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santé et médecine - Page 336

  • Avorter, oui, se soigner, non

    En France, le Ministère de la Santé se mobilise pour l'accès à l'avortement en plein été... mais ferme des urgences par manque de personnel :

    "Le manque de personnel hospitalier devient plus compliqué à gérer en été pour les établissements de santé. À tel point que le Centre hospitalier public du Cotentin a été contraint de fermer le service des urgences de Valognes, dans la Manche. Dans un communiqué, l'établissement a informé de la «fermeture exceptionnelle temporaire du service des urgences de Valognes». Le centre hospitalier recommande ainsi aux patients de «se rendre au service des urgences de Cherbourg, Saint-Lô ou Coutances."

    Michel Janva

  • Factures impayées : l’Arabie Saoudite doit 3,7 millions d’euros aux Hôpitaux de Paris

     

    Après un tweet de l’urgentiste Patrick Pelloux, les Hôpitaux de Paris viennent de confirmer l’information selon laquelle l’Arabie saoudite, dont le roi a quitté la France dimanche, devait 3,7 millions d’euros à la France.

    Lundi matin, Patrick Pelloux avait ainsi lâché – sur son compte Twitter – qu’”avant de partir, le roi d’Arabie saoudite pourrait payer ses factures de 3,7 millions d’euros aux Hôpitaux de Paris“.

    Non content de privatiser des plages françaises, le roi d’Arabie Saoudite quitte notre pays sans payer ses factures.

    Comme le rappelle Patrick Pelloux :

    Le souci n’est pas celui de la privatisation d’une petite plage, estime toutefois Patrick Pelloux dans Le Parisien. Si Barack Obama était venu, on aurait privatisé la Méditerranée… Le vrai problème, c’est que de richissimes chefs d’Etat, des personnels d’ambassade viennent se faire soigner en France puis laissent leur ardoise derrière eux.

    http://fr.novopress.info/

  • Les autorités de santé ordonnent aux médecins de cesser de tuer des patients en les privant d’hydratation

    En Grande-Bretagne, où une directive vient d'être prise pour éradiquer cette pratique, y compris quand le patient vit ses derniers jours. L'association de défense des droits des malades et de leurs proches note qu'

    "il est choquant qu’il soit nécessaire de préciser cela aux médecins et aux infirmières, mais ce n’est pas surprenant après ce à quoi l’on a assisté".

    Et en France, on débat de la possibilité de faire mourir de soif une personne qui n'est pas en fin de vie...

    Louise Tudy

  • Scandale de la vente d'organes de foetus avortés : ce n'est pas terminé

    Ce sont déjà 3 vidéos révélant les pratiques abominables du Planning familial qui ont été diffusées dans la presse. L'affaire est résumée ici.

    David Daleiden, le fondateur du Centre Pour le Progrès Médical (CMP), a révéléqu'il y a encore neuf vidéos qui révèlent les opérations du Planning familial.

    "Nous avons près de 300 heures de vidéos filmées en caméra cachée, rassemblée par des journalistes d'investigation au cours de 30 mois, montrant comment le Planning familial vend les parties du corps des bébés qu'ils tuent".

    Le planning familial a loué les services d'une société de gestion de crise pour traiter les retombées de cette affaire. Soit actuellement 10 enquêtes et une proposition de loi pour supprimer les subventions.

    Et cette enquête a été faite dans les règles de l'art. A la question de savoir si des lois d'enregistrement locales pourraient nuire à CMP, Daleiden a répondu que

    "Chaque enregistrement sur bande que nous avons fait pendant ce projet a été fait dans le respect intégral des lois d'enregistrement locales. La vidéo spécifique du laboratoire de pathologie à la clinique de Planning familial qui a été révélée aujourd'hui [mardi], et qui a été faite à Denver, dans le Colorado, a été réalisée avec le consentement des participants."

    Michel Janva

  • L’éditorial de « Libération » est monstrueux

    Antoine Vouillazère, qui n’appartient pas aux cercles catholiques, répond à Laurent Joffrin dans Minute :

    M"Je ne suis pas catholique. Pour être précis, je suis un catholique culturel, puisque je suis français, je suis catholique aux yeux de l’Église puisque je suis baptisé, mais je suis agnostique : je tiens l’existence de Dieu pour une hypothèse. Il ne me déplaît pas qu’il y ait des catholiques ardents – je les préfère même ardents que complexés – dès lors que ceux-ci me laissent ne pas croire.

