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social - Page 352

  • Forte poussée de l’islamisation dans les entreprises

    Un observateur attentif et de bonne composition ne pourrait que demeurer perplexe en constatant le peu de cas fait des dangers de l'islamisation par les principaux candidats en lice pour l'élection présidentielle en cours. Hormis le terne François Fillon prétendant ne s'en prendre qu'aux djihadistes et au terrorisme, et Marine Le Pen promettant la mise à genoux de l'islam radical, aucun candidat ne semble s'être sérieusement inquiété, même du bout des lèvres, de l’islamisation légale, massive et rapide, provisoirement pacifique, prospérant au vu et an su de tous et en passe de modifier en profondeur notre civilisation ou ce qu'a en subsiste. Il est fâcheux que ni les uns, ni les autres ne semblent avoir parcouru l'essai consistant paru aux éditions du Toucan en 2009, du chercheur universitaire américain, Christopher Caldwell, dont le titre et le sous-titre dispensent de commentaires : « Une révolution sous nos yeux. Comment l'islam va transformer la fiance et l'Europe ».

    Après avoir appelé de leurs vœux le développement de la "diversité" en entreprise comme ailleurs, source d'infinies richesses nous affirme-t-on, de grands vrais ou faux naïfs feignent de découvrir l'irruption du « fait religieux », comme ils disent, dans entreprise sans jamais bien préciser ou le plus subrepticement possible, en quoi peut bien consister ce « fait religieux » qui empoisonne l'ambiance et la productivité de nombre d'entreprises.

    S'agirait-il, par hasard, d'impétueux catholiques entonnant à temps et contretemps de vibrants Salve Regina ou Ave Maria sur leur poste de travail ou exigeant du poisson le vendredi au restaurant d'entreprise et des menus allégés durant le Carême ? Ou peut-être d'ardents Israélites clamant Shema Israël au détriment de leur fonction et de la patience de leur voisinage de travail ? Ou encore quelques disciples de Bouddha débitant des mantras au milieu de nuages d'encens et enquiquinant leurs collègues avec les vertus supposées du Dalai Lama ? Peut-être des Témoins de Jéhovah au prosélytisme apocalyptique un peu trop lourdingue ? Difficile de trancher à la lecture des nombreuses publications sur le sujet évoquant pudiquement une réalité du fait religieux dans l'entreprise. Inutile de prolonger cruellement le suspens car malgré les pudeurs de chaisières des grands média dont la fonction essentielle consiste à masquer encore et toujours et le plus longtemps possible, jusqu'à l'irréversibilité du processus, la réalité de la situation, chacun sait bien que c'est de l'inexorable montée d'une islamisation qui n’épargne guère plus les entreprises que la société civile qu'il s'agit.

    Une islamisation galopante à l’assaut du monde du travail

    Année après année, les enquêtes de l'Institut Ranstad et de l'Observatoire du fait religieux en entreprise (OFRE) démontrent et quantifient un affichage, sinon un étalage, de plus en plus manifeste des « convictions religieuses » au travail. Dans l'enquête de 2016, la dernière en date, Lionel Honoré, professeur des universités et directeur de l'OFRE, affirmait que 65 % des salariés interrogés certifiaient avoir constaté cette progression, contre 50 % en 2015 et 44 % en 2014. Les signataires de l'étude concèdent, sans doute à contrecœur, que « le plus souvent la religion impliquée est l'islam » pour ajouter benoîtement, sans doute terrifiés par leur audace : « même si toutes sont concernées ». Ah bon, lesquelles ? La lecture du compte-rendu de l'enquête ne nous renseignera pas à ce sujet.

