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religion - Page 189

  • Haine de Dieu, haine de ses disciples : des chrétiens crucifiés

    La "conversion" à l'islam ou la mort : le disciple du Christ choisit la mort. Le martyre, comme cet enfant crucifié par des musulmans sous les yeux de son père. Cela se passe aujourd'hui en Syrie dans l'indifférence d'un occident renégat de ses racines chrétiennes et qui distille la même haine anti-chrétienne sous une autre forme bien préparée également en diffusant chaque année pendant la semaine Sainte des "pseudos" documents historiques visant à contredire la foi catholique et dont on n'entend jamais plus parler.

    "Un chrétien sur dix dans le monde doit être prêt à payer le simple fait d’appartenir au Christ. Des chrétiens qui sont quotidiennement humiliés et persécutés. C’est le constat fait par l’AED, l’Aide à l’Eglise à détresse. Pour leur rendre hommage, l’AED organise depuis six ans la « Nuit des témoins ». Pendant plusieurs jours, de grands témoins d’Irak, de Centrafrique, ou encore d’Egypte ont rencontré les fidèles à Strasbourg, Marseille, et Bordeaux. Ce vendredi ils sont à Paris où l’évènement se terminera par une messe et une veillée à la cathédrale Notre-Dame.

    Parmi eux, il y a la religieuse syrienne Raghida. Docteur en sciences de l’éducation, elle a été à la tête de l’école du patriarcat gréco-catholique à Damas, la capitale syrienne. Aujourd’hui, elle vit en France. Sa mère et ses six frères et sœurs sont toujours en Syrie, où leurs vies sont tous les jours en danger et où ils subissent de nombreuses pressions. Elle est interrogée par Audrey Radondy.

    "Dans les villes ou villages qui sont occupés par les éléments armés,les djihadistes et tous les groupes musulmans extrémistes proposent aux chrétiens soit la chahada (la profession de foi musulmane, ndlr) soit la mort. Quelques fois, on demande une rançon. Donc, c’est entre la chahada, la rançon ou la mort. C’est impossible de renier leur foi donc, ils subissent le martyr. Et le martyr d’une façon extrêmement inhumaine, d’une extrême violence qui n’a pas de nom. Si vous voulez des exemples, à Maaloula, ils ont crucifié deux jeunes gens parce qu’ils n’ont pas voulu dire la chahada. Ils disent «
    alors, vous voulez mourir comme votre maître en qui vous croyez. Vous avez le choix : soit vous dites la chahada, soit vous êtes crucifiés
    ». Et bien non, on sera crucifié. Il y en a un qui a été crucifié devant son papa. On a même tué son papa. Ce qui s’est passé par exemple à Abra, dans la zone industrielle, dans la banlieue de Damas. Au fur et à mesure où on entrait dans la ville, on commençait à tuer les hommes, les femmes et les enfants. Etaprès le massacre, on prenait les têtes et on jouait au foot avec leurs têtesEn ce qui concerne les femmes, on prenait leurs bébés et on les accrochaient aux arbres avec leurs cordons ombilicaux. Heureusement, l’espérance et la vie est plus forte que la mort. Après une accalmie et la reprise de l’armée de la ville, on fait des messes de requiem, on continue et la prière se fait encore plus intense. 


    Et donc face à ces atrocités, comment arrivent-ils à vivre au quotidien ? 
    Ils vont dans des endroits un peu plus calmes parce que les combats se concentrent dans des régions ou dans des villes. Les gens se dirigent vers des zones plus calmes, soit chez des parents soit chez des amis. Les denrées alimentaires manquent. Dans certains endroits, il y a quelques légumes mais ils sont hors prix parce que la vie a augmenté de 500%, pour ne pas dire plus. Il y en a certains qui touchent encore un petit salaire. Il y a encore certains fonctionnaires qui se rendent à leur travail à leurs risques et périls. Ils ne savent pas si en allant à leur travail, ils retourneront vivants ou pas. Et c’est la même chose pour les jeunes qui vont à l’école ou à l’université, puisque pour ne pas laisser les gens dans le sentiment d’attendre la mort, il y a des institutions qui continuent avec ceux qui peuvent y accéder. Il y a une solidarité qui s’est créée entre les personnes. Lorsque le carburant, le gaz, l’électricité et même le pain manquent, les voisins se prêtent entre eux. Le plus grand souci, c’est le souci des enfants" (suite). 

