santé et médecine - Page 332
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Les euro-députés s’opposent à l’interdiction des OGM par les Etats
Voici l'un des rares moments où la commission européenne était prête à donner plus de "liberté" aux états membres concernant la possibilité de refuser la culture, la commercialisation ou l'utilisation des produits OGM.Finalement les euro-députés plus impérialistes que l’empereur lui-même, appellent à empêcher toute modification de la législation en vigueur...Ce qui existe actuellement :Actuellement lorsque la commission européenne autorise par un règlement la mise sur le marché d'un OGM, les états ne peuvent si opposer que s'ils obtiennent la majorité qualifiée (62% de la population dans au moins 55% des états membres), chose difficile à obtenir si bien que plusieurs OGM ont été autorisés en dépit de la réticence d'une grande partie de la population européenne.Quand on sait que l'agence européenne de sécurité des aliments (EFSA) est gangrenée de conflits d'intérêts avec l'industrie agro-alimentaire, on est en droit de douter de l'impartialité de ses décisions.Il reste alors une possibilité pour les états membres, c'est de prouver que l'OGM autorisés présentent un risque imminent pour la population et donc charge à eux de présenter les études qui confirment la dangerosité du produit.Problème, les études peuvent être invalidées par les instances européennes, en quelque sorte on demande à l'UE de se déjuger, ce qui semble peu probable.On se rappelle notamment de la France ayant présentée l'étude du docteur Séralini pour justifier l'interdiction d'un OGM sur son sol.Cette étude qui avait été reprise dans plusieurs revues scientifiques et soutenue par des centaines de chercheurs dans le monde pourtant, elle avait été jugée non-fiable.Il ne reste alors aux états que des subterfuges juridiques laborieux à détailler ici pour essayer de retarder un maximum la mise en circulation des OGM.Un pas fait en faveur des consommateurs et de la souvraineté des Etats.Alors vous comprendrez ma surprise à la lecture de la communication de la commission qui prévoyait de modifier la législation existante.Les Etats jouiraient donc d'une plus grande autonomie en ce qui concerne la commercialisation des OGM sur leur territoire.Pour résumer, la commission autoriserait un OGM par la procédure décrite plus haut, et les états pourraient fermer leur marché intérieur de manière beaucoup aisée, bref une fois n'est pas coutume mais le pressoir Bruxellois relâcherait son emprise et le dogme du sacro-saint marché unique serait quelque peu chamboulé.(Lien de la proposition :http://www.europarl.europa.eu/RegData/docs_autres_institutions/commission_europeenne/com/2015/0177/COM_COM(2015)0177_FR.pdf)Le parlement européen, seule instance qui est censée représenter le peuple par le suffrage universelle vient à une très large majorité contester ce projet !(577 voix pour, 75 voix contre et 38 abstentions)(Lien de la communication du parlement :http://www.europarl.europa.eu/sides/getDoc.do ?pubRef=-%2F%2FEP%2F%2FNONSGML+REPORT+A8-2015-0305+0+DOC+PDF+V0%2F%2FFR)Egalement dans l'article mis en avant sur cette article, on nous explique que le projet n'est pas entièrement satisfaisant sur la capacité aux états membres d'agir, sur ce point je suis d'accord, mais c'est toujours bien mieux que la réglementation actuelle que j'ai décrite en introduction...C'est d'ailleurs l'argument en général adopté par les défenseur de la construction bruxelloise pour faire adopter des textes :"Ça n'est pas parfait mais nous pourrons améliorer les choses ensuite, l'important c'est que c'est un pas dans la bonne direction"Cet argument a été invoqué pour l'Acte Unique, pour Maastricht, pour la constitution, le traité de Lisbonne, le pacte budgétaire... etcEn revanche lorsqu'on parle de protection du consommateur ces derniers voudraient un texte parfait pour le voter... Vacuité intellectuelle quand tu nous tiens.D'ailleurs la raison invoquée notamment par le rapporteur du texte est justement que : cela remettrait en cause l'unicité du marché commun...ll indique également que les producteurs subiraient des pertes.Conclusion :Bien plus que le fond du texte, c'est le dogme du marché unique qui est défendu ici ainsi que les bénéfices de quelques-uns au mépris de l'opinion d'une grande majorité de citoyens refusant les OGM.La bonne nouvelle c'est que le parlement européen ne sert à rien, la commission européenne a indiquée qu'elle maintiendrait sa proposition de règlement et la soumettrait aux états !Pour une fois que le totalitarisme inhérent à cette construction politique protège les consommateurs...Nous allons donc voir si ces derniers sont prêts à reprendre un peu de marge de manœuvre...Bref quand la commission européenne ne défend pas l'intérêt des lobbys, c'est le parlement européen qui s'y colle...========================================================================Vous pouvez me soutenir sur aufildesidees.orgLibraire citoyenne avec des livres gratuits, libres de droits ainsi que des t-shirt bio, équitables, et engagés. -
La Région Ile-de-France verse 12M€ pour les idéologues du gender
En septembre 2011, Le Salon Beige alertait déjà sur le financement des idéologues du gender par la Région Ile de France : l'Institut Emilie du Châtelet, qui promeut l'idéologie du gender et qui avait lancé une offensive pro-gender sur les programmes scolaires, avait reçu 900 000 € de la Région Ile-de-France.
