social - Page 348
-
D.RACHLINE 23/07 Après la sécurité MACRON frappe le logement des Français. Une politique violente !
-
Visages de la pauvreté rurale : « Ils essaient de survivre par leurs propres moyens »
A Maupas et à Vic-Fezensac, les bénévoles de la Croix-Rouge sillonnent la campagne du Gers à bord d’un bus pour ceux qui n’ont rien et demandent peu. Ils croisent les visages de la pauvreté rurale, accompagnés de handicaps, de tutelles, ou de maladies mal soignées.« Ils ne se rendent pas compte… Je ne suis pas raciste, mais faut qu’ils nous aident plus, les Français… »Les fenêtres, le pull et la dentition de Paul Dupouy laissent passer les courants d’air. L’aide-ménagère qu’entendait envoyer la mairie de Maupas (Gers), elle, n’a jamais passé son seuil. Ce n’est pas à 93 ans qu’il laissera quiconque mettre le nez dans ses affaires !
Il faut dire qu’il y en a, des petites bricoles récupérées, recyclées, empoussiérées, dans la salle à manger de son ancienne ferme au confort moderne années 1950. L’intérieur de la cheminée fait office de sèche-linge. Un transat de jardin sert de canapé, et la table plastifiée de rouge, de réfrigérateur à l’air libre où les fourmis se ravitaillent en file indienne.
« Un moment que je vous ai pas vu… Ça va ? » Annie Dupeyron, une « jeunesse » de 75 ans, bénévole à la Croix-Rouge, est venue jusque chez l’ancien viticulteur, lui apportant un colis alimentaire et sa présence, en ce matin de la fin mai. Depuis trois mois, un camion de l’association sillonne la campagne du Gers à la rencontre de ceux qui n’ont rien et demandent peu. Il ne s’agirait pas que cela se sache…
Paul Dupouy se contente de 700 euros de retraite agricole, ce qui a transformé en casse-tête le remplacement récent de sa guimbarde hors d’âge. « La farine… Je m’en sers pas, gardez, vous la donnerez à d’autres. Le chocolat en poudre, oui, ça, ça plaît aux petits du coin. »
L’inventaire des provisions ne le passionne pas. Plutôt que des spaghettis, Paul Dupouy, habitué aux haricots verts du jardin, attend une oreille bienveillante.
Plus un seul voisin avec qui commenter le rugby
Pour raconter qu’il n’entend plus son téléphone. M. Dupouy n’est pas sourd. C’est la sonnerie, un petit gazouillis, comment voulez-vous ? Ces gars du foot, qui s’effondrent, maintenant, dès qu’on les frôle. Il les mime, les bras en croix. « Nous, on recevait un coup de pied, on essayait de le rendre. » Plus un seul voisin avec lequel commenter les résultats du rugby dans Sud-Ouest. « Les copains de l’école, ils sont morts jeunes, dans les 80 ans. »
Les nouveaux arrivants sont loin. Et pas comme ceux d’avant. Ils ne le demandent pas, mais M. Dupouy leur arrose tout de même les pots de fleurs quand ils partent à la mer. Une heure a passé, Annie Dupeyron file. Paul la salue devant l’indescriptible fouillis de sa grange. « Comme ça, au moins, j’aurai vu du monde ce matin. »
A Maupas (200 habitants), trois personnes, toutes au moins octogénaires, bénéficient de la tournée « Croix-Rouge sur roues », cofinancée par la Fondation PSA et les collectivités locales. Le gros camion blanc se gare devant la mairie, puis une petite voiture dessert les maisons. Plus pratique dans les chemins creux. Plus discret, surtout.
« Ils essaient de survivre par leurs propres moyens »
Des personnes âgées, ou des mères seules, de plus en plus: cela interpelle les bénévoles, qui décrivent les frigos vides, le liquide vaisselle qu’il faut économiser, les rares heures d’intérim, les nombreuses heures de « tondeuse » ou de ménage « au black », si les voisines veulent bien garder le petit.