    Le Salon Beige

  • Tariq Ramadan et l’UOIF contre Farida Belghoul ? Cherchez le nouvel ordre mondial…

    Ce matin, Tariq Ramadan était l’invité de BFM TV et RMC. Interrogé sur la loi Taubira, Tariq Ramadan a tenu un discours minimaliste et surtout relativiste. « Du point de vue de la conscience religieuse, le mariage pour tous est quelque chose qui pose un vrai problème de conscience », a-t-il dit, ajoutant encore «  La question de l’homosexualité doit être posée dans des termes de philosophie de vie: je pense que c’est quelque chose qui va à l’encontre de ma foi ». Et l’islamologue de conclure qu’il faut dans tous les cas « respecter la loi ». Le petit-fils d’Hassan el-Banna, fondateur des Frères musulmans, se veut donc légaliste même si la loi est contraire au bien commun.

    Et la théorie du genre ? Là encore, Tariq Ramadan relativise. Tout cela serait exagéré. Et puis, surtout, Tariq Ramadan tient à dire qu’il est opposé aux Jours de Retrait des Ecoles lancés par Farida Belghoul. Il est « absolument contre cette façon de faire », dit-il. « Ça ne résout rien ». D’ailleurs, la théorie du genre, ce n’est pas une mauvaise chose à écouter Tariq Ramadan : «  La question du genre, il faut la poser, elle doit être débattue. (…) Quand il se passe quelque chose à l’école, sur la question des programmes, on en discute. Ce n’est pas en retirant nos enfants de l’école qu’on trouve des solutions ». 

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  • L'affaire Gerson, dans la suite du réveil des consciences

    Décryptage de la polémique au lycée Gerson par Famille chrétienne :

    G"[...] Un mauvais scénario, pour une affaire révélatrice des tensions qui traversent les écoles catholiques entre les familles attachées au magistère de l’Église et celle qui n’en veulent pas.

    Il faut savoir quecinq jours avant le reportage d’Europe 1, une enseignante avait déposé dans tous les casiers des professeurs un tract cosigné par la CGTdénonçant ladite intervention en des termes assez similaires : prêtant à Alliance Vita des « conceptions ultra », l’accusant de « propos violents » comme d’avoir dit aux élèves que « les filles qui utilisent la pilule du lendemain sont des criminelles ».Un mot qui n’a jamais été prononcé, d’après une élève de terminale qui a assisté à la séance.

    L’infirmière scolaire qui a reçu la jeune fille ayant contacté Europe 1 sous un nom d’emprunt a du mal à y croire : « Je la connais bien, c’est une jeune fille qui est très dans l’affectif, très à vif, dit-elle. On a passé du temps à discuter après l’intervention parce qu’elle était secouée, et qu’elle avait besoin de parler. C’est normal, un sujet comme l’IVG touche à l’intime. Les jeunes sont mal informés, ils accumulent les expériences traumatisantes, ils sont toujours fortement interpellés quand on leur donne une autre version que ce qu’ils entendent dans les médias, pour qu’au moins ils fassent leurs choix en connaissance de cause… Mais je ne m’explique pas qu’elle ait pu passer ce coup de fil à Europe 1, car elle est revenue me voir en fin d’après-midi, pour me remercier. Elle semblait rassérénée ».

    [...] Ce groupe scolaire doit gérer unmélange hautement hétérogène entre des familles très attachées au caractère catholique de l’établissement, d’autres pas vraiment croyantes mais attachées à Gerson en raison de son ouverture, et d’autres qui sont indifférentes, parfois même hostilesau magistère de l’Église. Ces dernières ont longtemps été largement représentées dans l’association des parents d’élève et ont été influentes en matière de vie scolaire. Maisles dernières élections ont vu arriver une nouvelle équipe, beaucoup plus engagée dans la vie pastorale et représentative d’une majorité silencieuse, contente de reprendre un peu la main. Se sentant désormais minoritaires face à une équipe très soudée autour du projet catholique (direction du secondaire, responsable du lycée, conseil d’administration et délégués de l’Apel…),ces familles se seraient crispées.