    La même étude révèle que les gênes occasionnées par la pratique mahométane ont fait plus que doubler en un an, passant de 8 % en 2015 à 18 % en 2016, ce qui s'avère extrêmement inquiétant pour l'évolution de la situation dans les années à venir et laisse présager des lendemains qui déchantent. En octobre 2014, l'Observatoire Sociovision avait démontré qu'en vingt ans, la part des croyants et des pratiquants au sein de la société française, toutes religions confondues, n'avait fait que régresser, passant de 60 % à 45 %. Mais, commente l'organisme Technologia, « cette proportion est aujourd'hui clivée : d'un côté, une majorité de catholiques âgés, de l'autre une faible proportion de baptistes (sic) et de jeunes musulmans dont 41 % ont moins de 30 ans ». On demeure sidéré devant le grotesque tour de passe-passe consistant à enrôler les baptistes qui n'en peuvent mais, avec les musulmans qu'il convient sans doute de ne pas "stigmatiser" seuls.
    L'accélération du processus d'islamisation en cours dans les entreprises ne peut faire oublier que dès les années 1970 des constructeurs automobiles, tels Renault et Peugeot, concédaient déjà des aménagements horaires destinés aux musulmans en période de ramadan et installaient des salles de prière dans l'enceinte de leurs entreprises. C'était l'époque de la grande utopie de l'intégration et de l'assimilation auxquelles n'ont sans doute jamais cru les véritables instigateurs d'une colonisation de peuplement décidée dès les années 1970 par les maîtres du monde et symboliquement entérinée par la législation sur le regroupement familial. Oubliée la législation de 1905 sur la laïcité, modèle prétendument indépassable de neutralité dont il s'est vite avéré qu'il ne s'agissait que d'une machine de guerre contre le seul catholicisme. Mettre l'ensemble des cultes sur un pied d'égalité dans une nation alors essentiellement catholique ne revenait bien sûr qu'à affaiblir le catholicisme en le noyant dans une pluralité de cuites bénéficiant ainsi de fait, avant la lettre, d'une discrimination positive. Aussi vrai que l'arbre juge à ses fruits, les résultats sont là, flagrants, incontestables et il apparaît que le laïcisme militant loin de constituer un rempart contre l'islamisation n'aboutit finalement qu'à saper les fondements de la civilisation chrétienne pour ouvrir un boulevard à des croyances d'importation.

    Une bonne quarantaine d'années plus tard, Jean-Michel Lagarde le député-maire d'Aulnay-sous-Bois, commune de Seine-Saint-Denis, département colonisé s'il en est, président de l'UDI et démocrate pur jus, jusqu'alors jamais pris en défaut de conformisme, avouait au micro de France Info, face à Jean-Michel Aphatie, le 3 janvier dernier, l'omniprésence religieuse et les dérives communautaristes liées à l'islam dans l'usine PSA de la commune, précisant même que « la pratique trop poussée de l'islam à l'usine d'Aulnay-sous-Bois est à l'origine de la fermeture de l'usine en 2013 ». Réactions indignées des Jeunesses communistes, expertes sans doute en matière de liberté d'expression, sur les réseaux sociaux, et démenti indigné de Pierre-Olivier Salmon, porte-parole du groupe PSA n'évoquant que de vagues problèmes économiques, rejoint dans son indignation par l'inévitable CGT dénonçant une "saloperie".

    La RATP, pépinière de fichés "S"

    Quant à la RATP, officiellement Régie Autonome des Transports Parisiens et non, contre toute apparence, Régie Africaine des Transports Parisiens, l'entreprise française la mieux pourvue en individus fiché "S" si l'on en croit le quotidien Le Parisien, en

