santé et médecine - Page 339
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Le lien entre la maladie de Parkinson et les pesticides officiellement reconnu
C'est un pas de plus vers la reconnaissance des maladies professionnelles des agriculteurs. Lundi 7 mai, est entré en vigueur un décret qui reconnaît la maladie de Parkinson comme maladie professionnelle et établit explicitement un lien de causalité entre cette pathologie – seconde maladie neurodégénérative en France après Alzheimer – et l'usage des pesticides.Un pas de plus car, dans ce domaine où règnait jusqu'ici la loi du silence, la prise de conscience des effets des produits phytosanitaires sur la santé des agriculteurs commence seulement à émerger. Et à porter ses fruits. En février, la victoire d'un céréaliculteur charentais, Paul François, qui avait intenté un procès contre le géant américain Monsanto, a constitué une première en France. La firme a été jugée responsable de l'intoxication de l'agriculteur par les vapeurs d'un de ses herbicides, le Lasso – retiré du marché en 2007 en France, alors que sa dangerosité était connue depuis plus de vingt ans.Quelques jours plus tard, ils étaient plusieurs dizaines d'exploitants à manifester au Salon de l'agriculture, devant le stand de l'Union des industriels de la protection des plantes. Leurs revendications : le classement des affections liées à l'usage des pesticides en maladies professionnelles et le retrait des produits dangereux.Le 30 avril, c'est une autre décision, celle de la Commission d'indemnisation des victimes d'infraction (Civi) d'Epinal, qui est venu apporter de l'eau au moulin : ce jour-là, l'Etat a été condamné à indemniser un agriculteur céréalier de Meurthe-et-Moselle souffrant d'un syndrome myéloprolifératif. D'abord reconnue comme maladie professionnelle, la pathologie est alors associée par la Civi à l'usage de produits contenant notamment du benzène.UN DÉCRET "TRÈS ATTENDU"Dans ce paysage qui commence doucement à évoluer, le décret concernant la reconnaissance de la maladie de Parkinson était donc "très attendu", note Guillaume Petit. L'agriculteur appartient à l'association Phyto-victimes, créée en mars 2011, et avec laquelle Paul François a, l'un des premiers, brisé le silence en attaquant Monsanto. Lui a attendu quatre ans avant de voir sa pathologie reconnue comme maladie professionnelle. "Combien voient leur demande refusée ? Combien aussi y renoncent, devant la difficulté ?", interrogeait-il lors de la création de cette association.L'entrée de la maladie de Parkinson dans les tableaux des maladies professionnelles du régime agricole facilitera donc les démarches pour les agriculteurs chez qui cette pathologie aura été diagnostiquée moins d'un an après l'usage de pesticides – le texte ne précise pas lesquels. "C'est une reconnaissance officielle qui est, déjà, importante sur un plan symbolique, note Guillaume Petit. Mais c'est aussi le moyen, pour l'agriculteur, d'être pris en charge financièrement, en fonction de son taux d'incapacité à poursuivre son travail."EN DIX ANS, CINQ MALADIES LIÉES AUX PESTICIDES RECONNUESJusqu'ici, selon Yves Cosset, médecin du travail national adjoint à la Mutuelle de la santé des agriculteurs (MSA), seuls vingt cas de maladies de Parkinson ont été rapportés aux comités de reconnaissance des maladies professionnelles en dix ans. Dix ont été acceptés, dix refusés. Dans la même période, seuls quatre ou cinq cas de maladies ont été officiellement reconnus comme causés par les pesticides.Au total, ce sont 4 900 pathologies qui sont reconnues chaque année comme maladies professionnelles chez les agriculteurs. Mais plus de 90 % d'entre elles sont des TMS (troubles musculo-squelettiques), le reste des cas étant principalement liés aux animaux et à la poussière de bois ou d'amiante, selon Yves Cosset.Dans les tableaux des maladies professionnelles du régime agricole, on trouve ainsi, par exemple, la maladie de Lyme – causée par les tiques –, le tétanos ou encore les hépatites. Mais aussi quelques pathologies liées aux produits phytosanitaires. Est notamment cité, depuis 1955, l'arsenic, responsable d'une large gamme d'affections – irritations, intoxications ou cancers. Ou encore le benzène, classé comme cancérogène certain, et le pentachlorophénol (PCP), interdit dans les pesticides depuis 2003.Mais, rappelle Yves Cosset, "ces tableaux évoluent au fur et à mesure des connaissances de la science. Or, la plupart des pathologies liées aux pesticides apparaissent de manière différée, dix, vingt, voire trente ans après le début de leur usage. Dans la médecine du travail, on a commencé à parler de l'amiante dans les années 1960, et ce produit n'a été mentionné dans ces tableaux qu'en 1998 pour les cancers. Il n'est donc pas exclu que d'autres pathologies émergent et soient reconnues dans les années à venir..." -
GPA : non, la personne n’est pas un objet de commerce !
