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Retour sur la manifestation du 10 décembre à Paris, avec François Asselineau et Juan Branco (Vidéo)
Légère baisse de régime pour la mobilisation. Après une participation particulièrement impressionnante le 5 décembre, la mobilisation interprofessionnelle de mardi 10 décembre a montré quelques signes de faiblesse. Les syndicats annoncent près de 180 000 manifestants à Paris. Si les cortèges ont été moins fournis que lors de la précédente manifestation, la mobilisation reste un succès, et pour cause. Les représentants des centrales expliquent en effet le nombre plus faible de manifestants dans la rue par les difficultés de déplacement que posent les transports en grève. -
Retraites? vous dites régimes spéciaux?
Quand en 1993, le gros tout mou de Balladur a basé le calcul de nos retraites de 10 aux 25 meilleures années, les syndicats ne se sont pas mobilisés .Personne n'a ouvert sa gueule.
Pourtant entre 25 ans et les 6 derniers mois il y avait une sacrée différences, bizarre les cheminots de la SNCF et de la RATP n'ont pas eu l'air de s'en émouvoir ...
https://www.tacotax.fr/guides/retraite/calcul-retraite/retraite-25-meilleures-annees -
Le beau concept d’universalité peut cacher des objectifs sordide
Le Gouvernement est confronté, sur les retraites, à un mouvement de contestation qui ne semble pas près de fléchir, tandis que les mises en examen qui s’accumulent sapent la confiance que la macronie était censée inspirer aux Français en matière de moralisation de la vie politique – un des premiers textes que la nouvelle majorité s’était attelée à faire passer. Mais le nouveau monde élitaire étant surtout constitué de pièces rapportées de l’ancien, il n’est guère étonnant que les affaires s’accumulent. Les événements prennent désormais une tournure défavorable à une majorité dont les relations avec les Français n’en finissent pas de se déliter.
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Retraites : Edouard Philippe garde le cap – Journal du mercredi 11 décembre 2019
Retraites : Edouard Philippe garde le cap
Les annonces tant attendues du premier ministre ont été sans surprises. Edouard Philippe maintient le cap au risque de voir le mouvement se durcir.
Boris Johnson : le Brexit à portée de main ?
Jeudi, les Britanniques sont invités aux urnes pour les élections législatives. Un scrutin qui va bien au delà du choix des députés et qui conditionne une possible sortie de l’impasse dans laquelle le Brexit se trouve depuis plusieurs mois.
L’actualité en bref
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Réforme des retraites : le projet avantage-t-il vraiment les femmes, comme le martèle le gouvernement ?
Davantage de justice, notamment pour les femmes. Tel est le message qu’entend faire passer le gouvernement à propos de la réforme des retraites. « Le système universel nous offre la possibilité de réinventer tous les dispositifs de solidarité et de les rendre plus justes et plus efficients pour réduire l’écart des pensions entre les précaires et les personnes plus aisées, entre les hommes et les femmes », proclame le rapport Delevoye. Qu’en est-il vraiment ? En attendant les précisions du Premier ministre Edouard Philippe, mercredi 11 décembre, passage en revue de ce qui semble prévu pour l’instant.
La suite sur France Info
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Besoin séculaire d'un gouvernement
La séquence que nous vivons ces jours-ci peut hélas se prolonger. En cette fin d'année, nos géniaux technocrates et stratèges gouvernementaux auraient quand même pu noter certains points de détail de terrain. Par exemple, le 13e mois des salariés de la SNCF leur étant versé le 15 de ce mois de décembre, ils pourront tenir sans trop souffrir leur perte de rémunération. À la RATP, en cette période hivernale, les frimas rendent tout à fait plausibles des arrêts maladies, techniquement plus pénalisants pour l'organisation du travail que les grèves déclarées 48 heures à l'avance.
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Vivre, pas survivre !