    2013, un collectif de femmes salariées de ladite Régie avait choisi de s'exprimer par le truchement d'un enregistrement vidéo diffusé en ligne sur le calvaire enduré par la gent féminine dans cette entreprise très largement ouverte à la "diversité". Avant même de visionner l'enregistrement, il conviendrait de se poser et répondre à trois questions simples : qui conduit les rames du métro et du RER ? Qui les remplit ? Qui assure la maintenance des stations et matériels ? Les habitants d'Ile-de-France connaissent bien la réponse. Passons... Dénonçant les maltraitances de la part de certains de leurs collègues masculins « fanatiques religieux sexistes », les atteintes à la laïcité, les prières clandestines, les signes ostentatoires de leur pratique, les relèves non effectuées pour ne pas avoir à remplacer des femmes, ni devoir s'asseoir après elles sur le même siège - situation parmi tant d'autres révélant une frustration sexuelle véritablement pathologique - les courageuses salariées s'exposèrent à quelques quolibets et réactions virulentes mais surtout au lâche silence gêné du système politico-médiatique et de la direction de l'entreprise. Il faut dire que Pierre Mongin, le PDG de l'époque, parti depuis lors pantoufler chez GDF Suez en qualité de Directeur général adjoint n'a pas vraiment le profil de l'intrépide résistant. Issu en 1980 de la promotion Voltaire de l’ENA, tout comme Ségolène Royal, Dominique de Villepin, François Hollande et vice-président de la Fondation Agir Contre l'Exclusion (FACE), Pierre Mongin reconnu par ailleurs comme grand professionnel du transport et même encensé par la CGT, ce qui n'est jamais très bon signe, ne pouvait ignorer que le moindre soupçon d'islamophobie aurait définitivement compromis son transfert de la Régie communautarisée à l'un des fleurons du CAC 40 dirigé par Isabelle Kocher, ex-conseillère de Lionel Jospin, Premier Ministre. Ce petit monde consanguin du système ne souffre pas la moindre incartade et aucun de ses affidés ne peut s'offrir le luxe du courage, ni la moindre velléité d'indépendance d'esprit. Le maintien autour de l'assiette au beurre est à ce prix et les convives savent l'impérieuse nécessité d'y toujours penser sans jamais en parler.

    Réflexions, conférences et brochures pour contrer l’islamisation

    En avril 2010, Nicolas Sarkozy, Président de la république en fonction, invitait le Haut Conseil à l'Intégration (HCI) à mener une réflexion sur l'application du principe de laïcité dans la république et notamment sur l'expression religieuse et la laïcité dans l'entreprise. Le machin accoucha bien entendu d'un rapport convenu rappelant la liberté de conscience, notamment en matière de croyances, à ne surtout pas confondre avec une liberté d'expression religieuse qui ne saurait être absolue. Il affirmait notamment que le règlement intérieur de l'entreprise peut prévoir des limitations de l'expression religieuse en rapport avec les obligations définies dans le contrat de travail, notamment concernant la nature des tâches à effectuer et les impératifs liés à la sécurité, l'hygiène et la santé.

    À noter qu'une grande inégalité subsiste entre la fonction et les entreprises publiques et celles relevant du secteur privé. L'Etat laïc et indépendant des cultes, conformément aux prescriptions de l'article 10 de la déclaration des droits de l'homme et du citoyen, reprise dans l'article 1er de la Constitution du 4 octobre 1958 dispose en effet que : « La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure par conséquent, théoriquement tout au moins, l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d'origine, de race ou de religion. Elle respecte, en principe, toutes les croyances... ». Ces généreux principes imposent aux agents desdites administrations et entreprises publique de ne manifester d'aucune façon leurs convictions religieuses alors que les citoyens étant, eux, individuellement libres de manifester leur croyance ne sont pas astreints aux mêmes obligations. Subtilité, certes, mais d'importance. En mars 2013, la cour de cassation annulait le licenciement d'une employée de la crèche associative Baby Loup, implantée dans un quartier "populaire" (traduire "ethnique") de Chanteloup-les-Vignes, celle-ci refusant d'enlever son voile islamique. L'affaire initiée en 2008 par la salariée en question aboutit en 2013 à une annulation du licenciement au motif qu'il aurait été prononcé en raison des convictions religieuses de la salariée. Même Manuel Valls, alors ministre de l'Intérieur, déplora une décision remettant en cause le principe de laïcité.