    Dès octobre 2013, la visite de tutelle programmée depuis plusieurs années par la direction diocésaine de Paris avait confirmé l’existence de ces tensions. Mais dans cette ambiance électrique, elle a aussi mis le feu aux poudres, en libérant la parole de cette minorité : quelques familles du primaire, bien décidées à obtenir la tête du directeur, à coups de mails et d’insinuations à la sortie de l’établissement... Une école, c’est comme un village, la rumeur va très vite, il suffit de rien pour qu’une information soit reprise et amplifiée. Une mésentente entre la direction du primaire et du secondaire, et surtout un manque de dialogue entre tous les acteurs de l’établissement a achevé de pourrir les relations. Au point que certains ont décidé d’instrumentaliser la presse, qui s’est empressée d’agiter le spectre de l’intégrisme.  [...]"

    Michel Janva

  • « Pange Lingua » : chant pour le Jeudi saint

    Pange Lingua : ce chant écrit par Saint Thomas d’Aquin correspond particulièrement au Jeudi Saint, car il exalte le sacrement 

  • Lycée Gerson : Alliance VITA porte plainte pour diffamation

    En réaction à l’ampleur que prend la polémique autour du lycée Gerson, Alliance VITA rappelle :

    1. Alliance VITA  est régulièrement invitée à intervenir, officiellement et au su de tous, dans les écoles, sur les sujets concernant la bioéthique, grossesse et la naissance. Elle est sollicitée en raison de son expérience d’écoute et d’accompagnement des femmes et des couples confrontés à des difficultés : infertilité, fausses-couches, annonce de handicap, IMG, IVG…

    Pour ces interventions VITA s’appuie sur :

    • La loi : les textes législatifs et les rapports gouvernementaux.
    • La politique de prévention de l’IVG chez les adolescentes (qui a fait l’objet de plusieurs rapports ministériels et parlementaires).
    • Les chiffres officiels (INSEE).
    • Une analyse des pratiques de la société : Comment se pose la question de l’avortement aujourd’hui en France pour les femmes, à partir de l’analyse des rapports gouvernementaux, des sondages, et de l’expérience d’écoute de VITA.

    Habituellement, ces interventions alternent plénière et ateliers, qui permettent aux jeunes de s’exprimer et de poser leurs questions.  L’avortement est un vrai sujet de société, qui les concerne et les intéresse.

    L’expérience d’écoute et d’accompagnement de VITA permet à tous ses intervenants de prendre la parole avec délicatesse et bienveillance, plus particulièrement en ce qui concerne l’IVG.

    2. Alliance VITA réagit aux mises en cause dont elle est l’objet dans le cadre de cette intervention à Gerson, qui s’est déroulée dans le cadre d’un cycle bioéthique, en présence de l’infirmière scolaire de l’établissement. Deux membres de l’association ont été accusées anonymement de propos outranciers qu’elles n’ont jamais tenus. Ces termes sont étrangers non seulement au vocabulaire de VITA mais aussi à son état d’esprit et à son approche des questions liées à la vie. VITA dénonce donc fermement le mensonge, et le procédé lâche visant à salir son image et à jeter le discrédit sur son travail ; elle va porter plainte pour diffamation. Les accusations anonymes sont inquiétantes et inacceptables, et VITA souhaite que la lumière soit faite sur ces propos calomnieux."

    Michel Janva

  • Des islamistes enlèvent une centaine de lycéennes au Nigeria

    Une centaine de jeunes filles ont été enlevées dans un établissement d’enseignement secondaire du nord-est du Nigeria par des islamistes lourdement armés, qui sont arrivés en motos et dans des camions. Selon des habitants, ses jeunes filles devaient passer  cette semaine un examen annuel donnant accès à un diplôme commun à plusieurs pays d’Afrique anglophone, le WAEC. Ces derniers temps, le mouvement Boko Haram s’est souvent illustré au Nigeria s’en prenant aux écoles ou aux églises.

    http://medias-presse.info/des-islamistes-enlevent-une-centaine-de-lyceennes-au-nigeria/8810

  • Est-il encore possible d’enseigner la doctrine catholique dans un établissement catholique ?

    [EDUCATION] Polémique pro-vie au lycée Gerson : tempête dans un verre d’eau Sur un ton grave, Europe 1 et BFM TV s’en inquiètent : des « dérives intégristes » mineraient le lycée Gerson, établissement catholique sous contrat à Paris. 

