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social - Page 206

  • Retraites : oui à la suppression des "régimes spéciaux", mais soutien total aux régimes "autonomes"

    Ne passons pas d'un système qui fonctionne à un Système qui ponctionne. Avocats, kinés, infirmiers, professions libérales dans leur ensemble se voient menacer d'un doublement de leurs cotisations, pour des retraites finalement inférieures. Les avocats, par exemple, ont un système excédentaire, et qui reverse chaque année cent millions au Régime général...

    Quand on fait des réformes, c'est pour améliorer ce qui ne marche pas, ou mal, pour que cela marche mieux.

    Prétendre aligner la totalité des métiers sur un seul système, c'est du jacobinisme centralisateur aberrant et indéfendable : oui, il faut supprimer les injustices créées par les "régimes spéciaux" (un conducteur de bus à Bordeaux est moins bien traité qu'à Paris : pourquoi ?) mais il ne faut pas toucher aux régimes autonomes, qui marchent bien, qui sont excédentaires, alors que l'Etat est un piètre gestionnaire.

    Finalement, la réponse à la problématique des retraites, c'est - sous une forme ou sous une autre, qui reste à ré-inventer - le "retour" à quelque chose qui reprendrait tout ce qu'il y avait de bon dans les corporations, qui faisaient aussi office de Caisses de retraites...

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Philippe Pascot : « Si on fait une seule grande manif par mois à Paris, le gouvernement saute »

    Après vingt-cinq ans de vie politique, Philippe Pascot, ancien adjoint de Manuel Valls à la Mairie d’Évry, est devenu l’une des mascottes des Gilets jaunes. À l’occasion de la sortie de son dernier livre, «Mensonges d’État», aux éditions Max Milo, Sputnik est allé à sa rencontre. Un entretien à l’image du personnage, entier.

    «Taire la Vérité, n’est-ce déjà pas mentir? Qui ne gueule pas la vérité, quand il sait la vérité, se fait le complice des menteurs et des faussaires.» Cette citation de Charles Péguy s’applique à merveille au tonitruant Philippe Pascot, homme politique durant vingt-cinq ans, ancien dirigeant du Parti radical de Gauche, engagé dans de nombreux combats. Ce qui l’occupe désormais, ce sont les Gilets jaunes, pour lesquels il espère une convergence des luttes. Son dernier livre, Mensonges d’État (Éd. Max Milo), sorti en librairie le 26 septembre, il a reçu Sputnik chez lui.

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  • Âge de départ à la retraite, montant des pensions… trois questions sur le régime spécial de la RATP

    Tous les agents sous statut RATP, embauchés avant l’âge de 35 ans, soit environ 88 % des salariés, bénéficient de ce régime. STEPHANE DE SAKUTIN/AFP


