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tradition - Page 111

  • La dynamique de la La Manif Pour Tous a été brisée par Sens Commun

    6a00d83451619c69e201b8d2814c84970c-200wi.jpg Guillaume Bernard sur Aleteia :

    "[...] La stratégie des ténors de LR est très étonnante. Puisqu’ils déclarent chercher à gagner les législatives pour imposer une cohabitation au chef de l’État, pourquoi ont-ils choisi de soutenir (avec un empressement qui a choqué nombre de leurs partisans) l’un des deux finalistes de la présidentielle ? C’était dire implicitement qu’ils sont plus proches de l’un que de l’autre (alors que, sur ce point, la moitié de leur électorat ne partage pas leur position). En outre, quelle sera la crédibilité des candidats de ce parti quand ils affronteront les représentants d’Emmanuel Macron qu’ils ont contribué à faire élire ? En fait, LR est un parti profondément écartelé dont l’unité n’a, jusqu’à présent, été maintenu que par l’exercice ou l’espérance du pouvoir.

    Quelle leçon tirer désormais du ralliement de Sens commun à François Fillon ? Etait-ce la meilleure opération à faire ?

    Quant à Sens commun (sujet qui me navre très sincèrement), il y a évidemment eu de la naïveté à croire possible de changer un parti politique (LR) sans en prendre le contrôle. Les contraintes partisanes (comme les investitures pour les élections) sont telles que c’est le plus souvent le parti qui formate ses membres et non l’inverse. Que sont devenus les trotskistes ayant fait de l’entrisme au Parti socialiste parce qu’ils ne pouvaient entrer au Parti communiste stalinien ? « Au mieux », des sociaux-démocrates…

    En outre, alors que la grande force de la Manif pour tous (LMPT) a été d’être un mouvement trans-partisan, je suis au regret de dire que sa dynamique a été freinée et son unité brisée par la création de Sens commun. LMPT aurait pu être l’un des instruments de l’explosion des partis et de la recomposition de l’ensemble de la droite (FN compris) selon des critères doctrinaux clairs. Au lieu de cela, la direction de Sens commun est entrée dans des stratégies et combinaisons politiciennes. Les concepteurs de ce mouvement ont terriblement manqué d’imagination. Il y a cependant fort à parier que les militants de Sens commun auront rapidement à cœur de participer à la recomposition de la droite qui se fera sous la pression de ce que j’ai proposé d’appeler le « mouvement dextrogyre ».

    Enfin, il n’est pas inutile de noter que la ligne libérale-conservatrice de Sens commun était doctrinalement incohérente (même si l’on comprend bien qu’il s’agit de ratisser électoralement le plus largement possible). Cet attelage peut, à première vue, séduire : le libéralisme pour l’économie (libérer les forces et les initiatives), le conservatisme pour le sociétal (maintenir les liens traditionnels dans la société). Mais, la doctrine libérale ne se résume pas à une dénonciation d’une trop forte (et très réelle) fiscalité (il n’est d’ailleurs nullement nécessaire d’être libéral pour partager une telle position). Le libéralisme repose sur une approche subjectiviste (il n’existe pas de valeur en soi mais uniquement par la rencontre de volontés) qui, inexorablement, détruit toute tradition. L’incompatibilité entre le libéralisme et le conservatisme peut d’ailleurs être électoralement illustrée : une moitié de l’électorat de François Fillon s’est reportée sur Emmanuel Macron tandis l’autre s’y est refusée soit en votant pour Marine Le Pen (24 %) soit en se réfugiant dans l’abstention ou le vote blanc (26 %).

    Les catholiques semblent en tout cas en incapacité de « penser le politique » selon ses propres règles. La confusion entre l’ordre de la morale et l’ordre de la res publica est fréquente. Nous faut-il relire saint Thomas d’Aquin ?

    Vous mettez le doigt sur un problème crucial. Un certain nombre de catholiques sont portés vers l’augustinisme politique. Il n’est pas inutile de noter que cette tentation est partagée dans toutes les sensibilités liturgiques : il me semble, sans leur faire aucunement offense, qu’elle est le ressort commun des démarches de personnes pourtant aussi différentes qu’Erwan Le Morhedec ou Alain Escada.

