Tactique de communication systématique ou tendance mentale qui relève de la pathologie ? Le Président élu par les Français et par effraction ne reconnaît, personnellement, aucune de ses erreurs ni aucune des fautes du régime. C’est la culture du déni en gros et dans les détails. Lors de la conférence de presse en duo à distance avec Mme Merkel, il avait, au début, mal contenu une certaine jubilation. Tout sourire, son « bonjour à toutes et à tous », suivi d’un « vous allez bien ? » tout aussi mécanique, qui ne s’adressent à personne, et n’attendent aucune réponse, sont symptomatiques d’un individu qui vit dans sa bulle, est incapable d’empathie et pensait, à ce moment, davantage au coup politique et médiatique qu’il croyait réaliser qu’à la situation des familles endeuillées ou des nombreux Français que la crise sanitaire et les mesures prises ont plongés dans la précarité pour certains, ont privés de libertés pour beaucoup. La chancelière allemande était davantage dans le ton d’une situation que M. Macron avait comparée à une guerre, ce que les Allemands n’ont jamais dit, d’ailleurs.
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Emmanuel Macron : la mascarade du déni
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Trois Ehpad des Hauts-de-Seine visés par des enquêtes pour «homicide involontaire», «non assistance à personne en danger» et «mise en danger de la vie d’autrui».
Plusieurs enquêtes préliminaires ont été ouvertes après des plaintes pour « homicide involontaire » déposées par plusieurs familles de résidents de trois Ehpad dans les Hauts-de-Seine, décédés des suites du coronavirus, a annoncé mardi le parquet de Nanterre.
Ces enquêtes, ouvertes pour «homicide involontaire», «non assistance à personne en danger» et «mise en danger de la vie d’autrui» visent des résidences situées à Chaville, Clamart et Clichy-la-Garenne. «Elles concernent les décès survenus entre le 25 mars et le 12 avril 2020 d’un homme de 80 ans et de trois femmes âgées de 89 à 96 ans», précise le parquet dans son communiqué.
Selon les plaintes formulées, les familles ont alerté à de nombreuse reprises sur «l’absence d’utilisation de matériels de protection, tels que des gants et des masques, et le défaut de respect des gestes barrières» dans l’établissement de Clamart, où huit résidents sont décédés du coronavirus, peut-on lire dans les plaintes déposées par les familles.
(…) Le Figaro
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« L’erreur c’est que nous avons sous-estimé à quel point l’hôpital était à l’os et la défiance installée »
La phrase est d’Emmanuel Macron, découvrant la brute réalité de l’hôpital public en France, à l’occasion de la crise du coronavirus. Si le confinement a été décrété, ce fut pour éviter d’encombrer les urgences afin de traiter en priorité les malades de la pandémie. Mais la réalité c’est que le système de santé est à bout de souffle, malgré les milliards prélevés sur les revenus des Français (mais où va l’argent… ?).
Le chef de l’Etat a déclaré aussi :
« La stratégie était bonne, nous avons, pour la première fois depuis douze ans, stoppé la baisse des tarifs hospitaliers, mais la mise en oeuvre [du plan Santé 2022] aurait dû être plus radicale et les moyens plus conséquents. » « Cela fait quinze ans que nous commettons les mêmes erreurs en adoptant une logique uniquement comptable. Ce n’est pourtant pas seulement une question d’argent ». « C’est d’abord une question d’organisation et de poids excessif de l’administration. Côté rémunérations, il est vrai qu’elles sont scandaleusement basses par rapport à la moyenne européenne. Là, c’est une question d’argent et on va le trouver ».
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Après le virus, la dinguerie menace
La chronique de Philippe Randa
L’heure est donc au déconfinement… pour que l’Humanité reprenne sa folle course…
La folie, justement… On croyait en avoir eu notre dose deux mois durant entre sidération, interventions ubuesques de la porte-parole du gouvernement, complotisme des uns, conspirationnisme des autres et délires pour tout le monde… mais non !
Sur France Info, on interrogeait une psy-machin-chose sur les conséquences psychologiques, liées à la crise sanitaire. Et quelles conséquences !
C’est que la situation que nous avons vécue était « inconnue » (sic !) et donc, génératrice de « stress post-traumatique »… et ses dégâts, à l’écouter, allaient être d’importance ! Autrement plus terribles que les 26/27 à 30 000 morts dus au Coronavirus (dont 85 % de plus de 65 ans) que devrait compter au final notre pays…
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Les Français ont peur !, par Olivier Perceval.
