens d’Orient » qu’avait dénoncé le député UMP de Paris Claude Goasguen en interpellant le gouvernement, prenne fin.

    http://www.contre-info.com/

  • Après les Pieds Noirs en Algérie, la valise ou le cercueil pour les chrétiens d'Irak !

    MERCI L’AMÉRIQUE POUR CE BEAU  CADEAU SUPPLÉMENTAIRE !!
     
     
    Chrétiens d’Irak

    La valise ou le cercueil

    Dans un silence médiatique impressionnant, la vie des 3 000 derniers chrétiens de Mossoul tourne au calvaire

    Chassés de leurs maisons ou forcés à se convertir à l’islam, sinon c’est la mort : des milliers de chrétiens, laissant tout derrière eux, ont fui avec leur famille sous la menace de l’ultimatum des djihadistes prononcé vendredi, qui ont instauré un califat après s'être emparés de la ville le 10 juin dernier. Tous leurs biens et possessions seront bien sûr pillés. Ceux qui n’ont pas eu les moyens de partir sont parfois réfugiés chez des amis musulmans qui les cachent pour leur éviter d’être tués.

    Mardi dernier les maisons des chrétiens ont été taguées de la lettre «N», comme nassarah (chrétiens) en forme d’ultime avertissement. Les notables ont été convoqués par les djihadistes à l'archevêché syriaque catholique pour leur expliquer les « nouvelles règles de vie ». Le soir même, des haut-parleurs, hissés sur des véhicules circulant dans les quartiers chrétiens, expliquaient ces « nouvelles règles de vie »:

    «Devenez musulmans et sujets du califat, ou alors payez la jyziah (l'impôt que les mécréants doivent payer aux musulmans), ce qui n'empêchera pas les hommes de devoir combattre avec nous. Sinon, partez, sans emporter quoi que ce soit. Et si vous ne respectez aucune de ces conditions, entre vous et nous, il n'y aura que l'épée. »

    Crime contre l’humanité

    Le site Salon Beige rapporte que d’après le site chaldéen Ankawa (en arabe) le Dr Mahmoud al-Asali, professeur à l'université de Mossoul, a été assassiné par les jihadistes de l'E.I.I.L, pour avoir protesté contre l'exil forcé des chrétiens. Et que selon l'association “Fraternité en Irak”, des musulmans ont tenté de s'interposer vendredi, sans succès, pour empêcher les membres du pseudo Etat islamique de saccager et incendier l'archevêché syriaque catholique de Mossoul. De même, « dimanche à Bagdad, à l'issue de la messe, des musulmans se sont réunis devant l'église Saint-Georges, pour manifester leur solidarité à l'égard des chrétiens persécutés dans leur pays. Sur leurs pancartes, cette inscription : "Je suis Irakien, Je suis chrétien" ».

    Les jihadistes ont également pris le contrôle d'un monastère antique dans le Nord de l'Irak et chassé ses moines. Ils ont violemment fait irruption dimanche dans le monastère de Mar Behnam, l'un des lieux de culte les plus anciens du christianisme en Irak, abritant une petite communauté de moines syriaques catholiques près de Qaraqosh, une ville majoritairement chrétienne :

    « Vous n'avez plus de place ici, et vous devez quitter les lieux immédiatement », a raconté un membre du clergé syriaque.

    Selon lui, les moines ont demandé de pouvoir conserver certaines reliques du monastère mais les jihadistes leur ont ordonné de quitter les lieux à pied et sans rien emporter.

    Y-a-t-il encore une communauté chrétienne quelque part ?

    Le patriarche chaldéen Louis Sako avait évalué à 35 000 le nombre de chrétiens présents à Mossoul avant le début de la terreur jihadiste. Presque tous ont fui la ville avant l'expiration de l'ultimatum, selon lui. Les autres risquent d’être assassinés à chaque instant. Le secrétaire général de l'ONU Ban ki-Moon a parlé de « crime contre l'humanité ».

    Occupé à aider les réfugiés de Qosh, le père Gabriel, qui a quitté Mossoul il y a un mois, lance un SOS :

    « Face à ces monstres, la présence chrétienne est en danger. Nous réclamons une force militaire internationale pour protéger les chrétiens d'Irak. Sinon, nous allons continuer de souffrir et probablement disparaître. »

    En France, l’indignation et la mobilisation restent modestes et discrètes. Comme toujours lorsque ce sont les chrétiens que l’on génocide : une poignée de manifestants devant l’Assemblée nationale mardi soir, les manifestations de la communauté assyro-chaldéenne de France, la question de l’UMP Jean-Frédéric Poisson à Laurent Fabius, l’interpellation de Rachida Dati au gouvernement, les protestations de Louis Aliot au Parlement européen et du conseiller de Marine Le Pen, Karim Ouchikh, demandant que la France « s'engage aux côtés des chrétiens d'Orient ».