    L’augustinisme politique part de l’idée parfaitement catholique que la grâce (divine) surpasse la nature (humaine). Mais, il procède ensuite à une absorption du temporel par le spirituel sous prétexte que la finalité du second (le salut des âmes) est supérieure à celle du premier (le bien vivre). Cela induit de nombreuses conséquences : par exemple, la vertu de justice (avoir une conduite qui plaît à Dieu) rendrait inutile la réalisation de la justice rétributive (commutant ou distribuant les droits). La loi morale (qui dicte les conduites) remplace alors le droit naturel (qui répartit les choses extérieures entre les personnes) alors que, distincts, ils convergent naturellement.

    Or, la hiérarchie des domaines (supériorité du religieux sur le politique) n’implique pas la dé-légitimation du second. De même, chercher la justice particulière (répartir l’avoir) ne détourne pas de la justice générale (être juste). Mais, l’augustinisme politique en vient, quant à lui, à nier l’irréductibilité du politique (pourtant inscrite dans l’ordre cosmologique des choses) et, par voie de conséquences, de la nécessité d’attribuer à chacun selon son mérite : reconnaître à César ce qui lui revient serait superflu puisqu’il faut rendre prioritairement à Dieu ce qui lui est dû. Cette critique de l’augustinisme relève, vous l’avez bien compris, du thomisme. Pour celui-ci, l’existence de la patrie céleste ne fait pas disparaître la patrie terrestre, l’objectif (religieux) de la vertu ne détourne pas de la recherche (politique) du bien commun.

    L’Église souhaite aller vers les périphéries à l’invitation pressante du pape François. Mais a-t-elle mesuré la souffrance de la France périphérique ? Entend-on assez les évêques sur ce sujet ? Selon le nouveau clivage entre « Anywheres » et « Somewheres » introduit par David Goodhart, n’est-il pas urgent de répondre à la soif de racines ? Qui cherche une incarnation spirituelle et… politique ? Il est à craindre qu’une partie non négligeable des prélats de l’Église soit comme le reste des élites : hors sol. Certains évêques ne semblent pas avoir pris la mesure de la crise identitaire qui frappe le pays. Elle est le fruit, d’une part, du déracinement (non-enseignement de l’histoire, standardisation des modes de vie) et, d’autre part, du multiculturalisme (non-assimilation des populations d’origine étrangère, communautarisation du lien social). Il y a là la perception d’une perte de contrôle de son destin. Ce n’est pas une hostilité envers autre que soi, mais une réaction de survie : le refus de ne plus être soi-même.

    De ce point de vue, les catholiques sont directement concernés. Le « sursaut » identitaire d’un certain nombre d’entre eux (pas de tous) se traduit de deux manières : d’un côté, ils ont pris conscience qu’ils étaient devenus minoritaires (déracinement social du catholicisme) et qu’ils subissaient des agressions (venues en particulier de l’islamisme) et, de l’autre, ils sont plus fermes sur leurs valeurs et osent s’afficher (LMPT, marche pour la vie, pèlerinages dont celui de Chartres, etc.). Électoralement, cela se traduit notamment par une forte progression du vote catholique en faveur du FN, même s’il reste encore minoritaire (38 % au second tour de la présidentielle 2017). [...]"

    Michel Janva

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  • Gustave Le Bon et le sempiternel déclin français vers 1880

    Macron le libéral-social contre Le Pen la national-sociale. Ne nous en mêlons pas car, comme disait Jean-Louis Curtis en 1981, la France nous fatigue. J’avais dit ce que j’en pensais il y a vingt ans dans mon Coq hérétique, publié aux Belles Lettres.

