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Chronique éco de Jacques Sapir - Main basse sur la Sécu
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Politique-Eco n°234 avec Roland Hureaux : Les maux de la France sont-ils l’effet d’une volonté ?
Roland Hureaux l’affirme sans ambages : « Dix ans encore et nous serons redevenu un pays sous-développé ! ». Dans son ouvrage publié chez L’Harmattan : « Les Gilets Jaunes ont raison… et bien plus qu’ils ne croient », l’ancien élève de l’ENA attaque les effets du mondialisme. Cette idéologie, sorte de « carcan mental », consiste à singer des modèles étrangers inadaptés et à s’autodénigrer jusqu’à ce que mort s’en suive. Roland Hureaux, qui préconise un tournant politique complet, car, oui, la France PEUT être mieux gouvernée, est l’invité de « Politique-Eco ».
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« TROU DE LA SÉCU » OU FRAUDE MASSIVE ?
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Lubrizol : les huées après la fumée – Journal du jeudi 31 octobre 2019
Lubrizol : les huées après la fumée
Un mois après l’incendie de l’usine Lubrizol, Emmanuel Macron s’est rendu, mercredi, à Rouen à l’occasion d’une visite surprise. Un déplacement compliqué pour le chef de l’Etat qui a dû faire face aux huées et aux sifflets des riverains.
Énième plan banlieue dans le 9-3
Le gouvernement présente un nouveau plan pour le département de la Seine Saint-Denis. Un numéro de communication en forme de gage social avant les élections locales… qui ne devrait pas faire de miracle
Des cocards pour la Cocarde
Le 17 octobre dernier, l’université de Nanterre a été le théâtre d’affrontements entre des militants d’extrême-gauche et des membres du syndicat de droite, la Cocarde etudiante. Une violente altercation entre étudiants qui est loin d’être une première dans cette Université marqué par le syndicalisme de gauche.
L’actualité en bref
https://www.tvlibertes.com/lubrizol-les-huees-apres-la-fumee-journal-du-jeudi-31-octobre-2019
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Logement social à Paris : les chiffres
L’équipe de Paris Vox a pu consulter un rapport mené conjointement par l’Insee Île-de-France et l’Observatoire des loyers de l’agglomération parisienne. Le document traite principalement du parc locatif parisien mais aborde le logement social. Voici les points clés de ce rapport :
LOGEMENTS SOCIAUX : LES CHIFFRES CLÉS
Près d’un logement sur cinq à Paris est un logement social pour les résidences principales. (18,8 % des résidences principales à Paris sont des logements sociaux.)
Trois arrondissements ont un taux élevé de logements sociaux, le 13ème (quartiers Gare et Maison-Blanche), le 19ème (Villette, Pont-de-Flandre, Amérique) et le 20ème arrondissement (particulièrement Saint Fargeau et Charonne). Dans ces arrondissements parisiens ces habitations représentent plus du tiers des résidences principales.
Les logements sociaux sont plus récents et plus grand que ceux de l’habitat privé. La plupart ont été construits après 1945.
QUELLE TYPOLOGIE POUR L’OCCUPANT ?
Les ménages de grande taille, composés de couples avec enfant(s) ou de familles monoparentales, sont davantage représentés dans ce parc, la part des personnes vivant seules s’élevant à 40 %.
La moitié d’entre eux n’ont pas le niveau bac, et ils sont plus souvent chômeurs, retraités ou préretraités ou autres inactifs.
Le parc social accueille une forte proportion de personnes immigrées (32,2 %). L’INSEE qui estime les immigrés représentent 9,7 % de la population totale sont donc surreprésentés statistiquement dans l’accès aux logements sociaux.
DES PRIX AVANTAGEUX
Dans le privé, le loyer moyen dans la capitale oscille entre 18 et 30 € le m² en fonction des quartiers. Dans le cas des logements HLM il varie entre 8 et 16 € le m² suivant leur catégorie.
C’est ainsi que la grande majorité des logements sociaux à Paris sont loués entre 500 et 1 000 € (avant déduction d’éventuelles allocations logement). À caractéristiques égales, il faudrait compter entre 1 000 et 1 500 € dans le parc privé.
https://www.tvlibertes.com/actus/logement-social-a-paris-les-chiffres
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Un vent de dégagisme souffle sur le Liban – Journal du mercredi 30 octobre 2019
Un vent de dégagisme souffle sur le Liban
Les manifestations qui agitent le Liban depuis plusieurs jours ont eu raison du premier ministre Hariri pour le moment… une crise de confiance dans la classe politique embrase le pays avec comme toujours le risque d’une récupération de la colère par des puissances étrangères.
