santé et médecine - Page 207
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Gestion de la crise du coronavirus par l'UE : les technocrates en action !
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ON A TOUCHÉ LE FOND... (CONSÉQUENCES ÉCONOMIQUES DU COVID-19)
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Marine Le Pen contre l’allongement du délai pour avoir recours à l’avortement
Des pro-avortements, emmenés par la sénatrice PS Laurence Rossignol, ont réclamé le 13 mai d’allonger de deux semaines le délai légal pour avoir recours à un avortement.
Marine Le Pen a été interrogée aujourd’hui dans Le Grand Jury RTL, Le Figaro, LCI :
“Êtes-vous prêtes en tant que députée à voter l’allongement de 12 à 14 semaines ?”
“Vous êtes l’exemple type de ce ce que je dénonce, c’est-à-dire des gens qui se servent de la crise sanitaire pour faire avancer leur agenda politique”.
“La réalité de l’accès à l’IVG pendant le confinement est que les femmes qui voulaient avorter, ont pu le faire. Je crois que l’on organise cela pour pouvoir obtenir ce que le PS réclame depuis longtemps. Donc évidemment, je m’y opposerai”.
Le nombre d’avortements effectués pendant la période n’est pas encore connu, mais des gynécologues ont témoigné d’une baisse d’activité ces dernières semaines. Ce qui serait un drame selon les partisans du dépeçage d’enfants à naître.
Le Conseil d’État devrait se prononcer, lundi 18 ou mardi 19 mai, sur l’assouplissement des conditions de l’avortement médicamenteux, contesté par plusieurs associations, dont Alliance Vita, suite à allongement, depuis le 14 avril, du recours à l’IVG médicamenteuse à domicile jusqu’à sept semaines de grossesse, au lieu de cinq semaines.
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Alain Houpert : « J’ai l’impression qu’on fait tout pour encore diaboliser le professeur Raoult »
L’essai clinique Discovery, initiative européenne, visant à trouver un traitement contre le coronavirus, visiblement patine. Réaction du docteur Alain Houpert, sénateur LR de la Côte-d’Or. L’occasion, pour lui, de revenir sur la gestion de la crise par le gouvernement. Selon lui, « c’est la première fois depuis l’Antiquité qu’un gouvernement dit aux médecins ce qu’il faut faire… »
On attendait les résultats de cet essai européen destiné à trouver un traitement. On attendait une collaboration de plusieurs pays européens, mais pour l’instant il n’y a que la France et éventuellement le Luxembourg. Cette grande initiative vantée par Emmanuel Macron devait rendre des résultats le 14 mai, mais elle semble pour l’instant vouée à l’échec. Sait-on pourquoi ?
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Pendant la pandémie, les assureurs engrangent les bénéfices et ouvrent le parapluie
D’Olivier Piacentini :
« Baisse de 80 % des accidents de la route depuis le confinement, baisse conséquente des accidents du travail, accidents corporels de tous types, chute de la délinquance, des vols de voitures et actes de vandalisme : les risques liés à l’activité ont fondu à due proportion desdites activités. Du tout bénef pour les compagnies d’assurance : baisse des indemnisations, poursuite des prélèvements, voilà un secteur qui a grandement profité de la crise pandémique. Mais qui se refuse, dans sa grande majorité, à indemniser la perte d’exploitation des entreprises.
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Il était impossible de faire pire que Macron : il doit partir !
Riposte Laïque : Avant d’évoquer avec vous la situation inédite que traverse la France, permettez-nous cette question personnelle : comment vivez-vous ce confinement, qui dure depuis 40 jours et doit prendre fin le 11 mai, si on en croit ce pouvoir ? Et comment avez-vous adapté vos nombreuses activités militantes à cette situation nouvelle ?
