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santé et médecine - Page 211

  • Coronavirus : le projet Discovery qui doit notamment tester l'hydroxychloroquine tourne au fiasco.

    L’essai européen Discovery, censé tester quatre traitements contre le Covid-19 n’est finalement mené que par la France.

    Source : https://www.ladepeche.fr/

    Le projet européen Discovery qui doit notamment tester l'hydroxychloroquine, molécule utilisée par le Professeur Didier Raoult, pour lutter contre le coronavirus n'est plus aussi ambitieux qu'au départ. Seuls 700 patients français participent aux essais cliniques. Ce jeudi, le comité indépendant chargé d'analyser l'essai a estimé qu'il n'y avait pas encore de résultats sur l'efficacité des quatre médicaments testés.

    C’est l’histoire d’un vaste projet de coopération médicale lancé le 22 mars entre sept pays européens, et qui devait tester sur 3.200 patients quatre traitements contre le Covid-19. Huit semaines après son lancement, force est de constater que le projet international n’a jamais été suivi que par la France, seul pays à avoir présenté un peu plus de 700 patients pour procéder aux essais cliniques.

    On notera néanmoins la participation luxembourgeoise, avec... un patient. Quoi qu’il en soit, c’est trop peu pour lancer une étude susceptible de présenter des résultats fiables. Il faudrait au moins 600 personnes par traitement testé, plus un groupe témoin. On en est loin selon les méthodologistes.

    L’hydroxychloroquine vantée par le Pr Raoult

    "Si les Européens avaient travaillé aussi vite que prévu, on aurait des résultats", regrettait dimanche dans le JDD, la professeure France Mentré, épidémiologiste et responsable méthodologique de Discovery. Elle note un manque de "coordination" et une multiplication contreproductive du nombre d’essais à travers le monde. C’est le cas de l’Italie ou de l’Espagne qui ont préféré participé à l’essai Solidarity mené par l’OMS.Par ailleurs, des lourdeurs administratives entre les pays ont freiné la mise en œuvre du projet.

    Mené dans les hôpitaux de l’AP-HP, notamment, à l’initiative de l’Inserm, Discovery teste plusieurs médicaments, dont l’hydroxychloroquine vantée par le Pr Raoult. Mais alors que l’épidémie semble reculer en France et dans le monde, les équipes ne sont toujours pas en mesure de présenter des avancées. La semaine dernière, Emmanuel Macron promettait pourtant encore des résultats d’ici "le 14 mai". Aujourd’hui, donc. Ce ne sera pas le cas.

    Pas encore de résultats

    Plusieurs spécialistes ont d’ores et déjà fait part de leur dépit, parlant d’"échec" voire de "fiasco". Le Pr Mentré n’en est pas là, évoquant pour sa part, un nouveau point d’étape du comité le 3 juin. Pour acter l’échec ?

    Ce jeudi, le comité indépendant chargé d'analyser l'essai Discovery a estimé qu'il n'y avait pas encore de résultats sur l'efficacité des quatre médicaments testés contre le Covid-19, a indiqué l'un des chercheurs qui chapeautent le projet à l'Inserm. "Ils nous ont dit qu'il fallait continuer" à inclure de nouveaux patients dans l'étude, a déclaré Yazdan Yazdanpanah, directeur de l'infectiologie de cet institut de recherche, à propos du comité d'experts qui s'est réuni lundi pour analyser les données de cet essai européen. 

    La rédaction

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2020/05/17/coronavirus-le-projet-discovery-qui-doit-notamment-tester-l-6238845.html#more

  • Le COVID-19 c’est terminé !

    Le COVID-19 c’est terminé !

    C’est l’INSEE qui vous le dit :

    Le 04 mai 2020, cela faisait déjà 7 jours que le nombre de morts en 2020 était inférieur à celui de 2018 et de 2019 (voir le cercle vert).

    Et alors combien de morts le COVID-19 ?

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  • Un déconfinement à géométrie variable

    Un déconfinement à géométrie variable

    De Jean-Pierre Maugendre, président de Renaissance catholique :

    Le couperet est tombé. Raide comme l’injustice ! L’article 8 § III du décret 2020-45 du 11 mai prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l’épidémie de Covid 19 est parfaitement clair : « Les établissements de culte sont autorisés à rester ouverts. Tout rassemblement ou réunion en leur sein est interdit ». Cet article est repris, in extenso, dans le décret 2020-548 art 10 § III du même jour avec cependant un article 27 qui prévoit que : « Le préfet peut interdire tout rassemblement ou réunion au sein des établissements de culte à l’exception des cérémonies funéraires ». S’il « peut interdire » c’est que l’interdiction n’est pas systématique. L’intention de réprimer perdure, avec cependant deux décrets différents le même jour sur le même sujet et en prime une contradiction entre deux articles du même décret. Tout cela n’est pas très sérieux. 

    Le dispositif antérieur interdisait les rassemblements de plus de 5 personnes. Le dispositif nouveau interdit les rassemblements de plus de 10 personnes dans les lieux publics ou ouverts au public, y compris par conséquent dans les lieux de culte : on passe de 5 à 10 personnes ! Dans bien des diocèses le culte public avait été tout simplement suspendu. Assez paradoxalement, le dispositif législatif reste confus et une forme de discrimination se poursuit vis-à-vis des cultes alors que l’heure est au déconfinement avec la réouverture des commerces, transports, etc. L’épiscopat français est sous le choc. Depuis des lustres il pensait que sa culture du compromis sur les questions morales lui permettrait au moins de préserver la liberté du culte. Il n’en est rien. Immédiatement l’AGRIF de Bernard Antony et quatre instituts religieux de droit pontifical (Fraternité Saint Pierre, Institut du Bon Pasteur, Institut du Christ-Roi et Fraternité saint Vincent ferrier) ont déposé un référé-liberté devant le Conseil d’État pour atteinte à la liberté de culte. Avant eux Civitas et le PCD de Jean-Frédéric Poisson avaient également déposé un référé-liberté. A ce jour la Conférence des Evêques de France ne semble pas avoir entamé de démarche juridique. Et surtout, elle s’est bien gardée de faire valoir, tant auprès des pouvoirs publics qu’auprès des fidèles, le principe sacré de la liberté de l’Église.