    A l’origine de la polémique : lors de séances d’instruction religieuse, des intervenants extérieurs, membres de l’association pro-vie Vita ont mis en cause l’avortement de masse. Ainsi, les journalistes rapportent que l’avortement a été présenté comme « un homicide involontaire » par ces intervenants.

    Selon les media de l’oligarchie, des parents d’élèves et des professeurs (dont on ignore le nombre) se sont élevé contre cet enseignement, dénonçant l’ « imposition d’une vision des plus obscurantistes de notre société ». [...]

    La suite sur Le Rouge et le Noir

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Est-il-encore-possible-d-enseigner

  • La ville de Paris choquée de l’enseignement de la morale catholique dans un établissement…catholique

    La mairie de Paris a pondu un communiqué délirant (nous mettons en gras les pires passages), et écœurant d’hypocrisie (les républicains passant leur temps à bourrer le crâne des enfants avec leur fausse morale à l’école, par les associations ou par les médias) :

    « C’est avec la plus grande stupéfaction que nous apprenons les propos auxquels auraient été exposés des élèves du lycée privé Gerson, dans le 16e arrondissement. [la pilule c'est mal et l'avortement est un meurtre : morale catholique de base - NDCI)
     
    Le lycée reconnait avoir fait intervenir sans contrôle, auprès de jeunes élèves, l’association Alliance Vita, proche du mouvement Opus Dei. Les propos contre la contraception et l’avortement qui auraient été proférés hier par cette association au sein du Lycée ont manifestement pour but de manipuler les consciences des jeunes élèves
     
    Nous dénonçons fermement ces propos qui soumettent les élèves parisiens à une guerre idéologique d’un autre temps.

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  • A Lyon, les Sentinelles sont toujours présentes


    Sentinelles Lyon
    Comme les hirondelles qui font le printemps, les Sentinelles sont revenus à Lyon, capitale de la Résistance, lundi 14. Quelques tweets dans le week-end auront suffi pour qu’ils se retrouvent une quinzaine à veiller debout. Comme toujours aucun mot d’ordre, mais la volonté de quelques uns de venir chaque soir, de 18 h à minuit, en soutien tangible et visible aux sentinelles de Paris.

    “On ne peut pas se téléporter place Vendôme, confie un veilleur, alors on vient ici, on se sent quand même avec eux”.

    Lundi, tout s’est passé gentiment. Une bonne soirée pour les policiers en faction, qui ont pu dîner et passer la soirée dans leurs cars... L’ancien palais de Justice de Lyon (resté Cour d’Appel et d’Assises), surnommé “les 24 colonnes” est un cadre splendide. Les sentinelles tournent le dos au quai de Saône, maissont visibles des milliers de voitures qui passent. Elles lient conversation avec toutes sortes de touristes et de fêtards, car le Vieux Lyon est un peu le Boul’Mich local. Les Sentinelles lyonnaises semblent déterminées à rejoindre chaque soir leur “vieux palais”. Certains comptent et recomptent les colonnes, d’autres améliorent leur score au 2048, d’autres encore lisent sur leur tablette. Et que lisent-ils ? Le Salon Beige bien sûr !

    Michel Janva

  • Nous serons près du but le jour où les chrétiens connaitront la doctrine sociale de l’Eglise

    Jean Ousset  dans son livre l'Action, répond à l’ambition décourageante et inutile des impatients qui croient nécessaire de former ex nihilo une génération de remplacement pour « prendre le pouvoir ». Par la vertu de l’ordre vrai, la tâche est plus facile pour peu que l’on communique « l’ardeur » et le souci du « bien commun » à ceux qui exercent les responsabilités en prise avec le réel.

    « Nous pensons à ces impatients de « prise de pouvoir » qui se croient réalistes parce qu’ils proposent, sans attendre, de former techniquement les membres du gouvernement qu’ils espèrent constituer...

    Dieu merci, l’emploi d’un appareil si lourd est loin de nous être nécessaire.Nous avons surtout besoin d’une solide formation doctrinale. Et non point tant d’une formation technique de cadres ou chefs pré-désignésEt cela par la vertu de l’ordre vrai.

    • Parce que notre action à nous, bien loin d’être dialectique, se veut unifiante.
    • Parce que nous n’avons pas à révolutionner.
    • Parce que nous n’avons pas à évincer, détruire une catégorie de citoyens au profit d’une autre catégorie.
    • Parce que nous n’avons pas à rayer de la vie sociale les membres d’une tendance ou d’un parti pour confier tous les postes aux leaders d’une autre tendance ou d’un autre parti.

