tradition - Page 109
-
Michel Deseille sur les mythes nordiques et l'hyperborée - Meta TV 1/3
-
Action Française - Refonder le Bien Commun
-
Alors que, comme on pouvait s'y attendre, le Front national semble en discorde avec son allié DLF et qu'à l'intérieur les rencoeurs s'étalent au grand jour... La Droite nationale se rassemble pour les législatives
Législatives : 150 à 200 candidats via une alliance J-M Le Pen, C. Lang, Civitas
Source Europe 1 cliquez ici
Tous ces candidats auront sur leur affiche de campagne le soutien explicite de Jean-Marie Le Pen, cofondateur du FN et toujours président d'honneur par décision de justice.
Jean-Marie Le Pen, Carl Lang et Alain Escada, présidents respectifs des Comités Jeanne, du Parti de la France (PdF) et de Civitas (extrême droite catholique), escomptent présenter ensemble 150 à 200 candidats pour les législatives, ont-ils annoncé mardi. L'alliance, qualifiée de "cartel", de "plateforme" ou de "partenariat", et qui sera concurrente du Front national, vise pour toutes ces petites formations de l'extrême droite à obtenir un financement public, possible dès que 50 candidats ont obtenu plus d'1% des suffrages exprimés au premier tour des législatives.
Le soutien de Jean-Marie Le Pen. Tous ces candidats auront sur leur affiche de campagne le soutien explicite de Jean-Marie Le Pen, cofondateur du FN et toujours président d'honneur par décision de justice, malgré son exclusion en août 2015. Ils se rattacheront administrativement à une structure appelée "Union des patriotes", tout comme le Siel, petit parti présidé par le conseiller régional Karim Ouchikh qui a rompu son alliance avec le Front national au sein du Rassemblement bleu marine, mais uniquement pour un "accord technique" et non politique dans ce dernier cas, d'après Karim Ouchikh.
Des candidats royalistes aussi ? Sur les 150 à 200 candidats, environ 60 viendront des "Comités Jeanne", 60 du Parti de la France et environ 25 de Civitas. Le Siel de son côté devrait en présenter 70 à 80. Des candidats royalistes pourraient s'ajouter à l'accord.
Une candidate face à Marine Le Pen. Une candidate PdF soutenue par Jean-Marie Le Pen devrait se présenter à Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais), potentiellement face à Marine Le Pen si celle-ci confirme sa candidature. Le mot d'ordre des candidats Comités Jeanne sera "Immigration : assez!", "Pas d'islamisation chez nous! Défendons nos familles, nos traditions, nos libertés" pour les PdF, "Défendons nos familles, nos traditions, nos libertés" pour les Civitas et "La droite des valeurs et des convictions. La France agonise, patriotes, sauvons-la!" pour les Siel.
-
Jeanne d'Arc 2017 : les discours de dimanche après-midi Place des Pyramides
Lien permanent Catégories : actualité, élections, France et politique française, tradition 0 commentaire -
Dimanche 21 mai : conférence à Strasbourg sur Dominique Venner organisée par le GUD
-
Sens Commun a-t-il nuit à la dynamique de la Manif pour tous ?
Si la Manif pour tous fut un succès véritable au niveau du nombre de personnes mobilisées, si elle permis de faire descendre dans la rue la France bien élevée, il n’en reste pas moins qu’elle n’a pas obtenu gain de cause quant à son objectif premier : le retrait de la loi Taubira.
Elle reste et demeure cependant une force de dissuasion pour de nouvelles lois amorales.
Cependant, cette force a perdu en vigueur depuis les dernières élections, à cause du soutien qu’a donné Sens Commun, son émanation politique, à François Fillon et à cause des choix de ce candidat malheureux. Sens commun a donc soutenu un candidat qui a donné sa voix pour un candidat pro mariage homosexuel et a refusé à appeler à voter pour le FN qui proposait une alternative à cette loi.
Cette position n’a pas plu à Ludovine de La Rochère, présidente de La Manif pour tous, qui a, elle, appelé à voter Marine. De toute évidence la contradiction entre la Manif pour tous et Sens Commun a nui aux deux.
-
Syncope chez les laïcistes à la vue du programme de Civitas
Forces Laïques, une obscure association d’ayatollahs de la laïcité, vient de publier un communiqué alarmiste. Quel est le sujet de l’émoi ? La découverte du programme de Civitas, « à faire frémir d’horreur » tout franc-maçon qui se respecte !
