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religion - Page 190

  • Dole (Jura): il installe un tapis de prière et prie Allah pendant la messe de Pâques

    « Les fidèles ont assisté à la scène ébahis. Ce dimanche matin, dans une collégiale pleine à craquer, un homme vêtu d’une djellaba et d’une coiffe est venu faire sa prière. Il a installé un tapis, à gauche de l’autel, alors que la messe de Pâques était en train d’être célébrée. [sans avoir été invité par l'évêque moderne local, ce qui n'aurait pas été surprenant - NDCI]

    L’homme, visiblement perturbé, a lu des versets du Coran avant d’écrire quelques lignes en arabe dans le registre paroissial. Après avoir troublé une première fois la messe des rameaux, il y a une semaine à la Bedugue puis à la collégiale, des fidèles avaient prévenu la police.
    Un équipage est venue lui demander de quitter les lieux, dans le calme. Le sous-préfet, qui a été avisé de ce trouble à l’ordre public, a [bien entendu]tenu à préciser : « Il ne faut pas créer d’amalgame. Cette attitude déplacée est le fait d’un individu visiblement perturbé. » »

    Incroyable le nombre de « perturbés » et de « déséquilibrés » qu’il y a en France.
    Au moins quelques millions, à vue de nez !

    Source Le Progrès

    http://www.contre-info.com/

  • « Messe sataniste » Femen pour le Dimanche de Pâques

    Les Femen sont dépendantes de leur médiatisation et, pour la conserver, ont recours à la surenchère permanente dans la provocation. Dimanche prochain – la date n’est pas choisie au hasard, c’est le dimanche de Pâques -, les Femen organisent une soirée « sataniste » dans leur nouveau « quartier général » situé 4 rue du Port à Clichy la Garenne.

    OPEN DOOR PARTY

    FEMEN ouvre les portes de son nouveau QG implanté dans des bureaux désaffectés à Clichy.
    Messe sataniste, bucher de merguez, coups de fouets, débats infernaux, musique païenne et blasphème à tous les étages: le 20 avril gagnez votre ticket pour l’enfer en pénétrant dans l’antre des sorcières!

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  • Mieux vaut être une femme dans « l’enfer » catholique que dans les « paradis » socialistes

    Si l'on en croit une analyse parue dans le New York Times du 10 mars :

    Nous apprenons que les  violences faites aux femmes sont les plus élevées dans les pays « modèles » d’Europe de nos amis socialistes : la Finlande 47 % et la Suède 46%, la France 44% … La Pologne, pays catholique, a le taux le plus bas avec 19%.

    Michel Janva

  • Aucun homme ne décide de servir Satan, sans raison

    Vendredi, dans le basilique St Pierre, le père Cantalamessa a donné l'homélie. Extrait :

    "Judas a été choisi dès la première heure pour être l’un des Douze. En insérant son nom dans la liste des apôtres l’évangéliste Luc écrit « Judas Iscariote qui devint (egeneto) un traître » (Lc 6, 16).Donc Judas n’était pas né traître et il ne l’était pas au moment où Jésus l’a choisi; il le devint ! Nous sommes devant un des drames les plus sombres de la liberté humaine.

    Pourquoi le devint-il ? Il n’y a pas si longtemps, quand la thèse de Jésus « révolutionnaire » était à la mode, on a cherché à donner à son geste des motivations idéales. Certains ont vu dans son surnom « Iscariote » une déformation du mot « sicariote », c’est-à-dire faisant partie du groupe de zélotes extrémistes qui prônaient l’emploi du glaive (sica) contre les Romains; d’autres ont pensé que Judas a été déçu de la façon dont Jésus suivait son idée du « royaume de Dieu » et qu’il voulait lui forcer la main, en le poussant à agir aussi au plan politique contre les païens. C’est le Judas du célèbre « Jésus Christ Superstar » et d’autres spectacles et romans récents. Un Judas pas loin d’un autre célèbre traître de son bienfaiteur : Brutus, qui tua Jules César, en pensant de sauver ainsi la république !

    Ces reconstructions sont respectables quand elles revêtent quelque dignité littéraire ou artistique, mais elles n’ont aucun fondement historique. Les évangiles – seules sources dignes de foi que nous ayons sur le personnage – parlent d’un motif plus terre-à-terre :l’argent. Judas avait reçu la garde de la bourse commune du groupe; à l’occasion de l’onction de Béthanie il avait protesté contre le gaspillage du précieux parfum versé par Marie sur les pieds de Jésus, non pas par souci des pauvres, relève Jean, mais parce que « c’était un voleur : comme il tenait la bourse commune, il prenait ce que l’on y mettait » (Jn 12,6). Sa proposition aux chefs des prêtres est explicite: « Que voulez-vous me donner, si je vous le livre ? » Ils lui remirent trente pièces d’argent » (Mt 26, 15).

