Voici quelque temps qu’une certaine droite française cherche quelques poux à la désormais célèbre « augmentation de la CSG ». Ironie de l’Histoire, les ex-partisans de Nicolas Sarkozy, ancrés au vaisseau amiral englouti des Républicains, s’acharnent sur un semblant d’opposition. En vérité, cette opposition sur la CSG est bien la seule qu’ils assument de porter, ayant fièrement renoncé à défendre la France, trop embourbés dans leur marotte européenne. Le bobo de droite aussi a ses valeurs, et finalement si peu éloignées d’Emmanuel Macron qu’il se fourvoie dans une bagatelle. Mais écoutons-le s’égosiller sur des pouièmes d’euro de CSG que perdent, désormais, les retraités.
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CSG/CRDS : le scandale n’est pas qu’elles augmentent, mais qu’elles existent (article de 2018)
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Grâce au confinement, moins de naissances prématurées : quelle leçon en tirer ?
Quand on laisse les femmes enceintes se consacrer à leur grossesse, on réduit les risques.
Il y a de ces informations qui passent, à tort, relativement inaperçues, polluées par l’actualité qui se concentre sur l’obsessionnel Covid-19, les frasques de la famille Traoré ou, bientôt, les excentricités d’Alice Coffin. Ces nouvelles sont probablement jugées sans intérêt d’un point de vue polémique (quoique), mais devraient pourtant s’afficher en une des journaux. Car bien involontairement, il semblerait que le confinement, si peu convaincant en matière de prévention contre le Covid-19, ait eu un effet des plus inattendus sur les naissances prématurées.
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La précarité de l’emploi augmente
Le nombre de chômeurs en catégorie A, personnes sans emploi, est en baisse de 204 700 personnes. En revanche, le nombre de chômeurs des catégories B et C augmente. Ces catégories regroupent les personnes ayant exercé une activité réduite (la différence entre la B et la C tient à un temps de travail effectué de plus ou moins 78 heures).
Le total des catégories B et C est de 236 200 personnes. Ce chiffre additionné au recul observé en catégorie A, on obtient alors une hausse du chômage de 31 500 personnes. Au mois de juin, il y a donc eu un phénomène de vases communicant : ceux qui ont retrouvé un travail sont dans une situation précaire.
Depuis le début de la crise en mars, le nombre de chômeurs a progressé de 5,2 %. Il y a au total 6,2 millions personnes à la recherche d’un emploi.
Et le plus dur reste à venir puisque beaucoup de petites entreprises bénéficient encore de mesures d’aide. Ces mesures vont progressivement être levées. C’est à ce moment que les difficultés vont commencer.
https://www.lesalonbeige.fr/la-precarite-de-lemploi-augmente/
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La cassos-isation de la France!
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Financial Afrik : “Ce sont les Africains eux-mêmes qui sont responsables de leur misère économique et sociale”
Le journal Financial Afrik publie un article intitulé Les Africains organiseraient-ils leur propre sous-développement ? qu’il faut faire lire aux Africains qui vivent en Europe en jouant à la victimisation permanente.
Extrait :
Quarante ans après les indépendances, le continent africain continue toujours de faire l’objet d’un débat. Des spécialistes du développement (africains et non africains) publient des chiffres alarmants sur l’État du continent en terme de croissance économique et de progrès social. Force est cependant de reconnaître que malgré quelques avancées notoires en matière d’ouverture démocratique (tenue d’élections libres et démocratiques, société civile dynamique), les clignotants sont pratiquement tous au rouge).
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Avec quel argent ?
Bonne nouvelle penseront ceux qui ignorent tout du problème ferroviaire de l'Hexagone, lancinant depuis la réforme Juppé de 1997 : le ministre délégué aux Transports annonçait ce 23 juillet dans un entretien publié par Le Figaro un soutien de "plusieurs milliards à la SNCF."
Quoique le rafistolage comptable soit incompréhensible, on parle de 6 milliards, un peu moins que pour Air France. Cette dernière compagnie a été resubventionnée à hauteur de 7 milliards… en même temps, on veut lui imposer la fermeture des lignes intérieures, et même une limitation de ses vols au départ de Strasbourg, théoriquement capitale européenne…
Jean-Baptiste Djebbari réaffirme ainsi, dans la foulée, avec ce que Barrès appelait un joli mouvement du menton, que l’État compte "redévelopper le fret et relancer d’ici 2022 deux lignes de train de nuit supplémentaires."Cette ambitieux programme ne fait que prendre le relais de déclarations présidentielles de Jupiter en personne.
