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religion - Page 188

  • "José, mort pour le Christ-Roi"

    Jean Sevillia publie un article de 6 pages dans Le Figaro Magazine sur la prochaine sortie du film sur l'épopée des Cristeros. Cet article est consultable sur le site internet. Extrait :

    "Cette guerre, selon Jean Meyer, a fait près de 250.000 victimes: environ 100.000 combattants, dont 60.000 gouvernementaux et 40.000 Cristeros, et 150.000 civils. Plus d'une trentaine de prêtres et de laïcs cristeros ont été béatifiés ou canonisés sous le pontificat de Jean-Paul II et de Benoît XVI. Le film de Dean Wright met en scène la fin bouleversante de l'un d'entre eux, José Sánchez del Río, engagé chez les Cristeros à 13 ans, fait prisonnier, torturé dans l'attente qu'il abjure sa foi, poignardé, puis achevé d'une balle dans le dos. Dans la poche d'un vêtement de ce garçon, on trouvera un papier destiné à sa mère: «Ma petite maman. Me voilà pris et ils vont me tuer. Je suis content. La seule chose qui m'inquiète est que tu vas pleurer. Ne pleure pas, nous nous retrouverons. José, mort pour le Christ-Roi.»

    En janvier 1979, le premier voyage à l'étranger de Jean-Paul II a été pour le Mexique. On raconte qu'au sanctuaire de Notre-Dame de Guadalupe, des vétérans de la guerre des Cristeros s'étaient massés sur son trajet. Au passage du Vicaire du Christ, les vieillards auraient poussé leur ancien cri de ralliement: «Viva Cristo Rey!»"

    Michel Janva

  • Courte réflexion sur "nos" djihadistes ...

    Curieusement, on s'offusque, aussi bien au sein du marais, que dans le cadre de la mouvance, de l'existence de djihadistes « français », partis combattre en Syrie.

    Peut être est-il profitable de rappeler une évidence, savoir qu'il n'est en aucun cas surprenant, de constater un comportement ou des choix non essentiellement français, de la part d'individus ne se définissant pas comme Français. (sic).

    Fait surprenant – quoique – ils ont été bien peu nombreux sur la toile à mettre en parallèle l'engagement de « nos » djihadistes avec « nos » combattants volontaires au sein de Tsahal (1). Pas bien difficile de comprendre que si le Système met l'accent sur le premiers et nullement sur les seconds, la mouvance, ou plus exactement le petite partie réellement anti-système de celle-ci, se doit de davantage condamner les seconds que les premiers : c'est très exactement le contraire de ce qui fut écrit ça et là sur la toile, d'où l'expression utilisée dans la phrase précédente « petite partie réellement anti-Système »...

    La première guerre mondiale qui ne fut très majoritairement qu'européenne, a peut être été, avec les nuances qui s'imposent, la dernière guerre patriotique. Et d'ailleurs, l'immense majorité des pacifistes, aussi bien française qu'allemande, d'intégrer l'union sacrée. En Allemagne comme en France, on ne s'est pas vraiment questionné au sujet du camp qu'il fallait choisir : les Allemands côté allemand, les Français côté français …

    Ce n'est pas un hasard si les historiens ont évoqué « le siècle des idéologies » faisant place par la suite à « l'ère du soupçon », tout au moins d'un point de vue philosophiques. C'est surtout après la première guerre mondiale que les Européens commencent réellement à se définir, non plus en fonction de leur appartenance patriotique, mais en fonction de leur Weltanschauung. Le fait communiste, mais pas uniquement lui, est en ce sens emblématique.

    C'est ainsi que durant la seconde guerre mondiale, les Français firent des choix idéologiques différents, nonobstant leur essence française. Ainsi le fait, majoritaire, d'attendre que les mauvais jours se passent » mais aussi le choix de Londres (De Gaulle), Alger (Giraud), Vichy (Le Maréchal), Moscou (escadrille Normandie-Niémen) … N'omettons pas non plus que Résistance et Collaboration, ne furent l'une et l'autre, nullement homogènes.

    Si on peut regretter le fait, il s'impose de lui même et ce n'est certainement pas la postmodernité avec son cortège de subjectivisme et d'individualisme, qui va modifier la donne. Quoique d'opposition au monde contemporain, je m'inscris dans l'approbation quant à la préférence accordée à l'Idée sur le substrat. C'est ainsi que je comprends, même si je désapprouve ces choix, aussi bien l'engagement au profit de Tsahal, que celui qui mène au djihadisme …

    Dans une dictature, bienfaits et méfaits sont à attribuer au dictateur qui, seul, exerce le pouvoir. Dans le cadre d'une démocratie, le seul responsable n'est autre que le corps électoral, c'est à dire le peuple. Il faudra attendre 1984 pour que les Français à l'échelle nationale, bénéficient de la possibilité d'un suffrage alternatif. On cria alors au scandale ou à la grande victoire au motif d'un Front National qui multiplia à l'époque son audience habituelle par vingt. C'est oublier qu'ils ne furent que 10% à voter ainsi : et les autres ? Comme si l'expression à la mode aujourd'hui de « grand remplacement » n'avait déjà pas sa raison d'être à l'époque … Je constate – c'est un scientifique de formation initiale qui s'exprime – que l'immense majorité des Français est indifférente, aussi bien à la défense du fait ethnique que du fait religieux … Vrai à l'époque, vrai encore aujourd'hui.