Aujourd'hui, Vigi-Gender révèle que la même association a touché près de... 8M€ en 2014. Après 1,2 M€ en 2012 et 2,1 M€ en 2013, ça fat beaucoup.
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L’information scientifique sur l’obésité achetée par Coca-Cola
L’affaire ne fait pas grand bruit en France, pourtant c’est un scandale de plus dans la communauté scientifique. Les chercheurs impliqués étaient tous des scientifiques influents, auteurs de travaux appuyant la fameuse thèse dans des revues médicales réputées, et intervenaient dans des conférences scientifiques prestigieuses. Un article de Francetvinfo à lire jusqu’au bout.
Les scientifiques membre du Global Energy Balance Network (GEBN) l’affirmaient à qui voulait l’entendre : la consommation de boissons sucrées ne participe pas à l’épidémie d’obésité, celle-ci s’expliquant essentiellement par le manque d’activité sportive du citoyen flemmard. Durant l’été, la presse nord-américaine a révélé que ces experts étaient très largement subventionnés par l’entreprise Coca-Cola. L’ampleur de la fraude s’est révélée semaine après semaine. Le site du GEBN a fermé ce 30 novembre, et le réseau dissout dans la foulée.
Le 9 août 2015, le New York Times révélait que le plus grand producteur de boissons sucrées au monde – The Coca-Cola Company – subventionnait de façon très discrète le Global Energy Balance Network (GEBN). Cette société savante, prétendument à but non lucratif, regroupait des experts de renom, défenseurs d’une thèse peu académique : à savoir que la prise de poids et le développement du diabète de type 2 ne trouvent pas leurs causes principales dans la nutrition, mais dans un déficit d’activité physique.
Selon le vice-président du GEBN, le très respecté Steven Blair [1], il n’existait « pratiquement aucune preuve scientifique » du fait que la restauration rapide et les boissons sucrées « étaient à blâmer »dans la crise actuelle de l’obésité. Dans les communiqués d’information diffusés par le réseau, le message était tout aussi catégorique.
Des soupçons rapidement éveillés
L’immense majorité des nutritionnistes s’inscrivaient en faux contre ce discours. Deux universités employant des membres du GEBN ont entrepris des démarches administratives pour en savoir un peu plus sur le financement de l’étrange réseau.
Les informations comptables qui leur ont été transmises révélaient que l’année précédant son lancement officiel, 1,5 million de dollars lui avait été baillés par The Coca Cola Company. En outre, depuis 2008, Coca Cola avait financé à hauteur de 4 millions de dollars divers travaux de deux fondateurs du réseau : Gregory Hand, doyen de l’École de santé publique de l’Université West Virginia, et Steven Blair.
Financer sans faire de bruit
Dès le 10 août, The Coca-Cola Company se défendit de toute malversation, expliquant par voie de communiqué que l’entreprise avait toujours « soutenu la recherche scientifique » sur les questions d’équilibre énergétique. De leur côté, les scientifiques affiliés au GEBN ont affirmé que l’entreprise n »avait jamais influencé leur discours ou leur message, et qu’ils n’avaient jamais cherché à dissimuler les financements.