    Mais pourquoi être surpris par cette explication et la trouver trop banale ? N’est-ce pourtant pas presque toujours comme ça aujourd’hui ?Mammon, l’argent, n’est pas une idole parmi tant d’autres; c’est l’idole par antonomase : littéralement, « l’idole en métal fondu » (cf. Ex 34, 17). Et l’on comprend pourquoi. Qui est, objectivement, sinon subjectivement (autrement dit, dans les faits, si non dans les intentions), le vrai ennemi, le concurrent de Dieu, dans ce monde ? Satan ?Mais aucun homme ne décide de servir Satan, sans raison. S’il le fait c’est parce qu’il croit obtenir de lui quelque pouvoir ou quelque bénéfice temporel. Qui est, dans les faits, l’autre-maître, l’anti-Dieu, Jésus nous le dit clairement: « Nul ne peut servir deux maîtres : ou bien il haïra l’un et aimera l’autre, ou bien il s’attachera à l’un et méprisera l’autre. Vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et l’Argent » (Mt 6, 24). L’argent est le « dieu visible », contrairement au vrai Dieu qui est invisible.

    Mammon est l’anti-dieu car il crée un univers spirituel alternatif, donne un autre objet aux vertus théologales. La foi, l’espérance et la charité ne reposent plus sur Dieu, mais sur l’argent. Une affreuse inversion de toutes les valeurs se met en marche. « Tout est possible pour celui qui croit », disent les Ecritures (Mc 9, 23); or le monde dit : « Tout est possible pour celui qui a de l’argent ». Et, à un certain niveau, tous les faits semblent lui donner raison.

    « La racine de tous les maux – disent les Ecritures - c’est l’amour de l’argent » (1 Tm 6,10). Derrière chaque mal de notre société il y a l’argent, ou du moins il y a aussi l’argent.Celui-ci est le Moloch de la Bible, auquel on sacrifiait les petits garçons et les petites filles (cf. Jr 32, 35), soit le dieu aztèque, auquel il fallait offrir quotidiennement un certain nombre de cœurs humains. Qu’y a-t-il derrière le commerce de la drogue qui détruit tant de vies humaines, l’exploitation de la prostitution, le phénomène des différentes mafias, la corruption politique, la fabrication et le commerce des armes, voire même – chose horrible à se dire – derrière la vente d’organes humains enlevés à des enfants ? Et la crise financière que le monde a traversé et que ce pays traverse encore, n’est-elle pas due en bonne partie à cette «exécrable avidité d’argent», l’auri sacra fames, de la part de quelques uns ?Judas commença par soutirer un peu d’argent de la caisse commune. Cela ne dit-il rien à certains administrateurs de l’argent public ? [...] 

    Comme chaque année, à l’approche de Pâques, j’ai voulu réécouter la « Passion selon saint Matthieu » de Bach. Il y a un détail qui me fait sursauter à chaque fois. A l’annonce de la trahison de Judas, tous les apôtres demandent à Jésus: « Serait-ce moi, Seigneur ? » « Herr, bin ich’s ? » Mais avant de nous faire écouter la réponse du Christ, annulant toute distance entre l’événement et sa commémoration, le compositeur insère un chœur qui commence ainsi: « C’est moi, c’est moi le traître ! Je dois faire pénitence ! », « Ich bin’s, ich sollte büßen ». Comme tous les chœurs de cette œuvre, celui-ci exprime les sentiments du peuple qui écoute; il est une invitation à confesser nous aussi nos péchés.

    [...] Voilà à quoi l’histoire de notre frère Judas doit nous pousser: à nous rendre à celui qui volontiers pardonne, à nous jeter nous aussi dans les grands bras du crucifié. Dans l’histoire de Judas, ce qui importe le plus, ce n’est pas sa trahison, mais la réponse que Jésus lui donne. Il savait bien ce qui était en train de mûrir dans le cœur de son disciple ; mais il ne l’expose pas, il veut lui donner la possibilité jusqu’à la fin de revenir en arrière, comme s’il le protégeait. Il sait pourquoi il est venu, mais il ne refuse pas, dans le Jardin des oliviers, son baiser de glace, allant même jusqu’à l’appeler mon ami (Mt 26, 50). De même qu'il chercha le visage de Pierre après son reniement pour lui donner son pardon, qui sait s’il n’aura pas cherché aussi celui de Judas à quelque tournant de son chemin de croix! Quand sur la croix il prie: « Père, pardonne-leur : ils ne savent pas ce qu’ils font » (Lc 23, 34), il n’exclut certainement pas Judas.

