tradition - Page 108
-
Défilé CIVITAS 2017 en hommage à Sainte Jeanne d’Arc.
-
La légende du Roi Arthur [2000 ans d'histoire]
-
Selon que vous serez enseignante franc-maçonne ou enseignante catholique…
Le mercredi 31 mai, dans les locaux du Grand Orient de France rue Cadet, la franc-maçonnerie organise la 4ème journée de la jeunesse et de l’école sur le thème « Pour une culture humaniste, une école républicaine ». Sont notamment prévues des interventions de Florence SAUTEREAU, Professeure des écoles, École élémentaire, rue de Marseille, Paris 10e ; Sébastien CLERC, Professeur, Lycée professionnel Hélène Boucher Tremblay-en-France (93) ; Christiane FERRER, Principale, Collège Édouard Vaillant (REP) Gennevilliers (92) ; Sophie MAZET, Professeure au Lycée Auguste Blanqui Saint-Ouen (93), et Alain SEKSIG, Inspecteur de l’Éducation Nationale Académie de Paris.
Après cette brochette de l’éducation nationale, les conclusions seront prononcées par Philippe FOUSSIER, Grand Maître Adjoint du Grand Orient de France.
Que ces enseignants et cet inspecteur de l’éducation nationale interviennent au titre de leur activité professionnelle lors d’un colloque organisé par la secte maçonnique, voilà qui n’émeut aucun média du système.
Par contre, voilà déjà quinze jours que le canard boîteux Nord Littoral et l’extrême gauche locale se déchaînent quasi quotidiennement contre une enseignante nommée Marie-Jeanne VINCENT parce qu’elle est, à titre privé, candidate Civitas à Calais pour les élections législatives. Des ayatollahs de la laïcité ont même saisi – sans succès – le rectorat pour tenter de faire virer cette enseignante sous prétexte qu’elle serait candidate d’un parti « catho-intégriste ». Raté car elle est considérée comme une « enseignante exemplaire » s’abstenant de faire part de ses opinions politiques et religieuses devant ses élèves.
-
Quand les catholiques n'étaient pas libéraux...
Léo Imbert vient de publier une fresque monumentale sur le catholicisme social. Une occasion de nous souvenir que le catholicisme, profondément social, n'a jamais été libéral que sur ses marges...
Qu'est-ce qui vous a amené, si jeune, à entreprendre un travail qui s'étend sur quelque 700 pages, alors que votre sujet semble déserte par la critique ?
Le politique connaît de nos jours une période de trouble systémique, où l'ancienne dichotomie Gauche/Droite semble arrivée à ses derniers instants. Mais au XIXe siècle, l’affrontement politique ne se résumait nullement au choc binaire entre une gauche radicale et socialiste et une droite libérale et traditionaliste. La réalité était plus dialectique nous étions en présence de trois grandes entités politiques le libéralisme, le catholicisme et le socialisme, chacune garante d'une éthique propre. Aujourd'hui, à l'opposé de cette complexité, le spectre politique est entièrement entré dans le cadre normatif de la pensée libérale, cadre parfois teinté de catholicisme ou de socialisme par certains.
L'histoire de la défaite intellectuelle du socialisme face à la gauche libérale a déjà été écrite. J'ai tenté de faire de même pour le catholicisme social qui tenta d'opposer à l'individualisme libéral un rapport au monde authentiquement chrétien.
Vous montrez que la fracture de la société française, à laquelle le catholicisme social tente de remédier, est antérieure à la Révolution française...
Si la Révolution française de 1789 marque une rupture évidente - et spectaculaire - avec le monde qui prévalait jusqu'alors, elle est la conclusion logique d'un mouvement de fond qui a vraiment débuté sous le règne de Louis XV Au nom d'une "rationalisation" sociale, alors qu'autour de lui on invoque la lutte nécessaire contre l'obscurantisme, le roi abandonne son rôle social de protection du peuple. Signe de ce qu'il ne veut plus être en réalité le père du peuple, les législations protégeant l'alimentation de la population en pain sont abrogées, on démantèle les corporations. Même si ces mesures, aux conséquences désastreuses, seront rapidement abandonnées-, le mal est fait. Comme l'écrivait Charles Péguy, « quand un régime d'organique est devenu logique, et de vivant historique, c'est un régime qui est par terre ». De là date la mort de l'Ancien monde et de son économie morale. Par quoi sera remplacée cette économie morale, c'est toute la question que se posent les catholiques sociaux.
