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santé et médecine - Page 339

  • La soeur de Manuel Valls témoigne de l’enfer de la drogue

    Alors que son frère met en place des salles de shoot en France, Giovanna Valls témoigne contre l’enfer de la drogue :


    La sœur de Manuel Valls raconte l’enfer de la… par rtl-fr

    « Héroïne, hépatite C, prison, dans Accrochée à la vie, journal d’une renaissance, Giovanna Valls Galfetti, raconte ses années d’errance dans l’univers de la drogue. Un parcours chaotique qui contraste avec la réussite fulgurante de son frère, Manuel Valls.

    C’est à l’âge de 20 ans que Giovanna prend sa première dose d’héroïne. La décente en enfer est rapide. Soutenue par son entourage la jeune femme entame un sevrage à Barcelone. Mais 10 ans plus tard, elle rechute violemment. Les doses augmentent et son poids diminue jusqu’à atteindre 35 kilos. À l’âge de 40 ans, atteinte du VIH et de l’hépatite C, les médecins lui donnent deux semaines à vivre. Mais Giovanna résiste.

    Elle entame un exil au Brésil au sein d’une communauté. Petit à petit, l’ancienne toxicomane reprend des kilos et le virus de l’hépatite C diminue. Aujourd’hui, elle continue de vivre avec le VIH mais l’hépatite C a disparu. »

  • "Je ne pense pas que les gens réalisent ce qu'est un avortement avant d'en voir un pour de vrai"

    Un étudiant en médecine, pourtant favorable à l'avortement, vient d'en être témoin dans le cadre de sa formation. Il est hanté par ce qu'il avait vu :

    « Pour commencer, je dois dire que jusqu'à hier, vendredi le 2 juillet 2004, j'étais fermement pro-choix. Je suis un étudiant en médecine et, étant très scientifique, j'avais compris que la masse de cellules qui forme le corps du fœtus n'est généralement pas en mesure de survivre avant d'avoir passé le stade de vingt-quatre semaines dans l'utérus. Je suis aussi quelque peu libéral et je croyais que toutes les femmes devaient avoir le droit de choisir de ce qu'elles faisaient avec leurs corps et avec le corps de celui qui pourrait potentiellement grandir à l'intérieur d'elles ».

    « Cet été, j'ai été accepté dans un programme pré-médical à New-York, programme dans lequel on nous permettait de suivre les docteurs et de les observer pratiquer toutes sortes d'actes médicaux. Quand l'opportunité de voir un avortement s'est présentée, je n'ai pas hésité une seule seconde avant d'accepter l'offre. C'était un acte nouveau, précis, et excitant auquel je n'avais jamais assisté ».

    « Quand je suis entré dans la salle, j'ai remarqué qu'elle était semblable à toutes les autres salles dans lesquelles j'avais déjà travaillé. Sur la table devant moi, j'ai vu une femme avec les jambes dans les airs, comme si elle était en train d'accoucher, bien qu'elle fût endormie. À côté d'elle, il y avait un plateau d'instruments pour l'avortement et une machine pour aspirer les tissus fœtaux de l'utérus. Les docteurs ont enfilé leurs habits et mis leurs masques, puis la procédure a commencé. Le col de l'utérus a été tenu ouvert avec un instrument métallique brut et un grand tube transparent a été inséré à l'intérieur de la femme. En quelques secondes, le moteur de la machine a démarré, et du sang, des tissus et des petits organes ont été aspirés et retirés de leur environnement. Une minute plus tard, l'aspirateur s'est arrêté. Le tube a été retiré. Collés au bout se trouvaient un petit corps et une tête à peine rattachée puisque le cou avait été broyé. Les côtes étaient formées et il y avait une mince couche de peau pour les couvrir, les yeux s'étaient formés et les organes internes avaient commencé à fonctionner. Le cœur minuscule du fœtus, de toute évidence un petit garçon, venait de s'arrêter à tout jamais. Le filtre de l'aspirateur a été ouvert, et les bras et jambes minuscules qui ont été déchirées du fœtus s'y trouvaient. Les doigts et les orteils commençaient à avoir des ongles. Les docteurs, fiers de leur travail, ont rassemblé les différentes parties du corps pour me les montrer. Les larmes me sont montées aux yeux lorsqu'ils ont enlevé le petit bébé de la table et jeté son corps dans un contenant pour déchets biologiques ».