« Si on ne va pas les voir, ils ne feront pas le pas. C’est une éducation, pas plus mauvaise que celle d’aujourd’hui, ils essaient de survivre par leurs propres moyens », dit le maire de Maupas, Michel Dayman. En tenue de chasse, devant de vieilles portes reconverties en panneaux électoraux, l’élu évoque des administrés toujours plus âgés, aux retraites indigentes (« Surtout les pensions de réversion »), leur isolement, l’absence de transports en commun.
Il y avait bien le car, à une époque, pour le marché d’Eauze. Mais c’est si vieux qu’il ne sait plus trop à quand cela remonte. Le bourg le plus proche est à 10 kilomètres, la ville à 40.
« Les roues », comme on les appelle, coûtent moins cher à la Croix-Rouge et dévorent moins de bénévoles, surtout, qu’une antenne associative. Elles permettent de mailler ce département étendu. L’ouest surtout, où la rareté de l’activité engendre une forte précarité, et la déficience des transports un grand isolement, dès lors que la voiture devient une charge financière insupportable.
« On est appelés de partout », s’inquiète Marie-José Lier, responsable départementale de la Croix-Rouge, qui fête ces jours-ci ses 150 ans. La demande d’aide s’accélère depuis trois ou quatre ans, et plus encore ces derniers mois. Il faudrait un deuxième camion, d’autres mains…
Une fois par semaine, la Croix-Rouge vient àˆ la rencontre de Paul Dupouy pour rompre l’isolement et lui amener un colis alimentaire. Une fois par semaine, la Croix-Rouge vient àˆ la rencontre de Paul Dupouy pour rompre l’isolement et lui amener un colis alimentaire.
Dix tournées ont été dessinées après un patient repérage auprès des assistantes sociales, médecins, infirmières et autres associations. Les maires, eux, « ne sont pas toujours pressés de reconnaître qu’il y a de la précarité dans leur commune », glisse Mme Lier. Question d’image. Si « le colis fait venir », c’est finalement l’écoute qui est la plus appréciée.
Les trois bénévoles du camion y sont formés : « Ce n’est vraiment pas un bibliobus ! Les gens qui ont peu l’occasion de parler lâchent tout devant nous, comme chez le psy. Les assistantes sociales, elles sont submergées, elles n’ont plus ce temps-là. Et puis, elles provoquent parfois un mouvement de recul. Avec nous, le rapport est différent. »
Avant la distribution des colis, il y a toujours un petit café-gâteaux secs. Le camion s’est garé, derrière la mairie, loin des regards, à Vic-Fezensac, bourgade gasconne à une trentaine de kilomètres d’Auch. Les bancs en bois du hall de la mairie accueillent les premières confidences des visiteurs, boisson chaude en main, avant même qu’ils ne pénètrent dans une salle qu’aucun panonceau ne distingue.
Un deuxième bénévole y poursuit le dialogue. Quelle est leur situation administrative ? Médicale ? Ont-ils fait valoir leurs droits ? Savent-ils où trouver gratuitement des vêtements pour les enfants ? Défilent les sigles, RSA, CMU, AAH, CDD… Les humiliations, les découragements, les angoisses. Les colères, aussi.
