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religion - Page 191

  • Face à un maire catholique, un élu cite le catéchisme

    Jean-Christophe Gruau, candidat indépendant (soutenu par le FN) aux municipales de Laval se présentait contre François Zocchetto (vainqueur), président du groupe centriste au Sénat (allié à l'UMP, à DLR et au MPF) et contre Jean-Christophe Boyer (PS) qui avait sur sa liste Guillaume Garot, ancien secrétaire d'Etat à l'Agro-Alimentaire du Gouvernement Ayrault. Il a été élu au conseil le 30 mars et lors du premier conseil municipal, le 4 avril, il a déclaré :

    "Enfin, le dernier objectif sur lequel nombre d’entre nous vous trouvons bien léger et timoré est l’acceptation que vous avez mentionnée dans la presse de marier, si on vous le demandait, des paires d’homosexuels et de lesbiennes ! Ce qui me choque ce n’est pas que vous annonciez ce genre de choix car la Loi Taubira est passée, non, ce qui me choque c’est que vous vous affichiez comme catholique pratiquant. Avouez qu’il y a là matière à être grandement surpris car enfin, que lit-on concernant ce sujet dans le Catéchisme de l’Eglise catholique, à la page 480, paragraphe 2 357 ? On lit exactement ceci :

    "S’appuyant sur la Sainte Écriture, qui les présente comme des dépravations graves, la Tradition a toujours déclaré que " les actes d’homosexualité sont intrinsèquement désordonnés ". Ils sont contraires à la loi naturelle. Ils ferment l’acte sexuel au don de la vie. Ils ne procèdent pas d’une complémentarité affective et sexuelle véritable. Ils ne sauraient recevoir d’approbation en aucun cas."

    Pour résumer mon propos, personne n’est obligé d’être catholique mais quand on l’est, on ne peut pas – on ne doit pas – donner dans le très controversé « mariage pour tous » ! Il faut être cohérent dans la vie, Monsieur Zocchetto, et, sur ce sujet précis, je me permets de vous conseiller de consulter votre colistière du MPF qui, espérons-le, n’a pas abandonné toutes ses croyances d’hier en venant à vos côtés afin de pouvoir retrouver les avantages liés à la fonction d’élue municipale de la majorité… Dans ce domaine ô combien sensible (je parle du mariage pour tous), une seule solution s’impose, qui figure dans notre programme : la clause de conscience dont vous n’avez pas dit un mot dans votre campagne…"

    Michel Janva

  • Lorsqu’une société est attaquée dans ses fondements, le recours à la force peut être juste

    Anne Lorne et Santiago Muzio, co-distributeurs du film Les Cristeros en France avec la société SAJE répondent à l'OSP :

    Vous assurez la diffusion du film « Cristeros » qui doit sortir sur les écrans le 14 mai prochain, pourquoi arrive-t-il si tard en France, puisqu’il a déjà deux ans ?

    Simplement parce que les grandes compagnies de diffusion ne se sont pas montrés intéressées pour diffuser ce film en France, ni en Europe d’ailleurs en estimant qu’il n’y avait pas de public susceptible de se mobiliser par la problématique du film. [...]

    Le moment est-il bien choisi, alors que l’on sent une certaine violence latente en France, comme prête à exploser? Ne craignez-vous pas que ce film puisse être utilisé comme une justification du recours à la force ?

    Nous n’avons pas choisi le moment, nous avons saisi une opportunité. En certains cas le recours à la force est légitime, même s’il n’est pas souhaitable. En droit cela s’appelle la légitime défense. Lorsqu’une société est attaquée dans ses fondements, comme cela était le cas dans le Mexique des années 20 ou dans la Vendée de 1789, le recours à la force peut être juste. Saint Augustin et Saint Thomas ont écrit tout ce qui peut être dit sur le sujet et on encourage ceux à qui ces questions intéressent d’aller lire leurs réponses.

    Par ailleurs, le film montre clairement qu’avant d’arriver à un combat armé, les mexicains ont épuisés toutes les voies de contestation pacifique. Ils ont même réussi à réunir plus d’un million de signatures pour demander l’abrogation des lois Calles, ce qui était un exploit à l’époque dans un pays rural qui n’avait que 15 millions d’habitants ! La pétition a été envoyée directement aux archives du Congrès national sans même être examinée."

    Michel Janva

  • Nos dirigeants sont-ils des adeptes de la secte raëlienne ?

    Le doute s'instaure quand je lis le dernier communiqué du mouvement raëlien :

    "Dans une dépêche publiée aujourd'hui par le Mouvement Raëlien International, le leader spirituel Raël a fustigé une agence de voyage danoise qui exhorte les Danois à avoir davantage de relations sexuelles pour faire plus d'enfants et ainsi "sauver le pays" en augmentant le taux de natalité du Danemark. Raël a également tenu des propos sans équivoque contre les gouvernements qui favorisent la croissance de la population plutôt que le contrôle des naissances.