    Je constate, et à nouveau je cherche à déniaiser (2), qu'il n'existe aucun moule platonicien, duquel tous les Français seraient sortis : trivialement exprimé, pas plus différent d'un Français qu'un autre Français. En ce sens, sauf raison tactique, il est obsolète de se définir comme Français : comme si les gouvernants aux différents étages, depuis quatre décennies – au moins – n'étaient pas français de souche … Comme si la Légion, par définition étrangère, n'avait pas été plus française que la grande majorité de ces gouvernants.

    Quoique Français, Catholique, blanc, je suis infiniment plus proche d'un Mishima Japonais, bouddhiste et jaune, que de la plupart de mes « compatriotes » … J'ai peut être le tort de voir les uns et les autres tels qu'ils sont, et pas tels qu'ils devraient être …

    « J'habite mon nom, je suis de ma langue, je n'ai d'autre vraie patrie que celle de mes idées et ne me reconnais véritablement que dans les familles d'esprit que j'ai choisies » Saint John Perse.

    Philippe Delbauvrenotes

    (1) http://www.lepoint.fr/actualites-monde/2007-02-22/ces-francais-soldats-d-israel/924/0/121751

    (2) http://www.voxnr.com/cc/dt_autres/EFAyuEEykZTydNjEEz.shtml

    http://www.voxnr.com/cc/dt_autres/EFAlAukAEVSziwGyCd.shtml

  • 1 homme, 4 femmes, 46 enfants

    A Bobigny, Fanta Sangaré accompagne des familles polygames dans leurs démarches, longues et ardues, de "cohabitation". Une volte-face culturelle et matérielle.

    Avec ses quatre femmes et ses 46 enfants, Adama (1) était un homme heureux. Ce quinquagénaire, capable de réciter dans l’ordre les prénoms de sa descendance, régnait sur son pavillon de banlieue. Entre les cinq chambres de la maison, "la vie s’organisait comme elle pouvait", confie-t-il au téléphone. D’abord agent d’entretien, il a cessé de travailler quand le montant des allocations familiales est devenu suffisant pour nourrir son monde (2). Dans le village du nord du Mali où il a grandi, on parle de sa réussite avec admiration. Il voudrait que ça continue. Il n’a donc pas donné d’écho particulier au bouleversement qu’il vient de connaître : deux de ses femmes ont déménagé, une troisième songe à les imiter. Elles sont engagées dans une "décohabitation", le terme administratif qui désigne la sortie de la polygamie.

    "Il nous a fallu dix ans pour en arriver là", raconte Fanta Sangaré, énergique présidente de l’Association des femmes relais de Bobigny, en Seine-Saint-Denis. Sa première rencontre avec Adama a eu lieu à la demande des services sociaux. Avec les autres ménages polygames qu’elle accompagne, le point de départ fut comparable: des enfants attirent l’attention d’une assistante sociale ou d’un enseignant ; mais leurs parents fuient les institutions et ont toutes les peines du monde à parler français. Difficile de les aider.

    Il se trouve que tous sont originaires du Mali. Fanta Sangaré aussi. L’ancienne institutrice de brousse comprend les digressions en soninké, les confidences en bambara. Elle discute, apprivoise. Entend la fierté du mari, les disputes des coépouses, la fatigue des enfants. Les réveils à pas d’heure pour prendre une douche avant l’école. Le ballon d’eau chaude toujours vide. La queue devant la porte des WC. Les repas pris chacun son tour. Les devoirs faits dans la cage d’escalier. Les lits partagés. Le bruit permanent. L’absence d’intimité. Fanta Sangaré écoute ces histoires qui se ressemblent toutes. Puis elle rappelle la règle de la République : la nécessité de rompre avec la polygamie pour obtenir un renouvellement des titres de séjour. Effroyable perspective pour ceux auxquels on a toujours enseigné que cette tradition était un idéal d’organisation sociale doublé d’une exigence divine. Il s’agit de mariages traditionnels arrangés, célébrés un été "au pays", où l’amour ne s’est pas toujours installé, mais tout de même: "Quitter son mari est impur", rabâchent les femmes. "Dieu n’a pas demandé que vos enfants soient entassés à vingt dans une même chambre", réplique alors Fanta Sangaré.

