santé et médecine - Page 234
-
Muriel Pénicaud annonce que 9 millions de salariés sont au chômage partiel en France
Le ministre du Travail Muriel Pénicaud a annoncé jeudi sur LCI que le chômage partiel concernait désormais 9 millions de salariés français : « c’est-à-dire que leur salaire est payé par l’Etat ». Selon elle, « on n’a jamais eu un dispositif aussi massif, protecteur, en France ». « C’est pas loin d’un salarié sur deux, désormais et plus de 700.000 entreprises touchées, donc près d’une entreprise sur deux. Aujourd’hui, le problème est réglé et je voudrais saluer le travail de l’agence de paiement et au ministère du Travail. Les entreprises peuvent s’inscrire, et si elles n’ont pas de réponse en 48h, on considère que c’est acquis », explique-t-elle. -
Amendes pour non-respect du confinement : ça tombe comme à Gravelotte !
Savez-vous, exactement, où se situe le rayon d’un kilomètre autour de chez vous ? Moi non, et il se peut qu’en traversant la place, je dépasse la zone autorisée pour mes promenades hygiéniques. Et là, gare à la maréchaussée qui veille avec son compteur kilométrique dans la poche…
Mauvais souvenir, Gravelotte : 1.200 morts, 4.420 disparus et 6.700 blessés côté français. Pire, encore, chez les Prussiens. Cela, en deux jours. La guerre de 1870 a ravagé l’Alsace et la Lorraine ; le Covid-19, à côté, c’est de la petite bière.
Les prunes symboliques ont remplacé les pruneaux de la mitraille. En un mois de confinement, plus d’un demi-million d’amendes ont été dressées pour non-respect des règles. Si j’étais mauvaise langue, je dirais bien qu’avec les centaines de milliards qui sortent tous les matins de Bercy, il faut gratter partout là où l’on peut. Comme disait un auguste commentateur commentant l’actualité, « on lâche tous les jours ce qu’on a mis des mois à lâcher aux gilets jaunes ». Pas sûr qu’il faille s’en réjouir…
-
COVID-19 : L’Europe sans masque, par François Schwerer.
L’Union européenne, qui ne sert à rien pour juguler la pandémie et en a même, préventivement, aggravé les effets, veut se servir de cette crise pour renforcer son contrôle inutile…
Alors que les Français entament leur quatrième semaine de confinement, nos hommes politiques semblent surtout préoccupés d’une chose : l’Union européenne. C’est le président Macron qui, le 26 mars, expliquait à l’occasion du sommet européen tenu par visioconférence : « Ce qui est en jeu, c’est la survie du projet européen. […] Le risque, c’est la mort de Schengen ». C’est Jean-Pierre Raffarin qui, deux jours plus tard, s’inquiétait : « la situation est dangereuse, le virus menace l’existence de l’Europe ». C’est Jacques Delors qui constatait avec amertume : « Le climat qui semble régner entre les chefs d’Etat et de gouvernement et le manque de solidarité européenne font courir un danger mortel à l’Union européenne »…
Ce qui explique cette surenchère dans le pessimisme c’est que, depuis le début de la crise actuelle, l’Union européenne brille par son absence la plus totale[1]. Et cela, malgré les multiples incantations du Président français de la République.
-
225 000 : La France a distribué plus de PV que de masques à ses citoyens
-
Laurent Obertone : « Le confinement rend visible la sécession »
On ne présente plus Laurent Obertone. Romancier et essayiste populaire, ses livres polémiques rencontrent un succès retentissant malgré une omerta de la majeure partie des médias. Avec la crise sanitaire actuelle, sa saga dystopique Guérilla trouve un écho dans le quotidien confiné des Français. Entre économie, forces de l’ordre et État « Big Brother », Nora Bussigny s’est entretenue avec l’auteur.
Dans votre saga romanesque, il fallait une Guérilla pour que notre société s’ébranle puis renaisse de ses cendres. Pensez-vous que ce virus pourrait être l’occasion pour la société occidentale de repenser sa façon de vivre ?
-
Les chiffres du Professeur Raoult parlent d’eux-mêmes : la crise sanitaire n’a pas d’incidence sur la mortalité
Le Pr Raoult fait le point sur les résultats de l’hydroxychloroquine au 14 avril. Les chiffres parlent d’eux-mêmes
-
Sur le blog de Michel Onfray : le slip français.
Un effort de guerre national
Dans les grands moments de son Histoire, la France eut les taxis de la Marne; au vingtième siècle, ce fut l’arme atomique dont chacun a toujours en tête les terribles images du feu nucléaire de l’Etat français qui se protégeait des Etats-Unis et de l’Union soviétique qui parlaient guerre nucléaire chaque matin que le diable faisait.