Il est vrai que l’article fondateur du British Journal of Sports (voir encadré) mentionnait que le réseau avait reçu une donation de Coca-Cola, sans précision du montant. Mais le site web du réseau avait pourtant omis de faire toute référence à cette « subvention » jusqu’à ce qu’un expert de l’obésité à l’Université d’Ottawa signale ce manquement aux administrateurs. Et sur les réseaux sociaux, où le GEBN cherchait à gagner de l’influence, aucune mention de Coca-Cola® n’avait non plus jamais été faite…
Marchands de doute
Les critiques de la communauté scientifique n’ont pas tardé. Dans les colonnes de plusieurs médias, certains n’ont pas hésité à comparer la stratégie de Coca-Cola à l’enrôlement d’experts par l’industrie du tabac « pour devenir des marchands de doute quant aux dangers du tabagisme sur la santé ».
Dans le New York Times, 35 spécialistes en médecine et nutrition ont dénoncé mi-août le « non-sens scientifique » des thèses défendues par le GEBN.
« L’ordre du jour de Coca-Cola ici est très clair », a ailleurs déclaré Marion Nestle, professeur en nutrition et en santé publique à l’Université de New York. « [Il s’agit] d’obtenir de ces chercheurs de créer de la confusion [sur l’état des connaissances scientifiques] et de détourner l’attention [sur le rôle] l’apport alimentaire ».
CocaLeaks
Des courriels révélés fin novembre par l’Associated Press donne une idée de l’implication de Coca-Cola dans le GEBN : choix des représentants du groupe, proposition d’articles ou de vidéos à diffuser…
Ces échanges éléctroniques font remonter le projet de cette campagne de désinformation à octobre 2012. L’institution fantoche est entièrement imaginée par Coca-Cola. Le site web du GEBN, officiellement enregistré et administré par l’Université de Caroline du Sud, était une pure œuvre de la multinationale [2].
L’une des interlocutrices privilégiées du GEBN – et vraisemblable initatrice du projet – n’était autre que la « directrice de la santé et de la science » chez The Coca-Cola Company. Dès les premiers messages, elle insiste sur le fait que « les personnes impliquées [dans le GEBN] devront être ouvert sur la collaboration avec le secteur privé ». Une clause « non négociable »… Elle donne même son avis sur le logo du réseau : « aucune couleur ne pose problème, excepté le bleu, vous comprendrez pourquoi. » Le bleu est proscrit de la communication de Coca-Cola, car il s’agit de la couleur de son concurrent, Pepsi !
Dans les courriels, le président du GEBN, James Hill [3] déclare rapidement « vouloir aider » Coca-Cola à véhiculer une image positive… L’entreprise suggère en retour que le GEBN travaille à se positionner comme une référence « pour les médias » sur la question de l’obésité, et emploie les réseaux sociaux pour lutter contre les messages des « extrémistes de la santé publique »…
Moins de quatre mois après le début de l’affaire, le Global Energy Balance Network a été dissout, officiellement « pour restrictions budgétaires ». La directrice de la santé et de la science a démissionné de son poste.
[1] Professeur à l’Université de Caroline du Sud, ses travaux menés depuis le début des années 1990 ont servi de base à l’établissement de nombreuses préconisations sanitaires, au niveau fédéral, aux Etats-Unis.
[2] Peu après ces révélations, le président du GEBN, le très respecté James Hill (voir note suivante), déclara que Coca-Cola« avait enregistré le site parce que les membres du réseau ne savent pas comment réaliser cette opération ». Il eut un peu plus de mal à expliquer pourquoi le site était hébergé sur les serveurs de l’entreprise.
[3] Professeur à l’Université du Colorado, James Hill a longtemps siégé aux comités de l’Organisation mondiale de la santé et des National Institutes of Health (institutions gouvernementales étasuniennes pour la recherche médicale). Il est également co-fondateur du National Weight Control Registry, programme scientifique destiné à évaluer les conséquences sanitaires de la perte de poids.