    Semaine après semaine, l’idée fait son chemin. Jusqu’au jour où les femmes s’approprient le désir d’avoir leur propre logement. En signe de bonne foi, elles doivent le chercher dans une autre commune. Les mains retenant son voile noir et violet, Aminata raconte les trois années de démarches qui lui ont été nécessaires pour régulariser sa situation. Elle a quitté La Courneuve pour Bobigny avec ses quatre plus jeunes enfants. Lorsqu’une épouse part, la honte s’abat sur son mari. "Sa femme a volé son pantalon, maintenant il porte le pagne!", entend-il dans son dos. Adama préfère ne pas y penser. Il prend désormais le RER pour honorer les mères de ses enfants. Une décohabitation hypocrite? "Bien sûr, admet Fanta Sangaré. On nous reproche aussi de créer des familles monoparentales. Mais si ça aide les enfants à s’épanouir et les femmes à devenir autonomes, ça vaut le coup."

    Ces femmes, en effet, n’ont jamais vécu seules, n’ont jamais eu d’emploi ni géré de budget. Elles ne savent pas se servir d’une carte bancaire ni remplir un chèque. C’est leur mari qui touchait les allocations familiales, payait les factures et faisait les courses. "Elles ont toujours été infantilisées", insiste Fanta Sangaré. "C’était très compliqué au début de vivre chez moi", confirme Salli, jeune maman de huit enfants. Elle a laissé son mari à sa coépouse et est devenue femme de ménage. Pour être tout à fait "comme les autres", elle essaye de perfectionner sa maîtrise du français. Les mystérieux "couvre-lit", "hippocampe" et "igloo" qu’elle découvre au cours d’alphabétisation lui donnent l’impression d’être encore loin du but. Mais ses amies lui connaissent un nouveau sourire. 

    (1) Les prénoms ont été modifiés. 

    (2) La Caisse d’allocations familiales verse 441,48 € par mois pour quatre enfants de moins de 20 ans, plus 158,78 € pour chaque enfant supplémentaire. Soit 1.394 € pour 10 enfants, 2.981 € pour 20 enfants, 4.569 € pour 30 enfants, 6.157 € pour 40 enfants. Sans compter d’éventuelles aides au logement.

    Source

    http://www.oragesdacier.info/

  • Londres : des milices musulmanes appliquent la charia dans les rues ! [A DIFFUSER MASSIVEMENT]

  • Sud libyen : vivier de jihadistes et zone de tensions tribales

    Les informations sont relativement discordantes quant au fait que le Sud libyen, en particulier le Fezzan, serait dorénavant une véritable plateforme des mouvements jihadistes, entre Maghreb et Sahel. On ne peut nier toutefois que, depuis la fin 2013, les principaux courants semblent adopter une stratégie d'ensemble afin de gagner en puissance et en capacité de rayonnement. Diverses réunions des principaux mouvements en témoignent.

         Pour autant, les jihadistes sont loin de faire l'unanimité. Ainsi, ils trouvent face à eux, les Toubous, nomades d'ethnie noire. Estimés entre 300 000 et 600 000 selon les sources - la fourchette est grande -, les Toubous rejettent catégoriquement l'islamisme radical des groupes tels Al-Qaïda au Maghred islamique (AQMI) et Ansar al-Charia qui ont des émules en Libye, notamment dans le sud du pays, via des milices arabes de tribus comme celle des Ouled Slimane - tribu du Premier ministre Ali Zeidan - foncièrement hostiles aux Toubous.

         On rappellera donc combien l'opération Harmattan continue de secouer géopolitiquement  la région de manière catastrophique. Au point qu'à Paris, au sein de certains services ministériels, on prenne en compte la nécessité, à moyen terme, de lancer des opérations afin de parer la menace jihadiste qui continue de se renforcer depuis le territoire libyen et alimente le Nord-Mali, mais aussi le Niger, en réseaux de déstabilisation notoire. Tout en sachant que la ville de Dema, en Cyrénaïque, situé à l'est de Benghazi, demeure depuis 2011, le fief des jihadistes libyens.

         Quoi qu'il en soit, exagérée ou non, la présence de jihadistes dans le sud du pays déstabilise réellement la zone, déjà traversée par trafics divers (sucre, cigarettes, farine, alcool, drogues) et insécurisée par les conflits de tribus dans les régions de Sebha et Koufra.

    RAIDS n°335

    http://www.oragesdacier.info/2014/05/sud-libyen-vivier-de-jihadistes-et-zone.html

  • Israël : actes de violence et de vandalisme antichrétiens en Galilée

    Radio Vatican signale aujourd’hui plusieurs actes de provocations antichrétiennes commis dimanche 27 avril en Galilée (Israël), commis par des juifs religieux orthodoxes. Le premier a eu lieu à Tabgha, lieu saint au bord du lac de Tibériade ; le deuxième est été réalisé sous la forme d’une lettre de menaces au Vicariat Patriarcal de Nazareth, signée de la main d’un rabbin de la région ; le troisième enfin était une agression contre l’église orthodoxe d’Al-Bassah située au Nord-Ouest d’Israël pendant un baptême…

    Source : christianophobie.fr

    http://fr.novopress.info/164856/israel-actes-violence-vandalisme-antichretiens-en-galilee/