    Ceci étant posé, l’éditorial de Laurent Joffrin, après la décision des médecins du CHU de Reims de laisser Vincent Lambert en vie, m’a stupéfait, ce qui constitue au moins la preuve que je ne suis pas totalement blasé… Il m’a stupéfait par sa détestation du catholicisme, il m’a stupéfait par son absence absolue d’humanité.

    La République menacée par la vie !

    Le patron de « Libération » s’indigne que, dans cette affaire – puisque c’est devenu une affaire qu’un homme soit en vie ! –, des catholiques, qu’il répute « militants extrémistes » et membres d’une « phalange intégriste », soient parvenus à « piétiner les principes laïcs » en obtenant qu’il ne soit pas mis fin à ses jours ! Cela constituerait, selon Joffrin, « une atteinte à la République » ! Outre que M. Larousse définit une phalange comme un « groupement politique et paramilitaire fasciste », ce qui décrit assez peu les fidèles de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X, fondée par Mgr Marcel Lefebvre, dont la mère de Vincent Lambert est supposée être proche – accessoirement, c’est faux –, Laurent Joffrin écrit noir sur blanc que les « valeurs de la République » et la « laïcité » auraient triomphé si Vincent Lambert avait été mis à mort ! Peut-être a-t-il compris que nous étions parvenus à une étape historique où il faudrait que la République française se régénère et qu’elle ne saurait mieux le faire que dans le sang dans lequel elle a baigné à son origine… Trêve de plaisanterie. Pour que la République soit préservée, il fallait donc tuer Vincent Lambert. Et pour que la laïcité prospère, il ne fallait pas que des catholiques s’expriment ! La propre mère de Vincent Lambert devait donc étouffer son amour pour son fils et l’espérance qu’elle a chevillé à l’âme parce que la République ne peut souffrir d’entendre le cri – ô combien digne – d’une femme qui, non contente d’être simplement mère, est de plus catholique ! Mais en quoi la vie d’un homme qui n’a rien fait d’autre que d’avoir un accident de la route et qui s’accroche à la vie menace-t-elle les valeurs de la République ? Mû par la seule idéologie, Laurent Joffrin ne se rend pas même compte qu’il donne raison aux catholiques – à tous les catholiques cette fois – qui, bien au-delà du cas de Vincent Lambert, défendent la « culture de vie » face à la « culture de mort » pour reprendre l’opposition utilisée par le pape Jean-Paul II dans son encyclique Evangelium vitæ en 1995 et largement popularisée depuis.

    Le triomphe de la « culture de mort »

    Or cette « culture de mort », c’est justement celle dont Laurent Joffrin se fait le propagandiste pour des raisons qui échappent à l’entendement, du moins à celui d’un homme de droite. Comment peut-on préférer voir un homme mort, par respect de « principes », plutôt que vivant ? L’euthanasie, que réclame Joffrin, n’est pas ici l’abrègement d’une « fin de vie » – à laquelle je suis favorable, mais selon le modus operandi classique, c’est-à-dire dans le secret des consciences… – mais l’abrègement d’une vie, c’est-à-dire un assassinat. La société contemporaine est à ce point devenue folle, les aveuglements idéologiques ont pris un tel pas et la confusion intellectuelle est devenue telle qu’on peut très bien, d’une même plume, plaider pour le meurtre avec préméditation – ce que serait la mise à mort de Vincent Lambert – et expliquer – Joffrin le faisait encore en avril – que « l’abolition de la peine de mort est un pas indispensable dans la construction d’une société démocratique » et « que la civilisation et ses lois proscrivent aux États de mettre à mort quiconque, serait-il le plus endurci des criminels ».

    Et au fait, pourquoi ne tuer que Vincent Lambert ? Parce que son cas est médiatisé ? Le ministère de la Santé estime que, rien qu’en France, environ 1 500 personnes se trouvent dans un état végétatif chronique (EVC) ou dans un état pauci-relationnel (EPR), soit dans l’état où l’objet de l’absence de sollicitude de Joffrin se trouve. Mais tuons-les tous et la République reconnaîtra les siens ! Au pire, si Dieu existe, il n’aura qu’à s’occuper de leurs âmes ! Il le fait déjà pour les enfants assassinés dans le ventre de leur mère, non ? Car la « culture de mort », c’est aussi cela : trouver banal que l’on tue, chaque année, 200 000 enfants, en s’étant laissé persuader, par paresse intellectuelle, du bien-fondé du slogan « Mon corps m’appartient », alors que le corps qui est sacrifié n’est pas celui de la femme mais celui de l’enfant, et le combat de la mère de Vincent Lambert, à cet égard aussi, est particulièrement exemplaire. Le crime suprême aux yeux de Joffrin, manifestement, c’est d’être catholique. On pourrait même dire : c’est de vouloir sauver une vie au nom de sa foi catholique. L’éditorial de « Libération » est monstrueux, comme notre époque, et l’on assiste, impuissants, à ce « spectacle de la cruauté » comme disait encore Joffrin en parlant… des corridas."