Bon, tous les spécialistes qui s’expriment sur les plateaux télé, qu’ils soient médecins ou chroniqueurs sportifs, sont d’accord sur un point : Grâce au confinement le virus recule ! Je ne tiens pas compte bien sûr des irresponsables iconoclastes prétendant qu’il n’y a pas de grandes différences, en terme de résultats, entre les pays confinés et ceux qui n’ont pas appliqué le confinement drastique que nous connaissons. Mais attention, à la moindre petite négligence faisant suite aux premiers instants prudents de dé-confinement, on nous fait bien comprendre que cela repartira de plus belle. Alors gare !…
Du reste, avec les nouvelles effrayantes déversées par le discours étatique et médiatique depuis plus de deux mois, les Français ont les chocottes (Sondage IFOP du 27 mars : 77 % confient avoir peur d’être contaminé par le Covid-19 en sortant simplement de leur domicile).
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Coronavirus COVID-19 L' OMS noyauté par Big Pharma et Bill Gates a trahi les peuples du monde
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Crise du coronavirus : 24% Français estiment que la situation se détériore, selon un sondage
Selon un sondage YouGov, 24% des Français jugent que la situation de la France concernant l’épidémie de coronavirus ne s’améliore pas, soit 7 points de plus qu’il y a une semaine.
Dans le détail, l’étude effectuée du 14 au 18 mai auprès d’un panel de 1034 personnes révèle qu’une majorité des sondés (57%) jugent toujours que la situation de la France s’améliore concernant l’épidémie de coronavirus. Mais cet optimisme recule de 10 points en sept jours. 62% des personnes interrogées pensent que l’exécutif gère mal ou plutôt mal cette crise, un chiffre qui reste stable sur une semaine.
Ce regain d’inquiétude s’observe d’ailleurs également au sujet de la situation sanitaire mondiale. 36% des personnes interrogées estiment que celle-ci se détériore (+2 points), et ce alors que nos voisins européens ont tous entamé ou annoncé des plans de déconfinement sur fond de décrue du nombre de victimes du Covid-19.
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2,6 milliards d’économies : comment le gouvernement Macron a continué d’essorer les hôpitaux
Emmanuel Macron et Olivier Véran ont exprimé des regrets limités sur la politique de santé menée depuis 2017, affirmant ne pas être allé « assez vite ». En réalité, le gouvernement a surtout maintenu une intense cure d’austérité dans les hôpitaux, contraints de réaliser 2,6 milliards d’économies en 2018 et 2019.
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Salutaire commission d’enquête sénatoriale, par Maxime Tandonnet
L’annonce de la création d’une commission d’enquête sénatoriale sur la gestion de la crise du covid 19 a suscité le trouble en haut lieu. Or, avant toute autre chose, face au bilan d’une tragédie les Français ont le droit de savoir de manière factuelle ce qui s’est passé, d’établir les responsabilités et d’en tirer les conséquences en termes de sanctions politiques. C’est là un principe démocratique absolu dont il est inconcevable de les priver.
Art. 15 de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen : La Société a le droit de demander compte à tout Agent public de son administration.
Cela concerne toute personne en charge d’une responsabilité publique, aussi bien le chef de l’Etat, le Premier ministre, les ministres et les fonctionnaires. -
Macron dément la pénurie de masques et parle d’une «doctrine restrictive» assumée par l’exécutif
Ne pas distribuer massivement des masques aurait été une stratégie assumée par l’exécutif pour éviter «la rupture», a expliqué Emmanuel Macron lundi soir dans un documentaire diffusé sur BFM TV.
Y a-t-il eu une pénurie de masques pendant la crise? Si certains au sein du gouvernement ont semblé l’admettre du bout des lèvres ces dernières semaines, Emmanuel Macron a remis une pièce dans la machine. Dans un documentaire diffusé sur BFM TV lundi soir, le chef de l’État a assuré que le France n’a «jamais été en rupture» de masques. «Ce qui est vrai, c’est qu’il y a eu des manques, il y a eu des tensions. C’est ça qu’il faudra regarder, pour le corriger, pour le prévenir», a indiqué le chef de l’État.