    Alors, nous, que ferons-nous ? Qui suivrons-nous, Judas ou Pierre ? Pierre eut des remords de ce qu’il avait fait, mais Judas eut lui aussi un tel remord qu’il s’écria : « J’ai trahi le sang innocent !» et il rendit les trente pièces d’argent. Alors, où est la différence ? En une seule chose : Pierre eut confiance en la miséricorde du Christ, pas Judas ! Le plus grand péché de Judas ne fut pas d’avoir trahi Jésus, mais d’avoir douté de sa miséricorde. [...]"

    Michel Janva

  • Réveil des consciences : nos évêques verront-ils les signes des temps ?

    De Jean-Marie Guénois dans Le Figaro Magazine :

    "L'Eglise de France traîne une mauvaise conscience. Elle ­regrette d'avoir «perdu» la classe ouvrière au cours du XXe siècle… Mais aujourd'hui, elle pourrait bien avoir perdu sa propre jeunesse! La cécité d'une partie des évêques à ne pas lire ce que leur vocabulaire appelle pourtant les ­ «signes des temps» est accablante. Depuis des mois, en ­effet, des catholiques de base, jeunes ou vieux, essentiellement des ­familles, se sont mobilisés par centaines de milliers face à des évolutions de société voulues par le pouvoir socialiste. Cependant certains prélats, et non des moindres, font mine de ne pas voir ce mouvement…

    Une partie des évêques a certes compris et accompagné cette indignation massive en encourageant ouvertement la résistance, et en allant même manifester en personne. Mais une autre, dont l'actuelle direction de l'épiscopat français, est restée sur la réserve. En considérant que l'enjeu-la survie ou la disparition de la cellule familiale composée d'un homme et d'une femme et de ses enfants-ne ­valait pas ce dérangement. Pour trois raisons. L'Eglise, selon eux, avait d'abord tout à perdre, en termes d'image, dans ce combat «perdu d'avance» et d'arrière-garde, parce qu'il importerait, aujourd'hui, de «faire avec» l'évolution de la société. En s'engageant, l'Eglise risquait ensuite, d'après eux, de se faire récupérer, dans un combat purement politique, par la droite et l'extrême droite. Certains évêques, enfin, plutôt bienveillants pour le gouvernement socialiste, ne voulaient pas gêner son action, considérant la question du mariage homosexuel comme un débat de société mineur.

    Seul problème : en composant avec le politiquement correct, ces évêques perdent leur crédit chez une partie des catholiques, surtout chez les jeunes qui, loin d'être «réacs», sont devenus d'authentiques «rebelles». Des insoumis «intérieurs» qui n'entrent dans aucune catégorie politique, encore moins celles de l'extrême droite. Mais qui comprennent mal pourquoi la hiérarchie catholique est si réticente à s'engager franchement sur les grands sujets de société, préférant se réfugier dans le non-dit plutôt que de mettre sur la table les désaccords qui divisent entre eux les évêques. [...]

    La discussion franche de Lourdes, le 8 avril, n'a rien changé. Si les évêques partent du même constat - la famille classique est battue en brèche par les évolutions de société -, les uns, comme les cardinaux Vingt-Trois et Barbarin et beaucoup d'évêques, tels Mgr Brouwet et Mgr Rey, pensent que c'est une raison de ne pas baisser les bras ; d'autres, comme Mgr Brunin, estiment que l'Eglise ne doit plus privilégier une vision unique de la famille, mais prendre en compte toutes ses formes en les mettant sur même plan. Cette prudence, voire cette peur, la jeune génération des catholiques français ne la comprend pas.

    Michel Janva

  • Haine de Dieu, haine de ses disciples : des chrétiens crucifiés

    La "conversion" à l'islam ou la mort : le disciple du Christ choisit la mort. Le martyre, comme cet enfant crucifié par des musulmans sous les yeux de son père. Cela se passe aujourd'hui en Syrie dans l'indifférence d'un occident renégat de ses racines chrétiennes et qui distille la même haine anti-chrétienne sous une autre forme bien préparée également en diffusant chaque année pendant la semaine Sainte des "pseudos" documents historiques visant à contredire la foi catholique et dont on n'entend jamais plus parler.