    Michel Janva

  • Vincent Lambert : les Pro-Euthanazie se sont-ils trompés de proie ?

    La stratégie est toujours la même : procéder lentement, petit à petit, pas à pas, et, par effet cliquet, essayer de rendre irréversibles des évolutions, prétendument inéluctables. Le sens de l’Histoire, le sens du Progrès, vous voyez la rengaine. Le but ultime des Pro-Euthanazie est de tuer, mais contrairement aux vrais Nazis, ils voudraient éviter un procès, une condamnation et la honte universelle qui s’y rattache. Un procès public, c’est trop sale. Il faut donc procéder pas à pas, et glisser lentement du « laisser mourir » au « tuer », en passant par le « faire mourir » et « l’aider à mourir ». Endormir les consciences lentement mais surement, l’air de rien. Voilà le plan. C’est le même qui est appliqué pour l’avortement et la démolition de la famille et du mariage.

    Mais, voilà, dans le cas de Vincent Lambert, le rouleau-compresseur de la Culture de Mort s’est embourbé. Vincent Lambert est le grain de sable qui est en train de bloquer la Machine à Tuer.

    Fin de vie ou mise à mort

    Ce jeudi 23 juillet 2015 restera sans doute un tournant dans l’histoire de l’euthanazie en France. En effet, alors qu’on s’attendait au pire, la 3ème tentative de mise à mort de Vincent Lambert a été annulée par le CHU de Reims, qui le retient prisonnier dans ses locaux, sous la garde de deux vigiles et d’une caméra de surveillance. Cette annulation in extremis a été officiellement annoncée vers 14h30 par les « médecins », Daniela Simon et Ana Oportus, qui s’emploient depuis trois ans à le mettre à mort, sans succès jusqu’à présent.

    Rappelons que Vincent Lambert a déjà survécu à deux tentatives de mise à mort ratées. Derrière l’écran de fumée du verbiage juridico-médical : protocole de fin de vie, arrêt des soins, arrêt des traitements, acharnement thérapeutique, il y a la réalité concrète, glauque, sordide, glaciale, de la mise à mort. Vincent Lambert n’est pas malade, il n’a aucune pathologie le conduisant à un décès rapide. Il n’est pas en état de mort cérébrale. Il n’est relié à aucune machine qui servirait à le maintenir en vie. D’autres personnes sont certainement plus atteintes, mais d’autres sont sorties de cet état de conscience floue, dit pauci-relationnel, après de longues années. Il n’est pas en fin de vie, son état n’est pas désespéré, il faut juste le nourrir et l’hydrater, prendre soin de lui.

    Le paradoxe de la 1ère tentative de mise à mort est de prouver que Vincent Lambert est vivant et en excellente santé. En effet, entre le 10 avril et le 9 mai 2013, il n’a reçu aucune alimentation pendant 30 jours et juste l’équivalent d’un verre d’eau par jour. Et il n’est pas mort ! Bien, au contraire, depuis lors, il a même retrouvé le réflexe de la déglutition et les essais de le faire manger et boire par la bouche ont été couronnés de succès en juin 2015. Par une sorte de miracle, il n’a même pas de séquelles des précédentes tentatives de mise à mort ratées.

    L’alibi de la soi-disant fin de vie pour le mettre à mort ne tient pas. Il n’est pas du tout en fin de vie.

    On notera aussi l’imposture consistant à parler de « traitement », alors qu’il s’agit de nourrir. Donner le sein à son enfant serait donc un « traitement médical » ? On croit rêver. Honte à la CEDH, la Commission soi-disant Européenne des Droits de l’Homme, qui a justifié les tentatives de mise à mort. Pour comble, les juges minoritaires (cinq) qui ont voté contre ne sont pas européens : géorgien,  azéri, etc. C’est tout dire sur le niveau de putréfaction mentale et morale des Européens si les seuls juges qui s’opposent à la mise à mort et à l’euthanazie sont extérieurs à l’Europe. Quelle décadence lamentable.