PSA : une fusion avant le désastre?
Quelques mois après sa fusion avortée avec Renault, le constructeur automobile italo-américain, Fiat Chrysler, a entamé des discussions de rapprochement avec PSA. Cette union pourrait donner naissance au 4ème groupe automobile mondial mais n’est pas sans risque pour le groupe français.
Les hôpitaux en situation d’urgence
Des médecins et des infirmières ont manifesté hier à Paris pour réclamer un relèvement du budget octroyé aux hôpitaux. Un tour de chauffe avant une grande manifestation nationale prévue le 14 novembre prochain alors que le ministre de la santé Agnès Buzyn a promis qu’un plan de soutien à l’Hôpital serait présenté courant du mois de novembre.
L’actualité en bref
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La justice sociale, une exigence politique.
La question sociale mérite que l’on y prête attention et que l’on y réponde, autant que possible et selon les règles d’une justice sociale que nombre de nos concitoyens semblent parfois avoir oubliée : il est vrai que la lecture des manuels scolaires ou universitaires démontrent une certaine négligence sur le sujet, comme on peut le constater dans les manuels de géographie de Première des nouveaux programmes qui n’évoquent la question du chômage en France, par exemple, que par le biais d’une photo ou d’un titre de presse, sans s’y attarder plus longuement, comme si les quelques cinq millions de Français confrontés à ce drame étaient destinés à l’invisibilité ! Comment pourrait-il en être autrement quand la mondialisation, vantée sous tous les angles et couplée avec une métropolisation conquérante, est présentée comme le progrès par excellence, ce progrès obligatoire et « évidemment accepté par tous » (ou presque), désormais un peu verdi par les projets dits de développement durable, un progrès auquel il faut s’adapter pour accroître « l’attractivité », nouveau maître-mot des programmes d’aménagement du territoire ? Du coup, chômeurs et territoires en déshérence ne sont plus vus que comme les « perdants de la mondialisation », formule dont, le plus souvent, on ne retient que le premier mot, péjorativement prononcé et compris comme symbole d’un échec à imputer, non au système économique ou politique, mais aux seuls chômeurs ou aux territoires désertés… Le plus grave est peut-être que cette opinion négative est intégrée par les victimes mêmes de cette situation, un peu de la même manière que lorsque les petits Bretons ou Basques étaient moqués pour leurs langues et coutumes particulières dans l’école de Jules Ferry, au nom d’un progrès qui, à l’époque, se déclinait dans les manuels scolaires sous la formule de « République une et indivisible », et qu’ils en développaient parfois un complexe d’infériorité.
Le mouvement des Gilets jaunes a réveillé ce « peuple des perdants » comme le nommait récemment un sociologue sans acrimonie à leur égard, et la République en a tremblé quelques semaines avant de reprendre ses mauvaises habitudes de déni social et de suffisance. Que le gouvernement nommé par M. Macron, et malgré quelques bonnes volontés en son sein qu’il ne s’agit pas de dénigrer (preuve de la complexité du régime macronien, de cet « enfer pavé de bonnes intentions » selon un de ses adversaires), apparaisse comme le « bras armé politique de la mondialisation en France », n’est pas un contresens mais bien une triste réalité qu’il s’agit, elle, de dénoncer et de vouloir changer, non par pur idéalisme, mais par souci politique de la justice sociale. Cette dernière ne naît pas naturellement du monde dirigeant et décisionnaire de l’économie, de cette oligarchie qu’il faudrait plutôt nommer ploutocratie si l’on veut être complètement honnête, mais c’est bien par le moyen du politique, de l’exercice de l’Etat qu’elle peut être respectée et honorée comme elle doit l’être. La République peut-elle être cet Etat soucieux de la justice sociale, elle qui semble parfois avoir remplacée la main de justice par la matraque de Castaner ? J’en doute, et d’autant plus depuis les débuts de cette crise sociale inédite dont notre pays n’est pas sorti depuis un an qu’elle a commencé sur les ronds-points de France.
