
Grosse ambiance sur les autoroutes franciliennes ce soir.
Les automobilistes apprécient la défense de la paternité.
Un avant goût de la forte mobilisation qui s'annonce #MarchonsEnfants#6octobre147 personnes parlent à ce sujet
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Grosse ambiance sur les autoroutes franciliennes ce soir.
Les automobilistes apprécient la défense de la paternité.
Un avant goût de la forte mobilisation qui s'annonce #MarchonsEnfants#6octobre147 personnes parlent à ce sujet
Courageusement, clairement, brillamment... Ecoutez, et participez à la manif du 6 octobre à Paris :
Auditionnés le 29 août sur le projet de loi bioéthique, plusieurs représentants religieux ont apporté une réflexion de fond au débat aux députés, bien loin d’être à la hauteur. Ainsi le franc-maçon Jean-Louis Touraine a voulu piégé de piéger Mgr d’Ornellas en évoquant des histoires de GPA dans la Bible ou des bricolages de filiation entre Joseph et le Christ.
« Il y plusieurs exemples de GPA dans la Bible, avec Sarah et Abraham avec l’aide de Agar, avec Jacob et Rachel. Nous, nous ne proposons que, modestement, non pas la GPA mais bien l’extension de la PMA aux couples de femmes et aux femmes seules »
Réponse de l’archevêque de Rennes :
« Dans ce cas, comme dans les autres, les mères porteuses bibliques sont des esclaves »
« Je suis frappé que nous ayons des cours théologie à l’Assemblée nationale, a rétorqué . Que sous les ors de la République, nous soyons sensibles à la théologie, j’en suis heureux. Mais prendre exemple de ce qui est écrit sur Joseph, Marie et Jésus pour résoudre les problèmes de modèles familiaux, c’est faire fausse route et tirer la couverture à soi. On ne peut pas utiliser de façon fondamentaliste un texte pour résoudre nos petits problèmes humains, il n’est pas là pour ça ».
« L’objectif de ces récits est de montrer la frustration, l’amertume, la souffrance », appuie François Clavairoly, le président de la Fédération protestante de France (FPF), rappelant la rivalité ultérieure entre Ismaël et Isaac, fils d’Abraham et Sarah.
« La Bible souligne bien qu’Ismaël est l’enfant d’Agar », ajoute Haïm Korsia. « Vous avez parmi vos rapporteurs, Madame la présidente, d’éminents biblistes ! », s’exclame le Grand rabbin de France.
Le grand chaos de la rentrée
Après les nombreux couacs lors de la session du baccalauréat 2019, l’heure de la rentrée a sonné pour les professeurs. Un retour marqué par
les nombreux changements opérés par le ministre de l’Education Nationale, Jean-Michel Blanquer, qui laissent le corps enseignants et les parents d’élèves sur la réserve.
Les donneurs de sang voient rouge
Menace sur le don du sang. Alors que des machines d’une firme américaine utilisées par l’établissement français du sang présentent des risques de contamination importants, les autorités sanitaires n’ont visiblement pas réagi à temps.
Mexique : la chasse aux journalistes
Vague d’assassinats de journalistes au Mexique. Depuis le début de l’année, 10 ont été tués soit autant que pour l’ensemble de l’année 2018. Face à ce fléau souvent en lien avec les cartels de la drogue, les autorités mexicaines se retrouvent impuissantes.
L’actualité en bref
https://www.tvlibertes.com/le-grand-chaos-de-la-rentree-journal-du-vendredi-30-aout-2019
A noter : après la rédaction de cette note, on apprenait que le Tribunal administratif de Rennes annulait l'arrêté municipal, mais que le Maire - fermement soutenu par la quasi totalité de ses administrés - faisait appel : on reste donc en plein dans "l'affaire"...
Une centaine de personnes se sont rassemblées, le samedi 17 août, à Rennes devant la préfecture de Bretagne pour soutenir le maire de Langouët (Ille-et-Vilaine), Daniel Cueff, convoqué jeudi devant la justice. Son tort ? Le 18 mai, il avait pris un arrêté interdisant l'utilisation de produits phytopharmaceutiques « à une distance inférieure à 150 m de toute parcelle cadastrale comprenant un bâtiment à usage d'habitation ou professionnel ».
« Madame la préfète, laissez nos maires nous protéger », « Pesticides, riverains, agriculteurs, tous victimes », « Stop pesticides, nous voulons des coquelicots », pouvait-on lire sur des banderoles. Les participants répondaient à l'appel du collectif Nous voulons des coquelicots de Langouët, village de 602 habitants situé à une vingtaine de kilomètres au nord de Rennes.