    Immigration, déclin, étatisme, impôts, réforme ? Lisez Gustave Le Bon et après allez pécher. Téléchargez gratuit la psychologie du socialisme et lisez ces bonnes phrases :

    « Comparée à la même classe en Angleterre et en Allemagne, écrivait récemment un pamphlétaire suisse cité par la France extérieure, la bourgeoisie française vous donnera l’idée d’une personne avancée en âge. L’initiative individuelle va en diminuant, l’esprit d’entreprise semble paralysé. Le besoin de repos, d’occupations sédentaires augmente, les placements en fonds d’Etat augmentent, le nombre des fonctionnaires augmente, c’est-à-dire: les capitaux, les intelligences, les capacités se retirent des affaires. »

    Après le suisse anonyme en rajoute :

    « Les recettes diminuent, les exportations diminuent, les enfants diminuent, l’énergie diminue, le sentiment de l’autorité, de la justice, de la religion diminue, l’intérêt porté aux affaires publiques diminue. Les dépenses augmentent, les importations augmentent sur toute la ligne, l’infiltration des étrangers augmente.« 

    Le Grand Remplacement a commencé il y a bien longtemps, et Maupassant en parle comme tout le monde. Lisez aussi l’enquête très sérieuse de Rebatet en 1937 ; ce fasciste affirme que les immigrants européens ne valent pas mieux que les autres ! Voyez Grant ou Ross en Amérique.

    Voyons le réveil de l’orient qui n’a pas attendu non plus CNN :

    « Bornée d’abord aux matières premières et aux produits agricoles, la lutte entre l’Orient et l’Occident s’est étendue progressivement aux produits industriels. Avec des prix de revient aussi faibles, les exportations de l’Inde ont passé en dix ans de 712 millions à plus de 4 milliards. Mais l’Inde possède peu de charbon… Les Orientaux se sont mis à fabriquer successivement tous les produits européens, et toujours dans des conditions de bon marché rendant toute lutte impossible. Horlogerie, faïence, papier, parfumerie, et jusqu’à l’article dit de Paris, se fabriquent maintenant au Japon. L’objet européen se trouve ainsi de plus en plus éliminé de l’Orient. »

    Se plaint-on encore de la France décadente ? Voici la suite :

    « On y est, en effet. Nous vivons de l’ombre du passé, c’est-à-dire de l’ombre d’une ombre, et la décadence s’accentue avec une rapidité qui frappe tous les statisticiens. Nos exportations, qui, il y a 20 ans, étaient fort supérieures à celles de l’Allemagne, sont bien inférieures maintenant. Comme on l’a dit justement, nos pertes commerciales sont telles gue nous repayons tous les trois ou quatre ans l’indemnité de guerre que nous pensions n’avoir eu à payer qu’une fois. »

    Il reste le luxe (Vuitton, le champagne, les relais-châteaux, le Macron-Rothschild haute cuvée) :

    « Ce qui sauve d’un anéantissement complet notre commerce extérieur, c’est le monopole de certains produits naturels, tels que les vins de qualité supérieure, que presque seuls nous possédons, et l’exportation de quelques articles de luxe : modes, soieries, fleurs artificielles, parfumerie, bijouterie, etc., où notre habileté artistique n’est pas encore trop atteinte pour l’instant. Mais sur tout le reste la baisse est rapide. »

    Puis Le Bon devient prophétique, via un Allemand :

    « Cet Allemand a écrit des phrases qui hantent sans cesse mon esprit. Il a prédit que la France deviendrait une sorte de colonie qui serait administrée par des fonctionnaires français et mise en valeur par des industriels, des commerçants, des agriculteurs allemands aidés par une main-d’œuvre immigrée également. »

    Remarquez qu’on ne parle pas des arabes ou des noirs : ici aucun racisme de concierge postmoderne. A leur époque Tocqueville comme Le Bon (j’ai même des textes de Kipling et de Fitzgerald) ont dénoncé l’immigration européenne. Le Bon explique la situation des PIGS (déjà…) avec nos origines latines :

    « Nos lecteurs savent comment les aptitudes des peuples latins ont été créées par leur passé, et à quel point ces peuples subissent aujourd’hui les effets de ce passé. Ils savent l’influence de notre centralisation séculaire, celle de l’absorption progressive par l’Etat détruisant toutes les initiatives individuelles et rendant les citoyens incapables de rien accomplir par eux-mêmes lorsqu’ils sont privés de direction. »

    L’éducation franco-italo-espagnole en prend un coup comme toujours :

    « Ils connaissent aussi le terrible effet d’un système d’éducation qui dépouille la jeunesse des vestiges d’initiative et de volonté que l’hérédité leur a laissés, les lance dans la vie sans autres connaissances que des mots et fausse leur jugement pour toujours. »

    Les Allemands sont toujours des modèles à suivre :

    « … les Allemands ne souffrent pas comme nous de la pléthore des licenciés et bacheliers sans emploi, parce que leur éducation technique étant fort soignée, ils trouvent facilement à s’utiliser dans l’industrie, alors que l’éducation purement théorique des latins ne les rend aptes qu’à faire des professeurs, des magistrats, des fonctionnaires ou des politiciens. »

    Et Le Bon de conclure :

    « Paris sera bientôt considéré par les Allemands comme la plus productive de leurs colonies. »

    Allemands auxquels on ajoutera Wall Street, la City, les Qatari et Shanghai !