    La dignité pour les morts et l’anonymat pour les (doc)tueurs

    La fiche wikipédia consacré à Vincent Lambert (consultée le 26 juillet 2015) ne mentionne pas les noms des « médecins », Daniela Simon et Ana Oportus, les deux opératrices dévouées à la mise à mort. Le droit de mourir « dans la dignité », comme disent les Pro-Euthanazie, apparemment c’est le droit de mettre à mort dans l’anonymat. Tuer, oui, mais sans laisser sa carte de visite sur le cadavre. On mesure bien toute la lâcheté et l’hypocrisie de ce concept fétide de « dignité ». Qui sont ces « médecins », ces doctueurs, qui prétendent tuer « dans la dignité », sans qu’on voit ce qu’ils font, sans qu’on sache comment ils s’appellent ? On appelle ça « l’équipe médicale », c’est-à-dire personne, nobody, rien, mais à la fin, il y a la mort.

    On notera aussi que pour les Pro-Euthanazie, il est digne de tuer Vincent Lambert et il est indigne de montrer qu’il est vivant. Honte au CSA, le Comité de Sécurité Audiovisuelle, qui voulait censurer la vidéo qui le montre bien vivant et réactif. Il paraît que ses réactions ne seraient que des espèces de réflexes neuro-musculaires. Il n’en reste pas moins que cette vidéo est le début du déraillement du rouleau-compresseur de la Culture de Mort. Des millions de personnes ont pu voir que Vincent Lambert est bien vivant. Même les Polonais proposent de le soigner chez eux !! Le problème commence à prendre une ampleur mondiale.

    Panique chez les marchands de mort

    Pour les Pro-Euthanazie, il apparaît de plus en plus clairement que Vincent Lambert est une mauvaise pioche, une mauvaise proie, pour faire avancer leur agenda mortifère. En effet, l’alibi de tuer en faisant semblant de laisser mourir ne tient pas debout, car la proie est bien vivante et ne mourra pas toute seule avant longtemps. Il y a un gros hic.

    C’est la panique chez les marchands de mort. Si la 3ème tentative de mise à mort de Vincent Lambert a été annulée par le CHU de Reims, c’est parce que la situation est de plus en plus intenable sur le plan moral, juridique et médiatico-politique. Avec un sens de l’humour très particulier, l’indescriptible MST, le ministre de la Santé MariSol Touraine, et le CHU de Reims considèrent que les conditions de sérénité (sic!!) ne sont pas réunies pour prendre une décision d’arrêt de l’alimentation et de l’hydratation de Vincent Lambert. En clair, il faut comprendre qu’on ne peut pas le faire crever en douce, sans que ça ne se voit trop qu’il y a un problème. Zut alors, c’est raté…

    Comment justifier de tuer quelqu’un, qui n’est pas en fin de vie ? Les 2 tentatives de mise à mort font d’ailleurs l’objet d’une plainte depuis le 18 juillet 2015 pour tentative d’assassinat, séquestration et maltraitance devant le tribunal de Reims. Pour les opératrices de la mise à mort du CHU de Reims, ça commence à chauffer. En outre, elles font aussi l’objet d’une plainte auprès du Conseil de l’ordre des Médecins. C’est raté, et en plus il y a maintenant au procès au pénal.

    Comme on dit dans les milieux de la communication, l’heure est au contrôle des dommages, au « damage control ». La situation commence à partir sérieusement en vrille. Il n’est plus possible de faire crever Vincent Lambert en douce, en s’abritant derrière du verbiage médico-légal et des procédures opaques pour emballer la mise en mort dans un paquet-cadeau présentable. Rien ne va plus dans le monde enchanté de l’euthanazie dans la dignité.

    Attendons de voir comment le Système va gérer le déraillement du rouleau-compresseur de la Culture de Mort.

    http://www.medias-presse.info/vincent-lambert-les-pro-euthanazie-se-sont-ils-trompes-de-proie/35980

  • Trafic d'organes de bébés avortés : le Planning familial américain accusé par une troisième vidéo et visé par 10 enquêtes

    14 juillet : après 30 mois d'infiltration, The Center for Medical Progress publie une première vidéo accusant le Planning familial américain (qui gère des avortoirs), de vendre des organes de bébés avortés et de pratiquer, dans certains cas, des avortements par naissance partielle pour s'assurer de récupérer ces organes intacts. Elle peut être vue, sous-titrée en français, ici.