La justice sociale n’est pas, ne doit pas être un « détail de l’histoire » : elle doit être la profonde motivation contemporaine de tout Etat digne de ce nom et c’est pour avoir oublié cette exigence de justice que nombre de gouvernements et de régimes, de par le monde, connaissent actuellement des mouvements de révolte souvent massifs et parfois brutaux, rompant avec ce fatalisme et cette non-violence qui, en définitive, semblaient convenir aux dirigeants et légitimaient, d’une certaine manière, leur inertie sociale au profit des grands intérêts financiers et économiques particuliers et au détriment du bien commun que, d’ailleurs, les plus libéraux des libéraux continuent à méconnaître ou à dénigrer dans une logique toute thatchérienne… Margaret Thatcher affirmait que la société n’existait pas, ce qui évitait logiquement d’avoir à traiter de la justice sociale, mais les réalités humaines, individuelles comme collectives, ont défait ce mythe libéral.
La France ne peut oublier cette exigence de justice sociale que crient les peuples de notre pays, au sein de leurs villes et campagnes, au travers de leurs professions et activités économiques, mais aussi au gré des contestations contemporaines : cette exigence, d’ailleurs, n’est pas à sens unique et elle doit être l’occasion de repenser les fonctions économiques et les rapports sociaux, non dans une logique, vaine et souvent créatrice d’injustices, d’égalitarisme social, mais selon les critères de bien commun, de nécessaire solidarité et entraide, de service et non d’égoïsme ou de grivèlerie économique… La grande question des retraites, qui commence à préoccuper nombre de nos concitoyens, doit être l’occasion de réaffirmer la nécessité d’une justice sociale qui doit inclure plutôt qu’exclure ou marginaliser, qui doit inciter au partage et à la mise en commun et non au repli sur soi de chaque classe sur ses seuls intérêts ou jalousies : elle ne pourra être résolue positivement que par la prise en compte des qualités et des fragilités de chacun, au sein de son cadre socio-professionnel et « d’enracinement », et selon le contexte local et national. En ce sens, une réponse « corporative », c’est-à-dire qui pense le travail dans un cadre professionnel et local, selon des règles établies par branche d’activités ou corps de métier (et cela sans méconnaître les mutations du travail ni les mobilités contemporaines, mais en leur fixant un cadre légal et approprié à ces particularités), apparaît possible et, même, souhaitable : au-delà de la justice sociale, cela assurerait une visibilité et une prévisibilité à des systèmes de retraites qui doivent s’inscrire dans la durée pour satisfaire aux besoins des travailleurs d’hier comme à ceux d’aujourd’hui et de demain.
Encore faudrait-il que l’Etat, qui doit être le garant suprême de la justice sociale entre (et pour) tous les corps et citoyens de ce pays, retrouve les moyens d’assurer et d’assumer son rôle de justicier : pour avoir la légitimité et la force d’incarner ce souci éminemment politique, il lui faut être indépendant des jeux de partis et des grandes féodalités financières et économiques, mais aussi des pressions de la « gouvernance » (sic !) de l’Union européenne et de la mondialisation. Il n’est pas certain que, désormais, l’élection du Chef de l’Etat au suffrage universel assure solidement l’indépendance de la magistrature suprême de l’Etat, car les jeux économico-politiciens l’ont prise en otage. Reconquérir l’indépendance pour l’Etat passe par un mode de désignation qui ne doive rien à l’élection sans, pour autant, la dénier pour les autres constituants de la sphère politique (assemblée nationale ; sénat ; municipalités ; chambres économiques, professionnelles, agricoles, etc.) : ainsi, la transmission héréditaire de la magistrature suprême de l’Etat apparaît comme la plus simple et la plus pérenne à long terme pour s’abstraire des égoïsmes politiciens ou particularistes. Que pour la Monarchie royale en France, la main de justice ne soit pas un simple hochet mais un symbole fort et nécessaire de sa vocation sociale, nous paraît comme le signe le plus évident mais aussi le plus exigeant de sa nature politique : si la Monarchie réinstaurée l’oubliait ou le négligeait, elle en paierait le prix le plus élevé, celui du discrédit et de la chute finale, comme le signalait avec véhémence le plus fidèle des royalistes, notre capitaine Georges Bernanos…
Jean-Philippe CHAUVIN
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L’HEURE DE SE REVEILLER – GILETS JAUNES : Ce que vous devez savoir ! (Vidéo)