C'est Le Monde qui en a parlé, le jeudi 1er août : le gouvernement a commandé à deux services étatiques un rapport sur l'aide médicale d'État (un milliard d'euros versé chaque année pour soigner les migrants illégaux, soit 300.000 étrangers : un comble, qui revient à favoriser ceux qui se mettent hors-la-loi et qui envoie un curieux message à tous : plutôt que de respecter la loi, les lois, bravez-les, vous ne serez pas perdants...).
Le gouvernement, nous dit Le Monde, a commandé à l’inspection générale des finances (IGF) et à l’inspection générale des affaires sociales (IGAS) un rapport sur l'aide médicale d'État; les conclusions de ces travaux, débutés cet été, doivent être rendues en octobre (moment de l’examen parlementaire du budget de l’État).
La mission a déjà procédé à plusieurs auditions; elle est composée de trois inspecteurs de l'IGF et d'une inspectrice de l'IGAS : "Ils répondent à une commande politique, qui est de réformer l’AME pour en limiter les abus", explique au Monde l'une des personnes auditionnées; "Ils estiment que la France a le système le plus généreux en Europe. Ils posent des questions sur les filières d’immigration et nous ont parlé des Géorgiens, des Albanais et des Algériens qui viennent se soigner, notamment pour des pathologies coûteuses comme le cancer et l’hépatite B."
Boulevard Voltaire vient de publier un entretien intéressant avec Aude Mirkovic qui dénonce le projet de remboursement de la PMA – par la Sécurité sociale – à toutes les femmes.
1) Le ministre de la Santé Agnès Buzyn a confirmé, fin juin, que la PMA, qui sera ouverte à toutes les femmes, serait remboursée à toutes. Les députés Valérie Boyer et Pierre-Henri Dumont (LR) dénoncent un dévoiement des principes de la Sécurité sociale. Partagez-vous leur avis ?
Tout à fait. Le but de l’assurance maladie est de permettre aux assurés de faire face à des maladies, des pathologies. Déjà, parmi les soins pris en charge, il est nécessaire d’opérer une hiérarchisation des dépenses en raison de la croissance des dépenses et du déficit récurrent : on assiste à une baisse tous azimuts de l’offre de soins au fil des années. Demandez, par exemple, aux parents des enfants autistes s’ils ont de quoi payer l’ergothérapie dont leurs enfants ont besoin, aux personnes âgées qui n’ont pas de mutuelle complémentaire si elles peuvent remplacer leurs lunettes, et à de nombreuses personnes pourquoi elles ne remplacent pas les dents qui leur manquent. Autant de soins que l’assurance maladie ne prend pas ou peu en charge, faute de moyens. En dernier lieu, la fin du remboursement de l’homéopathie vient d’être décidée au motif que l’efficacité thérapeutique de l’homéopathie ne serait pas prouvée. Je ne me prononce pas sur le point de savoir si l’homéopathie est efficace ou pas, ce n’est pas de ma compétence. En revanche, chacun peut percevoir l’injustice qu’il y a à dérembourser des médicaments au motif que leur efficacité thérapeutique n’est pas prouvée, tout en prévoyant le remboursement total de PMA qui ne s’inscrivent dans aucune démarche thérapeutique, ni prouvée ni même alléguée, puisque les intéressés ne souffrent pas d’infertilité.
2) Le remboursement de la PMA à toutes les femmes susciterait-il d’autres problèmes que cette dérive de la fonction de la Sécurité sociale ?
Il y aurait, notamment, un détournement du rôle de la médecine, dénoncé par plus de 1.700 médecins dans une tribune en ce sens (https://www.la-croix.com/Sciences-et-ethique/Ethique/petition-contre-PMA-signee-1-700-medecins-2018-06-01-1200943665). Les médecins deviennent des prestataires de service, sans compter qu’inséminer une femme fertile par un donneur fertile ne requiert aucune compétence médicale : la blouse blanche ne suffit pas à donner un caractère médical à une prestation devenue un business. Et cela ne concerne pas seulement les femmes seules ou en couple de femmes : le projet de loi offre la PMA non seulement à toutes mais à tous, y compris les couples fertiles qui pourront recourir à la PMA et au don de gamètes dans une branche ou les deux si tel est leur choix. La PMA pour les femmes est l’arbre qui cache la forêt : le projet est celui de la « procréation sans sexe pour tous », comme le dit explicitement le rapport parlementaire du député Jean-Louis Touraine. Le but est d’organiser la production industrielle de l’humain avec, bien entendu, programmation et sélection des enfants pour réaliser le projet du ou des adultes en désir d’enfant. En effet, si un couple fertile recourt à la PMA, ce n’est pas pour avoir un enfant sans plus – ce qu’ils peuvent faire tout seuls. C’est pour avoir tel enfant qui correspond à tel projet. Si nous ne voulons pas du business de la fabrication des bébés, il faut dire NON à ce projet.
