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UN PILLAGE FRANÇAIS #4 : Le train
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Chômage : demain, tous précaires de la start-up nation ? J. SAPIR | H. STERDYNIAK | R. DALMASSO
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La grande arnaque pour les retraités actifs
Ce que je voudrais aborder ici, ce ne sont pas les aléas du système auquel la France « tient tant » : beaucoup de choses ont été dites et les politiques, de droite comme de gauche, gardent leurs distance avec cette « patate chaude ».Non, ce que je souhaite dénoncer, c’est le racket effectué par l’État et les caisses de retraite sur les retraités encore en activité, appelés « les retraités actifs ».
Depuis pas mal d’années maintenant, les Français ont le droit, après avoir fait valoir leurs droits a la retraite, de continuer une activité (salariée ou indépendante).
Ils sont assez nombreux à le faire, soit pour compléter de très petites retraites ne permettant pas de vivre, soit, comme les médecins, pour continuer leur mission nécessaire au pays du fait de la grande pénurie de soignants.
Jusque-là, tout va bien : ces retraités actifs touchent leur retraite et travaillent un peu (ou beaucoup pour certains).
Durant cette activité complémentaire, ils continuent de cotiser au système social « obligatoire et solidaire ».
C’est là que le bât blesse.
En effet, s’il est normal que ces travailleurs cotisent au système social obligatoire pour la santé, bien qu’ils aient déjà cotisé plus de 42 ans, ils sont obligés de continuer à cotiser pour une retraite déjà prise et pour laquelle aucune augmentation ne peut être possible.
De fait, quand un Français prend sa retraite, il reçoit un courrier lui disant que s’il continue de travailler, ses cotisations « obligatoires » ne donneront plus aucune révision de la retraite acquise, elle est définitivement gelée et ne pourra en aucun cas augmenter.
Voilà l’arnaque : le Français est obligé de payer des cotisations qui ne généreront plus aucun droit, l’excuse nationale étant la solidarité entre les générations.
Nous étions déjà devant un système dont les principales difficultés résident dans son organisation, une pyramide de Ponzi, qui fait face aujourd’hui à plus de retraités que de cotisants (ou presque), système en faillite à court terme.
Pour les retraités actifs, c’est l’arnaque suprême : vous êtes obligé de payer sans aucun espoir de recevoir quoi que ce soit en plus.
La solidarité nationale est certainement une bonne solution globale, c’était même le socle des ordonnances de 1945.
C’est seulement le racket sur ceux qui ont participé plus de 42 ans à cette solidarité qui est à dénoncer.
Depuis plusieurs années, des députés ont été informés de cette situation anormale et tous, de tous bords politiques, ont répondu la même chose : « Il faudrait faire quelques chose », mais jamais personne n’a rien fait.
Aujourd’hui, Macron est arrivé, cette question a sans doute été posée aux députés fraîchement élus sous l’étiquette LREM, nous ne savons pas leur position.
Par contre, la réforme des retraites en cours, même si ce n’est pas clairement avoué, va supprimer le système par répartition voulu en 1945.
La retraite par points montre le bout de son nez.
Jean-Paul Delevoye, qui reconnaît ouvertement que les cotisations des retraités actifs « à fonds perdus », dit-il, sont anormales, affirme que ce ne sera plus le cas.
Le système par points « pourrait permettre d’obtenir des points supplémentaires », confiait-il au JDD.
Encore une usine à gaz bien difficile à concevoir, avec sa cohorte de questions en suspens, et notamment : que se passera-t-il entre aujourd’hui et 2025, date probable du changement de système ?
Il est légitime de craindre que les retraités actuels et ceux qui prendront leur retraite d’ici la réforme continuent à payer à fonds perdus pour continuer à travailler.
Patrick Crasnierhttp://by-jipp.blogspot.com/2019/08/la-grande-arnaque-pour-les-retraites.html
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La mort des paysans, c’est la fin de la France
Faut-il encore parler de “paysans” ? On les nomme souvent “agriculteurs”, “producteurs agricoles”, “chefs d’entreprises”. Productivité avant tout !Ainsi, les éleveurs ne seraient plus que des producteurs de viande.
Moi-même, quand je suis arrivé dans mon hameau, ce dernier était des plus bucoliques.
Maintenant, avec les énormes “stabu” qui ont poussé comme des champignons, j’ai l’impression de vivre dans une usine à viande.
Les “agriculteurs” (donc) sont devenus, en fait, des citadins comme les autres.
Enfin, presque…
Car, souvent, il leur manque pas mal d’attraits qui caractérisent la vie en ville : les boutiques, l’agitation de la rue, la foule, les “loisirs” de sorties, les vacances…
Il est vrai que ces petits patrons travaillent tous les jours de l’année, et parfois jusque dans la nuit.