Nous pouvons dire dès à présent qu’au XXI° siècle, face à ce qu’un chef d’Etat (dont le nom sera aussi connu que celui des présidents du conseils de la IV° République aujourd’hui) avait appelé «une guerre», la France eut le slip français !
En des temps d’avant coronavirus, une boite fabriquait en effet des slips français, c’était ce que la nation faisait de mieux, avec des marinières - on avait alors le Grand Siècle qu’on pouvait… Un soir de rigolade pas bien fine, deux membres de cette entreprise s’étaient grimés en noir - péché mortel dans notre civilisation loqueteuse… "Le Slip français" avait été sous les feux de la rampe pendant plusieurs jours, il avait défrayé la chronique et, à longueur de plateaux télé, sur les chaînes d’info continues, les questions étaient : Blâmable ? Condamnable ? Louable ? Punissable ? Déplorable ? Attaquable ? Contestable ? Avant qu’une autre question chasse celle-ci et qu’on laisse les deux guignols et leur patron faire résipiscence… Le Tribunal révolutionnaire moral avait été généreux en évitant le goudron et les plumes, il avait écarté le pilori sur la place publique pendant trois jours, il avait décliné le gros plan sur un visage transpirant nous expliquant qu’il ne comprenait pas « pourquoi il s’était comporté d’une façon inappropriée… », etc.
-
Vers un gouvernement de concorde molle ? – Olivier Frèrejacques
Le monde d’après s’organise… Alors qu’Emmanuel Macron avait fait de la rupture superficielle son arme de guerre électorale, il pourrait rejouer le coup du neuf avec du vieux.
Dernière rumeur de palais en date : un gouvernement d’union nationale ! Attention au terme « union nationale », qui recouvre ici une union pas franchement hétérogène mais plutôt un recyclage de tout ce qui, au PS et aux Républicains, s’est éloigné de son parti jugé pas assez moderne.
Une telle démarche remettrait en selle des personnalités qui n’ont pas nécessairement manqué à leurs famille politiques respectives. On pense là naturellement à Manuel Valls, défait à la primaire socialiste de 2017 et dont l’aventure catalane a tourné au fiasco, ou à Nathalie Kosciusko-Morizet qui reste sur deux cuisants échecs : l’un à la primaire de la droite et du centre, où elle a obtenu 2,56 % des voix, l’autre à la députation dans la deuxième circonscription de Paris.
-
Pour Ursula von der Leyen, pas de trêve des confineurs pour les vieux !
L’Union européenne veut notre bonheur. De gré ou de force. Qui oserait en douter ? Elle veut le meilleur pour nous et elle sait, elle, ce qu’est ce meilleur pour nous, n’hésitant pas à nous le rappeler à l’occasion. À ce titre, Frau Ursula von der Leyen est un modèle. Un modèle allemand, il va sans dire. Récemment, dans un souci hygiéniste qui fait honneur à sa nation, elle nous a expliqué comment il fallait se laver les mains. On attend, d’ailleurs, la suite avec impatience.
Certes, sur ce coup du coronavirus, elle (l’Union européenne) n’a pas été vraiment au rendez-vous. Elle a laissé l’Italie se dépatouiller toute seule mais, c’est promis, la prochaine fois, elle fera mieux. À condition qu’il y ait plus d’Europe : c’est un peu le principe de base. Si la peste bubonique revient dans nos contrées, elle offrira des crécelles en plastique fabriquées en Chine. Cela dit, elle peut bien faire ça, l’Union européenne, vu que c’est avec nos impôts qu’elle vit. Mais on n’en est pas encore là.
-
Le Parti de la France contre le confinement général
Loin d'être la solution, le confinement général dont Emmanuel Macron vient d'annoncer le prolongement pour un mois au moins (Castaner précise que la date du 11 mai est un objectif, pas une certitude) fait partie du problème.Écran de l'impuissance du pouvoir qui tente ainsi de camoufler sa gestion initiale chaotique et idéologique de la crise (cf son refus de fermer les frontières quand il était encore temps), son imprécision en matière sanitaire, les carences lourdes de conséquences de notre économie nationale en matière industrielle dues aux délocalisations et à la doxa mondialiste, la situation dramatique de notre système hospitalier et, plus généralement, la tiers-mondisation de l’État, le confinement retarde l'immunité collective, impose un contrôle de masse de type soviétique et ruine le pays (effondrement de 8% du PIB).