Le 19 juin, la Cour de Cassation devra se prononcer sur la transcription d’actes d’états civils d’enfants issus de GPA à l’étranger. Le Collectif pour le Respect de la Personne appelle les juges à ne pas instrumentaliser des droits qu’ils sont censés protéger.
Depuis un an, le recours aux mères porteuses, appelé par euphémisme « gestation pour autrui » (GPA) ne cesse de faire la une de l’actualité judiciaire.
En juin 2014 (arrêt Mennesson), la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH) a condamné la France pour n’avoir pas respecté le droit à l’identité des enfants, dont ferait partie la reconnaissance du lien de filiation avec leur père biologique, sans préciser si ce droit devrait être garanti par la transcription des actes d’état civil étrangers ou d’une autre manière. En janvier 2014, elle a condamné l’Italie pour le placement d’un enfant que ses commanditaires avaient fait fabriquer en Russie sans même qu’il existe un lien biologique ni avec l’un ni avec l’autre. Autant valider le trafic d’enfants. L’Italie a obtenu le renvoi en Grande Chambre, la formation solennelle de la Cour. La CEDH est actuellement saisie de trois nouvelles affaires de GPA qui posent cette fois précisément la question de la transcription. Le sujet n’est donc pas clos.
Le 15 mai dernier, le TGI de Nantes a ordonné la transcription intégrale d’actes d’état civil américains, indiens et ukrainiens issus de GPA. Le 19 juin, c’est au tour de la Cour de cassation de se prononcer à nouveau.
Tout le monde est d’accord pour garantir les droits de l’enfant, qui ne sont pas responsables des conditions de leur naissance. Reste à savoir comment. Rappelons que les enfants ne sont ni « sans papiers » ni des « petits fantômes de la République » : ils ont des actes de naissance étrangers qui sont pris en compte dans la vie quotidienne. Aucun problème d’autorité parentale, d’accès à la sécurité sociale, etc. La question de la nationalité a été réglée en pratique par la circulaire Taubira. Elle aurait pu l’être autrement, le code civil permettant de donner la nationalité à tout enfant élevé depuis 5 ans par des Français. Si les enfants ont besoin d’une protection supplémentaire, cela peut être fait par des mesures spécifiques décidées démocratiquement par le législateur. C’est cela, la démocratie. [....]
La suite sur Le Figaro.vox
http://www.actionfrancaise.net/craf/?GPA-non-la-personne-n-est-pas-un
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Témoignage de Mme Lambert, mère de Vincent, à Strasbourg
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Reportage : « Demain, la France des déserts médicaux… »
Reportage d’Armel Joubert des Ouches pour Reinformation.tv : 60 % des médecins s’installaient en médecine libérale il y a 30 ans. Ils ne sont plus que 30 % aujourd’hui. Ils sont 90.600, ils seront 5.000 de moins en 2020. Que se passe t-il donc ? Une politique au coup par coup, une augmentation des contraintes administratives ; il y eu également le numérus clausus qui a fait chuter le nombre d’étudiants en médecine durant plusieurs années. Fixé annuellement par le gouvernement, le nombre d’étudiants « choisi » pour entrer en seconde année de médecine a été volontairement limité durant des années. Or, il faut en moyenne 10 ans pour former un médecin.
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Marine Le Pen : "Qu’on arrête de les loger, qu’on arrête l’Aide médicale d’État"
Alors que Nicolas Sarkozy vient encore de changer d'avis à propos du droit du sol, voici la réponse de Marine Le Pen à la question de l'immigration clandestine :
"Qu’on arrête de les loger, qu’on arrête l’Aide médicale d’État qui coûte un milliard d’euros par an.
Il faut suspendre immédiatement Schengen, comme d’ailleurs les traités le prévoient lorsqu’il existe un danger important, et retrouver la maîtrise de nos frontières. Mais ça ne suffira pas. Il faut aussi lancer un signal à l’ensemble de ces immigrants clandestins : Nous ne voulons pas que vous veniez vous installer chez nous, nous n’en avons plus les moyens.