Dans cette fresque historique, vous évoquez des personnages contrastés, Chateaubriand par exemple...
Chateaubriand ne peut pas être classé stricto sensu au sein de l'école du catholicisme social, toutefois il prépare le terrain, réveille les consciences. À l'Église meurtrie par le sanglant épisode révolutionnaire, il rappelle son grand rôle dans le siècle dix-neuvième qui s'ouvre « le christianisme est la pensée de l’avenir et de la liberté humaine ».
Face au monde moderne issu de la Révolution qui a semblé un moment lui avoir dénié jusqu'au droit d'exister, le catholicisme devra défendre son ethos autrement. Pas question de se contenter d'être seulement « en réaction contre ». Si l'on peut a posteriori parler d'un catholicisme social, c'est parce qu'il constitue d'abord un mouvement positif et une force d'avenir, proclame l'écrivain breton. À travers cette vision de l'avenir du christianisme, Chateaubriand sera donc une source d'inspiration pour une part non négligeable des catholiques sociaux.
Puisque l’on en est aux grands écrivains, selon vous Victor Hugo lui-même joue un rôle dans l'expansion du catholicisme social ?
Hugo, aussi étonnant que cela puisse paraître, se trouve en effet à un carrefour crucial du mouvement, lors des débuts de la IIe République, il est député conservateur, avec une forte connotation sociale. Soutenant un projet de loi d'Armand de Melun, député qui est aussi l'un des grands catholiques sociaux du début du XIXe siècle, il est indigné par la réaction des conservateurs. Par peur du socialisme, ceux-ci souhaitaient vider la loi d'Armand de Melun de son contenu. C'est à ce moment que Victor Hugo quitte les bancs de la droite. Admirateur de Lamennais, il est le marqueur d'une tendance propre au catholicisme social, cette lutte contre la sujétion de l'Église aux partis de l'Ordre et du profit.
Que dites-vous aujourd'hui, alors que les polémiques se calment, du trio formé par Lamennais, Ozanam et Montalembert ? Sont-ils des catholiques sociaux ou des catholiques libéraux ?
Ces trois figures sont bien différentes. Lamennais, quoi qu'on en pense, ne peut être classé au sein de l'école catholique sociale, ne s'étant que peu intéressé à la question sociale. Ce qui le passionne, c'est la liberté de l'Église. Il finira d'ailleurs par camper à ce sujet sur des positions que l’on qualifiera pour le moins d'hétérodoxes.
Assez semblable finalement est le cas de Montalembert catholique sincère, grand défenseur de l'Église face à l'État, ce partisan de « l'Église libre dans l'État libre » s'est vraiment identifié à ce catholicisme libéral qui imprima si profondément sa marque sur le catholicisme européen. Il ne fait pas partie de ceux que l'on appelle les catholiques sociaux.
Ozanam, le bienheureux Ozanam, a, en revanche, pleinement sa place au sein du catholicisme social, si, a priori, il est proche de Lamennais et de Montalembert sur certaines questions, il sut concilier le monde de la tradition et le monde postrévolutionnaire, défendant déjà l'idée d'une démocratie chrétienne, qui soit compatible avec le dogme chrétien. Pour lui, si le pouvoir (potestas) s'obtient au sein d'une assemblée élue, l'autorité (auctoritas), elle, est proprement divine. En outre, répondant à l'égalité par la fraternité, il s'oppose à la lutte des classes pour promouvoir l'indispensable charité associée à une législation sociale. Le catholicisme social est bien présent chez Ozanam.
Pouvez-vous évoquer la belle figure de Mgr von Ketteler ?
Si nous devions retenir une seule personnalité de cette grande épopée du catholicisme social, peut-être évoquerions-nous de préférence la mémoire de Mgr von Ketteler. Alors qu'en France le mouvement social chrétien connaît une période de déclin durant le second Empire après le ralliement de l'Église à l'Ordre, incarné par Napoléon III, c'est en Allemagne que le catholicisme social va voir pour la première fois son plein développement doctrinal sous l'autorité de l'évêque de Mayence.