[4] Dans le corps d’étude analysée, cinq fois plus d’études financées par l’industrie concluaient à l’absence de lien, en comparaison avec les études indépendantes. Ce constat permet d’estimer qu’un tel mode de financement augmente la probabilité d’une conclusion négative « au moins de 30% ». Voir : Financial Conflicts of Interest and Reporting Bias Regarding the Association between Sugar-Sweetened Beverages and Weight Gain: A Systematic Review of Systematic Reviews. M. Bes-Rastrollo et coll. PlOS Medicine, 31 déc. 2013 doi:10.1371/journal.pmed.1001578
http://www.contre-info.com/linformation-scientifique-sur-lobesite-achetee-coca-col#more-40145
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Zoom : Nicole Delépine - Tout ce que l’on vous cache sur la loi Santé de M. Touraine. (01-12-2015)
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Bonnes nouvelles sur le front pro-vie
3 bonnes nouvelles aujourd'hui :
Au Pérou la commission des lois du Parlement a rejeté une proposition de loi dépénalisant l’avortement en cas de viol, fermant la possibilité d’un débat au Parlement avant la clôture de la session parlementaire en juillet 2016.
D’après un rapport fédéral publié mercredi, le nombre d’avortements aux Etats-Unis serait en baisse continue depuis 25 ans. Le nombre d’avortements déclarés a baissé de 4% en 2012, ce qui représente 31000 avortements de moins qu’en 2011 d'après les chiffres du Centers for Disease Control and Prevention. En 2012 le nombre d’avortements a donc diminué de moitié par rapport à 1974, l'année suivant la légalisation du crime de l'enfant à naître.
La Cour européenne des droits de l’homme (oui la CEDH !) vient de donner raison à Klaus Günter Annen à qui la justice allemande avait interdit de distribuer des tracts contre l’avortement à proximité d’une clinique pratiquant l’« IVG ». C’est une belle victoire pour la liberté d’expression, liberté d’exprimer la vérité, obtenue sur l’article 10 de la Convention européenne des droits de l’homme qui affirme le respect de cette liberté.
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Les OGM en France, c’est pour bientôt !
L’Assemblée nationale a de nouveau voté, mardi 17 novembre, le projet de loi transposant les nouvelles règles européennes d’autorisation de mise en culture des OGM.
Vous avez bien compris, il s’agit d’autoriser la culture OGM sur le sol français. Ce texte sera définitivement adopté par le Sénat le 14 décembre, puisque députés et sénateurs se sont déjà entendus sur la rédaction de ce texte en commission.
Le texte de ce projet de loi, consultable sur le site du Sénat, prévoit de nombreuses mesures encadrantes. Et en cas de contamination de parcelles non OGM non souhaité par l’exploitant, l’Etat proposera une indemnisation financière… -
Santé, c’est l’Etat qui décide pour vous! (Claire Severac et Nicole Delépine)
Dans la rubrique qu’elle anime pour Médias-Presse-info, Claire Severac reçoit aujourd’hui (13 novembre 2015), Nicole Delépine, l’ancienne chef du service de cancérologie pédiatrique de Garches, dont le combat contre Marisol Touraine pour le maintien de sa structure avait mobilisé les énergies l’an dernier.
Elles abordent ici le sujet de la loi de santé si contestée aujourd’hui. -
Un Arrêté du Samedi 14 novembre 2015 autorise l’utilisation d’antidotes injectables contre les neurotoxiques de guerre
Suivant les dernières informations,l’utilisation de sulfate d’atropine en solution injectable de 40 mg/20 ml vient d’être autorisée en France, cette solution est un antidote aux neurotoxiques organophosphorés. Cela ne signifie pas qu’un risque d’attaque chimique soit imminent, mais que l’état français se prépare à toute éventualité, surtout à l’approche de la COP21. En effet, Manuel Valls a expliqué que cela n’était pas terminé et que d’autres frappes pourraient avoir lieu dans les jours et les semaines à venir. Mais si l’avertissement est lancé, aucune précision n’est donnée sur le type d’attaque à envisager, tout simplement par ce que tous les scénarios seraient donc envisagés. C’est donc par mesure de précaution que cet Arrêté est passé, maintenant, les termes sont relativement techniques, des précisions sont donc les bienvenues dans les commentaires.
