La chronique de Philippe Randa
De l’issue de la guerre russo-ukrainienne et de ses conséquences, il est certes encore trop tôt pour avoir quelques certitudes que ce soit, mais tout au moins peut-on déjà constater certains bouleversements.
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La chronique de Philippe Randa
De l’issue de la guerre russo-ukrainienne et de ses conséquences, il est certes encore trop tôt pour avoir quelques certitudes que ce soit, mais tout au moins peut-on déjà constater certains bouleversements.
Il a disparu de l’actualité aussi vite qu’il était apparu. Après avoir tenu la tête d’affiche pendant deux longues années, le Covid s’est éclipsé. Progressivement au cours du mois de janvier et des premiers jours de février, puis complètement à partir de l’offensive russe en Ukraine. Mais pourquoi n’en parle-t-on plus ? La réponse se veut aussi logique qu’évidente : tout simplement parce que l’épidémie est sur le point de se terminer. CQFD ! Or, il n’en est rien pour l’instant. « On peut débattre de tout, sauf des chiffres », nous a enseigné le gouvernement. Alors parlons chiffres. Du 1er mars au 31 décembre 2020, le Covid aurait fait, selon les statistiques officielles, 64 632 décès, soit 211,11 morts quotidiens. Du 1er janvier au 31 décembre 2021, le nombre de victimes s’élèverait à 59 109, soit 161,94 par jour. Et du 1er janvier au 28 février 2022, 14 626 morts (7 190 en janvier et 7 436 en février), soit 247,89 morts par jour. En d’autres termes, plus personne ne parle du Covid à un moment où celui-ci n’a jamais causé autant de décès. Cette situation paradoxale contient deux enseignements.
Le départ à la retraite de presque tous les médecins issus du baby-boom d'après-guerre laisse maintenant apparaître au grand jour des déserts médicaux, conséquence du numerus clausus imposé aux étudiants en médecine qui n'a pas permis de compenser ce vide. Si on ajoute à cela que les jeunes médecins ne veulent plus travailler autant que leurs aînés, qui sacrifiaient souvent leur vie de famille à leur vie professionnelle, on se retrouve maintenant face à un vrai problème de santé publique, tout particulièrement dans certaines zones géographiques.
Le gouvernement a publié jeudi la loi n° 2022-295 du 2 mars 2022 visant à renforcer le droit à l’avortement.
Dans le même temps, on apprend que la mortalité infantile repart à la hausse. Alors que la tendance est à la baisse dans les pays à haut revenu ces 30 dernières années.
Le Premier ministre s’est fait le porte voix d’un gouvernement calculateur. Les élections approchent, Emmanuel Macron déclare sa candidature ce soir et l’allégement des mesures contraignantes sonne comme un cadeau fait aux Français.
Invité du JT de 13H sur TF1, Jean Castex, déclare : « A partir du lundi 14 mars, nous allons suspendre l’application du Pass Vaccinal partout où il s’applique ».
Certains esprits caustiques proposent de décerner le prix Nobel de médecine à Vladimir Poutine pour avoir réussi en deux jours à faire disparaitre le méchant covid des radars médiatiques et lui avoir intimé l’ordre d’arrêter de contaminer les gens.
Ce mardi 22 février, le Professeur Luc Montagnier était inhumé au cimetière du Père Lachaise à Paris. A défaut d’hommage national pour ce grand prix Nobel de médecine, un hommage populaire lui a été rendu par ses plus fervents soutiens.
L’occasion pour notre reporter Geoffroy Antoine d’aller sonder les âmes et recueillir quelques témoignages…