    Il ne faut pas s’en faire, comme dit mon ami Sylvain, professeur d’informatique à l’université américaine de Monaco : « quand elle touche le fond, la France creuse encore ». C’est comme ces plafonds de la dette qui font mine d’en inquiéter certains – et qui ne cessent, comme les indices boursiers, de battre tous les records.

    C’est Alexandre Kojève qui nous a conseillé de nous remettre au grec ; il avait raison et je recommande le chant six de l’Odyssée, la rencontre avec Nausicaa.

    Nicolas Bonnal

    Sources

    • Gustave Le Bon – Psychologie du socialisme (p. 186-235)

    Les livres de N. Bonnal sont disponibles chez:

    http://www.voxnr.com/8838/gustave-le-bon-et-le-sempiternel-declin-francais-vers-1880

  • Cortège traditionnel de Jeanne d’Arc 2017

    Paris : Le Cortège traditionnel de Jeanne d'Arc 2017 aura lieu le dimanche 14 mai.

    Rendez-vous à 10 heures, place de l’Opéra.

    Le cortège marchera jusqu'à la statue de Jeanne d’Arc, place des Pyramides. 

  • Dimanche 7 mai : un vote Marine Le Pen est le premier acte de Résistance au "Meilleur des Mondes"

    Communiqué de Laissez-les-Vivre :

    6a00d83451619c69e201b7c8f52fa8970b-200wi.png"Dimanche à 20 heures, la France aura élu un Président qui selon toute vraisemblance sera le plus matérialiste de toute l'histoire de France. Cet ancien rédacteur du rapport Attali partage sur l'être humain la vision strictement économique et monétaire de son mentor. L'homme n'existe que pour ce qu'il peut produire et consommer. Dans son programme où aucune transcendance n'apparaît, beaucoup de mesures sont des applications  plus ou moins directes des fameuses décisions fondamentales du rapport Attali. Même l'intitulé de son mouvement politique : "En marche", reprend le concept de "nomadisation des peuples" préconisé par Attali dans sa "Brève Histoire de l Avenir" paru en 2006.

    Toujours est il qu'il s'agit là d'un véritable tournant sociétal qui se prépare. Il semble qu'au delà des divergences voire des désaccords susceptibles d'exister par rapport à tel ou tel aspect du programme de Marine Le Pen sur l'accueil des migrants ou sur l'euro, entre autres, le véritable enjeu soit humain. Que doit peser la notion de la définition de l'être humain dans le choix d'un candidat à la présidence de la République? Si on considère que le respect porté à l'humain en tant que tel doit primer sur l'économie, alors comment ne pas voter contre et le plus clairement contre Monsieur Macron. Voter le plus efficament contre Monsieur Macron cela ne peut être que voter Marine Le Pen. Un vote blanc est toujours en effet perçu comme un rejet à égalité des deux candidats. L'ancienne député Christine Boutin l' a fort bien expliqué "Je vote pour Marine Le Pen car Monsieur Macron représente tout ce que j'ai toujours combattu" a t elle déclaré "ce qui ne signifie nullement que j'adhère au programme de Marine Le Pen:" s'est elle empressée d'ajouter. L "homo economicus" de Monsieur ATTALI et de Monsieur Pierre Bergé n'a aucune racine et ne veut pas en avoir.

