« Sous prétexte de ne pas engorger les services de réanimation il fallait tuer les vieux directement dans les EHPAD au rivotril »
http://by-jipp.blogspot.com/2020/05/pour-ne-pas-engorger-les-services-de.html
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« Sous prétexte de ne pas engorger les services de réanimation il fallait tuer les vieux directement dans les EHPAD au rivotril »
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La députée Agnès Thill a interpellé le ministre de la Santé Olivier Véran au sujet de la pénurie des masques durant la pandémie, et sur les propos d’Emmanuel Macron affirmant le contraire.
Elle s’explique au micro de Boulevard Voltaire et dénonce « ceux qui se lavent les mains ».
Vous êtes une députée non inscrite de l’Oise, ex-membre du groupe parlementaire de La République en marche. À l’Assemblée nationale, vous avez interpellé Olivier Véran sur la gestion des masques par ce gouvernement, mais également par le gouvernement précédent. Pourquoi avez-vous posé cette question ?
Le manque de masques me choque et choque bon nombre de Français. Les soignants eux-mêmes ont manqué de masques. Le premier médecin mort en service du Covid-19 est de Compiègne. Cinq autres médecins ont suivi dans l’est de la France. On nous dit qu’il n’y a pas eu de pénurie. C’est tout de même un tour de passe-passe facile. Pénurie veut dire zéro.
Leur explication était qu’il y en avait peu ou pas assez. Donc, leur politique fut restrictive. Ils en ont donné très peu pour que tout le monde en ait et qu’on ne puisse jamais dire zéro. C’est exactement comme si j’avais un seul gâteau pour trente personnes. Il n’y en aurait évidemment pas assez. Si je donne une part à chacun, vingt personnes n’en auront pas. Je donne donc une miette à tous et personne ne pourra dire qu’il n’en a pas eu. Ils en ont évidemment tous manqué. La miette ne satisfera personne.
02:34 L’image de la semaine
Au sommet du pic Saint-Loup dans l’Hérault, la croix coupée par des militants d’extrême gauche il y a quelques jours est de retour !
03:23 Covid-19. 2e vague : les médias surfent-ils sur les peurs ?
Les journalistes ont multiplié les articles et les reportages sur la 2e vague, sur le retour des foyers de contamination ou encore sur le décès d’un enfant dû à la maladie de Kawasaki. Une focalisation qui interroge.
« J’ai présidé la France pendant cinq ans, donc j’ai ma part de responsabilité aussi dans la situation de l’hôpital« , reconnaît lundi 25 mai sur France Inter l’ancien président de la République François Hollande, alors que le gouvernement lance aujourd’hui des négociations sur l’hôpital public, nommées « Ségur de la Santé ».
Olivier Piacentini Boulevard Voltaire cliquez là
Récemment, une étude publiée par la revue scientifique The lancet a conclu à l’inefficacité du traitement à la chloroquine du professeur Raoult, voire à sa nocivité. Outre la réputation de la revue, le test porte sur 96.000 patients, ce qui apporte une crédibilité à ses résultats. Immédiatement, les médias ont répercuté ces résultats à grand renfort de publicité. Olivier Véran a saisi le Haut Conseil de la santé publique afin de revoir les conditions de prescription de ce médicament, assouplies il y a quelques semaines.
Interrogé sur BFM TV, Douste-Blazy a violemment critiqué cette étude, dont les résultats seraient biaisés. En effet, sur le groupe testé à la chloroquine, 20 % des personnes seraient atteintes de graves affections respiratoires, explique-t-il, contre seulement 7 % dans le groupe de contrôle… Un déséquilibre qui, évidemment, gonfle artificiellement la mortalité du groupe chloroquine. Et Douste-Blazy affirme avoir lu en détail les conditions de l’étude. « Si vous donnez de la chloroquine à des mourants, c’est sûr qu’ils vont mourir », a ajouté l’ancien ministre.
Quand une nation affronte une guerre, un ennemi, la solidarité « mécanique », selon Durkheim, s’affirme, et le nombre des suicides diminue. La crise économique qui disloque une société entre ceux qui bénéficient d’un emploi garanti et les autres n’a pas le même effet. L’expérience d’une crise sanitaire doublée d’une crise économique ne peut évidemment être identifiée à une guerre. Le danger vital d’abord, social ensuite, conduira les membres d’une nation à juger leurs dirigeants selon l’efficacité des moyens employés pour les surmonter l’un et l’autre. Il y aura donc un soutien plus ferme de ceux dont l’action sera jugée positive. Il n’y aura pas d’union nationale.
C’est ainsi que Mme Merkel a bénéficié des bons résultats allemands face au Covid-19, qui font oublier son aveuglement sur le risque migratoire. La situation est très différente en France, car l’épreuve, mal « gérée », loin de favoriser l’unanimité a renforcé un clivage mondial vécu avec plus d’intensité dans notre pays.
Le gouvernement devrait donner des précisions sur la seconde phase du déconfinement qui débutera le 2 juin, et notamment sur l’organisation des vacances, la semaine prochaine, a annoncé ce dimanche le ministre de la Transition écologique Elisabeth Borne, indiquant notamment que « Chacun peut commencer à réserver ses vacances. On annoncera les nouvelles règles dans le courant de la semaine ».
« Dès maintenant, on peut réserver ses vacances pour le mois de juillet, pour le mois d’août. Pour le mois de juin, on précisera des choses dans le courant de la semaine », a poursuivi Elisabeth Borne. « On n’invite absolument pas les Français à réserver leurs vacances à l’étranger. Cette année l’idée est plutôt de passer ses vacances en France », a ajouté le ministre, alors que l’Italie et l’Espagne ont annoncé la réouverture prochaine de leurs frontières.
de l’essayiste Olivier Piacentini (ses livres ici) :
« En quelques jours, les annonces des dépôts de bilan, licenciements et fermetures d’usines ont plu dans les médias. Naf Naf et Alinea ont d’ores et déjà déposé le bilan, Conforama devrait suivre dans les jours qui viennent. Comme André, la Halle, 5 à sec et hélas, bien d’autres. Redressements judiciaires, plans de sauvegarde, ces dernières essaieront de survivre, mais ne pourront résister qu’en réduisant le nombre de magasins et les effectifs…
La crise du coronavirus marquera, à plus d'un titre, l'histoire du monde. Peut-être moins en raison du nombre de morts que la pandémie aura provoqué qu'en raison de ce qu'elle aura révélé sur l'aveuglement des gouvernants et la docilité des gouvernés. Que sait-on au juste de ce virus ? Malgré des médias mainstream abreuvant d'informations, le péquin moyen ne dispose de quasiment rien de précis et de fiable. Il est, par exemple, impossible de calculer le taux de létalité du virus puisque, faute de tests, on ignore le nombre de personnes infectées. Et pourtant, les tenants de la gouvernance ne cessent de justifier leurs décisions en brandissant l'argument d'autorité scientifique (la consultation d'un comité d'experts). Si cela a permis, un temps, d'étouffer le débat et d'essayer de Étire passer les esprits critiques pour des irresponsables, la cohérence du discours s'est assez rapidement fissurée quand sont apparues au grand jour les concurrences entre équipes de chercheurs laissant entrevoir des intérêts plus financiers que médicaux. S'il existe un traitement (qui n'est certes pas une panacée) à base de chloroquine associée à d'autres médicaments pour soigner les seuls malades, pourquoi certains veulent-ils (à tout prix...) un vaccin susceptible d'être imposé à toute l'humanité ?