« C’est pas des mains de feignant »
« Monsieur est parti, il m’a laissée avec les deux enfants de 3 ans et 19 mois ! », jette Laetitia, 30 ans, à peine assise. Elle semble toute maigre dans un gros sweat turquoise. Comme les autres bénéficiaires, elle témoigne anonymement. « Comme il a l’AAH [Allocation adulte handicapé], on m’avait fait sauter mon RSA. Maintenant, j’ai plus rien. Ici, y a pas de travail, pas d’intérim. Rien. »
Et puis, confie-t-elle plus tard, l’assistante sociale appelle bien souvent pour demander comment elle s’en sort. « Est-ce qu’ils vont pas me ramasser les petits ? » Elle est venue avec son voisin, Stéphane, bientôt 50 ans, un costaud en blouson Harley Davidson qui jauge les provisions offertes. « Ils ne se rendent pas compte… Je ne suis pas raciste, mais faut qu’ils nous aident plus, les Français… »
Trois CAP, un boulot à 2.000 euros dans la pose de caméras vidéo, quatre enfants, tout roulait jusqu’à un grave accident de moto, suivi d’un cancer et d’une pension handicapé de 771 euros. Sa femme est partie avec « un qu’a des sous ». « Au 20 du mois, il n’y a plus rien. Je me bats pour manger. Un truc de fou ! Ici, je suis regardé comme un feignant alors que j’ai toujours bossé ! »
Il tend ses mains. « C’est pas des mains de feignant ! » Quatre ans qu’il « descend », dit-il. « Une fois, j’ai mendié mon essence dans une station-service d’Auch. Oh, putain, la honte, j’étais tout rouge. J’ai eu plus, j’ai été remplir un Caddie à Aldi et acheter des McDo pour les enfants de Laetitia. »
« C’est la spirale du chômage et de l’isolement »
Et tous ces couples qui ont fui la ville, ses loyers exorbitants, parce qu’ils ne s’en sortaient pas, dans l’espoir, le fantasme, d’une vie de peu à la campagne. « Ils se retrouvent dans des logements inadaptés, à se ruiner en chauffage dans des maisons pleines de courants d’air, déplore la Croix-Rouge. Les frais d’essence triplent, ils ne trouvent pas de travail, doivent vendre la voiture, c’est la spirale du chômage et de l’isolement. Certains doivent nous demander d’amener leurs enfants à l’école… »
Arrivent Lucile et Cyril, la timidité de leurs 20 ans, un bébé qui gigote dans la poussette. Lui « fait » un smic à la déchetterie. Mais il faut rembourser la voiture, et le reste. « On s’est plantés dans le mur. On était partis vivre à la campagne. Le déménagement, déjà, c’est la claque. Et puis la maison s’est effondrée. » Les voilà chez un oncle. Lucile sourit. « Je sais que mon fils va pouvoir manger, même si on n’a pas de sous. Franchement, je vous remercie. » Cyril, lui, a rechigné à s’extraire de la voiture. Mais il quitte la salle requinqué. « On va s’en sortir ! »
Source -
Impôt sur le revenu : l’éditorialiste Nicolas Beytout rejoint Jean-Marie Le Pen !
L’influent éditorialiste Nicolas Beytout, fondateur du quotidien l’Opinion, propose ce que Jean-Marie Le Pen n’avait eu de cesse de réclamer jusqu’à sa dernière campagne présidentielle, en 2007 : la suppression de l’impôt sur le revenu !Alléluia ! Dans un éditorial intitulé « Pour une justice fiscale, supprimons l’impôt sur le revenu », Nicolas Beytout écrit :
« Puisque rien ne semble trop ambitieux pour Emmanuel Macron, puisque la réforme promise de la taxe d’habitation touchera non plus 80 % mais 100 % des Français, et puisque c’est la CSG qui pourrait à terme remplacer cet impôt local réputé injuste et obsolète, alors il faut que le chef de l’Etat aille plus loin dans la réforme et s’attaque à la mère de toutes les inégalités fiscales : l’impôt sur le revenu.
C’est le ministère des Finances qui l’annonce : il n’y a plus que quatre Français sur dix pour payer l’impôt sur le revenu. Les autres – près de 60 % des Français ! - ne paient rien et, pour certains, reçoivent même de l’argent de l’Etat.
Le lien contributif entre les citoyens et l’Etat n’a plus aucune signification. Et la progressivité de l’impôt sur le revenu, censée être la clef de la justice fiscale, n’est plus qu’un mythe.
Il faut donc regarder les faits avec lucidité : cet outil fiscal historique est désormais tellement déformé qu’il en est devenu profondément injuste. Et moins il y aura de payeurs, plus ce déséquilibre sera difficile à supporter. »
A croire que, dans ce domaine comme dans bien d’autres, Jean-Marie Le Pen n’a eu pour principal tort que d’avoir raison trop tôt.
-
Christoff BZH - Les Sous
-
Eudes Baufreton : « La situation est catastrophique et les impôts vont être, une fois de plus, augmentés ! »
Eudes Beaufreton revient sur l’intervention du Premier ministre devant le Parlement, et l’augmentation des impôts qui se profile une fois de plus.