    D'où l'anéantissement total de la famille, impôt à la source conduisant à terme à l'individualisation de ce dernier déjà annoncé par Monsieur Macron. La multiplication des établissements des Plannings familiaux, y compris dans les zones rurales, ainsi que l'augmentation de leurs crédits est au menu des promesses de campagne. De même, la loi Taubira sera maintenue, voir protégée judiciairement contre toute remise en cause. Monsieur Macron a en effet effectué des promesses en ce sens au lobby LGBTI. La PMA pour les femmes, sera également légalisée encouragée. La GPA à l'étranger sera validée. A ce sujet Monsieur Bergé n'avait il pas déclaré : "Louer son ventre ou ses bras, finalement il n'y a bien aucune différence entre les deux".  A cela il faut ajouter que les grands soutiens de Macron sont des militants de l'euthanasie. Jacques Attali n'écrivait il déjà pas en 1983 ; " L'euthanasie sera un moyen de gouvernement des générations futures." Pierre Bergé dans l'émission de Pierre Olivier Fogiel l'a bien réaffirmé le 29 mars dernier ; "Je partirai quand je voudrais et de toute façon je sais bien qu'il n'y a rien après.

    Il semble qu 'il soit fondamental de poser un acte de résistance à Monsieur Macron pour ne pas lui laisser gagner avec une trop grande majorité et pour que la société française ne soit pas celle dans laquelle "Les hommes se vendent comme des machines et où les hommes ne s'intéressent pas à leur progéniture à laquelle ils ne laissent ni fortune, ni héritage étant eux même issus de familles décomposées, recomposées, mobiles géographiquement." Extraits d' Une Brève Histoire  de l'Avenir.

    C'est pour éviter que cela puisse se s'effectuer totalement, que Laissez les Vivre appelle à voter Marine LE PEN comme le premier acte de résistance au Meilleur des Mondes."

    Michel Janva

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  • Pèlerinages de Chartres : Rejoignez les chapitres Saints Benham et Sarah et unissez-vous aux chrétiens d’Orient

    6a00d83451619c69e201b8d27a4942970c-250wi.jpgLes 3,4 et 5 juin prochain rejoignez les milliers de marcheurs lors du pèlerinage de Pentecôte ! 

    De Paris à Chartres ou de Chartres à Paris, venez marcher, prier, méditer en union avec les chrétiens d'Orient, dans les chapitres Saints Benham et Sarah. 

    Nous vous attendons nombreux pour ces trois jours exceptionnels ! 

    PARIS-CHARTRES : Région Paris-Est - Inscription sur www.nd-chretiente.com

    CHARTRES-PARIS : Région Paris – Inscription sur www.pelerinagesdetradition.com

    Michel Janva

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  • Béatrice Bourges, Marion Sigaut, Pierre Hillard, David Van Hemerlryck,… Ils soutiennent le défilé en hommage à Ste Jeanne d’Arc !

    Ces personnalités qui soutiennent l’hommage à Sainte Jeanne d’Arc
    Au milieu du tumulte électoral, Civitas et la Coalition pour la Vie et la Famille organisent le 14 mai 2017 un grand défilé unitaire en hommage à Sainte Jeanne d’Arc auquel se joindront de nombreuses organisations dont les Comités Jeanne et le Parti de la France.
    Un comité de parrainage pour le défilé en hommage à Ste Jeanne d’Arc se met en place. Il regroupe déjà les personnalités suivantes :
    . Stéphanie Bignon (présidente de Terre & Famille)
    . Ivan Blot (écrivain, ancien parlementaire)
    . Béatrice Bourges (porte-parole du Printemps Français)
    . Anne Brassié (écrivain, journaliste)
    . Franck Bouscau (Professeur d’Histoire du Droit)
    . Claire Colombi (historienne)
    . Dr Jean-Pierre Dickès (président de l’Association Catholique des Infirmières et Médecins)
    . Elie Hatem (avocat international)
    . Roland Hélie (directeur de Synthèse Nationale)
    . Pierre Hillard (professeur de géopolitique)
    . Roger Holeindre (président du Cercle National des Combattants, ancien député)
    . Général (2s) Daniel Nougayrède
    . Amiral (2s) François de Penfentenyo (président d’honneur de Civitas)
    . Richard Roudier (président de la Ligue du Midi) 
    . Marion Sigaut (historienne)
    . Médecin Chef hre Jean-Patrick Sivignon-Saint Lys
    . David Van Hemelryck (président des collectifs Hollande Dégage et Tout Sauf Macron)