    Les acquis sociaux obtenus en 1948 par les agents de la RATP risquent de disparaître avec la réforme du système de retraites.
    Ils savent leur statut en danger et comptent bien se battre pour le protéger.
    Les employés de la RATP ont paralysé les transports parisiens ce vendredi pour protester contre le projet de réforme des retraites, qui vise à créer un système universel.
    Et donc mettre fin à leur régime spécial.
    Alors qu'Edouard Philippe s'étonnait encore jeudi soir des différences existant entre leurs conditions de départs à la retraite et celles d'un chauffeur de bus au Havre ou à Bordeaux, salariés sous le statut du régime général, les syndicats en grève refusent la notion de « privilèges ».
    Il s'agit selon eux de simples « compensations » face à la pénibilité de leur travail (pollution, horaires décalés, travail le week-end…).
    Mais de quels avantages bénéficient exactement les 42 500 agents de la société de transports francilienne ?
    Et quels coûts cela représente-il pour l'Etat ?
    Voici quelques chiffres, qui révèlent également la diversité des situations dans l'entreprise.
    Quel âge de départ ?
    En 2017, l'âge moyen de départ à la retraite était de 55,7 ans à la RATP, contre 59,2 ans dans les hôpitaux ou 63 ans pour le régime général, selon un rapport de la Cour des comptes publié en juillet. Mais au sein de l'entreprise, tous les agents ne partent pas au même âge.
    Pour les métiers jugés pénibles (travail de nuit, efforts physiques importants, températures extrêmes, pollution souterraine…), des mesures abaissent l'âge d'ouverture des droits.
    Par exemple, début 2019, un conducteur pouvait devenir retraité à 50 ans et 8 mois, un agent affecté aux travaux à 55 ans et 8 mois.
    Un employé administratif, qui ne bénéficie pas de mesures particulières, pouvait lui partir à 60 ans et 8 mois.
    Pour rappel, dans le privé, c'est 62 ans.
    Mais dans les faits, ils sont moins de 4,8 % à la RATP à partir dès l'âge minimal car la durée de cotisations requises pour obtenir une retraite à taux plein s'est alignée au fur et à mesure des réformes sur celle des autres régimes, soit 41 ans.
    Même si un jeu de « bonifications métier » permet encore de faire baisser la durée de cotisations, en moyenne de quatre ans.
    « Un conducteur de bus par exemple part en moyenne à 56 ans à la retraite », précise par exemple Thierry Babec du syndicat Unsa.
    Avec la réforme de 2010, l'âge de départ des agents de la RATP doit ainsi augmenter de deux ans progressivement.
    Un relèvement démarré en 2017, qui doit s'achever en 2024.
    Quelle pension ?
    À l'heure actuelle, une pension complète à la RATP s'élève en moyenne à 3705 euros bruts par mois, contre 2206 pour les fonctionnaires civils, 1904 pour les agents hospitaliers, et 1605 au régime général.
    Chez les conducteurs en particulier, elle se situe entre 3057 et 4125 euros.
    En cas de carrière trop courte pour obtenir une retraite à taux plein, le système de décote est moins pénalisant que celui des fonctionnaires, relève la Cour des comptes.
    En revanche, le minima de pension est inférieur à celui de la fonction publique (963 euros).
     
    Âge de départ à la retraite, montant des pensions… trois questions sur le régime spécial de la RATP
     
    D'après les estimations de plusieurs syndicats, le passage à un système de retraite universel engendrera mécaniquement une baisse des pensions, de l'ordre de plus de 500 euros nets mensuels pour un machiniste, par exemple.
    Le Parisien a de son côté calculé qu'un conducteur de RER, qui peut espérer une retraite aux alentours de 2500 euros par mois en partant entre 55 et 57 ans, perdrait lui entre 20 et 30 % de sa pension si la réforme entrait en vigueur.
    Quel coût ?
    C'est une structure autonome, la Caisse de retraites du personnel de la RATP (CRP RATP), qui gère depuis 2005 les financements et verse les pensions de retraite.
    Mais des fonds publics viennent en réalité compenser le déséquilibre entre le nombre de retraités et le nombre d'actifs de la RATP, qui cotisent pour financer les pensions.
     Fin 2017, il y avait environ 42 300 cotisants, alors qu'on comptait plus de 34 900 retraités et presque 11 100 pensions de réversion.
    Au total, en 2017, les cotisations versées par les salariés et par l'entreprise ne représentaient que 41 % des ressources nécessaires.
    La CRP-RATP a reçu 681 millions d'euros de dotation publique pour équilibrer la balance.
  • "1791", cette date "oubliée" de l'histoire sociale française...