3) Une manifestation nationale unitaire contre le projet de loi bioéthique est prévue, le 6 octobre 2019, à Paris. Pensez-vous que cette mobilisation puisse contribuer à enrayer le mouvement « progressiste » qui nous entraîne aujourd’hui vers la PMA pour toutes remboursée par la Sécurité sociale, demain vers la GPA ?
Bien sûr qu’elle le peut ! Ce projet va à l’encontre de la justice en privant légalement certains enfants de père, et de la dignité humaine par la programmation et sélection des enfants en fonction du projet parental qu’ils sont sommés de satisfaire ou de telle ou telle préférence personnelle recherchée par les adultes. Il est encore possible de contribuer à une prise de conscience, encore faut-il que chacun s’y mette : il est possible, par exemple, de commander gratuitement un petit livret explicatif sur le site www.pmagpa.fr. À chacun de le lire et de le donner ensuite à quelqu’un. C’est à la portée de tous ! Et offrir ne serait-ce qu’un seul livret à une seule personne sera plus efficace que des heures de lamentations !
Tribune reprise de Boulevard Voltaire
Le professeur Jean-Paul Vernant et un collectif de médecins hospitaliers appellent à rapatrier en Europe la production des principes actifs pour lutter contre les pénuries de médicaments qui se multiplient.
: « Très rares il y a une dizaine d’années, les pénuries de médicaments se multiplient. En 2018, selon l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), on a noté 868 signalements de tensions ou de ruptures d’approvisionnement dont les malades sont les premières victimes lorsque cela concerne des médicaments d’intérêt thérapeutique majeurs (MITM) pour lesquels il n’y a, le plus souvent, pas d’alternative efficace disponible. C’est 20 fois plus qu’en 2008 (44 signalements). Les malades ont ainsi subi de multiples pénuries concernant des médicaments du cancer, des antibiotiques, des corticoïdes, des vaccins, des traitements de l’hypertension, des maladies cardiaques, du système nerveux…
Ces pénuries ne touchent pas les très chères innovations thérapeutiques mais des médicaments peu couteux qui, bien qu’anciens et tombés dans le domaine public, constituent toujours l’essentiel de la pharmacopée.
La production des principes actifs de 80% des médicaments passés dans le domaine public a été délocalisée en Inde et en Chine. […]
Afin de prévenir les pénuries, nous soutenons l’idée que :
soient imposées dans l’urgence, aux laboratoires pharmaceutiques titulaires de l’autorisation de mise sur le marché, la constitution et la gestion de stocks de MITM sous forme de produits finis. […]
soit rapatriée en Europe la production des principes actifs – ils y étaient encore fabriqués il y a une quinzaine d’années. […]
soit créé un établissement pharmaceutique à but non lucratif, si possible européen, sinon français, comme aux Etats –Unis. […]
La grève ne faiblit pas après cinq semaines, bien au contraire, chaque jour, de nouveaux Service et de nouveaux hôpitaux la rejoignent...
Pour signer la pétition de soutien à nos personnels de Santé, avec qui nous sommes en accord total :
INFOGRAPHIE – 80 % des principes actifs sont fabriqués hors d’Europe, contre 20 % il y a trente ans.
Le diagnostic a déjà été posé, mais le mal ne cesse de s’étendre. En juin, 2318 médicaments étaient «en tension» dans les 21.000 officines de l’Hexagone. Parmi eux, vaccins, antibiotiques, antiparkisoniens et anticancéreux. De 2008 à 2018, le nombre de ruptures a été multiplié par vingt. Près d’un Français sur quatre y a été confronté. À l’automne 2018, un rapport sénatorial sur les pénuries de médicaments et de vaccins pointait leur «inquiétante amplification, que ne semblent pouvoir endiguer les mesures prises par les pouvoirs publics» et «des risques financiers très importants pour l’Assurance-maladie et un gaspillage global de temps médical, paramédical et logistique à tous les niveaux de la chaîne du médicament». […]