  • Paris samedi 13 mai, colloque du Cercle de Flore : « Refonder le Bien Commun » en présence du Prince Jean de France

    FLORE.jpg

    Colloque du 13 mai 2017 : REFONDER LE BIENCOMMUN

    Invité d'honneur le prince Jean de France, duc de Vendôme 

    L'intérêt général n'est pas la somme des intérêts particuliers. L’intérêt du moment n’est pas celui de l’avenir. Comment déterminer, aujourd’hui, dans le contexte actuel mais pour les générations à venir, ce qui est bien, juste, bon, durable, efficace, légitime ? Et comment s’assurer que la société mettra en œuvre les moyens nécessaires pour atteindre le but fixé ? Comment surtout ne pas tendre vers l’utopie mais s’inscrire dans la réalité, forcément mobile, de la nature, des êtres, des gens, des communautés, des peuples, des nations ? 

    Introduction :

    François Marcilhac, directeur politique de l’Action Française 2000 

    Table ronde 1 : BIEN COMMUN ET GOUVERNEMENT IDEAL

    Animateur : Stéphane Blanchonnet, président du Comité Directeur de l’Action Française

    Comment définir le Bien commun et peut-il être mieux servi par une forme de gouvernement que par une autre ? La participation politique des sujets sociaux à la vie de la Cité est-elle une condition, une marque du Bien commun ? Et quels sont ces sujets sociaux : personnes, familles, entreprises, associations, régions, peuples ? Ont-il tous un rôle à jouer ?

    + Guillaume Bernard, maître de conférences à l’ICES : "Le bien commun."

    + Pierre-Yves Rougeyron, directeur de la revue Perspectives Libres, Président du Cercle Aristote :" Les sujets sociaux." 

    Table ronde 2 : SUBSIDIARITE ET SOLIDARITE

    Animateur : Guillaume de Prémare, directeur-général d'Ichtus

    Le bon gouvernement ménage la liberté de chacun dans le cadre du bien commun poursuivi. Comment les individus conçoivent-ils leurs propres actions en fonction de ce bien commun, comment exercent-ils leur liberté, quelle réciprocité de services peuvent-ils ou doivent-ils mettre en place ?

    + Jacques de Guillebon, écrivain et journaliste La Nef : "Être un sujet libre."

    + Gauthier Bes, co-fondateur des Veilleurs : "Être un sujet engagé." 

    INTERVIEW DU PRINCE JEAN DE FRANCE. 

    Table ronde 3 : BIENS COMMUNS IMMEDIATS

    Animateur : Philippe Mesnard, rédacteur-en-chef de L’Action française 2000

    Si le bien commun doit être refondé, si la promotion de ce bien commun est nécessaire, si les formes du politique doivent être réinventées, il y a simultanément à ce chantier primordial une urgence sociale. C’est aujourd’hui que le bien commun de demain est menacé. S’engager dès maintenant, sans l’assurance de la meilleure forme politique et sans la légitimité du consentement des personnes et des communautés, est-ce déjà poser les bases, refonder ?

    + Charles de Meyer, président de SOS Chrétiens d'Orient : "L’urgence diplomatique."

    + Gabrielle Cluzel, écrivain et journaliste Boulevard Voltaire : "L’urgence sécuritaire."

    Conclusion :

    M° Jacques Tremolet de Villers, avocat et écrivain.

    Informations pratiques

    * Lieu : Espace Cléry, 17 rue de Clery, 75002 Paris.

    * Horaires :  14h-18h - colloque - 20h-00h - banquet

    *Tarifs : Colloque seul : 7€ (adhérent de l'Action française) 10€ / 20€ (soutien) Colloque + banquet : 20€ (adhérent de l'Action française)  30€ / 50€ (soutien)

    Renseignements : contact@cercledeflore.fr

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Les francs-maçons s’inquiètent du développement de Civitas et des propos antimaçonniques d’Alain Escada

    Il y a quelques jours, nous signalions à nos lecteurs l’entretien accordé par Alain Escada, président de Civitas, au site d’information La Pravda.ch, entretien dont le contenu antimaçonnique n’est pas passé inaperçu. En témoigne cette note publiée sur Hiram.be, l’un des plus importants sites francophones de la franc-maçonnerie. Un véritable hommage du vice à la vertu.

