
Trois faits d’actualité le prouvent : la présentation de « la PMA pour toutes » au dernier Conseil des ministres avant la trêve estivale (le 24 juillet), l’adoption du CETA à l’Assemblée nationale (le 23 juillet ; 266 voix contre 213), la réception de l’écologiste suédoise, Greta Thunberg (16 ans), au palais Bourbon (le même jour ; la cohérence du « en même temps » !) et la ratification à venir de l’accord de libre-échange entre l’Union européenne et le Mercosur.
Dans ces cas précis, le peuple est privé de tout pouvoir décisionnel.
En l’espèce, la pratique démocratique est oligarchique ou n’est pas.
Quand le politique s’éclipse au profit du médiatique, ce sont les images qui passent pour des idées : une mise en scène bien rôdée dans laquelle les députés macroniens doivent se précipiter vers la jeune prophétesse de malheur, cette dernière faisant son sermon à la tonalité néo-évangéliste (« On nous accuse, nous les enfants, d’être des alarmistes. Mais avez-vous seulement lu le dernier rapport du GIEC ? »).
Cette adolescente, affectée, par ailleurs, d’un autisme d’Asperger, ne cesse de faire la tournée des grandes instances internationales pour vendre les thèses du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat.
Qui oserait, en effet, s’en prendre à l’icône cochant toutes les cases du pathos à bon compte ?
Le même jour, les mêmes députés n’ont pas hésité à voter en faveur du CETA (signé, initialement, entre l’Union européenne et le Canada, le 30 octobre 2016), un autre accord de libre-échange permettant, comme toujours, la réduction des droits de douane ainsi que la convergence des normes sanitaires et industrielles.
Concrètement, un poulet canadien, très riche en antibiotiques, se retrouvera dans les assiettes françaises.
Une balle de plus dans la tête de l’éleveur français !
Il en est de même concernant les tractations avec le Mercosur, composé du Brésil, de l’Argentine, du Paraguay, de l’Uruguay et du Venezuela.
Encore dans le dos des peuples, le Brésil – qualifié de « premier consommateur de pesticides au monde » (selon une tribune parue dans Le Monde, le 24 juillet) – pourra imposer, dans le marché agroalimentaire européen, des produits éminemment toxiques.
Tant de lobbies tiennent des élus, leur principe étant de s’extraire des législations de chacun des États-nations.
Logiquement, ils prônent la disparition des frontières et la constitution d’un gouvernement mondial dont les principaux membres seraient corruptibles à souhait.
Dans ce cas de figure, le courant LGBTQI+, ne peut qu’imposer ses lois.
In fine, les transhumanistes en tout genre avancent leurs pions : mondialisation oblige, la GPA est « déjà là », puisque les enfants nés sous GPA sont « déjà là ».
« Ils ne sont grands que parce que nous sommes à genoux », avait écrit La Boétie.
Alors, à quand le retour du peuple dans l’arène politique ?
Henri Feng
http://by-jipp.blogspot.com/2019/07/pma-ceta-greta-mercosur-le-pouvoir-aux.html

La fraude sociale représente entre 2% et 3% des cotisations sociales totales par an, selon les informations du journal Les Echos. Le travail dissimulé en est la principale source.



La décision de ne plus rembourser les dépenses de médicaments homéopathiques se dessinait depuis plusieurs jours. Elle ne surprend à vrai dire personne. Pour commencer cette chronique on soulignera que son auteur ne se situe ni sur le terrain scientifique, ni sur celui de la médecine, un art qu'il se contente d'en respecter les acteurs et d'essayer d'en suivre les prescriptions.