    "Un chrétien sur dix dans le monde doit être prêt à payer le simple fait d’appartenir au Christ. Des chrétiens qui sont quotidiennement humiliés et persécutés. C’est le constat fait par l’AED, l’Aide à l’Eglise à détresse. Pour leur rendre hommage, l’AED organise depuis six ans la « Nuit des témoins ». Pendant plusieurs jours, de grands témoins d’Irak, de Centrafrique, ou encore d’Egypte ont rencontré les fidèles à Strasbourg, Marseille, et Bordeaux. Ce vendredi ils sont à Paris où l’évènement se terminera par une messe et une veillée à la cathédrale Notre-Dame.

    Parmi eux, il y a la religieuse syrienne Raghida. Docteur en sciences de l’éducation, elle a été à la tête de l’école du patriarcat gréco-catholique à Damas, la capitale syrienne. Aujourd’hui, elle vit en France. Sa mère et ses six frères et sœurs sont toujours en Syrie, où leurs vies sont tous les jours en danger et où ils subissent de nombreuses pressions. Elle est interrogée par Audrey Radondy.

    "Dans les villes ou villages qui sont occupés par les éléments armés,les djihadistes et tous les groupes musulmans extrémistes proposent aux chrétiens soit la chahada (la profession de foi musulmane, ndlr) soit la mort. Quelques fois, on demande une rançon. Donc, c’est entre la chahada, la rançon ou la mort. C’est impossible de renier leur foi donc, ils subissent le martyr. Et le martyr d’une façon extrêmement inhumaine, d’une extrême violence qui n’a pas de nom. Si vous voulez des exemples, à Maaloula, ils ont crucifié deux jeunes gens parce qu’ils n’ont pas voulu dire la chahada. Ils disent «
    alors, vous voulez mourir comme votre maître en qui vous croyez. Vous avez le choix : soit vous dites la chahada, soit vous êtes crucifiés
    ». Et bien non, on sera crucifié. Il y en a un qui a été crucifié devant son papa. On a même tué son papa. Ce qui s’est passé par exemple à Abra, dans la zone industrielle, dans la banlieue de Damas. Au fur et à mesure où on entrait dans la ville, on commençait à tuer les hommes, les femmes et les enfants. Etaprès le massacre, on prenait les têtes et on jouait au foot avec leurs têtesEn ce qui concerne les femmes, on prenait leurs bébés et on les accrochaient aux arbres avec leurs cordons ombilicaux. Heureusement, l’espérance et la vie est plus forte que la mort. Après une accalmie et la reprise de l’armée de la ville, on fait des messes de requiem, on continue et la prière se fait encore plus intense. 


    Et donc face à ces atrocités, comment arrivent-ils à vivre au quotidien ? 
    Ils vont dans des endroits un peu plus calmes parce que les combats se concentrent dans des régions ou dans des villes. Les gens se dirigent vers des zones plus calmes, soit chez des parents soit chez des amis. Les denrées alimentaires manquent. Dans certains endroits, il y a quelques légumes mais ils sont hors prix parce que la vie a augmenté de 500%, pour ne pas dire plus. Il y en a certains qui touchent encore un petit salaire. Il y a encore certains fonctionnaires qui se rendent à leur travail à leurs risques et périls. Ils ne savent pas si en allant à leur travail, ils retourneront vivants ou pas. Et c’est la même chose pour les jeunes qui vont à l’école ou à l’université, puisque pour ne pas laisser les gens dans le sentiment d’attendre la mort, il y a des institutions qui continuent avec ceux qui peuvent y accéder. Il y a une solidarité qui s’est créée entre les personnes. Lorsque le carburant, le gaz, l’électricité et même le pain manquent, les voisins se prêtent entre eux. Le plus grand souci, c’est le souci des enfants" (suite). 

    Le Salon Beige

  • Tariq Ramadan et l’UOIF contre Farida Belghoul ? Cherchez le nouvel ordre mondial…

    Ce matin, Tariq Ramadan était l’invité de BFM TV et RMC. Interrogé sur la loi Taubira, Tariq Ramadan a tenu un discours minimaliste et surtout relativiste. « Du point de vue de la conscience religieuse, le mariage pour tous est quelque chose qui pose un vrai problème de conscience », a-t-il dit, ajoutant encore «  La question de l’homosexualité doit être posée dans des termes de philosophie de vie: je pense que c’est quelque chose qui va à l’encontre de ma foi ». Et l’islamologue de conclure qu’il faut dans tous les cas « respecter la loi ». Le petit-fils d’Hassan el-Banna, fondateur des Frères musulmans, se veut donc légaliste même si la loi est contraire au bien commun.