    CIVITAS ET ESCADA CONFIRMENT LEUR INTÉGRISME

    Par Géplu dans Anti-maçonnerie

    Le site d’extrême-droite LaPravda.ch publie une interview décapante d’Alain Escada, le patron de l’organisation ultra catho Civitas, proche de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X et de Jean-Marie le Pen, et qui s’est transformée l’an dernier en parti politique, afin de bénéficier d’avantages fiscaux non négligeables (déductibilité des dons).

    Dès les premiers mots de l’entretien, les choses sont claires : L’association Civitas est devenue un parti politique depuis avril 2016. Dans son programme, figure notamment la fin de la laïcité. En effet, celle-ci est considérée par le mouvement comme la religion de la république maçonnique qui s’oppose à la France catholique.

    Si je publie cette info, et invite les Frères et les Sœurs à lire cette interview, ce n’est pas pour faire l’apologie du sieur Escada, mais bien au contraire pour que tous voient et sachent qui il est et ce qu’il propose. Ce n’est pas en faisant l’autruche que l’on se protège de ceux qui souhaitent la disparition de la franc-maçonnerie…

    http://www.medias-presse.info/les-francs-macons-sinquietent-du-developpement-de-civitas-et-des-propos-antimaconniques-dalain-escada/72305/

  • JULIUS EVOLA : « LE RACIALISME COMME ANTI-UNIVERSALISME »

    Du point de vue proprement politique, d’abord, ce serait une erreur de considérer le racialisme comme élément hétérogène, rattaché pour des raisons contingentes à l’idéologie fasciste. La doctrine en question, correctement comprise, peut au contraire représenter un renforcement et un autre instrument du Fascisme, en tant que créateur d’une nouvelle civilisation antiuniversaliste, antirationaliste, anti-individualiste. Elle peut ainsi représenter une nouvelle étape, liée par un rapport d’étroite cohérence aux précédentes, de la Révolution.

    En effet, sous son aspect politique le plus général et le plus communément connu, le racisme s’entend à déterminer le type humain prédominant dans une communauté nationale donnée, à le préserver de toute altération, de toute contamination, à l’intensifier, à y faire correspondre un sentiment déterminé, un orgueil déterminé, qui développera, tonifiera, rendra plus concret et « organique » le sentiment national – plus général. Il s’agit ainsi, en premier lieu, d’une continuation de tout ce que le fascisme a cherché à réaliser depuis son avènement en matière de politique et d’hygiène sociales, et d’autre part, d’école de virilité et de force pour le peuple italien, et surtout pour les nouvelles générations. La conquête de l’empire africain a eu pour conséquence naturelle l’instauration d’un nouvel ensemble de mesures protectrices et prophylactiques, procédant d’exigences analogues ; par ailleurs, il convenait évidemment que, au contact d’autres peuples, l’Italien saisisse pleinement les différences, sa dignité et sa force.

    Sous un second aspect, interne, celui-là, le racialisme se présente comme une autre « puissance » du nationalisme, car le sentiment « racial » – même lorsque cette expression équivaut plus à un mythe qu’à une idée bien précise – est évidemment quelque chose de plus que le sentiment national. Comme mythe politique, la « race » est la nation vivante, qui n’est pas plus enfermée dans d’abstraites limites juridiques et territoriales qu’elle ne se réduit à une simple identité de civilisation, de langue, d’histoire. Le sentiment « racial » est plus profond que tout cela ; de tout cela, il est à la racine ; il est inséparable d’un sentiment de continuité, il éveille des résonances profondes dans l’être humain. C’est cette vérité-là qui se reflète même dans la sagesse populaire, dans des expressions comme « la voix du sang », « la race ne ment pas », « il a de la race », « vengeance », « la faute du sang ».