Favorable à la « réforme du cœur », il soutient en même temps que la charité, si nécessaire soit-elle, n'est pas suffisante. Pour lui, l'intervention de l'État en faveur des démunis doit être reconnue par les catholiques comme une obligation morale. Membre important du Zentrum, le Parti catholique allemand, il se fait connaître par des sermons teintés de théorisation économiques et sociologiques. On retrouvera ce mixte si moderne dans ses écrits, en particulier dans La question ouvrière et le christianisme, un texte qui sera largement lu et commenté. Défenseur du système corporatif, de la limitation du temps de travail, de la lutte contre le travail des enfants et du juste salaire, il réhabilite la philosophie de saint Thomas d'Aquin dans laquelle il voit un instrument de lutte tant contre le libéralisme que contre le socialisme.
Au final Ketteler irradia de son autorité l'ensemble de la tendance catholique sociale. C'est en particulier par son intermédiaire, on l'oublie trop souvent, qu'Albert de Mun et René de la Tour du Pin s'ouvrirent à la question sociale pour ensuite venir refonder le courant en France. Ce sera le début de la grande période du catholicisme social, s'étalant de 1871 à 1891. Avouons-le le catholicisme doit beaucoup à ce grand homme, pourtant bien oublié de nos jours.
Quelle est l'œuvre du pape Léon XIII ?
Comme souvent avec Léon XII la réponse est complexe, subtile, paradoxale jusqu'à paraître parfois contradictoire. Grand lecteur de Ketteler, ce pape va largement engager l'autorité de sa fonction auprès des catholiques sociaux, à travers entre autres, la bénédiction des oeuvres, la participation à des pèlerinages ouvriers mais aussi par l'impulsion qu'il a donnée à des recherches théoriques. En 1891 il va "couronner" le mouvement en publiant la grande encyclique Rerum novarum dans laquelle il donne la définition du Catholicisme social « Que les gouvernants utilisent l'autorité protectrice des lois et des institutions, que les riches et les patrons se rappellent leurs devoirs, que les ouvriers dont le sort est en jeu poursuivent leurs intérêts par des voies légitimes. Puisque la religion seule (...) est capable de détruire le mal dans sa racine, que tous se rappellent que la première condition à réaliser, c'est la restauration des mœurs chrétiennes. »
Si l'encyclique souligne l'apogée du mouvement, elle marque le début de son déclin. Jusqu'alors entraînée par une multitude d'initiatives dynamiques, le catholicisme social est désormais intégré au roc de la doctrine social de l'Église, dès lors il est directement impacté par les décisions pontificales ainsi, le Ralliement à la République (1892) demandé aux catholiques monarchistes français va être une première étape sur un chemin qui mène à l'oubli de la radicalité constituant la démarche originelle du catholicisme social. Se divisant, pour céder à des compromissions doctrinales, les catholiques sociaux français vont voir progressivement la contamination de leur logiciel intellectuel par le libéralisme, désormais triomphant.
Si le catholicisme social ne meurt pas à cet instant et connaît encore de grands moments - pensons ici par exemple à l'Action Libérale Populaire d'Albert de Mun, au pontificat de Saint Pie X, et plus tard à la J.O.C. - ce qui faisait son originalité pour formuler un non radical et motivé face à la modernité libérale semble s'évanouir. Le monde laïc catholique va à son tour s'autonomiser et proposer, non plus le projet d'une société authentiquement chrétienne, mais une adaptation de la modernité à certains principes catholiques, ou d'inspiration catholique. L'authenticité de l'élan est perdue.
Propos recueillis par l'abbé G. de Tanoüarn monde&vie 27 avril 2017
Léo Imbert, Le catholicisme social de la Restauration à la Première guerre mondiale, éd. Perspectives libres, 678 p., 28 €.
Lien permanent Catégories : culture et histoire, entretiens et videos, religion, tradition 0 commentaire -
La Manif pour Tous : la grande illusion ?