    Les nouveaux manuels scolaires, désormais entre les mains des professeurs avant d’être entre celles des élèves de lycée dans quelques jours, sont toujours révélateurs des tendances idéologiques du moment comme de la plus ou moins grande implication du Pouvoir en place dans la formation des esprits et des intelligences, mais aussi des « tabous » de celui-ci. Evidemment, la période de la Révolution française, « matrice » de notre contemporanéité, attire l’œil des royalistes tout autant que celles des républicains et de la République elle-même, en tant que système idéologico-politique dominant et forme actuelle du Pouvoir en France. Or, alors que les programmes de Première (l’année d’étude de la Révolution dans les nouveaux programmes) y consacrent les premières heures d’étude de l’histoire, et qu’ils accordent une place un peu plus importante que les années précédentes aux question sociales (ouvrières comme paysannes) à partir de la seconde moitié du XIXe siècle, il est frappant de constater que ce même thème est absent des cours sur la période des années 1789-99, et cela est, tout compte fait, dans la logique de l’Education nationale héritée des « Jules », Ferry et Michelet. Car la Révolution française, c’est aussi la « naissance du prolétariat », en tant que « situation sociale » et, en conséquence, de « classes », souvent considérées comme « dangereuses » au XIXe siècle par les pouvoirs politiques comme par les possédants qui vivaient largement de leur asservissement et exploitation.

    S’il est quelques dates « révolutionnaires » évoquées dans les manuels, il en manque donc une, d’ailleurs « double » : celle de « 1791 ». Non que le départ malheureux de la famille royale soit oublié, ni les débuts pratiques de la première constitution écrite de la France sous la forme d’une monarchie constitutionnelle (éphémère), mais les deux actes fondateurs de la « grande question sociale en France » sont purement et simplement effacés, dans une sorte de « mémoricide social » qui pose tout de même quelques questions. Car le décret d’Allarde de mars 1791 et la loi Le Chapelier, votée en juin de la même année, sont les textes qui déconstruisent le modèle social français original fondé sur l’organisation corporative du royaume et de ses « métiers », modèle qui valorise le travail et sa qualité avant même le profit financier, à l’inverse du modèle anglosaxon libéral et « franklinien » qui ne compte le temps qu’en argent ; ce sont bien ces deux textes qui, par leur esprit et leur pratique, asservissent le travail comme les travailleurs (qu’ils soient simples ouvriers ou « maîtres ») aux seules nécessités du profit, sous l’argument de la « liberté du travail » qui n’est rien d’autre que la liberté de l’argent sur le travail et la mainmise presque totale du premier sur le second, au détriment des producteurs et de la qualité même de leurs production et produits. C’est la victoire d’un libéralisme qui ne sera jamais aussi total (mais pas forcément le plus efficace, en définitive, y compris pour ses objectifs financiers) qu’à cette période et durant une bonne partie du XIXe siècle, avant que, peu à peu et sous la pression des catholiques royalistes sociaux, des « syndicalistes » et des socialistes, il soit « tempéré » par quelques lois sociales et « conquis sociaux » (formule sans doute plus appropriée et plus exacte que celle d’acquis sociaux, aujourd’hui devenue presque péjorative pour une large part de l’opinion publique), qui ne sont, en définitive, que la récupération de ce qui a été perdu par le monde des producteurs en 1791…

    La Révolution française a bien été le triomphe du libéralisme le plus sauvage et le moins encadré, et elle a désarmé les ouvriers au moment même où le processus d’industrialisation (déjà amorcé en France depuis le règne de Louis XV) aurait nécessité, au contraire, la prise en compte des nouvelles problématiques économiques et sociales posées par le décollage industriel rendu possible par la maîtrise des techniques énergétiques et l’abondance des ressources qui permettaient de les mettre en pratique, des cours d’eau et torrents au charbon bien présent dans le sous-sol du Nord français. « 1791 » est la date la plus « libérale » de l’histoire de France, jamais « égalée » dans le domaine économique et social depuis, et il n’est pas sûr que cela ait été une bonne chose, ne serait-ce qu’au regard de la suite…