Le problème, c’est que c’est une question de volonté de nos dirigeants (...) Il faut changer notre politique internationale alors qu'il y a une guerre internationale qui nous est menée, ça c’est évident. Ce que je propose, c’est de tourner le dos à la politique internationale qui a été menée par Hollande et Sarkozy (…) Il faut s’appuyer sur des pays qui luttent contre l’islamisme, comme l’Égypte"
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L’Europe veut la PMA pour tous (Présent 8374)
Le 8 juin, le Parlement européen a voté par 321 voix pour et 281 contre, une résolution qui entre autres, vise à « encourager les états membres à promouvoir la PMA » (procréation médicalement assistée) en l’étendant à tous, dont les homosexuelles. L’assemblée de Strasbourg apparaît une nouvelle fois comme le principal foyer de subversion des mœurs et de la loi naturelle dans l’espace européen.
La résolution Noichl, du nom de l’élue sociale-démocrate qui l’a déposée, viole également le principe de subsidiarité qui, officiellement du moins, est celui de l’Union européenne. La famille, l’éducation, la santé, restent de la compétence des États, la PMA ne devrait donc pas être traitée par l’Europe, mais celle-là le fait quand même grâce au cheval de Troie de l’égalité entre les sexes et au nom de la lutte contre les discriminations. Le rapport s’intitule : « la stratégie de l’Union européenne pour l’égalité entre les femmes et les hommes pour 2015-2020. »
En réalité, ce que l’on veut imposer, c’est l’égalité de genres. Le mot « genre » revient 83 fois dans la résolution qui exhorte les États à développer « une stratégie anti-discrimination plus vaste et à établir une feuille de route distincte pour les personnes LGBTI », c’est-à-dire homosexuelles et transsexuelles. En conséquence, elle incite « à promouvoir la procréation médicalement assistée et à mettre un terme à la discrimination dans l’accès au traitement favorisant la fertilité et à l’aide à la procréation ».
Certes, une résolution parlementaire n’est pas contraignante juridiquement, mais elle est fortement incitative, elle indique aux États ce qu’ils devraient faire, sous peine de déroger à l’égalité et à se rendre coupables de « discrimination » : c’est le chantage au politiquement correct. C’est aussi un appui pour fonder les réclamations éventuelles de particuliers devant la Cour européenne des droits de l’homme.
Le gouvernement français, lui, est acquis ! Il soutient à Strasbourg ce qu’officiellement il refuse à Paris ! En effet, Manuel Valls, par l’intermédiaire du Secrétariat général du gouvernement, a demandé, dans un courriel du 30 mars, aux députés européens français de voter en faveur de la résolution de Maria Noichl, alors que François Hollande a annoncé qu’il attendait, pour se prononcer sur la PMA pour les célibataires, l’avis du Comité consultatif national d’éthique !
La résolution demande également de « remettre en question les stéréotypes et les structures, ainsi qu’à partager les exemples de bonnes pratiques visant à vérifier si le matériel pédagogique utilisé jusqu’à présent représente les rôles des femmes et des hommes de manière stéréotypée ». Les bonnes pratiques ayant remplacé les bonnes mœurs, il s’agit sans doute de censurer, d’expurger, d’interdire les livres scolaires qui ne seraient pas conformes à l’idéologie du genre. L’Église catholique ayant renoncé à l’index, les élus européens vont-ils en restaurer un autre qui condamnera les instruments pédagogiques jugés sexistes ? Là-dessus, Marie Noichl peut compter sur Najat Vallaud-Belkacem qui est déjà à l’ouvrage.Guy Rouvrais
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18 juin à Paris contre le commerce de bébés
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Maltraitance : Vincent Lambert est moins bien traité qu'un prisonnier
Maître Jérôme Triomphe répond à L'Homme Nouveau. Extrait :
"Vincent Lambert est aujourd’hui pris en otage par le CHU de Reims qui se comporte comme s’il était propriétaire de son patient. Le Code de la Santé publique prévoit pourtant le principe fondamental du libre choix de l’établissement de santé et du praticien. Le CHU de Reims est donc dans l’illégalité la plus complète. En fait, Rachel, l’épouse de Vincent Lambert, veut le faire mourir, conformément à la décision du Dr Kariger. Le garder dans un établissement dans lequel, par deux fois, on a tenté de le faire mourir, dans l’attente de la décision de la CEDH était et est non seulement contraire au droit mais totalement inhumain. Cela fait maintenant deux ans que nous demandons le transfert de Vincent, qui nous a été refusé par le docteur Kariger, au motif que Rachel était à son chevet tous les jours. Or, depuis deux ans, Rachel a refait sa vie en Belgique. Ce sont les parents de Vincent qui viennent quotidiennement le voir ! La loi ne prévoit pas de hiérarchie. Entre une épouse qui a manifesté qu’elle entendait refaire sa vie loin de son mari, et des parents qui sont tous les jours à ses côtés, ce sont évidemment les parents qui sont légitimes à faire respecter le principe du libre choix de l’établissement de santé.