    17 juillet : la commission des affaires énergétiques et commerciales de la Chambre des représentants convoque la directrice générale des services médicaux du Planning familial, mise en cause dans la vidéo. L'organisationrefuse que ce soit ce médecin qui soit auditionné et affirme rester dans le cadre de la loi, qui autorise le don d'organes de foetus pour la recherche médicale, et non leur vente. Les prix indiqués ne correspondraient qu'au dédommagement des frais médicaux et de transports.

    21 juillet : deuxième vidéo, dans laquelle une responsable du Planning familial américain négocie le prix d'organes de bébés avortés. La vidéo vient d'être sous-titrée en français. La voici :

     

    En l'espace de deux semaines, des membres du Congrès ainsi que neuf Etats américains annoncent avoir lancé une enquête visant l'organisation.

    28 juillet : troisième vidéo. On y voit la tarification pratiquée par une société servant d'intermédiaire entre une branche régionale du Planning familial et le monde de la recherche. Le prospectus d'une société concurrente vante quant à lui les "profits" que feront les avortoirs s'ils lui fournissent des organes. Ce que confirme une jeune femme, employée six mois dans cette entreprise. Elle décrit ce que fut son travail : identifier les femmes enceintes, hospitalisées dans un avortoir du Planning familial, qui répondaient aux critères pour les commandes et récolter les organes de foetus après leur avortement.

    Une autre séquence montre la vice-présidente du Planning familial des Montagnes rocheuses superviser la dissection d'un foetus et donner sa préférence pour un paiement par organe.

    Voici cette troisième vidéo, en anglais pour l'instant. Attention, les images sont choquantes :

     

    Louise Tudy

  • Avortement : des femmes pour le maintien du délai de réflexion obligatoire

    Le délai de réflexion avant un avortement est un des sujets du projet de loi santé, adopté en première lecture à l’Assemblée nationale. Gènéthique a sollicité des femmes qui ont accepté de partager leur expérience et ont donné leur témoignage en répondant à un questionnaire en ligne. Alors que la commission des affaires du Sénat vient de relancer le débat en supprimant cet article, Gènéthique restitue leur parole. Elles sont 64 à avoir répondu. La moyenne d’âge de ces femmes est de 26 ans. La plus âgée a 67 ans, la plus jeune 16 ans. L’une d’elle a du avorter à 14 ans. Si l’échantillon n’a pas de valeur représentative, cette consultation donne cependant sa place dans ce débat à la parole de femmes directement concernées par l’avortement et qui se disent en majorité favorables au maintien du délai de réflexion obligatoire.

    Plusieurs expliquent qu’il est même trop court. L’une d’elle raconte :

    A« J'y ai été forcée par ma famille et je pense que si le délai avait été plus long j'aurais pu réussir à m'organiser pour garder cet enfant, ou du moins réussir à me battre contre ma famille ».

    Une autre précise :

    « C'est trop court et avec la pression des familles et du compagnon, il faudrait qu'on nous écoute plus car c'est nous qui en souffrons après »

    Une troisième, qui n’a pas bénéficié du délai de réflexion, explique :

    « Car à l'heure d'aujourd'hui je serai sûrement maman ».

    Elles légitiment l’opportunité de ce délai en évoquant souvent leur souffrance après l’avortement : 

    « Je suis allée au bout du processus d'avortement... Je l'ai regretté aussitôt... Ça fait deux ans... Je ne m'en suis toujours pas remise, je pleure mon enfant que j'ai tué... Je donnerai tout pour revenir en arrière et le garder... » « J’ai avorté (…), mais j’ai encore du mal à dormir et pourtant cela fait 3 ans et demi ».

    Une femme raconte :

    « Je n’ai eu que 2 jours de réflexion. En septembre 2008, j'ai arrêté la pilule. Je n’arrive plus à tomber enceinte ».

    A fortiori, l’une d’elle explique que ce délai lui a permis « d’éviter de faire la plus grosse erreur de ma vie », tandis qu’une autre ajoute :

    « Sans cette réflexion à l'heure d'aujourd'hui je n'aurais pas mon bébé, c'est une longue semaine certes mais pour les femmes qui doutent, elle est importante ! ».