Jean-Yves Le Gallou : Honnêtement, plutôt bien. Avec mon épouse Anne-Laure, dans notre appartement du Plessis-Robinson entouré d’un parc. Avec une heure de promenade par jour pour ne pas trop s’encroûter, écouter les oiseaux, regarder la nature reverdir, les camélias, les lilas et les glycines fleurir.
Pour le reste « business (presque) as usual »… : enregistrement d’I-Média tous les jeudis matins avec Nicolas Faure par Skype ; Skype aussi pour les réunions de direction de l’Institut ILIADE ou de Polémia ; et une fois par mois, par téléphone, le libre journal de Dominique Paoli sur Radio courtoisie.Pour le reste, beaucoup d’ordinateur pour la veille internet, l’animation du site Polémia, la rédaction d’articles et pour achever deux ouvrages à paraître en septembre :
Un dossier de Polémia chez Via Romana sur l’invasion de l’Europe, les chiffres du Grand Remplacement : un ensemble de monographies sur 13 pays d’Europe. -
Coronavirus : le projet Discovery qui doit notamment tester l'hydroxychloroquine tourne au fiasco.
L’essai européen Discovery, censé tester quatre traitements contre le Covid-19 n’est finalement mené que par la France.
Source : https://www.ladepeche.fr/
Le projet européen Discovery qui doit notamment tester l'hydroxychloroquine, molécule utilisée par le Professeur Didier Raoult, pour lutter contre le coronavirus n'est plus aussi ambitieux qu'au départ. Seuls 700 patients français participent aux essais cliniques. Ce jeudi, le comité indépendant chargé d'analyser l'essai a estimé qu'il n'y avait pas encore de résultats sur l'efficacité des quatre médicaments testés.
C’est l’histoire d’un vaste projet de coopération médicale lancé le 22 mars entre sept pays européens, et qui devait tester sur 3.200 patients quatre traitements contre le Covid-19. Huit semaines après son lancement, force est de constater que le projet international n’a jamais été suivi que par la France, seul pays à avoir présenté un peu plus de 700 patients pour procéder aux essais cliniques.
On notera néanmoins la participation luxembourgeoise, avec... un patient. Quoi qu’il en soit, c’est trop peu pour lancer une étude susceptible de présenter des résultats fiables. Il faudrait au moins 600 personnes par traitement testé, plus un groupe témoin. On en est loin selon les méthodologistes.
L’hydroxychloroquine vantée par le Pr Raoult
"Si les Européens avaient travaillé aussi vite que prévu, on aurait des résultats", regrettait dimanche dans le JDD, la professeure France Mentré, épidémiologiste et responsable méthodologique de Discovery. Elle note un manque de "coordination" et une multiplication contreproductive du nombre d’essais à travers le monde. C’est le cas de l’Italie ou de l’Espagne qui ont préféré participé à l’essai Solidarity mené par l’OMS.Par ailleurs, des lourdeurs administratives entre les pays ont freiné la mise en œuvre du projet.
Mené dans les hôpitaux de l’AP-HP, notamment, à l’initiative de l’Inserm, Discovery teste plusieurs médicaments, dont l’hydroxychloroquine vantée par le Pr Raoult. Mais alors que l’épidémie semble reculer en France et dans le monde, les équipes ne sont toujours pas en mesure de présenter des avancées. La semaine dernière, Emmanuel Macron promettait pourtant encore des résultats d’ici "le 14 mai". Aujourd’hui, donc. Ce ne sera pas le cas.
Pas encore de résultats
Plusieurs spécialistes ont d’ores et déjà fait part de leur dépit, parlant d’"échec" voire de "fiasco". Le Pr Mentré n’en est pas là, évoquant pour sa part, un nouveau point d’étape du comité le 3 juin. Pour acter l’échec ?