Selon lui, le gouvernement fait face à présent à la réalité, une réalité qu’Emmanuel Macron, en tant qu’ancien ministre de l’Économie, ne pouvait pas ignorer. Au gouvernement, certains semblent prendre conscience de la nécessité de réduire des dépenses, mais sauront-ils mener des réformes structurelles et non homéopathiques ? La France compte, par exemple, 1.600.000 fonctionnaires de plus qu’en Allemagne !
On ne parle depuis deux jours que des annonces d’Édouard Philippe devant le Parlement.
Il a notamment annoncé que la hausse de la CSG se ferait bien.
En revanche, il faudra du temps pour mettre en place la baisse de la taxe d’habitation.
Il annonce également de nouveaux impôts concernant le diesel et les cigarettes.
Que faut-il penser de tout cela ?
Est-ce que c’est une manière pour Emmanuel Macron de reculer par rapport à ce qu’il avait promis pendant sa campagne ?Je crois qu’Emmanuel Macron fait désormais face à la réalité.
On sort des promesses de campagne.
La situation du pays est catastrophique.
Je rappelle quand même qu’Emmanuel Macron était ministre du Budget et conseiller économique de François Hollande. Il ne peut donc pas faire comme s’il découvrait la situation.
La réalité nous montre que la situation est catastrophique, alors qu’on nous expliquait qu’on pourrait faire des réductions en compensant.
Nous avons la réponse.
Les impôts vont une fois de plus être augmentés. Pour la réduction, on verra plus tard.
Dans tous les cas, c’est le sens du discours d’Édouard Philippe lors de son intervention à l’Assemblée nationale.Avec beaucoup de promesses pendant la campagne et finalement une hausse des impôts, nous avons l’impression de revivre 2012.
Quelle pourrait être pour vous, Contribuables associés, la solution pour baisser le déficit et réguler tous ces problèmes de dépenses ?Peu de solutions s’offrent à nous.
Il faut mener des réformes structurelles, tout le monde les connait.
Hier, je participais aux états généraux de la dépense publique organisés par le ministre du Budget, Gérald Darmanin. Le premier Président de la Cour des comptes, Didier Migaud, y participait également. Il dresse un bilan remarquable.
La Cour des comptes fait un travail remarquable, je tiens à le saluer.
C’est le bon sens que l’on partage chez Contribuables associés depuis des années.
Le ministre semble vouloir mener un certain nombre de réformes.
La seule interrogation est de savoir s’il aura la marge de manœuvre suffisante de la part de Matignon et de l’Élysée.
Je l’ai entendu dire des choses positives, notamment sur la réduction des effectifs de la fonction publique.
Nous avons besoin d’une véritable radiothérapie et non pas d’homéopathie.
Supprimer 120.000 postes de fonctionnaires en 5 ans, ce n’est absolument pas à la hauteur des objectifs à atteindre.
Je rappelle que l’une étude menée par Contribuables associés indique que nous avons aujourd’hui en France 1.600.000 fonctionnaires de plus qu’en Allemagne.
Sans tomber dans l’extrême, si on faisait seulement la moitié du chemin, on pourrait économiser 50 milliards d’euros par an.
C’est dire qu’il y a des enjeux qui passent par des réformes et que celle-ci pour le moment me paraît plus être une réforme homéopathique que structurelle.Finalement, de bons élans sont au gouvernement, mais vous craignez encore qu’on continue sur le même chemin ?
Au sein du gouvernement, je ne sais pas.
Pour le moment, je n’ai rencontré que Gérald Darmanin.
J’ai fait des demandes d’audiences auprès d’Emmanuel Macron et d’Édouard Philippe.
En tous les cas, la prise de conscience de ce que Contribuables associés dénonce depuis sa création il y a 27 ans va au-delà de la Cour des comptes.
Nous avons enfin l’impression de partager le même constat, ce qui est déjà une étape non négligeable.
Il est certain que Gérald Darmanin, ministre du Budget, souhaite aller dans le sens de la réduction des dépenses.
Il l’a dit à plusieurs reprises hier.
Maintenant, entre le dire et le faire, il y a une marge.