    « Certains membres de ma famille me mettaient la pression. Grâce à ces 7 jours, j'ai trouvé la force de les affronter et de refuser d'avorter. »

    « J'ai changé d'avis. Après le choc de la nouvelle, cette période m'a permis de revoir la situation et de comprendre qu'il est possible de garder cet enfant. »

    Si certaines estiment que ce délai est inutile, plusieurs femmes, qui n’ont pas pu en bénéficier expriment leurs regrets :

    « J'ai eu un rendez-vous pour une ordonnance de prise de sang pour le groupe sanguin et le lendemain, on m'a donné le traitement. Je regrette énormément. J'aurais aimé avoir du temps car c’est très dur. J'aurais pu réfléchir et dire non à ceux qui m'y ont amenée ».

    « Avec le recul, je pense que si j’avais eu le délai légal, je ne l’aurais pas fait ».

    La plupart des femmes qui ont répondu au questionnaire disent qu’elles ont avorté. Une décision souvent contrainte : si 12 femmes considèrent que l’avortement était « une  évidence, cette grossesse n’était ni prévue, ni désirée », et pour 5 autres, juste « une alternative possible », 33 d’entre elles expliquent que l’avortement a été « une réponse douloureuse à une situation sans issue ». Et elles sont 19 à exprimer que cette solution n’était pas la leur, mais « la réponse qui m’était imposée ».

    Elles racontent :

    • « Sous pression j'ai avorté ».
    • « C’est ma mère qui a décidé l’avortement »,
    • « j'ai décidé, à bout de lutte contre le père de l’embryon et ma mère, d'accepter l'Ivg médicamenteuse ». 
    • « J'ai été contrainte de subir une IVG médicamenteuse. On m’a imposé de ne pas le garder ».
    • « J'ai décidé d'avorter à cause de mes proches car ils me rabaissaient tous en me disant : ‘T’as que 14 ans, tu vas niquer ta vie, t'es encore a l'école et tout’. Mais pour moi dans ma tête, je m'en foutais, j'étais prête à le garder et à assumer ».

    Au terme de cette enquête, il apparaît que les femmes sont loin de demander prioritairement des facilités d’accès à l’avortement, en supprimant par exemple le délai de réflexion entre les deux rendez-vous. Bon nombre d’entre elles regrettent d’avoir été au bout de la démarche, elles regrettent d’avoir avorté. Elles reposent la seule vraie question qui soit quand une grossesse non désirée s’annonce : comment aider, accompagner ces femmes pour qu’elles puissent accueillir l’enfant qu’elles portent ? 40 ans après le vote de la loi Veil, cette question essentielle, qui était et qui demeure une obligation légale introduite dans la loi, est restée lettre morte et n’a fait l’objet d’aucune proposition politique.

    Michel Janva

  • Le soulagement de Viviane Lambert

    Voilà le visage de l'intégrisme qui fait trembler la République selon Laurent Joffrin :


    Viviane Lambert "un grand soulagement" par UnionArdennais

    Michel Janva

     

  • Patients algériens : l’AP-HP ne veut plus payer ? C’est notre Sécu qui le fera !

    Le transfert pour soins des Algériens, qui ne concernait jusqu’à présent que les salariés actifs et leurs ayants droit, sera élargi à tous les Algériens non assurés sociaux mais détenteurs d’une carte de démuni et nécessitant des soins à l’étranger (environ 30 % de la population).

    La CNAS algérienne (Caisse nationale des assurances sociales des travailleurs salariés) rejette en bloc les affirmations de la direction de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) qui lui réclame une facture, selon elle totalement fantaisiste et qui ne correspond à rien, de 31 millions d’euros, dont se sont fait l’écho les médias français.

    Elle défie les hôpitaux parisiens d’établir un listing des patients algériens pris en charge dont les factures sont restées impayées.

    Il y a des contentieux, certes, entre les deux parties mais ils sont réellement minimes, affirme la CNAS, qui refuse d’assumer les frais occasionnés par des soins prodigués à des personnes non munies d’engagements de prise en charge délivrés par ses soins avant leur départ.

    Forte de ces constatations, la CNAS a signifié son refus à la partie française de payer par avance les soins et de régler des factures injustifiées.

    D’après un document établi par l’AP-HP : « Aucune prise en charge d’organisme étranger ne sera plus acceptée, sauf règlement d’avance à la place du patient. Pour les patients accueillis en urgence, les prises en charge des assurances voyages seront acceptées avec un paiement a postériori sur facture. »

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