Action réalisée devant la préfecture du Var pour dénoncer la gestion de la crise sanitaire par le gouvernement.
Source: Academia Christiana
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Action réalisée devant la préfecture du Var pour dénoncer la gestion de la crise sanitaire par le gouvernement.
Source: Academia Christiana
26/05/2020 – EUROPE (NOVOpress)
Eric Zemmour : « En France, l’hôpital est victime de l’invasion des étrangers qui viennent s’y faire soigner »
Extrait de l’émission Face à l’info du 25 mai 2020.
Aujourd’hui que les choses paraissent en voie d’apaisement, peut-on dire que le gouvernement, même si manifestement pris de court, en a trop fait ou pas assez face à l’épidémie, ou juste fait comme il pouvait ?
Il n’y a pas d’autre mot pour le dire : la réaction des pouvoirs publics face au Covid-19 a été proprement calamiteuse. Cinq mois après le début de l’épidémie, nous n’avons toujours pas atteint la capacité de dépistage que nous aurions dû avoir lorsque les premiers morts sont apparus. Le gouvernement s’est d’abord réfugié dans le déni (ça ne viendra pas chez nous, c’est une grippette), après quoi nous avons assisté à un incessant défilé de cafouillages, de consignes contradictoires et de mensonges d’État. Rien n’avait été prévu, alors que des voix nombreuses s’étaient élevées, ces dernières années, pour laisser prévoir une nouvelle pandémie venue d’Asie. La cause première réside dans l’incapacité des pouvoirs publics à raisonner au-delà du court terme. Mais la cause la plus fondamentale est que, pour se conformer aux règles de l’idéologie libérale, on a voulu soumettre le secteur de la santé publique à des principes de rentabilité, de concurrence et de gestion à flux tendu qui ont entraîné la fermeture de milliers de lits, la destruction de stocks de réserves, la précarisation croissante d’un personnel déjà sous-payé. En d’autres termes, nous avons intégré au système du marché un domaine qui est, par définition, hors marché. Le résultat a été un effondrement généralisé des capacités de l’hôpital public.
Bretagne Nord, 20 mai 2020. 16 h 00, parking du supermarché du coin. Un homme âgé est à terre ; un sac de provisions un peu plus lourd que les autres l’a entraîné au sol. Il est conscient, porte le masque « réglementaire » et tout ce qu’il souhaite, c’est un peu d’aide. Un petit cercle de passants s’est formé autour de lui, mais les gestes barrières aidant, personne ne cherche ni à l’approcher ni à lui tendre la main pour le relever.
« Il est temps, maintenant, d’apprendre à nager », chantait Hugues Aufray…
Quelqu’un a téléphoné aux pompiers ; une ambulance arrive une demi-heure plus tard (normal, elle vient de loin). L’homme est toujours au sol (par chance, il ne pleut pas). Il précise à nouveau que tout ce qu’il souhaite, c’est de l’aide pour se relever, mais c’est un cas qui ne semble pas prévu dans la procédure d’intervention. Il est donc mis sur brancard et embarqué dans le véhicule de secours, direction les urgences du CHU… Il en ressortira huit heures plus tard et ira récupérer le lendemain son véhicule resté sur place.
« Sous prétexte de ne pas engorger les services de réanimation il fallait tuer les vieux directement dans les EHPAD au rivotril »
http://by-jipp.blogspot.com/2020/05/pour-ne-pas-engorger-les-services-de.html
La députée Agnès Thill a interpellé le ministre de la Santé Olivier Véran au sujet de la pénurie des masques durant la pandémie, et sur les propos d’Emmanuel Macron affirmant le contraire.
Elle s’explique au micro de Boulevard Voltaire et dénonce « ceux qui se lavent les mains ».
Vous êtes une députée non inscrite de l’Oise, ex-membre du groupe parlementaire de La République en marche. À l’Assemblée nationale, vous avez interpellé Olivier Véran sur la gestion des masques par ce gouvernement, mais également par le gouvernement précédent. Pourquoi avez-vous posé cette question ?
Le manque de masques me choque et choque bon nombre de Français. Les soignants eux-mêmes ont manqué de masques. Le premier médecin mort en service du Covid-19 est de Compiègne. Cinq autres médecins ont suivi dans l’est de la France. On nous dit qu’il n’y a pas eu de pénurie. C’est tout de même un tour de passe-passe facile. Pénurie veut dire zéro.
Leur explication était qu’il y en avait peu ou pas assez. Donc, leur politique fut restrictive. Ils en ont donné très peu pour que tout le monde en ait et qu’on ne puisse jamais dire zéro. C’est exactement comme si j’avais un seul gâteau pour trente personnes. Il n’y en aurait évidemment pas assez. Si je donne une part à chacun, vingt personnes n’en auront pas. Je donne donc une miette à tous et personne ne pourra dire qu’il n’en a pas eu. Ils en ont évidemment tous manqué. La miette ne satisfera personne.
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Les journalistes ont multiplié les articles et les reportages sur la 2e vague, sur le retour des foyers de contamination ou encore sur le décès d’un enfant dû à la maladie de Kawasaki. Une focalisation qui interroge.
« J’ai présidé la France pendant cinq ans, donc j’ai ma part de responsabilité aussi dans la situation de l’hôpital« , reconnaît lundi 25 mai sur France Inter l’ancien président de la République François Hollande, alors que le gouvernement lance aujourd’hui des négociations sur l’hôpital public, nommées « Ségur de la Santé ».