Les comparaisons entre les systèmes de santé allemand et français vont bon train, ces derniers temps. Beaucoup s’interrogent sur une contradiction apparente : alors que le taux de prélèvements obligatoires est plus élevé en France, les services publics paraissent moins efficients.
En France, le montant des prestations de protection sociale était de 741 milliards d’euros, en 2018, répartis de la façon suivante : 339 milliards pour le pôle vieillesse-survie ; 261,2 milliards pour la santé ; 55,4 milliards pour la famille ; 44,6 milliards pour l’emploi ; 23,7 pour la pauvreté-exclusion sociale ; 17,2 milliards pour le logement (source : Les Échos).
Mentionnons, sur ce thème, les études du magistrat Charles Prat pour qui 2,4 millions de personnes nées à l’étranger sont en surnombre dans le système de Sécurité sociale française mais qui touchent des droits ouverts pour les prestations sociales, retraites et allocations familiales. Interrogé par la commission d’enquête au Parlement, il estime la fraude à 30 milliards d’euros par an (Le Figaro, 5/3/2020).