    Ainsi, la nouvelle doctrine ranime un sentiment dont les racines plongent dans des formes de communauté au fond pré-nationale, dans la communauté propre à la lignée, à la gens, à la fratrie, à la famille patriarcale ou même patricienne, où il correspondait effectivement et positivement à une unité vraiment commune de sang. Dans sa conception moderne, la nation se présente déjà comme une unité de type différent, définie par d’autres éléments, en plus de la simple consanguinité, tant directe qu’indirecte. Ces considérations suffisent à faire apparaître clairement que, pour pouvoir légitimement passer du sentiment national à la conscience raciale, si l’on ne veut pas se limiter au « mythe », c’est-à-dire à une idée dont la validité réside moins dans sa vérité et dans son fondement objectif que dans son pouvoir suggestif, il faut en venir à une conception de la race assez différente de celle, élémentaire, qui est définie par le sang et, en général, par l’élément purement biologique, car il faut tenir compte, en elle, d’une série d’autres facteurs.

    Ce point sera amplement traité par la suite. Pour l’instant, sur la base de ce que l’on a indiqué, nous dirons que l’idée raciale, en tant qu’idée politique, présente les mêmes dangers qu’un nationalisme de type démagogique, exclusif et particulariste.
    Les avantages se rapportent à la complète opposition à tout mythe égalitaire et évolutionniste, à la réfutation de l’idéologie démo-maçonnique et de la philosophie des lumières, relatives à l’identité et à l’égale dignité de tout ce qui a forme humaine. Selon la doctrine raciale, l’humanité, le genre humain est une fiction abstraite – ou la phase finale, conservable seulement comme limite, mais jamais entièrement réalisable, d’un processus d’involution, de désagrégation, d’écroulement. En règle générale, la nature humaine est au contraire différenciée, différenciation qui se reflète justement, entre autres, dans la diversité des sangs et des races. Cette différence représente l’élément principal. Elle est non seulement la condition naturelle des êtres, mais encore une valeur éthique, c’est-à-dire quelque chose de bien en soi et qu’il faut défendre et protéger. Sous certains aspects, tous les hommes montrent certainement quelque chose de commun. Mais ceci ne doit pas prêter à équivoque.

    Le racialisme, à cet égard, se présente comme une volonté – que l’on pourrait bien appeler classique – de « forme », de « limite » et d’individuation. Il exhorte à ne pas considérer comme essentiel tout ce qui, représentant le général, l’informe, l’hybride, équivaut en réalité à un « moins », à un résidu de matière non encore formée. Comme on l’a indiqué, tout ce qui est commun ne vient au premier plan, n’apparaît comme « valeur » et en quantité d’ « immortels principes », que dans les périodes de régression et de décomposition ethnico-culturelle, où, justement, la « forme » retourne à l’informe. L’« universalisme » – compris, selon l’emploi abusif, mais malheureusement devenu courant, du terme, comme internationalisme et cosmopolitisme – il ne faut pas le considérer, à cet égard, comme une idée parmi d’autres, mais comme l’écho et presque l’indice barométrique d’un climat de chaos ethnique et de dénaturation des types. Il n’y a que dans un tel climat qu’il est « vrai » : en tant qu’image de la réalité.

    Que le racialisme, à cet égard, renforce le nationalisme dans ses aspects positifs, c’est bien évident. L’un et l’autre représentent une réaction salutaire, aussi bien contre le mythe démocratique que contre le mythe collectiviste, celui de la masse prolétarienne sans patrie et sans visage ; ils représentent une victoire de la quantité, du « cosmos » sur le chaos, et, comme on vient de le dire, de la forme sur l’informe. Sous tous ses autres aspects positifs, que nous déterminerons, le racisme reflète toujours ces significations-là, et, selon ces significations, c’est une doctrine et un « mythe » qu’il faut juger, du point de vue traditionnel, « en ordre ». Du point de vue politique, d’autre part, le réveil du sentiment national et racial est une des conditions préliminaires indispensables à la réorganisation cohérente de toutes ces forces qui, à travers la crise du monde moderne, étaient sur le point de se disperser et de sombrer dans le bourbier d’une indifférenciation mécanico-collectiviste et internationaliste. Cette tâche est une question de vie ou de mort pour l’avenir de la civilisation européenne tout entière.

    Julius Evola

    Synthèse de doctrine de la race (1941)

    Première partie : La race comme idée révolutionnaire

    1. Le racialisme comme anti-universalisme

    Édition de L’homme Libre, p. 19-22.

    Source : Front de la Contre-Subversion

    https://la-dissidence.org/2017/03/15/julius-evola-le-racialisme-comme-anti-universalisme/