    « Depuis hier à 10:30, je n'ai pas réussi à penser à autre chose qu'à ce que ce petit bébé garçon aurait pu devenir. Je ne pense pas que les gens réalisent ce qu'est un avortement avant d'en voir un pour de vrai. J'ai été torturé par ces images – tellement vraies et vives – pendant deux jours maintenant.... Et je n'étais qu'un spectateur. Jamais plus je ne serai pro-choix, et jamais plus je supporterai le meurtre d'êtres humains, peu importe le stade de vie auquel ils sont rendus. »

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Pesticides : la contamination alarmante des rivières françaises

    Des pesticides sont présents dans près de 9 points de mesure sur 10 des eaux de rivières. Les normes de qualité des eaux souterraines sont respectées à un peu plus de 80 % seulement.

    On en retrouve un peu partout, même si c’est souvent à dose relativement faible. En tout cas, à des niveaux qui sont inférieurs aux normes de la directive cadre européenne sur l’eau (DCE). L’état de contamination des cours d’eau et les nappes phréatiques par les pesticides que donne à lire une étude du Commissariat général du développement durable (CGDD) est inquiétant.

    Cet organisme qui dépend du ministère de l’Ecologie signale ainsi un taux de présence de ces substances de 89 % sur l’ensemble des 2.706 points de mesure des eaux de surface du territoire métropolitain (56 % outre-mer hors Guyane). On comprend mieux pourquoi le plan de Ecophyto du Grenelle de l’environnement, visant à diminuer de moitié la consommation de pesticides en 2018, a tourné au flop et pourquoi une nouvelle version s’impose.

    Dans les régions céréalières

    La campagne de prélèvement de 2012 du ministère relève en outre la trace d’au moins 20 pesticides différents dans un cas sur quatre dans ces mêmes eaux de surface. Surtout, « près de 5 % des points de mesure dépassent les normes fixées sur les pesticides », signale l’étude.

    Sans grande surprise, les teneurs les plus élevées se situent dans les régions céréalières, celles de maïsiculture ou de viticulture, notamment le Bassin parisien, les Pays-de-la-Loire, le Sud-Ouest et le couloir du Rhône. Seuls 11 % des points sont exempts de pesticides. Il faut presque toujours aller plus haut (Alpes, Pyrénées) pour les trouver ou alors s’enfoncer dans les déserts ruraux (Corse, sud de l’Auvergne et du Limousin).

    Aucune région n’est épargnée

    Le constat du CGDD sur les eaux souterraines n’est pas plus enviable : 71 % des prélèvements révèlent une contamination et hormis la Corse, aucune région n’est épargnée. Pas même le Massif central où l’élevage prédomine. Situation inquiétante, dans près d’un cas sur cinq (19 %), les normes de qualité DCE ne sont pas respectées. Les dépassements par substance sont les plus nombreux (13 % des points de mesures). Mais la part des « cocktails » de pesticides hors norme n’est pas mince (6% des points).

    Où ces excès sont-il commis ? Globalement au nord de l’Hexagone, dans le couloir rhodanien et le nord de l’Aquitaine. La plus belle « collection » de pesticides revient à la région Ile-de-France où 35 « espèces » différentes ont été retrouvées sur un point précis. Les régions les mieux « pourvues»  (plus de cinq variétés différentes) recouvrent grosso modo les mêmes zones en y additionnant le sud de la Bretagne.