Jusque-là, avec les hommes politiques, on a vu jusqu’où cette marge peut nous amener…http://www.bvoltaire.fr/situation-catastrophique-impots-etre-de-plus-augmentes/
-
Samedi, le Bastion Social a été repris jusqu’à l’intervention des autorités de la préférence étrangère
Samedi à Lyon, quelques centaines de jeunes nationalistes ont répondu à l’appel du Bastion Social et manifesté sur le thème « Un foyer pour les Français » malgré l’arrêté préfectoral interdisant cette manifestation.
Notons qu’une fois de plus, les autorités avaient prétexté de l’état d’urgence pour interdire à des Français le droit de manifester. Cela n’avait pas impressionné les dirigeants du Bastion Social qui avaient diffusé un communiqué maintenant l’appel à manifester.
Et les militants leur ont donné raison, fidèles au rendez-vous.
Le bâtiment précédemment occupé par les équipes du Bastion Social fut même repris quelques instants samedi. Jusqu’à ce que la police intervienne avec de gros moyens (grande échelle, grenades lacrymogènes et dispersantes,…) pour déloger ces militants français qui ont pour seul tort de vouloir organiser une solidarité basée sur la préférence nationale.
Ah, si la police et les autorités préfectorales avaient autant de détermination face aux occupations illégales menées par des immigrés clandestins ou des milieux anarcho-communistes…
-
La Pologne connaît un véritable BabyBoom grâce au programme nataliste du gouvernement
VIDEO : La #Pologne connaît un véritable #BabyBoom grâce au programme #nataliste du parti au pouvoir Droit et Justice (#PiS). pic.twitter.com/TQmp2FKUBx
— fandetv ن (@fandetv) 16 juillet 2017 -
Code du travail : Eric Zemmour dénonce « une soumission à l’idéologie libérale »
La réforme du Code du travail, explique Eric Zemmour sur RTL, est, pour Emmanuel Macron et Edouard Philippe, « la mère de toutes les batailles, la réforme emblématique de tout le quinquennat ». Mais « deux précautions valent mieux qu’une, ironise-t-il. Non seulement le pouvoir passe par la procédure accélérée des ordonnances, mais en plus il opère pendant l’été et les vacances des Français. » En fait, cette réforme constitue à ses yeux « la revanche de la loi El Khomri qui devait s’appeler initialement loi Macron ».
« Les communicants officiels, relayés par les grands médias, ne cessent de nous rabâcher que cette réforme est l’instrument essentiel au service de l’emploi, l’arme absolue contre le chômage », et « ce message prolonge la doxa dominante qui règne depuis des années dans les milieux patronaux et technocratiques ».« Mais la vérité oblige à dire que rien n’est sûr », ajoute Eric Zemmour pour lequel, en réalité, « cette réforme était devenue le symbole trop longtemps attendu d’une France irréformable aux yeux de Bruxelles et de Berlin ».
Pour Zemmour, l’objectif principal de la réforme du Code du travail « n’est pas économique mais idéologique, et même psychologique » :
« C’est moins la lutte contre le chômage qui est visée que la transformation de la société française. »
Il s’agit de « se conformer à l’idéologie qui règne en Europe et d’y soumettre enfin une France étatiste et corporatiste, une idéologie libérale, qui privilégie l’individu sur les corps intermédiaires, et le travailleur indépendant sur le salarié, l’idée selon laquelle chacun doit devenir l’entrepreneur de sa propre vie ».
