Les Chinois vivent sous une dictature qui use des moyens de la dictature, entre autres la propagande. L’information officielle ne se soucie pas de la vérité, cette adéquation de la pensée aux choses (note à l’attention de Sibeth Ndiaye : là, c’est vraiment de saint Thomas d’Aquin), mais seulement d’établir une version assez crédible pour être martelée jusqu’à s’imposer, et qui sert bien évidemment ce qu’elle perçoit comme étant ses intérêts. Le quasi-monopole des médias rend ce contrôle plus aisé que dans un monde où les médias sont libres, multiples, concurrentiels et non soumis à une autorité politique. Mais la propagande est aussi diffusée à l’extérieur des dictatures, parfois. Il semblerait que la Chine ait décidé de promouvoir l’idée qu’elle a très efficacement jugulé l’épidémie, affichant un bilan officiel de seulement 3.301 décès au 27 mars 2020, suivant la synthèse de l’OMS.
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Coronavirus : planquer les cadavres, un mensonge d’État
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Les partis-pris idéologiques du gouvernement, incapable de sortir du déni permanent de réalité
Ancien responsable de la DGSE dans les années 1980, puis fortement engagé dans la montée en puissance des opérations spéciales (COS) dans les années 1990, Xavier Guilhou est un spécialiste reconnu de la prévention des risques, de la gestion des crises et de l’aide à la décision stratégique. Dans l’entretien qu’il a accordé à Bruno Racouchot, directeur de Comes Communication, il déclare :
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La guerre pour sauver l'économie, et sauver l'économie pour sauver la France ? Oui, mais...
Comme d'habitude, il faut tout écouter et nous ne relèverons ici que quelques points particulièrement significatifs.
1) Zemmour a beau jeu - et bien raison - de déclarer "ridicule" la façon dont Macron parle de "guerre" : certains dans son entourage vont même jusqu'à le comparer à Clemenceau ! On touche le fond de l'absurde.
2) Zemmour a encore raison lorsqu'il note que cette mobilisation demandée aux français pour sauver l'économie est "tellement contradictoire" avec le confinement et le "restez chez vous"...
3) Mais surtout, Zemmour rappelle avec raison la grande différence entre l'esprit public patriotique de 1914 et l'esprit public d'aujourd'hui. Il suffit de lire les lettres des Poilus ("Je me bats pour la France", "Je crois en Dieu"...) : aujourd'hui, dit Zemmour, on a tellement démoli le patriotisme qu'il va être très dur d'envoyer les gens au combat économique. Ce "on" c'est le ministère de la des-éducation nationale, c'est le Système qui s'acharne depuis 1875 à démolir tout ce qui faisait l'homme ancien pour le remplacer par l'homme nouveau, sans Dieu et sans Roi, sans Racines et sans Traditions, sans Passé et qui déteste son Histoire parcequ'on la lui a raconté d'une façon mensongère...
4) Et donc maintenant, on nous sort 25 ordonnances pour sauver l'économie (dit-on) sinon c'est la ruine de la France ! La semaine pourra aller jusqu'à 60 heures, au lieu des 48 heures maximales d'aujourd'hui (seul point positif, ce sera peut-être la fin - enfin ! - des 35 heures)...; il faudra travailler 7 jours sur 7 (donc le Dimanche) : "on va nous demander Germinal !" s'exclame Zemmour. En 1914, les français ont répondu présent, on peut rester dubitatif pour aujourd'hui lorsque l'on voit l'état de l'esprit public, créé par le Système !
http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2020/03/26/zemmour-6223769.html
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Coronavirus : qui perd, qui gagne ? – Olivier Pichon
Il faut hélas, qu’il y ait dans cette crise, des gagnants et des perdants. N’oublions pas des innombrables victimes, sanitaires et économiques, notre compassion est totale à leur égard et nous souffrons d’autant plus quand ils sont nos concitoyens, médecins et personnels soignants morts aux combat, PME en faillites, petits artisans et commerçants qui n’arrivent plus à travailler ou à vendre leur production, il y a là quelque chose de déchirant.
Mais, hélas il y a des profiteurs de crises comme il y a des profiteurs de guerre. Ces profiteurs peuvent être des personnes, le pouvoir par exemple qui croit pouvoir en tirer avantage au nom d’une union sacrée, mais aussi des institutions ou des pays. Nous n’évoquerons pas les charlatans, les escrocs, les faux prophètes qui pensent prospérer, comme à toutes les époques, sur le malheur des hommes.
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Le professeur Raoult gêne-t-il le lobby pharmaceutique ?