    Car, en détruisant les corporations de métiers (décret d’Allarde) et en interdisant toute association de producteurs dans leur branche d’activité (loi Le Chapelier) ainsi que toute grève et contestation de « la liberté du travail » (formule piégée, en fait, qui, sans citer le nouveau maître du travail, l’argent, en établit la tyrannie), les lois d’Allarde et Le Chapelier livrent ouvriers, artisans et métiers eux-mêmes, à la toute-puissance des financiers, et condamnent les salariés (et les « travailleurs libres ») à subir sans pouvoir les contester vraiment (par peur du chômage ou du renvoi) les conditions posées par les possesseurs des moyens d’investissement et de production : ainsi, comme le signalait Maurras à la suite des royalistes sociaux du XIXe siècle, la liberté du travail équivalait à la liberté de mourir de faim pour l’ouvrier s’il n’obéissait pas à la contrainte du détenteur des capitaux, de l’usine et de ces machines. Drôle de liberté, effectivement ! Terrible liberté en fait que seules la bonne volonté de quelques patrons « sociaux » et l’action législative permettront d’adoucir et, peu à peu, d’apprivoiser à défaut de la dominer…

     

    L’on comprend mieux ainsi pourquoi l’Education nationale n’a guère envie que « 1791 » soit évoqué, elle qui a pour vocation, comme le rappelait Ferry et s’en moquait Pagnol, de « faire de bons petits républicains dociles », y compris sur le plan social et à l’heure où les (re)conquêtes sociales des XIXe et XXe siècles sont de plus en plus attaquées par une mondialisation libérale dont la République n’est, en définitive, que la dupe en s’efforçant d’en être la promotrice à travers ses multiples réformes « moins sociales »…

    Mais il se trouvera bien, cette année et les suivantes, quelques professeurs d’histoire plus scrupuleux et peut-être moins oublieux (ou moins républicains) pour rappeler que la grande question sociale française qui agite notre pays après la Révolution française, et d’une certaine manière jusqu’à aujourd’hui, en est une des immédiates et terribles conséquences…

    http://nouvelle-chouannerie.com/index.php?option=com_content&view=article&id=1575:q1791q-cette-date-qoublieeq-de-lhistoire-sociale-francaise&catid=53:2019&Itemid=64

  • L'acte 44 des Gilets jaunes à Nantes émaillé de violences

    Les Gilets jaunes se sont rassemblés à Nantes pour leur acte 44, fief de l'ancien ministre François de Rugy mais était aussi celui de Steve, retrouvé mort fin juillet, dans la Loire. Des heurts ont éclaté dès le début de la manifestation.

    Quelque 1 800 personnes ont défilé à Nantes selon la police, qui a fait état de 30 interpellations, rapporte Ouest France.
    Plusieurs personnes ont été blessées dans les heurts qui ont éclaté entre manifestants et forces de l'ordre, précise l'AFP.
    Sur des images captées par l'agence Ruptly, alors que les manifestants sont dans un nuage de gaz lacrymogènes, l'un d'eux lance ce qui semble être un cocktail Molotov, qui atterrit juste devant un camion des forces de l'ordre.
    Des manifestants s'en sont pris à un McDonalds, les vitrines sont brisées.
  • Réforme des retraites : "Nous allons devoir travailler plus longtemps", insiste Édouard Philippe

    640_rtx35yvi.jpgLe Premier ministre est revenu jeudi soir sur le plateau de TF1 sur la réforme des retraites, dont il avait précisé le calendrier quelques heures plus tôt. 

    "Il faut dire la vérité aux Français : compte tenu de la réalité démographique, nous allons travailler un peu plus longtemps que ce soit avec la durée de cotisation ou l'âge pivot", a-t-il insisté.
    Le chef du gouvernement n'a pas pour autant tranché entre la première option, que semble préférer le président Emmanuel Macron, et la seconde, préconisé par le haut-commissaire à la réforme des retraites Jean-Paul Delevoye. 
    Ce dernier avait par ailleurs précisé un peu plus tôt dans la soirée que le projet de loi sur la réforme des retraites serait "connu avant les municipales" de mars.
    [...]
    En savoir plus sur actu.orange.fr
  • En pleine grève et de sa « voiture de fonction », Sibeth Ndiaye soutient les usagers des transports en commun !

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    Le vendredi 13 est connu pour porter la poisse ; mais à ce point, qui aurait pu imaginer ?