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  • Confiner, surveiller, punir, mater

    Sur une période très courte, les Français ont accepté une restriction importante de leurs libertés.
    Le 11 mai 2020 restera dans l’histoire comme une date nébuleuse ; celle d’un déconfinement qui déconfinera sans déconfiner, tout en déconfinant : comprenne qui pourra !

    Seulement certains Français en bénéficieront, mais ni en tous lieux, ni en tout temps : point trop n’en faut. À cette occasion, le conseil scientifique viendra de nouveau en renfort du gouvernement. Avec force tableaux statistiques et cartes de France colorées de rouge et vert. Il légitimera ainsi une décision que les Français ont bien du mal à comprendre et a fortiori à accepter. Ce faisant, le savant continuera une fois de plus d’offrir au politique sa caution dans un exercice qui apparaît cependant de plus en plus périlleux car il engage également la responsabilité des experts(1).

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  • Gestion de la crise : un effet du « deep state » à la française

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    Par Hervé Novelli*

    L’expression « politique profonde » (deep politics) remonte aux années 1990. Le professeur Peter Dale Scott de l’université de Berkeley publie alors un ouvrage dans lequel il parle de système politique profond. Il y explique que le gouvernement des Etats-Unis est influencé par un milieu confidentiel et restreint qu’il appelle « l’Etat profond ». Il précise : « Ce que j’appelle “Etat profond” aux Etats-Unis n’est pas une institution formelle, ni une équipe secrète, mais plutôt un cercle de contacts de haut niveau [...] par lequel le pouvoir politique est susceptible d’être dirigé. »

    Selon ce concept, il existerait, à côté, ou mieux encore, à l’intérieur des pouvoirs publics, une politique s’imposant aux acteurs traditionnels, décidée en dehors d’eux ou avec leur consentement, éclairé ou non. En somme, « l’Etat profond » est une autre façon de désigner les bureaucraties permanentes.

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  • Crise sanitaire: Europol prévoit une augmentation du trafic de migrants après le déconfinement

    L’agence européenne de police Europol a averti vendredi 15 mai que le trafic de migrants, ralenti par la pandémie de coronavirus, risque de connaître une recrudescence à mesure que le déconfinement se poursuit à travers l’Europe.

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  • Annulation de la dette des "pays pauvres" : un suicide européen.

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    L'avis de Jean-François Touzé
    Trois cents parlementaires élus dans une vingtaine de pays viennent de lancer un appel au Fonds Monétaire International et à la Banque mondiale en vue de l'annulation pure et simple des dettes des "pays pauvres".
    Cette revendication initiée par l'ex candidat américain à l'investiture démocrate, le sénateur marxiste Bernie Sanders, et sa collègue la représentante du Minnesota Ilhan Omar, avec le soutien actif de l'ancien leader britannique des Travaillistes Jérémy Corbyn dit Jérémy-le-rouge ou Jezzbollah, montre que les internationalistes tiers-mondistes qui sévissent sur l'ensemble des continents n'ont renoncé à rien. Pour eux, "les pays pauvres doivent pouvoir mobiliser face au coronavirus l'ensemble de leurs faibles ressources pour protéger leurs populations plutôt que de rembourser des dettes insoutenables".

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  • La gestion de la pandémie Covid-19 : le désastre des politiciens et de leurs « experts »

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    Bernard Plouvier

    Tout a été dit sur l’ineptie des politiciens dans la gestion de la part française de cette pandémie. Soyons honnêtes : cela fait un demi-siècle que les politiciens français sont d’une nullité qui mériterait de passer en proverbe.

    Macron-Philippe and Co. ne sont ni plus ni moins minables que les clowns qui font semblant de nous diriger dans cette Ve République dont l’agonie traîne tellement qu’elle en devient un plaidoyer pour l’euthanasie. La faute en revient en dernière analyse aux citoyens-électeurs.

    Plutôt que de s’invectiver en pure perte, il serait bon de tirer les leçons de notre merveilleuse inefficacité, de notre Ineptocracie. Nos princes sont à la fois inaptes et ineptes, c’est une question entendue. Mais l’électorat est-il prêt à devenir enfin « adulte et responsable » ? Là est la seule question.

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  • L’inexistence de l’Europe face à la crise du Covid-19

    L’inexistence de l’Europe face à la crise du Covid-19

    De Bernard Mitjavile :

    S’il y a une chose que la crise du Covid-19 aura montré, c’est que l’Europe telle qu’elle est fantasmée par ses partisans européistes ou opposants du Rassemblement National, une puissante entité supranationale contrôlant les politiques nationales dans les domaines de l’économie, la santé ou du contrôle des frontières et autres, cette Europe n’existe simplement pas.

    L’Europe de la santé rassemble différents organismes avec un certain nombre de fonctionnaires bien payés à Bruxelles ou ailleurs qui font croire qu’ils planifient et coordonnent les politiques de santé des différents pays mais qui ont en fait très peu de contrôle sur ces politiques.

    Cela explique que l’on ait eu face à la pandémie du Covid-19 des politiques sanitaires très différenciées avec des résultats si différents entre l’Europe de l’Est, l’Europe du Nord, l’Allemagne et l’Europe du Sud dans laquelle on peut inclure la France.

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