Et ce communiqué de noter :
- Abrogation de la loi Taubira
- Retrait de la loi Gayssot
- Interdiction de l’avortement
- Arrêt immédiat de l’immigration et « réémigration » des immigrés
- Fin de la laïcité,…
Plus effroyable encore, le communiqué de Forces Laïques remarque que Civitas a pour but avoué de restaurer la France catholique…
La rumeur prétend qu’à la lecture de ce communiqué en loges maçonniques, plusieurs frères trois-points ont fait une syncope.
http://www.medias-presse.info/syncope-chez-les-laicistes-a-la-vue-du-programme-de-civitas/73935/
Lien permanent Catégories : actualité, élections, France et politique française, religion, tradition 0 commentaire -
LUC PÉCHARMAN, DÉLÉGUÉ RÉGIONAL DE SYNTHÈSE NATIONALE À LILLE, SERA LE DIMANCHE 21 MAI À NIEPPE (59)
EN SAVOIR PLUS CLIQUEZ ICI
-
Malgré Macron, les Sentinelles toujours debout
Même à Montpellier où des "Sentinelles" ont rappelé le 10 mai 2017 soir devant la Préfecture que l'esclavage qui avait été aboli en 1848 reste une triste réalité contemporaine avec la Gestation Pour Autrui (GPA), pratiquée, tolérée ou facilitée avec la circulaire Taubira de 2013. La repentance a des limites et la cohérence serait d'abolir la GPA sous toutes ses formes.
http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html
-
La dynamique de la La Manif Pour Tous a été brisée par Sens Commun
Guillaume Bernard sur Aleteia :
"[...] La stratégie des ténors de LR est très étonnante. Puisqu’ils déclarent chercher à gagner les législatives pour imposer une cohabitation au chef de l’État, pourquoi ont-ils choisi de soutenir (avec un empressement qui a choqué nombre de leurs partisans) l’un des deux finalistes de la présidentielle ? C’était dire implicitement qu’ils sont plus proches de l’un que de l’autre (alors que, sur ce point, la moitié de leur électorat ne partage pas leur position). En outre, quelle sera la crédibilité des candidats de ce parti quand ils affronteront les représentants d’Emmanuel Macron qu’ils ont contribué à faire élire ? En fait, LR est un parti profondément écartelé dont l’unité n’a, jusqu’à présent, été maintenu que par l’exercice ou l’espérance du pouvoir.
Quelle leçon tirer désormais du ralliement de Sens commun à François Fillon ? Etait-ce la meilleure opération à faire ?
Quant à Sens commun (sujet qui me navre très sincèrement), il y a évidemment eu de la naïveté à croire possible de changer un parti politique (LR) sans en prendre le contrôle. Les contraintes partisanes (comme les investitures pour les élections) sont telles que c’est le plus souvent le parti qui formate ses membres et non l’inverse. Que sont devenus les trotskistes ayant fait de l’entrisme au Parti socialiste parce qu’ils ne pouvaient entrer au Parti communiste stalinien ? « Au mieux », des sociaux-démocrates…
En outre, alors que la grande force de la Manif pour tous (LMPT) a été d’être un mouvement trans-partisan, je suis au regret de dire que sa dynamique a été freinée et son unité brisée par la création de Sens commun. LMPT aurait pu être l’un des instruments de l’explosion des partis et de la recomposition de l’ensemble de la droite (FN compris) selon des critères doctrinaux clairs. Au lieu de cela, la direction de Sens commun est entrée dans des stratégies et combinaisons politiciennes. Les concepteurs de ce mouvement ont terriblement manqué d’imagination. Il y a cependant fort à parier que les militants de Sens commun auront rapidement à cœur de participer à la recomposition de la droite qui se fera sous la pression de ce que j’ai proposé d’appeler le « mouvement dextrogyre ».
Enfin, il n’est pas inutile de noter que la ligne libérale-conservatrice de Sens commun était doctrinalement incohérente (même si l’on comprend bien qu’il s’agit de ratisser électoralement le plus largement possible). Cet attelage peut, à première vue, séduire : le libéralisme pour l’économie (libérer les forces et les initiatives), le conservatisme pour le sociétal (maintenir les liens traditionnels dans la société). Mais, la doctrine libérale ne se résume pas à une dénonciation d’une trop forte (et très réelle) fiscalité (il n’est d’ailleurs nullement nécessaire d’être libéral pour partager une telle position). Le libéralisme repose sur une approche subjectiviste (il n’existe pas de valeur en soi mais uniquement par la rencontre de volontés) qui, inexorablement, détruit toute tradition. L’incompatibilité entre le libéralisme et le conservatisme peut d’ailleurs être électoralement illustrée : une moitié de l’électorat de François Fillon s’est reportée sur Emmanuel Macron tandis l’autre s’y est refusée soit en votant pour Marine Le Pen (24 %) soit en se réfugiant dans l’abstention ou le vote blanc (26 %).