    Mais derrière cette agitation juridico médiatique, auront beau se multiplier les incantations à la laïcité, les outils de communication, les guides, les conférences, les formations, les sensibilisations, l'islamisation n'épargnera évidemment pas le monde du travail d'autant que nous n'avons pas à faire à une religion comme persistent à qualifier l'islam les observateurs les moins avertis. L'islam n'est pas une religion mais un système idéologico-religieux au service d'une théocratie totalitaire comme le rappelle l'islamiste Hani Ramadan, frère du très médiatique mais non moins ambigu Tariq Ramadan, un temps chouchou des plateaux télévisés et proche de l’UOIF (l'Union des Organisation Islamiques de France), lorsqu'il déclare : « L'islam touche tout autant l’espace public que la sphère privée [...] Il est religion et État, foi et loi, doctrine et mode de vie ; il comprend dans son système les principes d'un gouvernement et aussi des prescriptions de guerre, appelant les croyants au combat pour défendre leurs droits ». Lorsqu'il explique l'islam, ce grand défenseur de la charia, de la lapidation des femmes et autres préceptes d'un autre âge, islamologue patenté, récemment arrêté à Colmar et frappé d'une interdiction administrative de résider sur le sol français au motif de « risque à l'ordre public », sait sans doute de quoi il parle... Mais il n'est de pire sourd que celui qui ne veut entendre.

    Arnaud RAFFARD de BRIENNE. Rivarol du 27 avril 2017

  • Vente d'Alstom : Emmanuel Macron pris en flagrant délit de mensonge

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Coup de tonnerre à l'usine Whirlpool : "Là où Marine Le Pen prend un bain de foule, Emmanuel Macron se noie"

    Marine Le Pen a fait le choix d'une campagne offensive. Le FN a subi durant des années ce qu'on a appelé le "harcèlement démocratique" et Marine Le Pen a décidé aujourd'hui d'appliquer ce traitement à Emmanuel Macron, qui a eu beaucoup plus de mal à faire bonne figure à Amiens sur le terrain de la vraie vie que dans ses meetings factices où l'ambiance est fabriquée de toutes pièces.

    Marine Le Pen s'est donc rendue de manière impromptue auprès des salariés de Whirlpool au même moment où Emmanuel Macron se trouvait dans un restaurant d'Amiens. Voici ce qu'a déclaré Marine Le Pen :

    "Quand j’ai appris qu’Emmanuel Macron venait ici et qu’il n’entendait pas rencontrer les salariés, qu’il n’entendait pas venir sur ce piquet de grève, mais qu’il allait à l’abri dans je ne sais quelle salle de la chambre de commerce pour rencontrer deux-trois personnes triées sur le volet, j’ai trouvé que c’était une preuve tellement de mépris à l’égard de ce que vivent les salariés de Whirlpool que j’ai décidé de sortir de mon comité stratégique et de venir vous voir (...)

    Je suis ici à ma place, exactement là où je dois être, au milieu des salariés de Whirlpool qui résistent à cette mondialisation sauvage, à ce modèle économique honteux. Je ne suis pas en train de manger des petits fours avec quelques représentants qui en réalité ne représentent qu’eux-mêmes"

    Les images parlent d'elles mêmes.

  • Bertrand Rothe : Comment la gauche a abandonné les ouvriers

  • Chômage de masse & revenu universel ou grand projet national ?

    Bernard Plouvier

    Telle est l’angoissante question pour les années à venir. Et chacun de nos politiciens y répond selon ses motivations, c’est-à-dire selon ses intérêts (qui sont, bien entendu, ceux de ses généreux bailleurs de fonds électoraux).

    L’économie globale telle qu’elle est pratiquée n’offre, en pays de hauts salaires et de forte protection sociale, un travail bien rémunéré que dans les industries de pointe, les services haut de gamme, l’agriculture spécialisée (encore faut-il noter, pour ce dernier secteur, que les intermédiaires s’enrichissent beaucoup plus que les producteurs).

    De ce fait, l’instruction publique devrait être orientée vers la formation de savants et de techniciens de très haut niveau, tandis que l’éducation (dévolue à la famille) devrait être élitiste, reposant sur une exigence quantitative et qualitative en matière de travail scolaire, primaire, secondaire, puis supérieur.