    Les Echos

    http://fortune.fdesouche.com/380975-pesticides-la-contamination-alarmante-des-rivieres-francaises#more-380975

     

  • La vaccination contre l’hépatite B discrètement devenue obligatoire

    « Les vaccins suivants : Tetravac®, Pentavac®, InfanrixTetra®, InfanrixQuinta® sont en rupture de stock. Les médecins sont donc obligés de vacciner les bébés contre l’hépatite B même s’ils ne le veulent pas. » explique la Ligue Nationale pour la Liberté des Vaccinations. « On comprend difficilement comment deux grands laboratoires internationaux producteurs de vaccins voient leurs chaînes de fabrication des vaccins analogues se mettre en roue libre puis en panne sèche en même temps (…)

    Un message a été adressé à GSK et à Sanofi Pasteur pour demander les raisons de cette rupture de stock. GSK a renvoyé cette réponse polie, mais sibylline : « Suite à votre demande d’information et afin de pouvoir y apporter une réponse rapide et de qualité, nous avons besoin d’informations complémentaires. Merci de bien vouloir nous contacter au 01 39 17 84 44 du lundi au vendredi de 9 h à 18 h. Restant à votre disposition pour toute information complémentaire, nous vous prions d’agréer, Monsieur, l’assurance de notre considération distinguée ». Sanofi-Pasteur fait le mort ou ne daigne répondre. »

    Mais rassurez-vous, tout cela n’est évidemment que pour votre bien !

    http://www.contre-info.com/

  • PMA : les juges complices de maltraitance organisée

    Combien d’enfants devront être privés de leur père avant que les juges ne réagissent pour retrouver à la fois le bon sens, le droit et la justice ?

     Priver un enfant de son père (PMA) ou de sa mère (GPA) est une maltraitance !GPA : Il ne suffit pas d’affirmer, la main sur le cœur, que l’enfant n’est pas un objet.343 enfants privés de père

    Voici la nouvelle adoption, version cour d’appel de Versailles, Aix et autres : l’adoption est devenue un processus qui consiste à priver un enfant d’un de ses parents, de manière à le rendre adoptable par qui voudra. En l’occurrence, dans les affaires jugées ces derniers jours, la conjointe de la mère demandait à adopter l’enfant conçu du sperme d’un donneur (ou vendeur) à l’étranger.

    Les juges, complices de cette maltraitance organisée, n’ont pas voulu voir que l’adoption qui leur était demandée n’en est pas une, mais qu’elle réalise au contraire un détournement de l’adoption !

    Rappelons-le : l’adoption a pour raison d’être de confier à des parents adoptifs un enfant privé par les malheurs de la vie de ses parents d’origine ou de l’un d’eux. Or, les couples de femmes qui se rendent en Belgique pour fabriquer un enfant d’un donneur privent délibérément l’enfant de son père, et de père tout court, de manière à le rendre adoptable par la conjointe de la mère. Alors que l’adoption ne prive l’enfant de rien, mais répare ce qui lui est arrivé, cette conception d’enfants de donneurs les prive de père, délibérément, pour laisser la place à la conjointe de la mère.

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  • 29 trisomiques dépistés sur 30 sont avortés

    Les Echos a organisé un débat entre le futurologue Laurent Alexandre et le paléoanthropologue Pascal Picq. Pascal Picq est paléoanthropologue au Collège de France et chroniqueur aux « Echos ». Darwiniste convaincu, il s’intéresse de près aux questions de société les plus actuelles et donne des conférences auprès de cadres d’entreprise. Laurent Alexandre, chirurgien-urologue, est président de la société de séquençage de l’ADN DNAVision. Chroniqueur au « Monde » et au « Huffington Post », invité des Conférences TEDx, cet entrepreneur-intellectuel passé par HEC et l’ENA a publié en 2011 chez Lattès « La mort de la mort : comment la technomédecine va bouleverser l’humanité », et, plus récemment, « La Défaite du cancer ».

    Ce dernier déclare :

    "Pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, nous sommes capables de changer notre nature biologique et génétique par la technologie. Jusqu’à présent, c’étaient les événements extérieurs qui sélectionnaient certains variants génétiques par le biais de la mortalité infantile. Cette sélection-là aujourd’hui s’est beaucoup réduite et, parallèlement, nous avons désormais les moyens technologiques de changer notre génome. Je signale qu’une pétition a d’ailleurs été lancée le mois dernier par des spécialistes de la génétique, disant qu’il faut faire un moratoire sur les modifications génétiques germinales, c’est-à-dire celles qui touchent la lignée, qui se transmettent d’une génération à l’autre.Est-il licite de faire des modifications génétiques sur l’homme qui se transmettent de génération en génération ? Cette question commence à faire débat.

