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santé et médecine - Page 194

  • Superstition et irrationnel dans la gestion de la crise sanitaire

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    Avec la crise volontairement surmédiatisée du SARS-CoV-2 (communément appelé Covid-19), sommes-nous entrés dans l’ère de la superstition scientifique ?

    Qu’est-ce qu’une superstition ? Au XIVe siècle, Raoul de Presles, dans La Cité de Dieu, la définit comme une « déviation du sentiment religieux, fondée sur la crainte ou l’ignorance, et prêtant abusivement un caractère sacré à des croyances » ou à des pratiques. De nos jours, on l’utilise même au sens général pour désigner un « attachement excessif », un « soin trop méticuleux porté à quelque chose ». N’assistons-nous donc pas, aujourd’hui, au détournement de la science, fondé sur la peur et la confusion, pour prêter abusivement un caractère salvateur au  ?

     

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  • Rebond Covid : le Pr Toussaint accuse le Conseil scientifique de manipulation

    Rebond Covid : le Pr Toussaint accuse le Conseil scientifique de manipulation
    Author: Pierrick Tillet
    Ce qui vient de se passer en direct sur le plateau de CNews fait l’objet d’une véritable bombe : le professeur Jean-François Toussaint pulvérise en direct l’arnaque du rebond de l’épidémie et accuse les autorités politiques et sanitaires de manipulation :
    « Nous sommes actuellement dans une utilisation des indicateurs, un changement, une instrumentalisation qui fait que nous allons avoir pour les semaines à venir des changements de comportements, des orientations qui sont décidées par un Conseil scientifique qui ne regarde plus la réalité du risque, mais qui souhaite probablement imposer d’autres schémas de pensée. »
    Je vous laisse écouter cette intervention, ça dépote !

  • En pleine pandémie de Covid-19, l’Italie tente de faire face à une forte augmentation des arrivées de migrants

    Les arrivées de migrants dans le pays ont augmenté de près de 150% depuis le début de l’année par rapport à la même période en 2019. Beaucoup proviennent de Tunisie et une délégation ministérielle italienne est attendue ce lundi à Tunis pour traiter notamment de cette question migratoire.

    Info Migrants

    https://www.tvlibertes.com/actus/en-pleine-pandemie-de-covid-19-litalie-tente-de-faire-face-a-une-forte-augmentation-des-arrivees-de-migrants

  • Moins il y a de morts, plus il y a de précautions… et d’atteinte à nos libertés

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    Chacun désire naturellement persister dans son être et n’envisage sa disparition ou même son effacement progressif par l’âge et les handicaps qu’avec dépit. Le plus souvent, nous souhaitons au moins le meilleur avenir pour nos proches et nos enfants. C’est pourquoi le principe de précaution agit avec tant de force, puisqu’il consiste à affirmer qu’il faut, face à un danger, prendre le maximum de mesures pour prévenir celui-ci, et donc sauver des vies, chacun recevant le message en pensant à la sienne.

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  • De Knokke-Heist et Blankenberge à Saint-Malo, bas les masques !

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    La chronique de Philippe Randa

    En cet été 2020, il semble moins risqué de sortir les fesses à l’air que le nez à découvert : la police, à qui on ne la fait pas en matière de respect de la loi – enfin, en dehors des zones de non-droit, cela va se soi désormais – se montre ainsi digne du maréchal des logis-chef Cruchot de Saint-Tropez, leur célèbre prédécesseur passé à la postérité du 7e Art.

    Mais leur tâche est parfois rude et peut-être tout autant incomprise. Ainsi, en Belgique, il a fallu en arriver à interdire les stations balnéaires flamandes de Knokke-Heist et de Blankenberge aux « touristes d’une journée », soit des « jeunes » qui ne respectaient qu’assez modérément les mesures contre la pandémie de Covid-19… Une vidéo prise par un vacancier audacieux est toutefois assez explicite sur ces « jeunes », intimant aux forces de l’ordre d’aller rendre hommage à leur mère, plutôt que de perturber leur interprétation, assez personnelle certes, du « vivre ensemble » outre-Quiévrain.

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  • Ce que nous apprennent les données de mortalité

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    Bulletin d'information scientifique de l'IHU - Nous avons le droit d'être intelligents !

    Pr Didier Raoult, Directeur de l'IHU Méditerranée Infection


    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2020/08/19/ce-que-nous-apprennent-les-donnees-de-mortalite-6258395.html

  • Principe de précaution et servitude volontaire.

