Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

santé et médecine - Page 296

  • Vincent Lambert condamné à mort, malgré le rapport des experts

    Vincent Lambert.png

    Marie Mérotte, Ecrivain cliquez ici

    Le Conseil d’État a confirmé, aujourd’hui, la décision du tribunal administratif de Châlons-en-Champagne d’arrêter de nourrir et d’hydrater Vincent Lambert, ce qui revient à le faire mourir de faim et de soif alors même qu’il est vivant.

    Les experts mandatés par le tribunal administratif avaient pourtant précisé, dans leur rapport, que la prise en charge de Vincent Lambert ne relevait pas de l’acharnement thérapeutique ou d’une obstination déraisonnable. La Justice ne les a pas suivis. Elle condamne, aujourd’hui, Vincent Lambert à une mort certaine en s’appuyant sur la loi Claeys-Leonetti qui a ouvert la porte à l’euthanasie en France. Vincent Lambert sera plongé dans un état de sédation profonde et continue conformément à cette loi.

    Condamner à mort Vincent Lambert, c’est signifier aux personnes handicapées que leur vie n’a aucune valeur aux yeux de la société.

    Vincent Lambert est pourtant vivant et il n’est pas maintenu artificiellement en vie. C’est pourquoi ses parents se battent sans relâche pour le sauver.

    Saisi par ses parents, opposés à l’arrêt des soins de leur fils Vincent, ainsi que par deux de ses frères et sœurs, le Conseil d’État a entendu, en mars dernier, les divers protagonistes en appel de la décision du tribunal administratif de Châlons-en-Champagne. En janvier 2019, le tribunal avait, en effet, estimé que le traitement qui était donné à Vincent Lambert pour l’alimenter et l’hydrater (par voie entérale) relevait de l’obstination déraisonnable et avait donc refusé d’annuler la décision d’arrêt des soins prise par le Dr Sanchez, du CHU de Reims, après une longue bataille judiciaire où avaient été mises en cause les conditions de réalisation de l’expertise de l’état de Vincent et l’impartialité du tribunal.

    Actuellement, Vincent Lambert est dans un état stable et consolidé. Il n’est pas en fin de vie. Tous ses organes vitaux fonctionnent sans appareillage palliatif ni branchement quelconque. Et pourtant, il n’est toujours pas pris en charge de manière adaptée à son état dans un établissement spécialisé. Le CHU de Reims, qui a toujours refusé son transfert, a préféré lancer des procédures d’arrêt des soins qui sont, en réalité, ici, autant de tentatives d’euthanasie d’une personne handicapée.

    Les experts judiciaires mandatés en 2018 par ce même tribunal administratif ont écrit, noir sur blanc, que le traitement de Vincent Lambert ne relève pas d’une obstination déraisonnable. Ils ont, également, évoqué la possibilité de son transfert. Rappelons qu’en avril 2018, 70 médecins avaient écrit que Vincent Lambert n’était manifestement pas en fin de vie.

    Il est fort probable que l’arrêt d’alimentation et d’hydratation entérales ainsi que la sédation profonde et continue de Vincent Lambert seront rapidement mis à exécution. Plongé dans un état de sommeil sans retour en arrière possible, il ne sera plus ni alimenté ni hydraté et mourra de déshydratation, dans des souffrances que personne ne peut décrire.

    2017 12 01 PUB SITE 1.jpg

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/04/25/vincent-lambert-condamne-a-mort-malgre-le-rapport-des-expert-6146358.html

  • Trump soutient des cliniques pro-Vie

    Le Congrès américain est dominé de justesse par les démocrates qui s’opposent à la suppression des subventions à Planned Parenthood. Or il existe une rubrique appelée Title X qui dépend de la Présidence. À ce titre, Trump a fait supprimer toute subvention aux organismes qui pratiquent ou font la promotion de l’avortement.
    Bien sûr est visé surtout Planned Parenthood, la plus grande association avorteuse au monde qui perd ainsi 44 millions de dollars par an ; ceci à partir du 1er avril de cette année. Cette somme représente le tiers des aides de l’État à cette agence de mort. Parenthood recevait habituellement environ 1,5 million de patientes par an grâce au Title X.

    L’argent sera attribué en partie à Obria. Il s’agit d’un réseau de cliniques pro-vie dont certaines refusent même de prescrire la contraception. «Beaucoup de femmes veulent avoir la possibilité de se rendre dans un établissement de santé complet et professionnel, et non dans une clinique d’avortement, pour répondre à leurs besoins en matière de soins de santé. Cette subvention leur donnera ce choix » a déclaré  Kathleen Eaton Bravo, fondatrice et PDG du groupe de soins de santé pro-vie.