    Car c’est là ce qui constitue, fondamentalement, la dialectique révolutionnaire [l’esprit du monde].

    Et c’est de cela qu’il faut se garder si l’on ne veut pas entrer soi-même dans le jeu auquel on prétend mettre fin.

    Nous avons à considérer toutes les classes, toutes les catégories de citoyens selon la justice même de l’ordre naturel et divin. Chacune à sa place. Chacune ordonnée, jugée selon ses fonctions.

    S’il apparaît que, pour rétablir la Cité dans son ordre vrai, certains « limogeages » peuvent être nécessaires, il est inconvenant de penser qu’on ait à former, artificiellement, les chefs et les cadres de la société. Comme si cette société n’avait pas existé jusque-là. Si l’action politique et sociale que nous devons mener est conduite avec la prudence qui s’impose, cette formation technique est pratiquement inutile. Car dans une société normale, ces cadres, ces chefs existent…

    En conséquence, puisqu’il existe des juristes, des financiers, des militaires, des cadres professionnels, des élites paysannes, des professeurs, etc., il est plus conforme à l’ordre vrai de chercher à gagner et former DOCTRINALEMENTces gens qui sont déjà TECHNIQUEMENT au point.

    Nous avons moins à détruire qu’à ravitailler, réordonner un ordre social pré-existant qui, pour vicié qu’il soit, n’en est pas moins rempli de ressources précieuses qu’il serait criminel d’anéantir ou négliger.

    En vérité il est à la fois juste et faux de dire que nous manquons de cadres. Ces cadres existent, techniquement formés. Pratiquement en place. Cadres et chefs normaux de la société contemporaine.

    Certains, sans doute, sont gagnés à [l’esprit mondain]. Mais combien le sont inconsciemment, superficiellement. Et qu’un bon décrassage (intellectuel, spirituel) suffirait à transformer en ardents et habiles restaurateurs de l’ordre social chrétien.

    Cette action pourrait être plus rapide qu’on ne croit.

    Ne sommes-nous pas plus répandus, dans toutes les sphères de la société, que ces premiers chrétiens dont parlait Tertullien ?

    Le malheur n’est donc point dans le fait d’une non-existence, d’une non-présence des chrétiens dans la Cité, mais dans leur tiédeur, la superficialité de leur connaissance, leur mollesse, leur pusillanimité.

    Et comme nous serions près du but le jour où il serait permis de dire : voici queces chrétiens omniprésents connaissent, non plus sommairement, mais dans le détail et avec enthousiasme, cette doctrine sociale de l’Eglise… Ainsi, grâce à eux, un consensus s’établirait d’un bout à l’autre de la société. Condition et promesse de toute réforme sociale qui se veut profonde, sans être subversive…

    Une formation convenable est donc nécessaire pour apprécier comme il faut l’action possible des divers réseaux. Car il ne suffit pas de pousser à l’action ceux qui souhaitent agir, s’il apparaît que la forme d’action envisagée déracine ou déclasse.

    D’où l’intérêt des formules bien adaptées aux conditions de vie, aux caractères, aux mœurs de chaque réseau. Sans qu’on ait à sacrifier à cette harmonie les intérêts de l’action en général... ».

    A suivre ….

    Lire et télécharger dans son intégralité le chapitre de l'Action de Jean Ousset sur les hommes dans leur réseau.  

    Au moment où des français se lèvent pour défendre la dignité de toutes les personnes et de toute la personne, en particulier des plus fragiles, que faire pour une action durable ? Ce livre est un maître livre pour bien penser l’action en fonction du but poursuivi. Tout homme ou femme d’action le lira avec profit pour inspirer son engagement. Jean Ousset est le premier en effet à avoir méthodiquement formalisé une doctrine de l'action culturelle, politique et sociale à la lumière de l'enseignement de l'Eglise pour, concrètement répondre au mal par le bien. Action de personne à personne et actions multiformes en réseau, ses intuitions sont mises en œuvre magnifiquement dans l'utilisation d'internet. A l'encontre des pratiques révolutionnaires et de la dialectique partisane, si l'amitié est le but de la politique, Jean Ousset nous montre comment pour agir en responsable, l'amitié en est aussi le chemin.

    Le Salon Beige