Ce jeudi, le comité indépendant chargé d'analyser l'essai Discovery a estimé qu'il n'y avait pas encore de résultats sur l'efficacité des quatre médicaments testés contre le Covid-19, a indiqué l'un des chercheurs qui chapeautent le projet à l'Inserm. "Ils nous ont dit qu'il fallait continuer" à inclure de nouveaux patients dans l'étude, a déclaré Yazdan Yazdanpanah, directeur de l'infectiologie de cet institut de recherche, à propos du comité d'experts qui s'est réuni lundi pour analyser les données de cet essai européen.
La rédaction
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Le COVID-19 c’est terminé !
C’est l’INSEE qui vous le dit :
Le 04 mai 2020, cela faisait déjà 7 jours que le nombre de morts en 2020 était inférieur à celui de 2018 et de 2019 (voir le cercle vert).
Et alors combien de morts le COVID-19 ?
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Un déconfinement à géométrie variable
De Jean-Pierre Maugendre, président de Renaissance catholique :
Le couperet est tombé. Raide comme l’injustice ! L’article 8 § III du décret 2020-45 du 11 mai prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l’épidémie de Covid 19 est parfaitement clair : « Les établissements de culte sont autorisés à rester ouverts. Tout rassemblement ou réunion en leur sein est interdit ». Cet article est repris, in extenso, dans le décret 2020-548 art 10 § III du même jour avec cependant un article 27 qui prévoit que : « Le préfet peut interdire tout rassemblement ou réunion au sein des établissements de culte à l’exception des cérémonies funéraires ». S’il « peut interdire » c’est que l’interdiction n’est pas systématique. L’intention de réprimer perdure, avec cependant deux décrets différents le même jour sur le même sujet et en prime une contradiction entre deux articles du même décret. Tout cela n’est pas très sérieux.
Le dispositif antérieur interdisait les rassemblements de plus de 5 personnes. Le dispositif nouveau interdit les rassemblements de plus de 10 personnes dans les lieux publics ou ouverts au public, y compris par conséquent dans les lieux de culte : on passe de 5 à 10 personnes ! Dans bien des diocèses le culte public avait été tout simplement suspendu. Assez paradoxalement, le dispositif législatif reste confus et une forme de discrimination se poursuit vis-à-vis des cultes alors que l’heure est au déconfinement avec la réouverture des commerces, transports, etc. L’épiscopat français est sous le choc. Depuis des lustres il pensait que sa culture du compromis sur les questions morales lui permettrait au moins de préserver la liberté du culte. Il n’en est rien. Immédiatement l’AGRIF de Bernard Antony et quatre instituts religieux de droit pontifical (Fraternité Saint Pierre, Institut du Bon Pasteur, Institut du Christ-Roi et Fraternité saint Vincent ferrier) ont déposé un référé-liberté devant le Conseil d’État pour atteinte à la liberté de culte. Avant eux Civitas et le PCD de Jean-Frédéric Poisson avaient également déposé un référé-liberté. A ce jour la Conférence des Evêques de France ne semble pas avoir entamé de démarche juridique. Et surtout, elle s’est bien gardée de faire valoir, tant auprès des pouvoirs publics qu’auprès des fidèles, le principe sacré de la liberté de l’Église.
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Confiner, surveiller, punir, mater
Sur une période très courte, les Français ont accepté une restriction importante de leurs libertés.
Le 11 mai 2020 restera dans l’histoire comme une date nébuleuse ; celle d’un déconfinement qui déconfinera sans déconfiner, tout en déconfinant : comprenne qui pourra !Seulement certains Français en bénéficieront, mais ni en tous lieux, ni en tout temps : point trop n’en faut. À cette occasion, le conseil scientifique viendra de nouveau en renfort du gouvernement. Avec force tableaux statistiques et cartes de France colorées de rouge et vert. Il légitimera ainsi une décision que les Français ont bien du mal à comprendre et a fortiori à accepter. Ce faisant, le savant continuera une fois de plus d’offrir au politique sa caution dans un exercice qui apparaît cependant de plus en plus périlleux car il engage également la responsabilité des experts(1).