    On en est très loin en France. Tout est fait, au contraire, pour produire des niais paresseux, bourrés de sentiments humanitaires, mais à la cervelle aussi vide que celle d’un dinosaure marxiste.

    Le sieur Saül de Tarse, plus connu sous l’appellation de Saint Paul, a écrit il y a deux mille ans dans sa 2e Épître aux Thessaloniciens (III-10, selon le découpage de Saint Jérôme) : « Qui refuse de travailler ne doit pas non plus manger ». C’est un raisonnement d’une logique imparable, mais obsolète.

    Car la grande distribution, l’une des reines de notre société, a ses impératifs. Elle vit de l’hyperconsommation des riches, mais aussi de la consommation quotidienne, vitale, des pauvres : ceux qui vivent d’allocations-chômage, d’allocations-immigrés (clandestins compris), de revenu minimum, etc.

    Effectivement, confrontés à un chômage de longue durée, car structurel, les politicards de base (les chevaliers servants de la globalo-mondialisation) n’ont ni le droit de renvoyer les 14 à 15 millions d’allogènes dans leurs continents d’origine, ni l’honnêteté de reconnaitre le parasitisme interne de 5 à 6 millions de fonctionnaires et l’échec lamentable du corps enseignant qui fabrique 35 à 40% de futurs petits salariés et 50% de futurs chômeurs, permanents ou intermittents ; l’élite, la vraie, se forme en grande partie elle-même par son exigence éthique et grâce à de rares enseignants d’élite.

    Le chômage n’est structurel, en France, que du fait de la mollesse de la jeunesse autochtone et de la démission d’une énorme majorité de parents et d’enseignants. Il est facile d’y remédier, à l’unique condition de le vouloir.

    Aucun emploi ne doit être distribué à des non-Européens tant qu’il reste un seul Français de souche européenne au chômage et les consommateurs allogènes parasitaires doivent être renvoyés impitoyablement dans leur continent d’origine. C’est le premier principe.

    Les sommes ainsi économisées doivent être investies dans une véritable instruction de la jeunesse française, avec prime à l’efficacité. C’est assez dire qu’il y a un gigantesque travail de remotivation de la Nation et du corps enseignant, de façon à ce que les Français redeviennent performants et compétitifs, comme ils ont si souvent démontré, durant les deux derniers millénaires, qu’ils pouvaient l’être.

    C’est l’unique grand projet national pour notre temps. Cela exige des chefs dignes de ce nom : honnêtes, efficaces, durs, mais dévoués au Bien commun et à l’idée nationale. Cela exige un effort de la part de chaque citoyen. À population larvaire, gouvernants lamentables. Cela fait trente ans que nous vivons de cette façon. Il est plus que temps de changer de mode de vie en commun.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Alerte rouge pour les classes moyennes : Macron veut leur mort

    Sous ses allures de jeune premier, Emmanuel Macronn’a pas « un problème avec les classes moyennes », il veut tout simplement leur mort.

    Nommé ministre des Finances le 26 août 2014, il avait commencé fort : moins de quatre mois après, le temps de préparer la loi de financement de la Sécurité sociale, il leur sucrait les prestations familiales. C’est-à-dire qu’il les modulait en fonction du revenu et les supprimait au-dessus d’un certain seuil. Au point que certains ont pu dire qu’elles étaient désormais réservées aux populations immigrées (les populations indigènes à faible revenu n’ayant, hélas, plus guère d’enfants). Le plafond du quotient familial avait déjà été baissé par Ayrault. Pour la première fois depuis la Libération, qui avait mis en place notre système d’allocations familiales, longtemps tenu pour un modèle, les Français n’y avaient plus tous droit. L’État a ainsi économisé un milliard. Ce projet avait déjà été agité par Juppé puis Jospin mais, jusque-là, il s’était heurté à la résistance du mouvement familial. Fatigue face à des assauts répétés ? Cette fois, il est passé sans difficulté. Il est vrai qu’il s’agissait d’une proposition parlementaire mais on sait que, en ces matières, le Parlement ne peut rien faire sans l’accord de Bercy. Derrière le quarteron de députées féministes qui avaient pris cette initiative, il y avait bien sûr Macron.