    Et la théorie du genre ? Là encore, Tariq Ramadan relativise. Tout cela serait exagéré. Et puis, surtout, Tariq Ramadan tient à dire qu’il est opposé aux Jours de Retrait des Ecoles lancés par Farida Belghoul. Il est « absolument contre cette façon de faire », dit-il. « Ça ne résout rien ». D’ailleurs, la théorie du genre, ce n’est pas une mauvaise chose à écouter Tariq Ramadan : «  La question du genre, il faut la poser, elle doit être débattue. (…) Quand il se passe quelque chose à l’école, sur la question des programmes, on en discute. Ce n’est pas en retirant nos enfants de l’école qu’on trouve des solutions ». 

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  • L'affaire Gerson, dans la suite du réveil des consciences

    Décryptage de la polémique au lycée Gerson par Famille chrétienne :

    G"[...] Un mauvais scénario, pour une affaire révélatrice des tensions qui traversent les écoles catholiques entre les familles attachées au magistère de l’Église et celle qui n’en veulent pas.

    Il faut savoir quecinq jours avant le reportage d’Europe 1, une enseignante avait déposé dans tous les casiers des professeurs un tract cosigné par la CGTdénonçant ladite intervention en des termes assez similaires : prêtant à Alliance Vita des « conceptions ultra », l’accusant de « propos violents » comme d’avoir dit aux élèves que « les filles qui utilisent la pilule du lendemain sont des criminelles ».Un mot qui n’a jamais été prononcé, d’après une élève de terminale qui a assisté à la séance.

    L’infirmière scolaire qui a reçu la jeune fille ayant contacté Europe 1 sous un nom d’emprunt a du mal à y croire : « Je la connais bien, c’est une jeune fille qui est très dans l’affectif, très à vif, dit-elle. On a passé du temps à discuter après l’intervention parce qu’elle était secouée, et qu’elle avait besoin de parler. C’est normal, un sujet comme l’IVG touche à l’intime. Les jeunes sont mal informés, ils accumulent les expériences traumatisantes, ils sont toujours fortement interpellés quand on leur donne une autre version que ce qu’ils entendent dans les médias, pour qu’au moins ils fassent leurs choix en connaissance de cause… Mais je ne m’explique pas qu’elle ait pu passer ce coup de fil à Europe 1, car elle est revenue me voir en fin d’après-midi, pour me remercier. Elle semblait rassérénée ».

    [...] Ce groupe scolaire doit gérer unmélange hautement hétérogène entre des familles très attachées au caractère catholique de l’établissement, d’autres pas vraiment croyantes mais attachées à Gerson en raison de son ouverture, et d’autres qui sont indifférentes, parfois même hostilesau magistère de l’Église. Ces dernières ont longtemps été largement représentées dans l’association des parents d’élève et ont été influentes en matière de vie scolaire. Maisles dernières élections ont vu arriver une nouvelle équipe, beaucoup plus engagée dans la vie pastorale et représentative d’une majorité silencieuse, contente de reprendre un peu la main. Se sentant désormais minoritaires face à une équipe très soudée autour du projet catholique (direction du secondaire, responsable du lycée, conseil d’administration et délégués de l’Apel…),ces familles se seraient crispées.

    Dès octobre 2013, la visite de tutelle programmée depuis plusieurs années par la direction diocésaine de Paris avait confirmé l’existence de ces tensions. Mais dans cette ambiance électrique, elle a aussi mis le feu aux poudres, en libérant la parole de cette minorité : quelques familles du primaire, bien décidées à obtenir la tête du directeur, à coups de mails et d’insinuations à la sortie de l’établissement... Une école, c’est comme un village, la rumeur va très vite, il suffit de rien pour qu’une information soit reprise et amplifiée. Une mésentente entre la direction du primaire et du secondaire, et surtout un manque de dialogue entre tous les acteurs de l’établissement a achevé de pourrir les relations. Au point que certains ont décidé d’instrumentaliser la presse, qui s’est empressée d’agiter le spectre de l’intégrisme.  [...]"

    Michel Janva

  • « Pange Lingua » : chant pour le Jeudi saint

    Pange Lingua : ce chant écrit par Saint Thomas d’Aquin correspond particulièrement au Jeudi Saint, car il exalte le sacrement