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Le Brexit n’en finit plus. Alors qu’une sortie de crise pointait en fin de semaine dernière, les députés britanniques ont une nouvelle fois mis un coup de frein au processus de sortie de l’Union Européenne. Le premier ministre, Boris Johnson, a décidé de jouer sa partition en mettant la pression aussi bien sur Bruxelles que sur les parlementaires anglais.
SNCF : la locomotive déraille
Alors qu’une partie des agents de la SNCF a exercé son droit de retrait après un nouvel accident sur les voies, la direction de la société et le gouvernement dénoncent une grève sauvage. Un nouveau combat s’est donc engagé avec en toile de fond la réforme des retraites.
Le Chili en guerre ?
Après trois jours d’affrontement entre manifestants et forces de police, le président chilien affirme que son pays est en état de guerre. La grogne qui secoue le pays est partie d’une anecdotique contestation de la hausse des tickets de métro et débouche déjà sur des revendications beaucoup plus larges.
Dès les débuts du mouvement populaire des Gilets Jaunes et face à la réaction répressive de l’exécutif, j’avais alerté sur la caractéristique fondamentale du macronisme que j’avais surtout explorée à travers l’étude de son versant rhétorique : provoquer les clivages et la division jusqu’à l’extrême, designer l’adversaire en ennemi, monter toutes les portions du peuple français les unes contre les autres afin de pouvoir, pendant ce temps, poursuivre le dépeçage et la prédation des Biens Communs, du patrimoine et de la souveraineté nationale.
J’y rappelais que la police est républicaine parce qu’elle protège et émane du peuple qui lui transfère délibérément cette légitimité (en l’occurrence, celle de la violence dite « légitime » et qui, donc, ne l’est que parce qu’elle émane du peuple qui accepte, en échange de sa protection, de lui « remettre » les armes.
L’œuvre du macronisme aura pourtant consisté à monter le peuple contre sa police –une police dont le savoir-faire en matière de maintien de l’ordre nous était pendant des années envié et exporté dans le monde entier-, monter, la police contre son peuple, à monter absolument tout le monde contre tout le monde et c’est cette division profonde que retiendra l’Histoire.
Jamais dans son histoire récente notre pays n’a été aussi divisé et hystérisé, et l’état du débat public comme de l’espace public matériel lui-même semblent relever du film d’horreur ou du cauchemar historique.
Cet esprit intrinsèque de division perverse de la communauté nationale a été poussé à son insupportable acmé lors de la répression symboliquement et concrètement insupportable de la manifestation des Pompiers en colère.
Photo Isa Harsin
Après avoir éborgné des Gilets Jaunes, arrosé de gaz lacrymogènes les marcheurs pour le climat, nous avons pu assister au spectacle tout simplement hallucinant d’une police qui, obéissant aux ordres (et probablement pour certains avec tristesse et colère), s’en prend à nos pompiers, lesquels sont probablement les acteurs de la sécurité les plus appréciés de la population.
Devant ce gouffre dans lequel l’Etat semble s’être effondré, il prend parfois envie de simplement mettre la clé sous la porte et de partir très loin, sauf qu’on ne voit même pas où les choses seraient meilleures.
L’ère des catacombes
Un jour, il y a quelques années, l’écrivain que j’aime et admire, Pierre Bergounioux, que j’avais invité au Centre Pompidou, me confiait, à propos du vide culturel qui s’ouvrait sous nos pas, que nous entrions dans «l’ère des catacombes».
Cette phrase résonne de plus en plus sombrement dans mon esprit.
Il faudra bien que quelque chose advienne pour nous en faire sortir… source
Alors que le mouvement des Gilets jaunes approche de son premier anniversaire, François Boulo s’est rendu dans les studios de Sputnik. Avec l’avocat porte-parole des Gilets jaunes à Rouen et auteur de «La ligne jaune», il a été question de la crise sociale que traverse la France et de l’avenir d’une contestation qui monte dans le pays.
Tandis que se profile à partir du 5 décembre prochain une grève illimitée dans les transports qui, à l'approche de Noël, pourrait bien paralyser entièrement le Pays, les chemins de fer sont, depuis vendredi, bloqués par un arrêt de travail sauvage camouflé sous le terme pudique de "droit de retrait".
En droit français, le droit de retrait est le droit pour le salarié de se retirer d'une situation de travail présentant un « danger grave et imminent pour sa vie ou sa santé ». Il est fondé sur l'article L. 4131-1 du Code du travail pour les salariés et sur l'article 5-6 du décret n°82-453 du 28 mai 1982 pour les fonctionnaires qui stipule que le droit de retrait a pour seul objectif la sauvegarde du salarié et ne peut servir à faire la promotion de revendications professionnelles.
À l'évidence, ces dispositions sont totalement dévoyées par les preneurs d'otages syndicaux et les maîtres chanteurs gauchistes qui usent des méthodes habituelles des salopards rouges.
La grève ne doit être qu'un ultime recours lorsque les salariés sont confrontés dans une entreprise à des atteintes manifestes et établies à leur droits et à l'équité sociale. Et, lorsque la cohésion nationale et le service nécessaire de la chose publique sont mis en péril, la réquisition doit être la règle.
Le Premier ministre et la direction de la SNCF ont évoqué l'éventualité de sanctions. Seront ils grondés ? Recevront-ils un avertissement pouvant déboucher sur un blâme donnant lieu à une réprimande formulée en trois exemplaires en cas de récidive?
Dans l'Etat fort que nous appelons de nos vœux, tout blocage des transports serait considéré comme un acte anti national et réprimé comme tel.
D’après des données provisoires de l’INSEE, l’écart entre les plus riches et les plus pauvres se serait creusé davantage en 2018, en faveur des plus aisés.
Les estimations sont encore provisoires mais elles n’annoncent rien de bon. L’INSEE a publié une étude mercredi soir, repérée par Libération, selon laquelle les inégalités entre riches et pauvres se sont creusées en 2018, même si les chiffres définitifs ne seront pas dévoilés avant 2020.
« L’hétérogénéité ethnique et culturelle pousse à l’absence de solidarité et de confiance. L’homogénéité pousse à la solidarité. Plus on poussera à l’immigration, plus on poussera à la destruction de notre modèle social. »
« On apprend à détester la France aujourd’hui dans les écoles françaises. »