    Son programme comporte deux allègement fiscaux majeurs : la suppression de l’ISF (pour les patrimoines financiers seulement) et celui de la taxe d’habitation, que presque tout le monde paye, mais qui, pour une moitié de la population qui ne paye pas l’impôt sur le revenu, est le seul impôt.

    Par quoi remplacer ces allègements ? Cela n’est pas dit dans le programme qui a un caractère démagogique, mais on le sait par ailleurs : par un alourdissement de la taxe foncière, soit directe (il faudrait alors la doubler), soit sous la forme d’un loyer fictif venant s’ajouter au revenu imposable. Inutile de dire que cet alourdissement serait prohibitif pour certains foyers, dont beaucoup de retraités ayant laborieusement acquis leur petit pavillon tout au long de leur vie et qui sont déjà si lourdement imposés dans certaines communes qu’ils doivent consacrer à l’impôt foncier trois ou quatre mois de leur retraite. Cela ne gêne pas les promoteurs d’un tel projet, notamment Jean Pisani-Ferry, issu de France Stratégie, boîte à idées du candidat : c‘est délibérément qu’on veut, par là, obliger les Français à se détourner de l’immobilier pour les orienter vers les placements financiers

    Les retraités évoqués devront donc vendre leur pavillon, redevenir locataires et acheter des actions. Il leur faudra « bouger ». En marche ! Il s’agit, en théorie, de réorienter l’épargne vers la production mais est-ce bien utile dans un pays comme la France qui regorge d’épargne ? L’autre grande forme de patrimoine populaire est l’assurance-vie. Là aussi, le candidat Macron se propose d’en abroger les avantages fiscaux pour l’imposer au taux unique de 30 %.

    Exonérations aux deux extrémités de l’échelle sociale, alourdissement au milieu, ce sont bien les classes moyennes qui sont visées par le candidat Macron. La définition des classes moyennes a évolué avec le temps. Nous proposons d’y inclure tous les Français ayant un patrimoine, fût-il modeste, composé principalement d’immobilier (en général, la maison d’habitation). Cela représente environ 58 % de la population, dont une partie de la classe ouvrière, la majorité des natifs et, de fait, très peu d’immigrés. Tous ceux qui travaillent ou ont travaillé, excluant ceux qui sont assez riches pour ne pas avoir à le faire ou ceux qui vivent d’assistance. Comme dans la réduction des allocations familiales, on voit bien de quel côté penche Macron.

    Déjà la loi Macron, transposant des directives européennes dont la philosophie est analogue, commençait à laminer les professions à statut (notaires, huissiers, en attendant les pharmaciens) qui, dans bien des banlieues, assurent encore un encadrement social minimum.

    Il y a là plus qu’un choix politique ou social, il y a un choix de civilisation. Macron s’en prend à tous ceux, comme disait Brassens, « qui sont nés quelque part » (le chanteur en faisait partie !). À ceux qui ont une attache territoriale, un héritage reçu et à transmettre. Par derrière, le projet d’une société telle qu’en rêvent les élites mondialisées : des individus mobiles, sans culture, sans patrie, sans repères, sans attaches, « en marche » certes mais, comme les enfants qu’entraînait le joueur de flûte de Hamelin, en marche vers l’abîme.

    Il vaut mieux que tous les gens de droite (et même de gauche) appartenant à la classe moyenne et qui envisagent de voter Macron aient cela à l’esprit.