    Obria gère 21 cliniques de santé et 11 cliniques mobiles dans cinq États et ne pratique ni ne favorise l’avortement. La nouvelle règle intitulée «Protéger la vie» interdit aux entreprises de planification familiale et aux autres entreprises d’avortement de percevoir des subventions à moins qu’elles ne séparent complètement leurs activités d’avortement de leurs services financés par les contribuables.

    L’administration Trump a également réduit de 100 millions de dollars la branche internationale de Planned Parenthood en 2017. Une majorité des Américains s’opposent au financement de l’avortement par les contribuables (54% contre 39%).

    https://www.medias-presse.info/trump-soutient-des-cliniques-pro-vie/106872/

  • LR veut encore plus d’avortements

    LR veut encore plus d’avortements

    Le député LR Bérengère Poletti a déposé un amendement au projet de loi santé qui vient d’être accepté par la commission des affaires sociales. Elle propose d’étendre la compétence des sages-femmes pour qu’elles puissent réaliser des avortements par voie chirurgicale, et non plus uniquement par voie médicamenteuse…

    220 000 avortements par, cela ne leur suffit pas.

    https://www.lesalonbeige.fr/lr-veut-encore-plus-davortements/

  • La loi sur l’avortement est la plus sacralisée de la République

    La loi sur l’avortement est la plus sacralisée de la République

    De Tugdual Derville :

    ​S’il ne s’agissait pas d’un sujet sérieux, où la vie est en jeu, on pourrait rire du crêpage de stéthoscopes qui oppose le très sérieux Ordre des médecins au syndicat des gynécologues obstétriciens (ou Syngof). Tous ses membres ont reçu un mail les incitant à protester contre le plafonnement des assurances des médecins, alors qu’ils peuvent être condamnés à d’énormes réparations, allant jusqu’à 14 millions d’euros. Quinze praticiens seraient menacés par des plaintes de patients pour erreur médicale. En cause, la judiciarisation croissante, à l’américaine, des relations soignants-soignés qui entame leur confiance. De plus en plus attaqués, les gynécos sont stressés.

    Or, voilà que, pour faire pression sur le gouvernement, leur syndicat écrit à ses membres de se tenir prêts à une grève inédite : une grève des IVG. La menace n’a toutefois rien à voir avec la polémique de septembre liée aux propos de son président, le docteur de Rochambeau, déclarant qu’il avait cessé de pratiquer l’IVG parce que “c’est retirer une vie”. C’est l’ancien président du Syngof, le docteur Marty, qui revendique l’initiative du mail. Sa posture est tout autre : il n’a aucun problème avec l’avortement. Je le cite : “Nous savons que l’IVG est un sujet de société très sensible. Nous manions cette menace insupportable pour qu’on nous écoute, sinon la société s’en moque”.

    Et ça n’a pas raté. L’Ordre des médecins s’est fendu d’un communiqué qui “condamne fermement la menace” du Syngof et conteste l’attitude qui conduirait “à mettre en difficulté des femmes en se retirant de soins auxquels la loi leur donne accès”. Agnès Buzyn, ministre de la Santé, a répondu qu’elle traiterait le dossier “sereinement” tout en condamnant à son tour une “prise en otage des femmes”. Hasard de calendrier, cette controverse est née au moment où la Commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale discutait d’un amendement qui aurait privé les soignants de leur clause de conscience en matière d’IVG. Riposte aux propos du docteur de Rochambeau, l’offensive vient d’échouer.

    Tout cela m’inspire deux questions dont j’assume le ton iconoclaste, puisque la loi sur l’IVG est la plus sacralisée de la République. Première question : pour quelle raison ce sujet de l’avortement est-il si sensible qu’il provoque de tels emballements ? Seconde question : à qui bénéficierait une grève des IVG qui, le syndicat l’a précisé, n’aura pas lieu ? Je vois une seule et même réponse aux deux questions. Elle est comme interdite. C’est : la vie !

    https://www.lesalonbeige.fr/la-loi-sur-lavortement-est-la-plus-sacralisee-de-la-republique/

  • L'encombrant lobbying de Bayer.