Vous dites que Vincent Lambert est retenu en otage, c’est-à-dire ?
Depuis la décision du 14 janvier 2014 qui lui a sauvé la vie,Vincent est retenu prisonnier, enfermé à clé dans sa chambre !Ses parents, pour venir le visiter, doivent laisser leur carte d’identité aux infirmières, lesquelles viennent constater l’état de Vincent avant et après la visite !Ce sont elles qui ouvrent la porte de la chambre, laquelle est sous surveillance vidéo.Oui, Vincent est retenu dans un univers carcéral…Pour le protéger de fanatiques qui voudraient le tuer, oui ! Mais il n’y a pas à le protéger de ses parents ! Vincent n’a même pas droit au fauteuil sur mesure que requiert son état et qui permettrait de le sortir de son lit. Il ne peut pas être promené dans les couloirs ou les jardins du CHU parce que le corps médical a peur que ses parents le confient à un autre établissement ou le prennent chez eux ! À vrai dire, Vincent est même traité moins bien que les prisonniers qui ont droit à leur heure quotidienne de promenade et doivent pouvoir bénéficier des soins de kinésithérapie pour ceux qui en ont besoin.C’est ignoble.
Pourquoi Vincent ne bénéficie-t-il pas de soins de kinésithérapie ?
Ces soins, pourtant élémentaires, ont été refusés par le docteur Kariger, sous prétexte qu’ils n’amélioreraient en rien l’état… neurologique de Vincent ! Alors qu’il s’agit de soins de confort ! [...]."
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Infanticide suite à avortement raté : témoignage glaçant
Le Conseil de l'Europe a été saisi sur les droits des nouveau-nés survivant à leur avortement via une pétition lancée pétition en novembre 2014 par l’ECL. L'Assemblée parlementaire se prononcera le 23 juin. Zenit publie à cette occasion le témoignage d'une sage-femme.
"Sage-femme depuis bientôt 9 ans, je peux témoigner que les bébés nés d’avortement tardif (cas des ITG) sans foeticide, c’est-à-dire le plus souvent entre 20 et 24 semaines d’aménorrhée, peuvent naître vivants.
L’équipe médicale est alors souvent mal à l'aise et soit met le bébé dans un plateau dans une pièce à part jusqu’à ce qu'il arrête de montrer des signes de vie, soit demande au gynécologue, anesthésiste ou pédiatre de faire une injection de morphine dans le cordon ce que certains acceptent... ou non.
Pour ma part, j'ai déjà proposé à des couples concernés, si le bébé était vivant à la naissance, de le poser sur le ventre de la dame pour qu’il meure dignement. Deux couples ont accepté.
J’ai récemment décidé de ne plus participer aux IVG ou ITG et d’appliquer ma clause de conscience, ce que je peux faire car je suis titulaire. Je devrai probablement quitter les services concernés, y compris la salle d'accouchement. Les contractuelles qui voudraient appliquer leur clause de conscience sont menacées de licenciement."
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Santé : les médecins allemands incitent à arrêter totalement l’éolien
L’éolien est présenté comme une énergie alternative propre et durable qui doit se substituer progressivement au nucléaire. Si deux reportages réalisés par Armel Joubert des Ouches pour Réinformation.tv mettent en garde contre l’éolien (voir ici et ici), cette fois-ci ce sont des médecins allemands qui tirent la sonnette d’alarme.
Trouvé sur economiematin.fr : L’assemblée des médecins allemands, réunis en congrès à Frankfort du 12 au 15 mai 2015 vient de lancer une alerte (Beschlussprotokoll des 118. Deutschen Ärztetages in Frankfurt am Main vom 12. bis 15.05.2015 [PDF] p353) concernant l’impact néfaste sur la santé de l’implantation d’éoliennes à proximité des habitations.
Elle attire l’attention sur les graves carences des critères de danger retenus et tout particulièrement sur les risques liés aux basses fréquences et infrasons. Ce rapport souligne les effets sanitaires néfastes des fréquences éoliennes inférieures à 1 Hz et mentionne leurs effets potentiels même en l’absence de toute rotation des pales, sous la seule action des vibrations solidiennes générées par le mat.
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