Qui sont les anti-masques français ? La fondation Jean-Jaurès publie lundi une première étude sur les membres de ce mouvement balbutiant, qui apparaissent plus diplômés que la moyenne, plus défiants envers les institutions et plus féminins.
Si en Allemagne ou en Angleterre les manifestations contre le port obligatoire du masque dans l’espace public ont rassemblé des milliers ou dizaines de milliers de personnes, en France le mouvement n’a rassemblée qu’une poignée de manifestants fin août à Paris. En ligne, cependant, “une riposte des anti-masques s’organise”, explique Antoine Bristielle, chercheur en sciences sociales, qui s’est fondé sur un peu plus d’un millier de réponses à un questionnaire en ligne pour tenter de dégager le profil de ces nouveaux militants.