Comme nous avons déjà eu l’occasion de l’écrire ici, les manifestations du 5 et du 10 décembre n’ont pas pour unique objet de notre ressentiment, la réforme des retraites. Le sourire de M. Martinez, de la CGT, ne fait que masquer sa grimace d’être débordé par sa base. Cette même base qui fait cause commune avec les Gilets jaunes, car ces manifestations sont surtout l’expression d’une grande anxiété sociale. De quoi notre avenir sera-il fait ? Telle est la question à laquelle nos politiques sont incapables de répondre. Et pourtant, ils sont de plus en plus nombreux ceux qui, à la suite d’Alain de Benoist dans Contre le libéralisme, ont diagnostiqué l’origine du mal : ce capitalisme devenu fou furieux qui détruit tout à la fois la terre et ses ressources, les hommes en les appauvrissant et leurs identités qu’il entend unifier. De ce monde-là, on n’en veut pas répondent les peuples !
Lire ICI l’excellente analyse de Marc Abélès
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Forces en présence
Si l'on en croit les déclarations du Premier ministre publiées par le Journal du Dimanche de ce 8 décembre, son gouvernement ne se montre pas encore disposé à faire évoluer son projet toujours flou et contradictoire. Ainsi, dans la nuit où ces lignes sont écrites, et alors qu'on n'a rien su de la réunion interministérielle précipitée par l'Élysée, le pouvoir semble s'accrocher à son concept hyperétatiste de régime universel de retraites. Que celui-ci soit conçu comme plus monopoliste encore que les 42 systèmes cloisonnés qu'il se propose d'abolir, ne devrait échapper à personne.
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Retraites : pourquoi Macron se trompe, par Ivan Rioufol
Le syndrome de la goutte d’eau pourrait être fatal à Emmanuel Macron. Il y a un an, les Gilets jaunes ébranlaient le pouvoir au prétexte d’une taxe de trop sur les carburants. Cette fois, le projet de réforme des retraites promet une révolte plus puissante encore, tant les perdants sont nombreux. Les “grands débats”, lancés par le chef de l’Etat dès les premiers mois de 2019, n’ont jamais calmé la nation éruptive. Aussi est-ce une incapacité de Macron à comprendre l’état de la France qui le pousse à commettre les mêmes fautes, en maniant maladroitement l’explosif dossier des retraites. Les forces en présence lui interdisent, sauf à mettre le pays en état d’insurrection, de jouer longtemps du menton.
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Une révolte ? Non Sire, une révolution !
Laurent Joffrin, le patron d’un quotidien – Libération -, qui n’est autre qu’un placard publicitaire de feu le parti socialiste, a soudain une lueur de lucidité au sein de son petit monde libéral bobo mondialisé comme en témoigne son éditorial de ce mardi 10 décembre. Rappelons pour nos lecteurs que Laurent Joffrin est le faux nez de Laurent Mouchard, digne fils de son papa qui était le propriétaire, très très droitier, des éditions Jean de Bonnot. On ne contestera à Laurent Joffrin ni son intelligence, ni sa culture, ce qui en fait un adversaire digne d’intérêt. Lisez Joffrin, pensez le contraire et vous connaîtrez enfin la vérité ! Mais, pour une fois, on est d’accord !
SN
S’agit-il vraiment des retraites ? En apparence, les 800 000 personnes qui ont défilé jeudi et les milliers de grévistes qui ont mis une grande partie de la France à l’arrêt protestent contre la réforme Macron-Philippe-Delevoye. Question importante que le gouvernement s’est employé avec succès à brouiller le plus possible, diffusant une angoisse générale, y compris au sein de professions qui n’avaient pas a priori lieu de s’inquiéter. Mais il y a de toute évidence autre chose. D’abord une remarque : même si le cortège parisien était imposant, la plupart des manifestants ont défilé dans les régions, souvent en nombre impressionnant, notamment dans des petites villes qui n’avaient pas vu cela depuis longtemps.