« Cette idéologie libérale et individualiste, poursuit Zemmour, imprégnait la campagne d’Emmanuel Macron et a suscité l’enthousiasme de ceux qui ont voté pour lui au premier tour. Mais ceux-ci ne sont pas la majorité de la population. » Dans un récent sondage, rappelle-t-il, « les Français estimaient à plus de 60 % que l’islam radical était le sujet majeur de préoccupation, loin, très loin des 36 % qui plaçaient le chômage en tête de leurs priorités ». Voilà « deux façons opposées de voir le monde » et « deux France opposées qui se regardent de travers »…
-
Le véritable extrémisme n’est pas là où on le croit
Nous sommes dans une société où l’extrémisme est de plus en plus insupportable et sans limites. Mais il n’est pas là où le Système le dit. Il faut calmement mais résolument inverser la tendance. Que ce soit dans le domaine économique, où les libertés légitimes sont bafouées, dans le domaine des mœurs ; en matière de politique étrangère où nos gouvernants se permettent d’intervenir dans la vie d’États souverains ; ces mêmes gouvernants qui bafouent allègrement la démocratie à laquelle ils font sans cesse référence. Démocratie méprisée aussi par le contrôle des média et des instituts de sondage. Ça fait maintenant trop d’années que toute une clique s’acharne en toute impunité à déconstruire la France. Idéologie du genre, immigration-invasion, préférence pour les criminels contre les honnêtes citoyens. Il faut déconstruire les déconstructeurs. Tous les citoyens doivent ouvrir les yeux, et avec courage considérer les faits et participer au relèvement de la France. La responsabilité du bien commun est la responsabilité de chacun.
Nous sommes depuis plusieurs années dans un monde d’intérêts négatifs. Sans aucun respect du patrimoine, de l’épargne et des règles élémentaires de fonctionnement de l’économie. Le prix Nobel d’économie Maurice Allais, a montré, prouvé, expliqué, démontré, sans être jamais réfuté, les mensonges du laisser-fairisme mondialiste qui profite premièrement aux multinationales ou firmes a-nationales (comme les nomme Philippe de Villiers). Allais a démontré la nécessité d’un protectionnisme raisonnable, ou intelligent comme le qualifie Bernard Monot, conseiller économique de Marine Le Pen. Car cette politique laisser-fairiste, sans aucunes limites, a fait qu’à partir du moment où elle a été appliquée, non seulement notre industrie a cessé de créer des emplois, en moyenne 50 000 par an, mais elle en a perdu chaque année en moyenne le même volume ! Tout ce chômage, toute cette pauvreté, toute cette souffrance au travail, tout ça pour les seuls intérêts des multinationales ?
La situation de notre agriculture est tellement dramatique et affligeante que nos agriculteurs se suicident en masse…. Avec un taux multiplié par trois en 2016. Cela ne devrait-il pas faire partie des toutes premières préoccupations d’un gouvernement ? S’assurer de la bonne santé du monde agricole qui nourrit la population. Et le partage de la valeur ajoutée dans l’entreprise ? N’y a-t-il pas là aussi une situation extrême ?
Henry Ford, le patron américain estimait dans les années 30 que le revenu des patrons ne devait pas être plus de 40 fois celui des salariés les moins payés. C’est déjà un bel écart. En 2013 en France c’est 354 fois plus , pour les patrons du CAC 40, soutiens sans failles de toute l’oligarchie mondialiste, écart qui pour les patrons d’entreprises de 20 à 49 salariés est d’environ 5 fois, et pour ceux qui ont de 50 à 249 salariés d’ environ 14 fois. C’est beaucoup, mais peut-on parler de graves excès ?
Quant aux politiques monétaires dites « accommodantes » ou « non-conventionnelles »… quand il va falloir payer l’addition, la note non plus ne sera pas conventionnelle ! L’argent coule à flot pour les banques, mais il n’y a pas un centime pour les retraités, ni pour entretenir les routes, notre patrimoine, nos ouvrages d’art. Pas un kopek pour les Français dans le besoin, mais on ouvre des châteaux pour accueillir des immigrés clandestins , l’État achète des hôtels pour les mêmes raisons. Et demain ? Eh bien, on logera ces migrants chez l’habitant avec la politique que M. Macron défend ? Qui ignore pourtant que les Français sont écrasés de charges de toutes sortes, d’impôts. En 2016 nous avons travaillé 207 jours pour les payer, ce n’est qu’à partir du 26 juillet que les Français ont travaillé pour eux. Stop !