  • 566 SDF sont morts dans les rues en France en 2018, un chiffre en hausse

    Capture sdf.pngEn 2018, 566 personnes sans domicile sont mortes dans la rue en France, contre 511 l'année précédente, selon le collectif Les morts de la rue, qui recense chaque année ces décès.
    Le chiffre est en constante hausse. Selon un rapport du collectif Les morts de la rue, rendu public jeudi 14 mars, 55 personnes supplémentaires sans domicile sont décédées dans la rue en 2018, portant le total à 566.
    En moyenne, ces personnes avaient 48 ans et cinquante d'entre eux étaient des femmes. Treize étaient des mineurs, dont six de moins de 5 ans. Deux étaient des enfants âgées de 5 et 9 ans tandis que six avaient entre 15 et 18 ans.
    "Durant les trois derniers mois avant son décès, chacune de ces personnes a vécu majoritairement dans des lieux non faits pour l'habitation ou en centre d'hébergement d'urgence ou temporaire", précise le collectif, qui organisera un hommage public le 2 avril à Paris.
    "Elles sont mortes sur la voie publique, dans des abris de fortune tels qu'un parking, une cage d'escalier, une cabane de chantier ou dans le métro, mais aussi en lieu de soins ou en structure d'hébergement", selon Les morts de la rue.
    [...]
    En savoir plus sur lci.fr

  • 60.000 femmes excisées en France. Ah oui ? Et qui ça, donc ?

    sweaty-1089242_960_720-1-845x475.jpg

    C’est un fait entendu : il n’y a pas, en France, de problème d’immigration. Tout cela relève du fantasme, pour ne pas dire du racisme le plus crasse. C’est tellement vrai qu’on nous l’assure : l’immigration n’est pas une question. Nos têtes pensantes n’ont pas jugé utile d’en faire un sujet dans le grand débat débat du Président.

    Bref, circulez, y a rien à voir.

    Nonobstant, on apprend de la bouche de notre sémillante secrétaire d’État à l’Égalité entre les femmes et les hommes que la lutte contre l’excision devient une grande cause nationale. Elle fera l’objet d’un « plan excision » présenté au début de l’été prochain et fera également partie « des priorités de la présidence française du G7 ».

    Je vous le dis en confidence : je suis solognote, issue de la France profonde et des étangs brumeux, et je n’ai pas été excisée. Ma maman berrichonne non plus. Ma tante lorraine pas davantage. Ma petite fille, dont le papa est breton, non plus. Certes, je ne sais pas tout, mais pour autant que je le sache, l’excision n’est pas une coutume « de chez nous ». Raboliot posait des collets mais ne découpait pas l’entrejambe des petites filles.

    Qui sont, alors, ces 60.000 femmes qui, au dire du ministre, subissent dans notre beau pays la plus douloureuse des mutilations sexuelles ? Chuuuuttttt… c’est un secret.

    Ce qui n’est pas secret, en revanche, ce sont les mesures pour lutter contre. On apprend ainsi que la subvention de l’association Excision, parlons-en ! a été multipliée par quatre et qu’une grande campagne de communication est lancée sur les réseaux sociaux.

    Mais de qui parle-t-on, au juste ? Qui est concerné ? Qui se livre à ces actes barbares ?

    Réponse de Marlène Schiappa : il y a « trop de petites filles qui partent sereinement en vacances dans leur famille » sans savoir qu’elles seront excisées. « Les gens qui excisent les petites filles n’auront aucun répit, ni en France ni dans le monde », assure-t-elle.

    Le site de l’association Excision, parlons-en ! rapporte : « L’excision serait pratiquée dans 29 pays d’Afrique et du Moyen-Orient et, dans une moindre mesure, dans certaines communautés en Asie (Malaisie, Indonésie, Irak, Inde, Pakistan), en Amérique du Sud (Colombie, Pérou) ainsi que parmi les communautés de la diaspora dans les pays où elle n’est pas traditionnellement pratiquée (Europe, États-Unis, Canada et Australie). » De fait, Marlène Schiappa oublie de dire que cela se pratique aussi chez nous.

    Et qu’en disent « les communautés de la diaspora » ? Du mal. Beaucoup de mal. Ainsi, l’association Excision, parlons-en ! et sa campagne d’affichage en Seine-Saint-Denis sont violemment dénoncées sur Facebook parce que menées « par des Blanches ». Extrait : « Tout ce qui a été soutenu/subventionné au titre de la lutte contre l’excision et de la lutte contre les mariages forcés est du même ordre : paternalisme, maternalisme, représentations coloniales, captation de subventions de la part de non-concernées, confiscation de la parole et du vécu des concernées, stigmatisation des communautés noires, arabes, musulmanes, et surtout tentatives de casser les familles a priori, de monter les enfants contre les parents a priori, du seul fait qu’il s’agit de familles noires, arabes et/ou musulmanes. »

    Comment disent-ils, déjà : il n’y a pas de problèmes avec l’immigration ?