    http://www.bvoltaire.fr/alerte-rouge-classes-moyennes-macron-veut-mort/

  • Les francs-maçons aussi très présents dans la sphère patronale

    Loin d’être l’apanage de la fonction publique, comme cela a été le cas dans le passé, la maçonnerie recrute donc désormais dans tous les milieux, y compris dans la sphère patronale. Pour un dirigeant d’entreprise, le passage « sous le bandeau » ouvre les portes de tous les lieux de pouvoir, et des contre-pouvoirs. S’assurer de l’avancement d’une subvention ou d’un permis de construire, repérer le député qui sera prêt à déposer un amendement favorable, obtenir une décoration pour un cadre, prévoir l’évolution de la législation... Dans tous ces actes quotidiens, il est toujours bon d’avoir le bras long. Mais l’appartenance à la franc-maçonnerie présente un autre intérêt, beaucoup moins connu : permettre aux patrons de nouer des contacts à tous les niveaux hiérarchiques de l’entreprise, y compris la base, pour mieux s’informer. Efficace ? Ils le disent. Certains affirment ainsi que le patron du Figaro, Yves de Chaisemartin, a réussi à nouer des liens privilégiés avec les ouvriers du livre grâce à des connexions maçonnes. Difficile à vérifier bien sûr. S’il y a peu de frères à la CGT, ils sont nombreux, traditionnellement, dans tous les métiers du livre. 
    Maints dirigeants maçons finissent par devenir des obsédés du renseignement. Peu avant sa mort, en 1987, l’ancien Grand Maître du Grand Orient, Michel Baroin, patron de la GMF et de la Fnac (sa filiale), y avait engagé Nicolas Crespelle comme directeur financier adjoint. Quelques jours plus tard, Baroin appelle Crespelle pour lui demander d’avoir la gentillesse de prendre dans son équipe le fils d’un de ses amis. Crespelle n’a aucune raison de refuser. Le garçon est plutôt sympathique. Le courant passe. Au bout de quelques jours, il finit par lui expliquer qu’il a été placé là dans le but de le surveiller : régulièrement, il doit faire un rapport sur les personnes qu’il voit, avec qui il déjeune ou téléphone. De tels procédés sont évidemment rarissimes ; en plus d’être maçon, Baroin était, il est vrai policier aux Renseignements Généraux. Mais ils dénotent un état d’esprit
    Nombre de patrons célèbres ont ainsi, un jour, « frappé à la porte du temple », selon l’expression consacré. L’aspect philosophique de la démarche y est sans doute pour beaucoup. Mais pas seulement. Christian Blanc, ex-PDG de la RATP et d’Air France, président de Merrill Lynch France et administrateur de Carrefour ? Francis Mer, PDG d’Usinor [ministre de l’Économie de 2002 à 2004] ? Le fabricant de lunettes Alain Afflelou (qui récuse toute appartenance, menace de procès à l’appui) ? Henri Lachmann, [ancien] président du groupe Schneider, membre du conseil de surveillance d’Axa et de Paribas ? Daniel Dewavrin, l’ancien patron d’Epéda-Bernard Faure, ancien patron de la très puissante fédération patronale, l’Union des industries métallurgiques et minières (UIMM) ? Tous ces « enfants de la veuve » qui ont su se frayer un chemin jusqu’au sommet du pouvoir. Sans oublier Jean Bergougnoux, ex-président de la SNCF, Pierre Eelsen, président d’honneur d’Air Inter ou Jean-Claude Levy, ancien président de Framatome (qui dément), Jean Syrota, président d’honneur de la Cogema (qui dément aussi !). Quant à Bernard Esambert, l’ancien président de la Compagnie financière Edmond de Rothschild, aujourd’hui membre de l’Autorité des marchés financiers, il affirme également qu’il n’appartient à aucune loge*. 
    *Ce dernier a participé à la conférence Bilderberg en 1980 avec Ernest-Antoine Seillère
    Ghislaine Ottenheimer, Renaud Lecadre, Les frères invisibles

  • Ces délais de paiement insupportables pour les TPE-PME et qui gangrènent notre Economie...

    Arrêtons-nous aujourd'hui sur un sujet économique, rapporté et expliqué par le chroniqueur de France info ; assez bien pour que nous puissions nous contenter d'y renvoyer le lecteur.