La démocratie subit des attaques extrêmes. Jean-François Revel, dans la « Connaissance inutile », insistait sur cette évidence : la qualité de la vie politique dépend de la qualité de l’information. Aujourd’hui, en France, 7 milliardaires contrôlent 95% de la production journalistique. Dont Patrick Drahi qui possède, BFM-TV, RMC, l’Express etc. ; en plus certains de ces milliardaires et d’autres membres de la Caste possèdent les instituts de sondage. Comment s’étonner du traitement médiatique réservé à ceux qui ne rentrent pas dans le Système ? Considérez les SMS de Serge Dassault, fabriquant d’armes, (il en faut aussi…), justifiant le boycott de Dupont-Aignan par Le Figaro.
Les mœurs : Luc Châtel a ouvert les portes de l’idéologie du genre à l’école, lors du quinquennat Sarkozy-Fillon. Najat Vallaud-Belkacem a pris la suite. Malgré l’opposition massive des Français, et de beaucoup de personnes homosexuelles, François Hollande, Manuel Valls, Christiane Taubira ont imposé le mariage dit « pour tous ». Pierre Bergé, un des propriétaires du Monde a déclaré : « louer son ventre pour faire un enfant ou louer ses bras à l’usine, quelle différence ? » . Si on quitte l’usine pour l’école, on s’aperçoit que le scandale du sexe et de la pornographie dans les livres scolaires obligatoires s’étend dans le silence des parents d’élèves, des associations de parents et des autorités religieuses. Il touche tant les écoles publiques que l’enseignement catholique. Et si on se penche sur les standards pour l’éducation sexuelle de l’OMS, on découvre entre autres choses pourquoi il faut « commencer l’éducation sexuelle avant l’âge de quatre ans » (p. 35), que l’on doit enseigner aux enfants de 0 à 4 ans : « la reproduction » (p. 38), « la masturbation » (idem), « le plaisir lié à un contact physique », les « identités sexuelles » (p. 39). Vous ne le croyez pas ? Visitez ce site . Le mentor d’Emmanuel Macron, Jacques Attali est convaincu de l’avènement d’un gouvernement mondial. Où « pour fuir la précarité, les citoyens voudront se distancier de la réalité quotidienne. Les industries de la distraction (sport, tourisme, … mais aussi commerce sexuel et drogues) sont donc promises à un bel avenir[1].» Nous sommes prévenus !
L’État : sous couvert de lutter contre l’étatisme, ce qui est une bonne chose, ce qui est un combat nécessaire, nos gouvernants, depuis des années, travaillent à démolir l’État. Normal, les mondialistes le veulent. Mais quand il n’y aura plus d’État français pour incarner le pouvoir et défendre le bien commun des Français, que se passera-t-il ?
Comme Bruno Gollnisch ou Marine Le Pen le remarquent, sur tous ces sujets, Macron est un danger civilisationnel. Aristote pose que pour connaitre le bonheur, l’homme doit cultiver quatre qualités : courage, tempérance, justice, prudence, car « qui redoute jusqu’au vol des mouches dans l’air ; qui se livre à tous les excès du boire et du manger ; qui, pour le plus vil intérêt, tuerait ses meilleurs amis ; qui s’avère aussi dépourvu de raison que les enfants et les furieux » ne peut être heureux. Oui, il est temps que les Français, sortent du faux confort de la société de consommation et de ses excès où ils se sont laissé enfermer. Qu’ils regardent et analysent avec lucidité la situation. Qu’avec courage ils prennent la décision de redresser la France. Pour qu’elle soit demain, encore plus belle qu’elle ne l’a jamais été. C’est possible. C’est notre devoir vis-à-vis des générations futures.
Bureau de Bruno Gollnisch – Bruxelles – BV – 4 juillet 2017
[1] Hors-série Capital – Mai 2007 – Page 114
https://gollnisch.com/2017/07/10/veritable-extremisme-nest-on-croit/
-
Eudes Baufreton : « La situation est catastrophique et les impôts vont être, une fois de plus, augmentés ! »
Eudes Beaufreton revient sur l’intervention du Premier ministre devant le Parlement, et l’augmentation des impôts qui se profile une fois de plus.