Les catholiques semblent en tout cas en incapacité de « penser le politique » selon ses propres règles. La confusion entre l’ordre de la morale et l’ordre de la res publica est fréquente. Nous faut-il relire saint Thomas d’Aquin ?
Vous mettez le doigt sur un problème crucial. Un certain nombre de catholiques sont portés vers l’augustinisme politique. Il n’est pas inutile de noter que cette tentation est partagée dans toutes les sensibilités liturgiques : il me semble, sans leur faire aucunement offense, qu’elle est le ressort commun des démarches de personnes pourtant aussi différentes qu’Erwan Le Morhedec ou Alain Escada.
L’augustinisme politique part de l’idée parfaitement catholique que la grâce (divine) surpasse la nature (humaine). Mais, il procède ensuite à une absorption du temporel par le spirituel sous prétexte que la finalité du second (le salut des âmes) est supérieure à celle du premier (le bien vivre). Cela induit de nombreuses conséquences : par exemple, la vertu de justice (avoir une conduite qui plaît à Dieu) rendrait inutile la réalisation de la justice rétributive (commutant ou distribuant les droits). La loi morale (qui dicte les conduites) remplace alors le droit naturel (qui répartit les choses extérieures entre les personnes) alors que, distincts, ils convergent naturellement.
Or, la hiérarchie des domaines (supériorité du religieux sur le politique) n’implique pas la dé-légitimation du second. De même, chercher la justice particulière (répartir l’avoir) ne détourne pas de la justice générale (être juste). Mais, l’augustinisme politique en vient, quant à lui, à nier l’irréductibilité du politique (pourtant inscrite dans l’ordre cosmologique des choses) et, par voie de conséquences, de la nécessité d’attribuer à chacun selon son mérite : reconnaître à César ce qui lui revient serait superflu puisqu’il faut rendre prioritairement à Dieu ce qui lui est dû. Cette critique de l’augustinisme relève, vous l’avez bien compris, du thomisme. Pour celui-ci, l’existence de la patrie céleste ne fait pas disparaître la patrie terrestre, l’objectif (religieux) de la vertu ne détourne pas de la recherche (politique) du bien commun.
L’Église souhaite aller vers les périphéries à l’invitation pressante du pape François. Mais a-t-elle mesuré la souffrance de la France périphérique ? Entend-on assez les évêques sur ce sujet ? Selon le nouveau clivage entre « Anywheres » et « Somewheres » introduit par David Goodhart, n’est-il pas urgent de répondre à la soif de racines ? Qui cherche une incarnation spirituelle et… politique ? Il est à craindre qu’une partie non négligeable des prélats de l’Église soit comme le reste des élites : hors sol. Certains évêques ne semblent pas avoir pris la mesure de la crise identitaire qui frappe le pays. Elle est le fruit, d’une part, du déracinement (non-enseignement de l’histoire, standardisation des modes de vie) et, d’autre part, du multiculturalisme (non-assimilation des populations d’origine étrangère, communautarisation du lien social). Il y a là la perception d’une perte de contrôle de son destin. Ce n’est pas une hostilité envers autre que soi, mais une réaction de survie : le refus de ne plus être soi-même.
De ce point de vue, les catholiques sont directement concernés. Le « sursaut » identitaire d’un certain nombre d’entre eux (pas de tous) se traduit de deux manières : d’un côté, ils ont pris conscience qu’ils étaient devenus minoritaires (déracinement social du catholicisme) et qu’ils subissaient des agressions (venues en particulier de l’islamisme) et, de l’autre, ils sont plus fermes sur leurs valeurs et osent s’afficher (LMPT, marche pour la vie, pèlerinages dont celui de Chartres, etc.). Électoralement, cela se traduit notamment par une forte progression du vote catholique en faveur du FN, même s’il reste encore minoritaire (38 % au second tour de la présidentielle 2017). [...]"