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    Le pouvoir actuel n’est pas libéral, mais « progressiste » ce qui est le contraire. Le libéralisme repose sur l’idée que la personne douée de raison peut au profit de la collectivité jouir d’une autonomie dont elle fera le meilleur usage non seulement dans son activité économique mais aussi dans l’ensemble de la vie sociale, avec bien sûr une juste répression des cas où son comportement nuirait à la collectivité. Cette conception conduit à concevoir la société comme un vaste espace de liberté avec en son centre un noyau capable d’exercer les sanctions qui s’imposent à ceux qui contreviennent à des lois les moins nombreuses et les plus claires possibles. Le progressisme repose au contraire sur l’extension indéfinie du noyau central sous la forme d’un Etat tentaculaire multipliant les règlements et les interventions mais en clamant que c’est pour l’augmentation du bien-être et des menus plaisirs de chacun, et la sauvegarde de la santé et de la sécurité de tous. Ce système a été annoncé notamment par deux auteurs français épris de vraie liberté : La Boétie qui dénonce le caractère volontaire de la servitude chez les peuples qui acceptent de perdre leurs libertés et par Tocqueville annonçant une nouvelle forme de despotisme qui ne ruine la liberté que pour prétendre apporter le bonheur. Il est fascinant de constater à quel point la situation actuelle accrédite leurs craintes.

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  • Stéphane Ravier : « Des CRS qui viennent lutter contre l’insécurité ? Non, pour faire respecter le port du masque ! »

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    130 CRS vont être envoyés à  pour faire respecter le port du masque. Stéphane Ravier, sénateur des Bouches-du-Rhône, réagit au micro de Boulevard Voltaire.

    À Marseille, 130 CRS vont arriver pour faire respecter le port du masque. Que vous évoque cette actualité ?

    J’ai cru, un moment, qu’il s’agissait d’une blague. Quand j’ai entendu que l’on nous envoyait enfin 130 CRS dans une situation estivale d’insécurité que même la presse locale ne cache plus (La Provence n’évoque plus le sentiment mais la réalité de l’insécurité), j’ai pensé qu’il s’agissait de CRS qui venaient pour lutter contre l’insécurité. Non, toujours pas ! C’est pour « inviter » les Marseillais à porter ce fameux masque. Je ne sais pas si cela relève de la provocation… On bat des records !

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  • Coronavirus : les entreprises bâillonnée

    Au sommaire de cette édition :
    Élisabeth Borne muselle les entreprises. À l’issue d’une réunion avec les partenaires sociaux, le ministre du travail a rendu obligatoire le port du masque dans tous les espaces clos et partagés des entreprises. Une nouvelle contrainte qui s’ajoute aux difficultés économiques.
    Nous prendrons ensuite la direction de la Biélorussie. 10 jours après la réélection contesté du président Alexandre Loukachenko, les manifestations s’intensifient pour réclamer son départ. Nous ferons le point avec le rédacteur en chef du Visegrad Post, Ferenc Almassy.
    Et puis, retour à la nature. Dans la réserve du Grand Barry dans la Drôme, l’association pour la protection des animaux sauvages souhaite transformer cet espace en réserve de vie sauvage.

  • Covid-19 : « L’enfer est pavé de bonnes intentions hygiénistes »

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    Entretien de François Bousquet  avec David Boughezala

    Daoud Boughezala. Vous consacrez le premier chapitre de votre essai Biopolitique du coronavirus. Télétravail, famille, patrie, aux théories complotistes qui font actuellement florès. A l’ère de la scolarité obligatoire, de l’accès gratuit au savoir et à l’information, comment expliquez-vous leur essor ? Vit-on une crise de l’esprit scientifique et rationnel moderne ?

    François Bousquet. Avons-nous jamais été des agents rationnels, des animaux pourvus seulement d’une froide raison calculante ? On peut en douter. Notre imagination a toujours été très active. Le complotisme le prouve à sa manière. C’est d’abord un imaginaire folklorique, souvent sympathique, mais accolé à une sorte de délire interprétatif. Cet imaginaire a brutalement resurgi après le 11 Septembre 2001 et la seconde guerre d’Irak. Peut-être sa longue hibernation n’était-elle qu’un effet d’optique que l’avènement du Web a brisée. Internet n’a d’ailleurs pas réinventé le complot, il l’a seulement sorti de ses niches antimaçonniques, rosicruciennes, soucoupistes. Viral, le complot est devenu mondial, en haut débit et libre accès. C’est la nouveauté. Pour le reste, le complotisme répond à un besoin fondamental de l’âme humaine : l’intentionnalité. Les créationnistes parleraient de dessein intelligent, mais le dessein ici est indifféremment intelligent ou malveillant. C’est ce que Léon Poliakov a appelé d’une formule saisissante la « causalité diabolique ». À elle seule, elle illustre la permanence du miraculeux, de la pensée magique, de l’acteur tout-puissant qui met un visage sur des processus qui sans cela resteraient impersonnels. Comment détester la logique abstraite du capital ou de la mondialisation ? En lui donnant les traits de Bill Gates !

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