Selon lui, le gouvernement fait face à présent à la réalité, une réalité qu’Emmanuel Macron, en tant qu’ancien ministre de l’Économie, ne pouvait pas ignorer. Au gouvernement, certains semblent prendre conscience de la nécessité de réduire des dépenses, mais sauront-ils mener des réformes structurelles et non homéopathiques ? La France compte, par exemple, 1.600.000 fonctionnaires de plus qu’en Allemagne !
On ne parle depuis deux jours que des annonces d’Édouard Philippe devant le Parlement.
Il a notamment annoncé que la hausse de la CSG se ferait bien.
En revanche, il faudra du temps pour mettre en place la baisse de la taxe d’habitation.
Il annonce également de nouveaux impôts concernant le diesel et les cigarettes.
Que faut-il penser de tout cela ?
Est-ce que c’est une manière pour Emmanuel Macron de reculer par rapport à ce qu’il avait promis pendant sa campagne ?Je crois qu’Emmanuel Macron fait désormais face à la réalité.
On sort des promesses de campagne.
La situation du pays est catastrophique.
Je rappelle quand même qu’Emmanuel Macron était ministre du Budget et conseiller économique de François Hollande. Il ne peut donc pas faire comme s’il découvrait la situation.
La réalité nous montre que la situation est catastrophique, alors qu’on nous expliquait qu’on pourrait faire des réductions en compensant.
Nous avons la réponse.
Les impôts vont une fois de plus être augmentés. Pour la réduction, on verra plus tard.
Dans tous les cas, c’est le sens du discours d’Édouard Philippe lors de son intervention à l’Assemblée nationale.Avec beaucoup de promesses pendant la campagne et finalement une hausse des impôts, nous avons l’impression de revivre 2012.
Quelle pourrait être pour vous, Contribuables associés, la solution pour baisser le déficit et réguler tous ces problèmes de dépenses ?Peu de solutions s’offrent à nous.
Il faut mener des réformes structurelles, tout le monde les connait.
Hier, je participais aux états généraux de la dépense publique organisés par le ministre du Budget, Gérald Darmanin. Le premier Président de la Cour des comptes, Didier Migaud, y participait également. Il dresse un bilan remarquable.
La Cour des comptes fait un travail remarquable, je tiens à le saluer.
C’est le bon sens que l’on partage chez Contribuables associés depuis des années.
Le ministre semble vouloir mener un certain nombre de réformes.
La seule interrogation est de savoir s’il aura la marge de manœuvre suffisante de la part de Matignon et de l’Élysée.
Je l’ai entendu dire des choses positives, notamment sur la réduction des effectifs de la fonction publique.
Nous avons besoin d’une véritable radiothérapie et non pas d’homéopathie.
Supprimer 120.000 postes de fonctionnaires en 5 ans, ce n’est absolument pas à la hauteur des objectifs à atteindre.
Je rappelle que l’une étude menée par Contribuables associés indique que nous avons aujourd’hui en France 1.600.000 fonctionnaires de plus qu’en Allemagne.
Sans tomber dans l’extrême, si on faisait seulement la moitié du chemin, on pourrait économiser 50 milliards d’euros par an.
C’est dire qu’il y a des enjeux qui passent par des réformes et que celle-ci pour le moment me paraît plus être une réforme homéopathique que structurelle.Finalement, de bons élans sont au gouvernement, mais vous craignez encore qu’on continue sur le même chemin ?
Au sein du gouvernement, je ne sais pas.
Pour le moment, je n’ai rencontré que Gérald Darmanin.
J’ai fait des demandes d’audiences auprès d’Emmanuel Macron et d’Édouard Philippe.
En tous les cas, la prise de conscience de ce que Contribuables associés dénonce depuis sa création il y a 27 ans va au-delà de la Cour des comptes.
Nous avons enfin l’impression de partager le même constat, ce qui est déjà une étape non négligeable.
Il est certain que Gérald Darmanin, ministre du Budget, souhaite aller dans le sens de la réduction des dépenses.
Il l’a dit à plusieurs reprises hier.
Maintenant, entre le dire et le faire, il y a une marge.
Jusque-là, avec les hommes politiques, on a vu jusqu’où cette marge peut nous amener…http://www.bvoltaire.fr/situation-catastrophique-impots-etre-de-plus-augmentes/