Fabien Bouglé publie un article intéressant sur Economie Matin, qui met sur la piste d’un conflit d’intérêt autour du laboratoire GILEAD :
En résumé, l’idée est la suivante :
- Tous les infectiologues français sont issus des laboratoires qui ont travaillé sur le virus du sida ;
- Tous ces gens-là sont au contact de laboratoires, dont le laboratoire GILEAD ;
- Leurs recherches sur le sida n’ont pas abouti, il faut recycler tout ce qu’ils ont fait ;
- la solution du Pr Raoult, solution simple et bien connue, pourrait tuer les espérances de gain du laboratoire GILEAD qui s’envole depuis 3 mois ;
- les actionnaires de GILEAD et ceux qui bénéficient de ses largesses sont furieux contre Raoult ; on parle en milliards ;
- Yves Lévy et le Pr Raoult sont en conflit personnel et scientifique ;
- Yves Lévy a travaillé sur le virus Ebola ;
- GILEAD développe le Remdesivir pour lutter (mais a échoué) contre le virus Ebola ;
- le médicament Remdesivir est en concurrence avec l’hydroxychloroquine dans l’étude Discovery ;
- L’enquête Discovery est pilotée par Florence Ader, qui a perçu quelques avantages de GILEAD.
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Jean-Paul Gourévitch : « La propagation de l’épidémie en Afrique sera problématique pour l’Europe »
Jean-Paul Gourévitch, auteur du livre Le Grand Remplacement, réalité ou intox, revient sur l’influence du Covid-19 sur les flux migratoires, et en particulier sur les conséquences de l’épidémie en Afrique.
Un entretien paru sur Boulevard Voltaire.Les flux migratoires sont-ils augmentés ou diminués ?
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Nicolas Bay dénonce l'impuissance de l'Union européenne dans la gestion de la crise du COVID-19
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Quand l’Allemagne s’inquiète de nous voir laisser mourir nos anciens… J’ai honte de mon pays !
Honte de mon pays. Honte de mon pays en lisant cet article de Courrier international se faisant l’écho de multiples articles inquiets outre-Rhin, après un rapport publié par des spécialistes allemands sur Strasbourg : l’Allemagne s’alarme du « triage des patients dans les hôpitaux alsaciens ». « Par manque de matériel, les patients âgés n’y seraient plus ventilés » : « Toute personne de plus de 75 ans n’est plus intubée » (Frankfurter Allgemeine Zeitung), « Les personnes de 80 ans ne sont plus ventilées […] elles sont placées en soins intensifs et des somnifères leur sont fournis » (Tagesspiegel). « En France, on n’aide désormais plus les patients plus âgés qu’à mourir » (Die Welt).
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Sur le blog de Michel Onfray : Faire la guerre.
Le gendarme de Saint-Tropez, suite.
Je ne sais pas si c'est le fait que, dans mon enfance, mon père m'a beaucoup parlé de la fin de la Deuxième (ou Seconde?) Guerre mondiale à Chambois, notre village natal, et de la poche de Falaise qui a transformé la région en vaste cimetière à ciel ouvert pendant les mois de l'été 1944, il a vécu tout cela, mais je suis sensible à la polémologie, la science ou l’art (!) de la guerre, mais plus encore à l'irénologie, la science ou l'art de la paix.
Voilà pourquoi, passionné par ces sujets, j'ai jadis lu des traités de la guerre - de L'Art de la guerre de Sun Tsu au Fil de l'épée de Charles de Gaulle (un chef d'œuvre), en passant par La Guerre et la Paix de Proudhon ou les pages que Machiavel ou Saint-Just consacrent à ce sujet. J'ai aussi lu l'abbé de Saint-Pierre, un Normand du XVIII° siècle auquel on doit un Projet de paix perpétuelle dans lequel Kant a pillé de quoi écrire un petit texte sur le même sujet. -
Quand la peur a pris le pouvoir
Les dirigeants politiques parisiens semblent avoir pris le parti de s'aligner, dans la crise actuelle, sur ce qu'ils présentent pour l'expertise médicale. On doit d'abord comprendre la peur panique qui commande cette attitude.
Tous craignent de se trouver débarqués comme le fut le malheureux professeur Mattéi, victime expiatoire au lendemain de la canicule d'août 2003, séquence pendant laquelle "Mattei était en vacances, son directeur de cabinet était en vacances, le directeur général de la Santé était en vacances". Dans une telle circonstance "c’est le directeur adjoint de la Santé qui avait donné [la] réponse dont on sait qu’elle coûta son siège de ministre à Jean-François Mattei." À savoir que "la Direction générale de la Santé l’avait rassuré, en lui disant que tout ça, c’étaient des bêtises"[1]