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Médecins en colère : l’hôpital va mal, la médecine libérale aussi
Nos énarques dans leur grande sagesse croient que le manque de médecins hospitaliers sera compensé par une nationalisation de la médecine de ville.
Ce titre peut vous paraître pessimiste, pourtant c’est la stricte vérité. Depuis des années les politiques, de droite comme de gauche ont cherché à contraindre les médecins dans un carcan financier. Du temps de Juppé et autres « inventeurs de droite » nous avons eu les découvertes géniales. Le style de réflexion des énarques était simple : « La santé coûte trop cher diminuons le nombre de médecins ». Sous l’impulsion de quelques conseillers illuminés on a donc demandé, en leur offrant un belle somme, à des médecins de partir en retraite prématurément. Les mêmes grands penseurs du vingtième siècle ont aussi fermé le numérus clausus de façon à former moins de médecins. -
Les trafics saignants du planning familial international
Aux États-Unis, le Planning familial international commercialise les organes de fœtus avortés. En France, cela ne choque apparemment pas les professionnels de la bonne conscience.
Le Planning familial international (International Planned Parenthood Fédération), auquel le Mouvement Français pour le Planning Familial adhère depuis 1960, collabore activement avec le Fonds des Nations-Unies pour la population (Fnuap) à la promotion du « contrôle des naissances », de l'avortement et de l'eugénisme sur la planète. Cette ONG au-dessus de tout soupçon, fer de lance de la culture de mort à l'échelle mondiale, a été récemment surprise une main dans le tiroir-caisse et l'autre dans la poubelle à fœtus.
Le scandale est venu d'une vidéo en « caméra cachée », tournée et diffusée au mois de juillet par une association pro-vie, le Center for Médical Progress. Piégée par un interlocuteur qui s'est présenté comme un acheteur éventuel, la directrice des services médicaux du planning familial aux Etats-Unis, le docteur Nucatola, y avoue que son organisation vend des organes de fœtus issus d'avortements, à un tarif compris « entre 30 et 100 dollars par spécimen ». Trois autres vidéos publiées par la suite, ont montré que d'autres responsables de l'ONG, comme
Mrae Mary Gatter, présidente du Conseil des directeurs médicaux de Planned Parenthood, négocient également les « spécimens » de fœtus humains avortés, au prix de 100 dollars « pièce » lorsqu'ils sont intacts, auprès d'intermédiaires agissant pour le compte d'universités ou de laboratoires...
Pour La Croix, tout est normal
Il s'en est suivi, outre-Atlantique, une polémique qui a conduit les sénateurs républicains à déposer une proposition de loi pour tenter d'obtenir la suppression des 560 millions de dollars de financement public dont bénéficie le Planning familial. L'alerte a été assez sérieuse pour que la Maison-Blanche annonce qu'elle opposerait son veto à toute réduction des subventions octroyées à l'organisation pro-mort. Pour Barack Obama, prix Nobel de la paix 2009,l'homicide intra-utérin et la vente des « produits » humains qui en résultent sont donc des activités à encourager...
Notons qu'en France aussi, l'antenne française du Planning familial perçoit un financement public. Les subventions de l'État atteignaient 2,6 millions d'euros en 2012, que complétait une subvention de 263 000 euros au titre de la « promotion du droit des femmes ». En outre, les collectivités locales se montrent elles aussi généreuses.
Si la polémique a été vive aux États-Unis, la presse française y a peu fait écho (mis à part quelques titres comme Minute et Le Figaro), et lorsqu'elle l'a fait, c'a été, comme La Croix, pour prendre la défense du Planning familial. Dans un article publié le 16 juillet que l'on peut lire sur Internet, Stéphanie Fontenoy, collaboratrice de ce titre prétendument catholique, reproduit sans aucun recul les arguments du Planned Parenthood et les accusations de diffamation lancées par cette organisation contre les groupes anti-avortement. La journaliste explique ainsi, le plus sérieusement du monde, que le docteur Nucatola, « même si elle s'exprime d'une manière technique qui peut sembler détachée, est consciente et respectueuse des lois américaines de bioéthique régissant son activité ». Tout va donc pour le mieux dans le meilleur des mondes !
Hervé Bizien monde&vie 9 octobre 2015
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