Billet de Patrice de Plunkett sur son blog :
"Mme de La Rochère et les siens repartent en campagne à partir de cette semaine : Angers, Rennes, Tours, Toulouse, Montpellier, Bordeaux, Strasbourg, Lyon, Montélimar, Annecy... Cette série de réunions-débatsporte un titre amer : "Election, la grande illusion". Diagnostic exact. Mais un peu tardif... Nous sommes quelques-uns à avoir tenté d'expliquer depuis deux ans : 1. que l'aventure de Sens Commun ne menait nulle part ; 2. qu'interpeller les candidats sur les questions "sociétales" - comme le firent Mme de La Rochère et ses amis avant la présidentielle - ne menait nulle part non plus. Cela pour deux raisons différentes, selon que l'on considère Sens Commun ou la MPT...
► Les leaders de SC se sont enlisés dans le politicien, avec une candeur pieuse et militaire qui les empêchait de voir ce qu'était un parti. Le parti a contaminé SC, qui dérapa vite de la noble théorie à la manœuvre de couloirs ; manœuvre qui fit un frustré (M. Poisson) et un agacé (M. Fillon) ; lequel ne promit rien à SC, mais en obtint l'hommage-lige sans contrepartie. On hésite à qualifier cet élan des candides vers un politicien... Mais on sait comment l'affaire a tourné : plombé dans l'opinion par son programme libéral extrémiste, piégé par des ténors de la droite (c'est d'eux qu'est venue l'affaire des "emplois fictifs"), coincé par les juges, M. Fillon en désarroi dut oublier son agacement pour accueillir l'élan - redoublé - de SC, qui lui organisa le Trocadéro. Puis ce fut le crash. On dit que les leaders de SC n'ont toujours pas compris qu'ils avaient perdu leur temps ; j'hésite à croire à une telle persistance dans la cécité.
► La MPT n'était pas dans le même cas. Son "illusion", si illusion il y eut, fut de croire qu'on pouvait interpeller les candidats à la présidentielle sur les questions anthropologiques, sociologiques et bioéthiques... On ne le pouvait pas : la règle du jeu l'interdisait ! Les principaux candidats n'avaient pas la tête à un tel excursus. L'idée ne leur serait pas venue de mettre en question le système économique qui s'est emparé de tout, y compris de l'intime des vies privées (voire des consciences), et qui produit des "avancées sociétales" allant toutes dans le même sens : la dissolution hyper-individualiste... L'extrême droite jugeait ces questions sans intérêt. L'extrême gauche ne voulait pas voir que les nouvelles mœurs sont un produit du néocapitalisme libéral. Et ce dernier allait s'annexer plus que jamais la classe politique dominante, centre-droit + centre-gauche...
► Deux ans d'illusions, politiciennes ou périphériques, se sont donc achevés par l'avortement que l'on sait. Un avortement fruit de l'aveuglement... Chérir les causes et déplorer les effets est un vice "libéral-conservateur" ; comme, à l'inverse, chérir les effets et déplorer les causes est un vice de la gauche bobo. Tant que ces "résistants" n'auront pas cessé, soit d'adorer le libéralisme (cause de ce qu'ils déplorent), soit d'adorer les effets sociétaux causés par le libéralisme qu'ils abhorrent, leur "résistance" sera du verbiage. Rien n'avancera tant qu'ils ne comprendront pas pourquoi la classe politique - recomposée ou non - a cessé d'être "politique", c'est-à-dire capable de débattre des fondements non-économiques de la société.
► Les persévérants de la MPT devraient étudier la conférence d'ouverture du dernier colloque d'Ichtus (octobre 2016). Matthieu Detchessahar - professeur d'économie - y analyse le phénomène de "dissociété" qui corrode les fondamentaux de la condition humaine. Ce phénomène, souligne-t-il, est produit par "la société de marché, fausse conception récurrente depuis trois siècles et revenue au galop depuis une trentaine d'années". Le monde humain est dévoré par l'expansion illimitée du marché dans tous les domaines : d'où la destruction des liens et des biens sociaux. D'où aussi, dit par exemple Detchessahar, "la promotion de comportements jadis répréhensibles" : effet direct de la pression économiciste ! Cette pression "recompose en profondeur les clivages politiques", explique-t-il (sept mois avant le succès de l'OPA Macron) : "elle mélange droite et gauche, libéralisme philosophico-moral et libéralisme économique, en un seul modèle indissociablement" ; sa logique est de "fonder le lien social sur les seuls liens économiques, au détriment de la conscience collective de la société", ce qui amène à "croire résoudre les problèmes en les diluant dans l'économique".