Or, tout est à l'avenant.
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La défaite en chantant
La crise qui se dessine risque d'être pour la France un pas de plus vers la perte de ses capacités productrices. Analyse de Natacha Polony sur ce qui s'est réellement passé à Bruxelles lors de la négociation de la dette. L'Allemagne, comme d'habitude s'en tire bien. Les Pays-Bas n'en parlons pas. Pour ce qui concerne la France, Emmanuel Macron est un joueur aux petits pieds.
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La vraie solidarité repose sur l'identité
Changement de style. En passant de Sibeth Ndiaye à Gabriel Attal la communication gouvernementale a sans doute gagné en apparence de sérieux. Pas sûr cependant qu'à long terme elle accroisse la popularité présidentielle. Un lecteur du Monde, ancien adhérent du parti socialiste de François Hollande, cela conforte la gauche caviar et la branchitude parisienne, mais cela ne représente pas plus le peuple français qu'une militante de l'UNEF.
Or, ce 21 juillet, Attal présentait à la masse du grand public, sur les antennes de RTL, l'accord conclu à Bruxelles, comme une grande victoire de l'Europe sur elle-même, autour d'un chiffrage certes colossal, sur le papier, du plan de dépenses à hauteur de 750 milliards d'euros. Il sera, s'il est agréé par les 27 parlements nationaux, financé par un emprunt solidairement souscrit par les 27 États-Membres. L'Hexagone recevra, si nous avons bien compris entre 35 et 40 milliards des 390 milliards de subventions, mais la communication demeure chancelante s'agissant de l'emploi de cette ressource probablement destinée à des gouffres de non-rentabilité.
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Logements sociaux : au mauvais endroit au mauvais moment
En lisant l’article de Loïc Mansard, « La haine, appelle la haine », je n’ai pu m’empêcher de penser que nous sommes de plus en plus nombreux à ne pas être au bon endroit au bon moment. Il y a quelques mois, Boulevard Voltaire avait accepté de se faire l’écho de la situation d’habitants d’immeubles privés rachetés par des bailleurs sociaux qui, à la suite de ce transfert de propriété, voyaient leur loyer s’envoler et, parfois, recevaient une sommation de déguerpir car leurs ressources excédaient les plafonds fixés par la réglementation des HLM.
La Cour de cassation, dans un arrêt du 28 mai dernier, vient confirmer l’absence de tout recours contre les suppléments de loyers et expulsions de locataires « achetés » avec l’immeuble qu’ils habitaient. En effet, elle déclare que la réglementation des logements sociaux s’applique aux locataires qui y résident alors même qu’ils avaient conclu un bail privé avec un propriétaire qui a ensuite vendu son bien occupé à un bailleur social.
En clair, pas de chance pour ces gens-là auxquels aucun logement social n’a jamais été attribué mais qui sont soumis aux règles s’appliquant aux habitants de logement social. Et, surtout, qu’ils ne s’amusent pas d’aller encombrer les tribunaux par des contestations ! Il en va du bien vivre ensemble et de la mixité sociale garante de la paix sociale. Mais à quel prix pour ceux qui la payent plein tarif !
Brigitte Gallay
https://www.bvoltaire.fr/logements-sociaux-au-mauvais-endroit-au-mauvais-moment/
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"Report" de la réforme des retraites.
Il aura fallu trois années de négociations chaotiques, des mois de grèves aussi ruineuses que nuisibles à nos vies personnelles, collectives et nationales, une crise sanitaire et l'entrée de la France en récession pour que l'exécutif renonce ("procède au report" en termes officiels") en même temps qu'à celle inutile et labyrinthique de l'assurance chômage, à une réforme des retraites économiquement non viable, socialement inique et structurellement inadaptée.Reste qu'une fois de plus, par manque d'autorité, de clarté et de détermination, ce gouvernement n'aura - pas plus que ceux qui l'ont précédé - su s'emparer des deux sujets majeurs dont dépendent la justice du système par répartition et l'avenir de nos enfants : la fin des régimes spéciaux et le financement futur des pensions.De quoi le régime est-il le nom ? Du cafouillage et de l'impuissance institutionnels.