    Croyez-vous que le débat politique va de plus en plus se polariser autour des questions transhumanistes, au point d’abolir les clivages traditionnels ?

    C’est déjà le cas. A l’extrême gauche, quelqu’un comme José Bové est beaucoup plus conservateur en matière biologique que Ludovine de La Rochère, présidente de la Manif pour tous. Il est opposé à la fécondation in vitro chez les homosexuels comme chez les hétérosexuels et il est opposé aux thérapies géniques pour les malades. Il pense donc que les couples stériles doivent rester stériles et que les myopathes doivent rester myopathes, au nom d’une non-utilisation de la technologie. En cela, il est encore plus bio-conservateur que les gens traditionnellement très à droite."

    Etre opposé à la PMA ce n'est pas vouloir que les gens stériles restent stériles : la médecine devrait plutôt se pencher sur les raisons de cette stérilité plutôt que de fabriquer des enfants dans des éprouvettes.

    Plus loin, Laurent Alexandre avoue :

    La sélection génétique des bébés, on y est déjà. Vingt-neuf trisomiques dépistés sur trente sont avortés en FranceCela montre que la puissance publique a déjà engagé un grand programme eugéniste. Ce n’est pas un eugénisme d’Etat obligatoire comme sous le IIIe Reich, mais un eugénisme libéral, que les parents peuvent refuser [malgré les pressions, NDMJ]. Le fait nouveau, c’est qu’alors que la technologie ne permettait jusqu’à présent de repérer que la trisomie 21 et quelques rares autres pathologies, et ce en milieu de grossesse, la puissance informatique dont nous disposons désormais permet de lire la totalité des 3 milliards de bases ADN du bébé par simple prise de sang de la maman, sans amniocentèse, en tout début de grossesse, c’est-à-dire à un moment où l’avortement est totalement libre. Toutes les conditions sont réunies pour nous placer sur un toboggan eugéniste. Et l’étape d’après sera de sélectionner les variants génétiques favorisant un QI élevé, que les Chinois sont en train d’identifier dans le cadre de leur programme de séquençage des surdoués. Demain les Chinois fabriqueront plusieurs embryons et choisiront celui qui a la meilleure espérance de QI élevé. [...]"

    Bienvenue dans le meilleur des mondes.

    Michel Janva

  • La Manif Pour Tous dénonce la décision de la Cour d’Appel de Versailles

    Réaction de Ludovine de La Rochère suite à la décision évoquée ici :

    Il est cruel de priver volontairement un enfant de père : c’est pour lui une injustice profonde, douloureuse et évidemment durable“Père et mère sont irremplaçables et non interchangeables : deux femmes, aussi aimantes soient-elles, ne remplaceront jamais un père.

    le procédé qui consiste à bénéficier à l’étranger d’une assistance médicale à la procréation interdite en France, puis à demander l’adoption de l’enfant, conçu conformément à la loi étrangère mais en violation de la loi française, constitue une fraude à celle-ci et interdit donc l’adoption de l’enfant illégalement conçu.

    « Les juges s’arrogent ici le droit de décider à la place des citoyens français sur un sujet profondément humain, essentiel. La PMA « sans père » est déshumanisante. En favorisant le développement de cette pratique, qui entraînera celle de la GPA aussi, ils mettent conception, grossesse et filiation dans les mains de trafiquants et nous emmènent tout droit vers le transhumanisme ».

    « L’adoption, c’est redonner un père et une mère a un enfant qui en a été privé par un aléa de la vie, ce n’est pas donner un enfant à un couple. En effet, il n’y a pas de droit A l’enfant : il n’y a que des droits DE l’enfant et le rôle de la justice est de les faire respecter. Autrement, qui respectera la justice ? »

    Michel Janva

  • La folie des hommes

    Après cette grand-mère allemande qui attend des quadruplés à 65 ans, voicicette Italienne qui s’est faite implanter par erreur les embryons d’une autredans un centre de PMA.

    Les jumeaux qu’elle attend ne sont donc ni d'elle ni de son mari...

