Les informations se succèdent à un rythme qui s’accélère, et elles semblent toutes aller dans le sens d’une seconde vague de Covid-19. Israël reconfine pour trois semaines. L’Espagne est confrontée à un raz-de-marée, la Grande-Bretagne s’inquiète, l’OMS prédit une augmentation du nombre de morts en octobre-novembre. En France, Marseille, Bordeaux et la Guadeloupe sont d’ores et déjà dans le rouge.
Les préfets sont en première ligne, ils s’agitent tels des rats dans un labyrinthe dont ils ne trouveraient pas l’issue. C’est qu’ils n’en savent guère plus que le Français moyen – (et l’on serait même tenté d’ajouter qu’ils n’en savent pas plus et pas moins que les médecins, que les politiques, que les membres du Conseil scientifique) – et ils ignorent en conséquence sur quels leviers agir efficacement pour enrayer le mal, même s’ils connaissent au moins l’étendue de leur pouvoir de contrainte.