    Marie Delarue

    http://www.bvoltaire.fr/60-000-femmes-excisees-en-france-ah-oui-et-qui-ca-donc/

  • Buzyn, le scénario et la manœuvre

    6a00d8341c715453ef0240a469952d200d-320wi.jpgDifficile de séparer les deux informations : l'une était résumée, le 27 février, par Le Figaro[1] sous le titre Agnès Buzyn tentée par une candidature". Elle accompagne des sondages à répétition, faisant apparaître la future liste du parti ministériel parisien en vue des élections européennes de mai, dont on ne connaît même pas, ni la composition, ni la tête de liste, telle une digue, la seule, face à la hideuse poussée du populisme (pouah) et de sa démagogie mensongère.

    Or, on avait largement diffusé le 26 février, une nouvelle, ce jour-là toute fraîche, annoncée sur RTL[2] par le, ou la, "l'un ou l'autre se dit ou se disent", ministre de la Santé, Madame Agnès Buzyn.

    Elle consiste en une hausse de 0,5 % de ce qu'on appelle, dans la langue et la logique de l'usine à gaz comptable de l'assurance maladie monopoliste hexagonale, les tarifs des hôpitaux. La première depuis 10 ans.

    Premier étonnement léger : contrairement à toutes les augmentations administratives de ce type, qu'il s'agisse du timbre-poste ou des péages d'autoroute, celle-ci est présentée comme une généreuse mesure gouvernementale, malgré sa modestie, et il est recommander de la saluer, de façon presque obligatoire et unanime, comme une bonne nouvelle. "Et flatteurs d'applaudir".

    Mais au fait, de cette contribution, apparemment minime, et même inférieure à la dérive du niveau général des prix, ce qu’on appelle dans d’autres circonstances l’inflation, qui doit-on féliciter ?

    L'ex-ministère de la Santé, en France, ne gère pratiquement aucun budget propre. Il a été rebaptisé de noms variables, différents au gré de chaque changement de gouvernement depuis 10 ans.

    Mme Buzyn, titulaire actuelle de la fonction depuis mai 2017, porte officiellement le titre, à vrai dire étrange, de ministre des Solidarités et de la Santé.

    Dans le grand bâtiment de l'Avenue Duquesne est théoriquement domiciliée une petite Direction de la sécurité sociale. Celle-ci dont le sigle (DSS), et les responsables, semblent très peu connus du grand public, coiffe cependant des masses financières considérables, celles de la loi de financement de la sécurité sociale, plus lourde dans les comptes publics que le budget de l'État lui-même.

    À sa tête, on trouve Mme Mathilde Lignot-Leloup[3], inspectrice générale des affaires sociales, nommée en 2017, alors âgée de 42 ans, diplômée de l'IEP de Paris, ancienne élève de l'ENA.

    Pas trop médiatisée, cette DSS est pourtant chargée de l’élaboration et de la mise en œuvre de la politique relative à la Sécurité sociale : assurance maladie, accidents du travail et maladies professionnelles, retraite, famille, dépendance, financement et gouvernance.

    En réalité, la gouvernance d'ensemble de la sécurité sociale, y compris la Santé publique, est pilotée depuis la citadelle de Bercy, et plus précisément par le ministère des Comptes publics.

    Les commentateurs agréés nous assurent pourtant qu’il convient de remercier Agnès Buzyn présentée comme le sauveur de l’hôpital public. Une très belle image pour une campagne européenne qui ne dit pas encore son nom.

    40 ans après Simone Veil, qui avait fait voter la loi de 1975 sur l'interruption volontaire de grossesse, fut tête de la liste UDF en 1979, et arriva la première avec 27,6 % des suffrages, le nouveau monde semble vouloir imiter l'ancien. Une fois élue, Simone Veil parvint même à devenir présidente du parlement européen grâce aux voix du Mouvement Social Italien...

    Le ministère de la Santé mène à tout, à condition d'en sortir.

    JG Malliarakis  

    Apostilles

    [1] cf. article "Européennes: malgré de nombreux dossiers en cours, Agnès Buzyn tentée par une candidature" 
    [2] cf. "Agnès Buzyn, invitée de RTL" avec Elizabeth Martichoux du 26 février 2019.
    [3] cf. sur le site officiel de la Direction de la sécurité sociale (DSS) l'annuaire au 14 janvier 2019.

    https://www.insolent.fr/2019/03/buzyn-le-scenario-et-la-manoeuvre.html

  • Radars et accidents de la route

    Radars et accidents de la route

    Lu dans les 4 Vérités :