Et souvent, pour un revenu précaire, des dettes grandissantes, une précarité angoissante, des contrôles européens ubuesques – la contre-partie des primes et des prêts bancaires.
En une génération, non seulement la réalité économique et sociale de la “paysannerie” a été bouleversée, mais les mentalités ont aussi changé, au point qu’il est difficile de distinguer, dans les goûts, un jeune paysan d’un jeune citadin.
Car la diffusion exponentielle de la “culture” “jeune”, via la radio, la télé, Internet, etc., a produit le même résultat qu’en ville : la disparition des traditions dites “folkloriques”, de la chanson française traditionnelle, au profit des “musiques” électroniques et de la sous-culture américaine.
Les fêtes, les célébrations (baptêmes, mariages, etc.) sont maintenant animées par des DJ, et ressemblent de plus en plus à des virées en boîte (hormis pour les Anciens, de plus en plus nombreux, qui optent pour des soirées “rétro” : les générations, ici comme ailleurs, ne se rencontrent plus).
Et ne parlons pas des familles éclatées et recomposées.
L’abbé du village me faisait remarquer que cette région du Cantal était, dans les années 60, l’une des plus conservatrices, dans le domaine religieux, et les messes drainaient les foules, sans compter les diverses fêtes de saints et les pèlerinages locaux.
Maintenant, on a très peu de monde, sauf pour les enterrements.
Quant à la cuisine, certes, on mange mieux à la campagne, et des mets plus authentiques et variés, ne serait-ce que parce qu’on y possède des jardins potagers et qu’on y pratique la chasse ou la cueillette. Mais la fourgonnette de plats cuisinés et congelés parcourt fréquemment les routes vicinales, les robots culinaires abondent, et les obèses y sont aussi nombreux qu’ailleurs.
Après la guerre, la paysannerie a été sacrifiée sur l’autel de la modernité économique.
Mais c’est toute une civilisation qui a disparu, et, partant, la mémoire multi-millénaire de notre Nation.
L’Union européenne a été dominée par des pays libéraux.
Ces États n’ont jamais beaucoup aimé la France paysanne.
Pour les marchés mondiaux, du reste, et selon la logique de la division planétaire du travail, l’Europe (dont la France, en première ligne), n’a plus vocation à nourrir la population.
Les tonnes de viande américaine y suffiront.
Nous assistons ainsi à la fin d’un univers, celui qui nous a légué une identité, à laquelle, nous, Français, sommes attachés comme par une artère vitale.
Claude Bourrinethttp://by-jipp.blogspot.com/2019/08/la-mort-des-paysans-cest-la-fin-de-la.html#more
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Chronique 157 : " pour un véritable patriotisme social ."
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SOLIDARITÉ AVEC CASAPOUND ! NOS CAMARADES ITALIENS DANS LE COLLIMATEUR DE LA MAIRIE DE ROME
Matteo Petrachi Terre et peuple cliquez ici
Rome, le 25 Juillet 2019
C'est en fin de matinée qu'a pointé le bout de son nez le Maire de Rome, Virginia Raggi, accompagnée de policiers au siège de nos camarades de la Casapound, située « via Napoleone III ». En effet, les lettres de marbre ornant la façade de l'immeuble sont jugées « abusives »... Il est vrai que dans le quartier « populaire » de l'Esquilino, cela ferait presque « brutta figura1 »... ! D'autant plus que nos chers camarades à la Tortue Fléchée, toujours aussi clairvoyants et prompts à systématiquement se remettre en question, ont suspendu une longue bannière plus haut sur la façade sur laquelle est écrit : « Questo è il problema di Roma », littéralement « Ceci est le problème de Rome ». Pour Virginia Raggi, peut-être la provocation de trop, ou peut-être une occasion de pouvoir faire évacuer une bonne fois pour toutes les militants.
Casapound Italia a donc été mise en demeure de retirer la bannière ainsi que les lettres de marbre, sous peine d'amende et d'évacuation forcée. Cependant, au gouvernement, l’évacuation du bâtiment ne semble pas être considérée comme une priorité, bien qu'il eut été soi-disant estimé depuis 2003 un « dommage public » supérieur à 4 millions d’euros pour les « pertes de recettes » du fait de « l'occupation » des lieux.
Début juillet, l’Agenzia Del Demanio2 avait déjà déposé une plainte pour demander l’évacuation : une plainte qui, selon ladite agence publique, « promet de faire bondir au sommet de la liste des expulsions le siège de CasaPound » mais jusqu’à présent, il ne semble pas y avoir eu de mesures allant dans ce sens. Alors que la Raggi essayait de notifier sa mise en demeure, la Lega et le M5S ont rejeté à la Chambre un ordre du jour proposé par le Parti Démocrate qui engagerait le gouvernement à faire évacuer le bâtiment.