    Et, puisque nous sommes en période électorale, voici une proposition que l'on s'étonne de n'entendre formulée par personne : pourquoi, au moins pour les sommes dues par une quelconque autorité publique (Etat, collectivité territoriale, Hôpital...), les banques où les TPE-PME ont leur compte ne seraient-elles pas tenues de considérer ces sommes comme « actif » ? La puissance publique paiera forcément, donc, pourquoi infliger des agios à une TPE-PME, voire la pousser à la fermeture pure et simple ?

    Reste le scandale des (grands) groupes privés qui - comme l'explique le journaliste - préfèrent faire fructifier l'argent qu'ils doivent plutôt que de payer rapidement ceux (les petites entreprises) à qui ils le doivent, quitte à payer une amende, de toute façon inférieure à ce que leur rapporte leur boursicotage économiquement criminel.

    Car l'argent, comme le disait Maurras, doit servir à... servir. Il doit servir à l'économie réelle, à ceux qui entreprennent, créent de la richesse, donc des emplois. Et non à une spéculation boursière malsaine menée par des financiers qui ont tout en tête, sauf le Bien commun.

    Gardons-nous des faciles « yaka », « izonka » ou « ifokon », mais il semble clair que, dans ce domaine, la loi parait être la seule solution. On en fait tant d'inutiles, ou de non respectées, que, pour une fois, le recours à la loi - qui nous paraît mauvais quand il est systématique - semble s'imposer, afin de réduire les délais et d'alourdir les peines, drastiquement, dans un domaine comme dans l'autre... 

    Ecouter [ou lire] ...

    http://www.francetvinfo.fr/replay-radio/le-brief-eco/le-brief-eco-delais-de-paiement-les-grands-groupes-continuent-de-se-moquer-des-tpe-et-pme_2089281.html

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Whirlpool Amiens ne fermera pas, par Marine Le Pen

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    L’usine Whirlpool d’Amiens doit être délocalisée dans quelques mois en Pologne, jetant dans l’incertitude la plus totale ses 295 salariés, mais aussi les intérimaires employés sur le site et les dizaines de sous-traitants.

    Cette délocalisation est insupportable. Elle permet à la maison mère d’être gagnante sur deux tableaux en même temps : en baissant ses coûts de production pour augmenter ses marges, tout en conservant un accès libre au juteux marché français, le premier marché de Whirlpool en Europe, le quatrième dans le monde.

    C’est trop facile.

    Je répète l’engagement qui est celui de mon projet présidentiel : chaque produit qui sortira d’une usine délocalisée afin d’être revendu sur le marché français sera taxé à hauteur de 35 %.

    Cette taxe sur les délocalisations sera une juste réponse à des choix financiers inacceptables. Mais elle sera aussi une arme de dissuasion : la délocalisation ne peut pas être du 100 % gagnant pour les multinationales ; il faut qu’elles en paient aussi le prix, pour y réfléchir à deux fois avant d’agir.

    Bien sûr cette taxe sur les délocalisations nécessitera pour être mise en œuvre qu’on se libère des interdits de l’Union Européenne : mon projet l’a prévu.

    Une délégation de Whirlpool est reçue ce jour à Matignon au sujet de l’avenir du site. Je veux dire aux salariés de l’entreprise, à ceux qui travaillent au quotidien avec eux, à leurs familles, que présidente de la République je ne laisserai pas faire.Whirlpool Amiens n’a aucune raison de fermer, le savoir-faire est présent, il est reconnu. Et Whirlpool Amiens ne fermera pas.

    On fera le bras de fer avec le groupe pour le dissuader de fermer ce site.

    Et si le groupe prend malgré tout la folle décision de fermer, on cherchera des repreneurs industriels sérieux et responsables. Et l’Etat lui-même via la Caisse des Dépôts et Consignations interviendra directement tant qu’un repreneur privé n’aura pas été retrouvé.

    Mais Whirlpool Amiens ne fermera pas. J’en prends l’engagement.

    Marine Le Pen

    Texte repris du blog de Marine Le Pen

    https://fr.novopress.info/205079/whirlpool-amiens-ne-fermera-pas-par-marine-le-pen/