    Honneur à eux ! Mais alors que le monde entier a les yeux rivés sur la Palestine (et que ses partisans musulmans occupent la rue en France !) on attend la forte et sainte colère du pape, la protestation collective et massive de nos évêques, celle de l’Eglise et de la communauté chrétienne tout entière. Pardon de les attendre là, plutôt que contre le réchauffement climatique ou la montée du FN…

     CAROLINE PARMENTIER

  • Nantes: rassemblement de soutien aux chrétiens d'Irak

    Près de 300 personnes se sont rassemblées devant la cathédrale de Nantes pour montrer leur soutien et pour protester contre le silence assourdissant de la France devant le martyre de nos frères de Mossoul. Beaucoup de chrétiens, dont une cinquantaine de chrétiens d'Irak, justement originaires de Mossoul et réfugiés en France depuis des années, mais les musulmans de Nantes avaient également tenu à montrer leur solidarité par leur présence et par un discours ferme et clair condamnant toutes les atrocités. Les encouragements de Monseigneur James, évêque de Nantes, par la voix du recteur de la cathédrale, marquèrent également ce rassemblement digne et uni. Le rassemblement se termina par le Notre Père récité en araméen par les chrétiens d'Irak.

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    Michel Janva

  • Irak : les chrétiens y souffrent depuis... 14 siècles

    Marc Fromager, directeur de l'Aide à l’Eglise en Détresse, répond à Présent. Extrait :

    "Ce qui se passe actuellement en France est paradoxal. Tout à coup tout le monde feint de découvrir que les chrétiens d’Irak sont dans une situation difficile alors que ce n’est pas nouveau. Je suis content que les médias, la population s’intéressent enfin à eux, bien sûr, mais cela ne doit pas cacher ce qu’ils souffrent depuis des années. Leur vie en Irak est compliquée depuis bien longtemps. A vrai dire, elle l’est depuis 14 siècles, avec l’arrivée de l’Islam.

    Cela fait de nombreuses années qu’Aide à l’Eglise en Détresse soutient les chrétiens d’Irak. Leurs conditions de vie se sont dégradées là-bas depuis des décennies et notamment avec l’arrivée des Américains en 2003 et la chute de Sadam Hussein. L’Etat de droit a totalement disparu et le pays s’est retrouvé plongé dans la violence. [...]

    Ils étaient environ 1,5 million il y a encore dix ans. Aujourd’hui, même s’il est très difficile d’avoir des chiffres exacts, on sait que leur nombre est nettement inférieur. Les plus optimistes estiment qu’ils atteignent encore les 400 000. D’autres pensent qu’ils ne sont pas plus de 150 000. Mais quel que soit le chiffre réel, il a tout de même considérablement baissé ; et vu la situation ils veulent tous partir. [...]

    Tout le monde a les yeux fixés sur Gaza, on s’offusque des actes antisémites qui ont eu lieu en Ile-de-France. Au même moment il y a une véritable purge ethnico-religieuse qui se passe en Irak, un crime contre l’humanité, et personne ne bouge. J’essaie de comprendre pourquoi. Est-ce parce qu’il s’agit des chrétiens d’Orient, qu’on ne veut pas s’y intéresser parce que la société française a un problème d’identité et rejette ses racines chrétiennes ? Est-ce pour des raisons démagogiques ? On ne veut pas parler de chrétiens persécutés parce que l’on ne veut pas heurter soi-disant les non-chrétiens ? Ou bien nous avons tellement d’intérêts énergétiques engagés dans ces pays du Proche-Orient qui financent les régimes qui sont à l’origine des persécutions, qu’on ne veut pas se les mettre à dos ?

    Est-ce parce que l’Eglise d’Orient, comme le Christ, doit souffrir sa passion et le suivre sur le chemin du Calvaire ? Est-ce sous le coup d’une humilité mal placée, faisant dire qu’il y a déjà tellement d’autres souffrances dans le monde que l’on ne peut pas ramener la couverture à nous chrétiens, en quelque sorte ? Ou alors de la charité mal placée ? Car si l’on parle de persécutions, cela sous-entend qu’il y a des persécuteurs et donc des gens qui font le mal. Or nous savons que dans cette région du monde les régimes sont majoritairement islamistes. Ce n’est pas mettre tous les musulmans dans le même panier que de dire cela, c’est juste une constatation. Doit-on se taire, parce que finalement les chrétiens n’ont rien à faire dans ces pays-là ? Mais les chrétiens sont les autochtones. Les terres du Proche-Orient sont des terres chrétiennes.

    Evidemment toutes ces raisons invoquées sont de fausses excuses. Je ne comprends pas que l’on ne parle pas plus, que l’on ne s’émeuve pas plus du sort des chrétiens dans le monde. Regardez en France. Dès que des catholiques sont lésés c’est le silence total.

    Certains, à la dénonciation des faits, disent préférer le dialogue…

    Oui car c’est très mal vu de dire ce qui ne va pas. Vous êtes tout de suite taxé d’extrémisme, traité de rabat-joie. C’est beaucoup plus politiquement correct d’affirmer que l’on comprend l’Autre et que l’on veut le dialogue. Je ne suis absolument pas contre le dialogue, mais cela ne doit pas nous empêcher de voir la réalité des faits : des chrétiens sont persécutés et meurent pour leur foi. Force est de constater que dans les pays à majorité musulmane, les chrétiens rencontrent des difficultés énormes. C’est un fait. Il faut dénoncer ce genre de situation, fermement et avec charité, calmement. Le dire est important. Faire comme si de rien n’était n’arrangera pas la situation, bien au contraire. [...]

    Michel Janva