Rome, le 06 Août 2019
Nouvelle venue de Virginia Raggi et ses sbires en fin d'après-midi, sommant nos camarades de retirer immédiatement leurs lettres de marbre. C'est après de longues discutions visant à apaiser les tensions et surtout pour faire entendre raison à Madame le Maire que les militants ont finalement décidé de s'exécuter.
« Virginia Raggi marque un point. Dans une ville devenue latrine et blague de l’Italie, la beauté d’une écriture de marbre parfaitement en ligne avec le style rationaliste d’un palais des années 1930 dénote trop. Nous l’enlevons momentanément en attendant la renaissance de Rome qui aura lieu le jour – désormais proche – dans lequel le fléau taliban de Madame Raggi sera définitivement vaincu et chassé de Notre ville ». C’est ainsi que CasaPound a motivé sa décision de supprimer la célèbre inscription en marbre de la façade de l’édifice de via Napoléon III.
Casapound, le problème de Rome. Vraisemblablement, faire partie d'un mouvement nommé « 5 Étoiles » ne fait pas briller de par son bon sens Madame le Maire, qui semble oublier ou ne pas voir ce qui se passe dans les rues de sa ville : Ordures non ramassées et accumulées, végétation non entretenue, routes et ouvrage d'art dégradés, migrants parfois drogués et/ou alcoolisés, violents ou parfois nus, faisant leur besoins en pleine rue à la vue de tous, sans oublier les « oubliés » : ces familles Italiennes sans ressources, dont certaines d'entre elles sont justement hébergées par « le problème de Rome ».
Nous faisons naturellement part de tout notre soutien à nos camarades Italiens, en leur souhaitant de savoir rester les derniers debout dans l'Arène. Et comme le chante notre camarade et ami Gianluca Iannone, à notre tour nous leur disons : « Tenete duro, non mollare, ne vedrete delle belle ! Arremba Sempre ! »3
Notes
1 Trad : « Mauvaise Image »
2 Organisme public gérant les propriétés appartenant à l'état.
3 « Tenez-bon, ne lâchez rien, vous en verrez de belles ! Toujours à l'abordage ! » Zetazeroalfa, Disperato Amore, RTP / Perimetro 2010.
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Inter-Urgence : la page facebook de soutien à tous les services d'urgence de France...
Pour signer la pétition de soutien à nos personnels de Santé, avec qui nous sommes en accord total :
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CETA - L'IMPOSTURE EXPLIQUÉE À CEUX QUI L'ONT VOTÉE (ET AUX AUTRES)
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Gilets jaunes, mort de Steve, G7: Christophe Castaner plus que jamais sous pression
Depuis huit mois, les appels à la démission du ministère de l'Intérieur se multiplient. De plus en plus critiqué pour ses déclarations hâtives et sa mauvaise gestion du maintien de l'ordre, Christophe Castaner continue d'avoir la confiance de l'exécutif. Jusqu'à quand ?Combien de temps encore Christopher Castaner peut-il tenir ? La question se pose après huit mois de tension sociale durant lesquels le ministre de l'Intérieur a connu plusieurs déconvenues en multipliant les faux pas.Et l'agenda de la rentrée s'annonce à hauts risques pour le locataire de la place Beauvau, avec l'encadrement du G7 à Biarritz et les conclusions de la réflexion lancée sur le maintien de l'ordre attendues pour septembre."Castaner démission!" Au fil des manifestations des gilets jaunes, le ministre de l'Intérieur est devenu l'une des cibles principales des slogans scandés par les cortèges mobilisés chaque samedi. De l'oeil de Jérôme Rodrigues au dos de Geneviève Legay, il est tenu pour responsable des violences policières présumées.Christophe Castaner commet un nouvel impair, selon ses détracteurs: il décore des responsables de police, soupçonnés d'être à l'origine de violences, dont le commissaire divisionnaire à Nantes, Grégoire Chassaing, qui a donné l'ordre du gazage de jeunes le soir du 21 juin ou le capitaine Bruno Félix, intimement lié à l’enquête sur le décès de Zineb Redouane à Marseille, pour laquelle il a été auditionné.Un ministre "totalement dépassé" selon Christian Jacob (LR), avec "un rapport extrêmement affaibli avec la population" d'après Alexis Corbière (LFI): les appels à la démission se multiplient à gauche comme à droite de l'échiquier politique.[...]En savoir plus sur bfmtv.comSur le même thème lire aussi: -
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