    Ainsi, cette déclaration de Sibeth Ndiaye, sémillante porte-parole du gouvernement, concernant les grèves des transports en commun du lendemain : « Demain matin, j’utilise ma voiture de fonction, comme tous les jours. Donc, je serai de tout cœur avec les Franciliens qui galéreront dans les couloirs du métro. »

    Si Sibeth Ndiaye n’existait pas, faudrait-il l’inventer ? Telle est la question qui doit actuellement occuper des cervelles du Château, déjà fort mobilisées par l’immédiate actualité.

    L’autrice de ces mots, désormais immortels, « Yes, la meuf est dead ! », lorsque devant officialiser la mort de Simone Veil devant des journalistes un brin incrédules devant tant de virtuosité sémantique, n’en est donc pas à son premier coup d’éclat en matière de stand-up.

    Déjà, au défilé du 14 Juillet, elle débarque en pyjama, le haut arborant cette punchline : « Tous les garçons et les filles… » À croire que son tee-shirt Hello Kitty était en transit à la buanderie de Matignon dévolue aux élites républicaines. Puis, en pleine affaire François de Rugy, elle imagine malin de tweeter : « Nous avons conscience que nos concitoyens ne mangent pas du homard tous les jours. Bien souvent, c’est plutôt des kebabs. »

    Là, une fois de plus, caramba et encore raté, à en croire la très fouillée enquête de nos confrères du Point, la consommation de cette chose à manger, créée en Allemagne en 1970, ne participerait que de loin à la diversité culturelle de nos assiettes : « Les 360 millions de kebabs écoulés en 2018 arrivent loin derrière les 2,4 milliards de sandwiches, les 1,2 milliard de burgers et le milliard de pizzas vendus en 2018. »

    Voilà qui aurait de quoi faire méditer Sibeth Ndiaye sur ces considération politico-gastronomiques, qui, tranquillement véhiculée dans les fauteuils plein cuir – que foutent les militants vegan, on se le demande ? – de sa « voiture de fonction », alors que tant d’autres clampins s’entassent sur ces quais desquels on ne voit rien venir, ni sœur Anne, ni métros et encore moins de RER.

    Comme il fallait s’y attendre, les réseaux sociaux n’ont pas tardé à réagir, avec l’ironie glaciale qui, parfois, peut être la leur. Il est vrai que la principale intéressée aurait un peu tendance à leur mâcher le travail, surtout quand, dans la foulée, elle défend un Richard Ferrand, président de l’Assemblée nationale venant tout juste d’être mis en examen et qui n’en demandait sûrement pas tant.

    Sibeth Ndiaye : « C’est un homme loyal, droit, qui a eu un parcours politique exemplaire. » Certes. Le meilleure reste pourtant à venir : « C’est un homme qui comme beaucoup d’autres a fait un choix qui n’est pas évident, quitter sa famille politique, en cohérence avec ses idées. Dans la vie d’un homme c’est quelque chose qu’il faut noter. »

    Si l’on résume, Richard est un « homme loyal » parce qu’il a trahi ses amis. Cela doit participer d’une certaine forme de sagesse exotique que nous, pauvres Gaulois, sommes incapables de saisir.

    En attendant, nous sommes bien heureux d’apprendre que, de sa voiture de fonction, cette grande dame puisse compatir à nos petits malheurs.

    Ne reste plus qu’à lui offrir une chaise à porteurs, moyen de locomotion susceptible d’alléger son bilan carbone et de rehausser celui de sa proximité politique vis-à-vis du bas peuple.

    Nicolas Gauthier

    https://www.bvoltaire.fr/en-pleine-greve-et-de-sa-voiture-de-fonction-sibeth-ndiaye-soutient-les-usagers-des-transports-en-commun/

  • Réforme des retraites : le tournant du quinquennat ? – Journal du vendredi 13 septembre 2019

    Réforme des retraites : le tournant du quinquennat ?

    La grève massive dans les transports parisiens marque le début du premier bras de fer du gouvernement avec les syndicats dans le cadre de sa réforme des retraites. Pour parvenir à ses fins et mettre à plat les avantages exorbitants de la RATP la majorité dispose d’une étroite fenêtre de tir et devra composer avec l’arrivée des élections municipales.