► Rompre tendanciellement avec la société de marché est un préalable à toute action collective digne de ce nom. La droite catholique en est loin. Il ne suffit pas de dénoncer en théorie la "marchandisation" avec les dernières MPT : encore faut-il ne pas se ruer ensuite - de façon schizoïde - chez M. Fillon, dont le programme ("le meilleur", disait oncle Charles-Henry) impliquait, précisément, la marchandisation de choses aussi fragiles et précieuses que la couverture santé ! (...)"
par Philippe Carhon
http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2017/05/la-manif-pour-tous-la-grande-illusion-.html
-
Terres de Mission #33 : Notre Dame de Fatima, 100 ans
-
Terres de Mission #33 : Notre Dame de Fatima, 100 ans
-
L'Action Française : Repenser le Bien Commun
Compte-rendu Paris Vox
Week-end chargé pour le mouvement patriote et monarchiste Action Française qui, outre son traditionnel cortège d’hommage à Jeanne d’Arc, organisait hier, samedi 13 mai, un colloque sur le thème « Refonder le Bien Commun ». Paris Vox était présent.
Une salle lumineuse et élégamment décorée accueille un public nombreux où se mêlent toutes les générations. La forte proportion de jeunes gens surprendra d’ailleurs même l’observateur pouvant avoir une image un peu « poussiéreuse » du plus vieux mouvement politique français.
L’assistance est en tout cas dense et attentive pour suivre les diverses interventions de très bon niveau. Au micro se succèdent des personnalités d’horizons divers, monarchistes ou non, mais tous précoccupés de l’avenir de la France et de la nécessaire reconstruction d’un « Bien Commun » tragiquement fragilisé aujourd’hui.
La hauteur de vue et de perspective de la plupart des interventions tranchent radicalement avec la médiocrité racoleuse de la campagne électorale qui a mené à l’élection d’Emmanuel Macron.
On s’interroge sur la définition du Ben commun, sur son évolution à travers le temps et les moyens de le refonder aujourd’hui.
Ainsi Guillaume Bernard, maître de conférences à l’ICES, rappelle que « ce qui fait la légitimité d’un pouvoir c’est sa finalité et non son mode de désignation ». Pierre-Yves Rougeyron, président du Cercle Aristote, s’inquiète lui de « l’état du peuple » et de la « constitution interne d’individus chancelants » et conclut, avec Bernanos, que l’urgence consiste à « refaire des hommes libres » avant même de s’interroger sur la forme ou la nature de l’Etat.
C’est ensuite au tour de Gauthier Bes, co-fondateur des Veilleurs, de rappeler l’importance de la famille, de l’enracinement et du travail local, ainsi que le rôle crucial des « limites » et l’importance de l’écologie, la biosphère étant le « bien commun » par excellence.
Après un entretien très applaudi avec le Prince Jean d’Orléans, duc de Vendôme et prétendant au trône, la discussion se porte sur les « bien communs immédiats ». Charles de Meyer, président de SOS Chrétiens d’Orient, et Gabrielle Cluzel, écrivain et journaliste à Boulevard Voltaire, présentent alors leur engagement dans le cadre de l’urgence social que nous connaissons actuellement.
C’est enfin à Maître Trémolet de Villers de conclure la journée avant que la salle n’entonne « La Royale », hymne de mouvement monarchiste fondé par Charles Maurras. Une journée riche en enseignements et jalons intellectuels, et un indiscutable succès pour les organisateurs qu’une tentative d’agression par quelques dizaines « d’antifascistes » casqués et armés ne parviendra pas à troubler, ceux-ci se voyant rapidement dispersés et mis en fuite par les jeunes militants royalistes présents sur place.
-
Michel Deseille sur les mythes nordiques et l'hyperborée - Meta TV 3/3
-
Michel Deseille sur les mythes nordiques et l'hyperborée - Meta TV 2/3