    Philippe Carhon

  • Conseil de l’Europe : remise de la plus grande pétition pour la condamnation des infanticides néonataux

    Le Centre Européen pour le Droit et la Justice va remettre cette semaine à la Présidence de l’Assemblée Parlementaire du Conseil de l’Europe une pétitionpour la condamnation des infanticides néonataux, signée par plus de 185 000 citoyens européensLe dossier qui sera remis au Bureau devrait faire l’objet d’un premier examen durant la prochaine session du 20 au 24 avril 2015.

    "C’est une procédure importante à plus d’un titre. C’est la première fois que cette Assemblée est saisie par une pétition d’une telle ampleur : près de 200 000 citoyens demandant aux députés européens issus des 47 États Membres de condamner la pratique des infanticides néonataux et de rappeler que toute personne née vivante a droit au respect de sa vie et aux soins, quelles que soient les circonstances de sa naissance.

    Cette pétition amorce une procédure officielle et concrète au sein de l’Assemblée Parlementaire. Saisi de la pétition, le Bureau de l’Assemblée, après examen de sa recevabilité, va charger l’une des commissions parlementaires de l’Assemblée d’examiner la pétition au fond et de faire rapport. La procédure de rapport permettra d’enquêter sur ces faits et de les exposer publiquement. Le Bureau de l’Assemblée décidera ensuite des suites à donner, telle que la préparation d’une résolution.

    Lorsqu’un enfant naît grand prématuré, tout est mis en œuvre pour le sauver. Si ce n’est pas possible, il reçoit des soins de confort et est entouré jusqu’à son décès. Tout autre est la situation de ceux qui naissent vivants après un échec de l’avortement. En effet, chaque année, dans les pays européens, des nombreux enfants naissent vivants lors d’avortements, en particulier quand ils sont pratiqués au-delà de la 20ème semaine de grossesse. Selon le British Journal of Obstetrics and Gynaecology, à 23 semaines de gestation, 10% des enfants survivent à l’avortement. Ces enfants, qui peuvent être blessés par l’avortement, sont le plus souvent abandonnés à la mort sans soins, agonisant dans une bassine et luttant pour respirer, ou tués par injection létale ou asphyxie, en particulier lorsqu’ils sont viables, voire jetés avec les déchets biologiques. C’est un traitement inhumain et contraire aux droits de l’homme les plus élémentaires. Les statistiques officielles pour l’Angleterre et le pays de Galles indiquent qu’en 2005, 66 nouveau-nés ont survécu à leur avortement et ont agonisé pendant parfois plus de dix heures. Suite au scandale provoqué par la révélation de ces faits, la Grande-Bretagne a cessé de révéler ces statistiques. Dans les seuls hôpitaux publics du Canada (hors Québec), 622 bébés sont nés vivants après une IVG entre 2000 et 2011. Rares sont les pays qui reconnaissent officiellement ces situations mais elles se produisent partout. La presse en rapporte parfois, comme en Italie en 2010 : un bébé avorté à 20 semaines (quatre mois et demi) pour un bec-de-lièvre a vécu deux jours. Nul ne sait le nombre de ces enfants ni le sort qui leur est réservé. Si certains sont probablement bien pris en charge pendant leur courte vie, il semble que d’autres ne bénéficient pas du même traitement. Des témoignages et des faits divers révèlent des pratiques terrifiantes : bébés abandonnés dans une pièce vide ou un placard jusqu’à ce qu’ils soient morts, ou tués (souvent par asphyxie), ou encore envoyés avec les déchets hospitaliers malgré des signes de vie. Ces enfants naissent pour mourir dans une agonie que l’on ne tolérerait pas s’il s’agissait d’animaux. Priver des nouveau-nés des soins les plus élémentaires – et d’une simple présence humaine jusqu’à leur mort si on ne peut les sauver – est un comportement barbare et une violation flagrante de leurs droits fondamentaux.

    L’ECLJ espère vivement que cette pétition fera sortir de l’ombre le drame de ces enfants nés vivant qui ne bénéficient d’aucuns soins auxquels ils ont pourtant droit en vertu de leur droit à la vie et à l’intégrité physique. Il est souhaitable que cette pétition amène l’Assemblée du Conseil de l’Europe à rappeler l’égalité en droit de tous les hommes, quelles que soient les conditions de leur naissance."

    Michel Janva