    « Il est stupide et même criminel que les gouvernements poussent les gens à avoir plus d'enfants. Ils devraient plutôt encourager les gens à cesser d'avoir des bébés! S'ils ont besoin d'augmenter leur main-d'œuvre, ils feraient mieux de favoriser l'immigration en provenance des pays les plus pauvres [comme alternative visant à augmenter leur population].»

    Raël a souligné que le plus grand problème, actuellement sur Terre, c'est la surpopulation.

    « Lorsque l'immigration des non-ressortissants est bloquée et que du même élan, les gens sont incités à avoir plus d'enfants, c'est offrir la parfaite illustration que le nationalisme est dangereux et raciste », dit-il. « Et pour quelle raison ? Uniquement pour protéger la "race" imaginaire de leurs citoyens : l'Amérique aux Américains, la France aux Français, le Japon aux Japonais, etc. »

    Selon Raël : « Ces politiques ne font que perpétuer le mythe de l'identité nationale, le pire aspect du nationalisme. » [...]

    C'est beau comme un communiqué d'EELV.

    Michel Janva

  • Les évêques ont-il peur du réveil des vrais catholiques ?

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    La question peut sembler surprenante. Pourtant, les évêques de France – du moins, la majorité d’entre-eux – ont une tendance manifeste à affectionner ceux qui se disent chrétiens mais prennent dans la doctrine catholique ce qui leur plaît et rien de plus. Au nom de la modernité et de la démocratie dans l’Eglise, on laisse – et même on encourage – les fidèles (si peu, en vérité) à piocher dans un menu à la carte.

    Mais lorsque les évêques rencontrent des catholiques attachés à l’intégralité de la doctrine catholique, c’est le malaise qui s’installe chez ceux qui devraient être des bergers.

    Cela se confirme encore au vu des travaux des évêques réunis en ce moment à Lourdes et ce jusque vendredi. Ils s’inquiètent du développement des « réseaux conservateurs » ! La loi Taubira aurait permis aux « ultras », aux « intégristes », d’exercer une influence croissante au sein de l’Eglise.

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  • Education : revisiter sans tabou les accords entre l’Église et l’État

    Aymeric Pourbaix met le doigt où cela fait mal :

    "Le nouveau ministre de l’Éducation nationale, Benoît Hamon, a effectué une partie de sa scolarité chez les maristes. Il n’est pas sûr que cela soit suffisant pour sortir l’école de l’ambiguïté, entretenue par son prédécesseur, d’une sexualité présentée comme neutre et indifférenciée. Un virage à 180° est pourtant urgent, quand des parents musulmans en viennent à retirer leurs enfants de l’école, faute de confiance en cette institution essentielle…

    Le « gouvernement de combat » voulu par le chef de l’État doit également porter son effort sur ce terrain de l’éducation. En particulier pour ceux qui n’ont pas les moyens de choisir leur école. Car nous en sommes à un moment crucial : la situation ne changera qu’en prenant des résolutions très fermes. Voulons-nous continuer à élever des enfants dans cette société où tout se vaut, et où tout est permis ? Est-ce là l’avenir que nous leur réservons ? Si ce n’est pas le cas, alors il faut agir, et se donner les moyens d’un avenir meilleur.

    Il ne s’agit certes pas d’être naïf, de tout attendre d’un changement de gouvernement ou même de majorité. C’est de la société civile, c’est-à-dire en premier lieu des parents, que doit venir le sursaut initial. Certains créent des écoles indépendantes, et de plus en plus. D’autres ne renoncent pas à préserver le « caractère propre » de l’Enseignement catholique.

    Mais il faut le dire clairement : cette situation ne sera pas tenable longtempssi, de l’autre côté, l’idéologie continue à dicter les discours et les programmes des partis. On ne peut pas expliquer aux enfants qu’il existe une vérité au sein de la famille, et une autre à l’école ou dans la société. À moins de les rendre schizophrènes, ou de leur donner le sentiment que ce qui est dit à la maison n’est pas si important.

    Déjà au XIXe siècle, Alphonse de Lamartine avait perçu ce« déchirement »dans l’âme des enfants :«Que voulez-vous que devienne l’homme moral et intellectuel dans un état d’enseignement et de société où l’enfant est comme ces fils de barbares qu’on trempait tour à tour, en naissant, dans l’eau bouillante et dans l’eau glacée, pour rendre leur peau insensible aux climats?»

    C’est donc un véritable projet politique d’ensemble qui devra un jour être élaboré à partir de cette promotion du bien et du vrai pour nos enfants. Quitte – pourquoi pas ? – à revisiter sans tabou les accords qui existent entre l’Église et l’État dans ce domaine. À l’époque déjà, Lamartine affirmait que quand l’Église et l’État voulaient «pactiser sans sincérité» en matière d’enseignement, le dernier mot était «la perdition des âmes»."