    Hong Kong : bientôt une demi-année de contestation

    Bientôt six mois de mobilisations à Hong Kong contre le pouvoir Pékinois. Une crise qui dure et dont les conséquences pourraient largement dépasser les frontières de l’Empire du Milieu.

    Le Beaujolais dans les étoiles

    Un beaujolais 3 étoiles. Pour la première fois, un vin de cette région du centre-Est a reçu une troisième étoile au guide vert 2020 de la Revue du vin de France. Une récompense bien loin des idées reçues du beaujolais nouveau.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/reforme-des-retraites-le-tournant-du-quinquennat-journal-du-vendredi-13-septembre-2019

  • Réforme des retraites : le tournant du quinquennat Macron ?

    La grève massive dans les transports parisiens marque le début du premier bras de fer du gouvernement avec les syndicats dans le cadre de sa réforme des retraites. Pour parvenir à ses fins et mettre à plat les avantages exorbitants de la RATP, la majorité dispose d’une étroite fenêtre de tir et devra composer avec l’arrivée des élections municipales.

    Paris bloqué

    L’immense majorité des lignes de métro ainsi que des RER ne fonctionnent pas ce vendredi. La grève annoncée sème une petite pagaille dans la capitale. Comme pour la canicule, la disproportion entre la panique des franciliens et les difficultés rencontrées montre l’absence totale de résilience de nombreux français ou habitants du pays.

    Quoiqu’il en soit, la grève a un peu bouleversé le quotidien de millions de personnes et paralysé une partie de l’activité économique même si, télétravail et développement numérique oblige, ce genre de mouvement est moins nuisible qu’il y a quelques années.
    Les raisons de la mobilisation de la RATP ? L’harmonisation des régimes de retraite voulue par le gouvernement, un nouveau système que le premier ministre Edouard Philippe veut « universel », ce qui en réalité veut plutôt dire « équitable », puisque tous les travailleurs ou presque seraient logés à la même enseigne.

    Une mise à plat pour plus de justice sociale ?

    Une mise à plat des systèmes de retraites qui agace les corporations privilégiées et leurs syndicats mais qui dans le principe permettrait de favoriser une certaine justice sociale. Le travailleur manutentionnaire, le carreleur et le commerçant, dont la tâche est bien souvent autrement plus fatigante que celle de l’employé de la RATP, n’aurait ainsi plus à payer les petits avantages d’une minorité.

    Le régime de retraite de la RATP a d’ailleurs été pointé du doigt à de nombreuses reprises par la Cour des comptes… dans cette structure, 42.000 salariés peuvent partir à la retraite à 57 ans et même 52 pour le personnel roulant et celui en souterrain. En 2017 l’âge de départ à la retraite à la RATP était en moyenne de 56 ans environ contre 63 dans le privé et 61 dans le public…

    En plus de cet avantage non négligeable, les pensions à la RATP sont bien coquettes, ainsi les retraités de 2017 ont une pension brute moyenne de 3 705 euros contre 2206 pour un fonctionnaire d’Etat.

    Des avantages tout à fait appréciables pour les agents RATP payés par… les contribuables français, c’est-à-dire par vous ! Notamment par les jeunes générations qui n’ont aucune assurance de toucher un jour une retraite et qui n’ont pas nécessairement envie de régler l’ardoise de baby boomer en uniforme vert…

    Cette première journée de mobilisation a donc tout du round d’observation pour le gouvernement qui a indiqué sa feuille de route calendaire jeudi au CESE. L’épreuve de force sera cruciale pour le gouvernement Philippe et pourrait même constituer un tournant dans le quinquennat Macron. Une mission pas facile alors qu’un sondage indiquait récemment que plus de 70 % des français pensent que le Premier ministre n’est pas à même de mener une bonne réforme.

    Ce sujet sera abordé lors du JT de TV Libertés de ce soir

    https://www.tvlibertes.com/actus/reforme-des-retraites-le-tournant-du-quinquennat-macron