    Michel Janva

  • Laïcisme : même Marine Le Pen s'y met

    Le laïcisme n'est pas la réponse adéquate aux revendications musulmanes en France, laquelle France reste un pays aux racines chrétiennes. Medias-presse écrit :

    "Marine Le Pen, présidente du Front National recevait cette semaine à Nanterre les élus des onze communes gérées par son parti depuis les dernières élections municipales. Au menu, il a été question des repas servis dans les cantines scolaires de ces municipalités. A ce sujet la présidente du FN a été très claire: « Nous n’accepterons aucune exigence religieuse dans les menus des écoles.« 

    Si les médias du système n’y ont vus qu’une énième provocation à l’égard des musulmans, personne ne s’est en revanche inquiété de l’impact d’une telle mesure sur les catholiques. Car si certains musulmans ne mangent pas de porc, certains catholiques ne mangent pas de viande le vendredi…

    De plus, communiquer autour de détails organisationnels dans des cantines scolaires, est-ce prioritaire quand pendant ce temps le gouvernement socialiste fait tout pour pervertir les enfants avec l’enseignement de la théorie du genre via les « abcd de l’égalité » dans les écoles ?

    Au lieu de cantine, n’eut il pas été préférable de communiquer sur une légitime préoccupation quant aux associations qui  sont /seront autorisées à intervenir dans les écoles dépendant de ces municipalités ?

    Chacun ses priorités, le Front National a les siennes, Marine Le Pen préférant faire remarquer qu’ « Il n’y a aucune raison pour que le religieux entre dans la sphère publique, c’est la loi. »

    La laïcité et la lutte contre les « communautarismes » figureront donc parmi les priorités des nouveaux édiles du Front National. Car « UMPS » oblige: « Bien souvent la laïcité n’est pas appliquée » se plaint Marine Le Pen. Quoi qu’il en soit, il est évident qu’il faudra autre chose pour faire la différence et ne pas décevoir les français…

    Néanmoins dans cette logique, on en arrive à se demander si les processions catholiques du 15 août, les parvis de messe le dimanche, les écoles privées ou le port d’habits religieux ne seront pas prohibés à l’avenir dans les municipalités FN au nom de la « laïcité »?

    Ces prises de positions démagogiques du FN dé-diabolisé sont alarmantes pour les catholiques qui préféreraient entendre, avant d’être contraint d’aller la chercher ailleurs, une réaffirmation  claire et ferme des racines chrétiennes de la France.

    Malheureusement, on dirait de plus en plus que Jean-Luc Mélenchon a un sérieux concurrent à gauche avec le Front National dé-diabolisé de Marine Le Pen."

    Michel Janva

  • L'emploi du terme «islamophobie» est une arme qui vise la liberté d'expression

    Michèle Tribalat, qui a mené des recherches sur les questions de l'immigration en France et aux problèmes liés à l'intégration et à l'assimilation des immigrés et de leurs enfants, répond au Figarovox :

    "Clairement, l'emploi du terme «islamophobie» est une arme qui vise très directement la liberté d'expression et la réintroduction de la condamnation du blasphème, à défaut d'avoir réussi à en faire un délit. L'OCI ( Organisation de la coopération islamique) milite activement auprès des Nations unies pour que la blasphème soit reconnu et vienne limiter la liberté d'expression. L'OCI déclare que l'islamophobie est une nouvelle forme de racisme caractérisée par la xénophobie, une description négative et des stéréotypes sur les musulmans qui se comparent à l'apartheid, apartheid qu'il faut incessamment démanteler. L'OCI se vante d'ailleurs des bons résultats qu'elle commence à obtenir auprès des dirigeants occidentaux auprès desquels elle fait miroiter les avantages en termes de paix civile qu'il y aurait à limiter la liberté d'expression lorsqu'elle offense les musulmans. [...]

    La grande habileté des militants musulmans engagés dans la lutte contre l'islamophobie (CCIF) a été d'étendre l'empire de ce terme aux crimes et délits commis contre des musulmans parce que musulmans. Actes évidemment odieux et condamnables. Ils ont établi un continuum entre la critique de l'islam et le fait de s'en prendre à des personnes de confession musulmane, ce qui permet de criminaliser tout ce qui se trouve sur ce continuum. Pour l'OCI, l'islamophobie c'est surtout les productions artistiques, littéraires ou autres et les décisions occidentales posant des limites à l'affirmation de l'islam en Occident (Minarets suisses, loi sur le voile en France…) qui, on se le rappelle valent à certains de vivre sous protection policière. C'est ce que vise l'OCI lorsqu'elle parle d'intolérance et non les bouffées de violence et de dévastation qui embrasent différents points de la planète à chaque fois que la liberté d'expression lui semble avoir dépassé les bornes du supportable. Malheureusement, le mal est fait. Pour la CNCDH, comme pour le CCIF et l'OCI, l'islamophobie est un racisme déguisé qui abuse de la liberté d'expression."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2014/04/lemploi-du-terme-islamophobie-est-une-arme-qui-vise-la-libert%C3%A9-dexpression.html