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tradition - Page 135

  • L'héritage chrétien et monarchique dans l'histoire de France a complètement disparu des programmes scolaires

    Dimitri Casali, historien, spécialiste de l'enseignement de l'Histoire, vient de publier Notre histoire. Il répond à Atlantico :

    6a00d83451619c69e201b7c89499b8970b-200wi.png"Il s'agit avant tout de replacer l'héritage chrétien et monarchique de la France dans son histoire. La France d'aujourd'hui est le produit d'un double héritage, chrétien et monarchique, mais également laïc et républicain. Dans mon livre Notre histoire, je me suis donc efforcé de replacer l'héritage chrétien et monarchique dans l'histoire de France pour la simple et bonne raison que je me suis aperçu que celui-ci avait complètement disparu des programmes scolaires 2016 pour le collège.

    Désormais, les technocrates de la rue de Grenelle affichent ouvertement leur volonté d'effacer les racines chrétiennes de notre pays ; cela fait froid dans le dos. Que serait la France sans les cathédrales (Notre-Dame, Chartres et Reims) et ses bâtisseurs ? Je vous mets au défi de trouver une seule page dans les programmes actuels mentionnant les cathédrales et le style gothique qui a pourtant fait la gloire et le rayonnement de la France à travers toute l'Europe durant tout le Moyen-Âge - on parlait d'ailleurs d'"art français" et non pas d'art gothique. En plus des cathédrales, nous ne parlons plus également, dans ces nouveaux programmes, des grands rois saints comme Saint-Louis, ceux qui ont fait de la France la fille aînée de l'Eglise.Sans parler de Jeanne d'Arc qui, elle aussi, a disparu comme par enchantement, ou plus exactement expédiée en deux lignes, mentionnée seulement comme celle qui a aidé Charles VII à reconquérir son royaume. On retrouve ces disparitions notamment dans le manuel de 5ème publié par Magnard et dans celui paru chez Nathan. Cette volonté de passer sous silence l'héritage chrétien de la France faisait déjà partie des thèses de Vincent Peillon qui faisaient partir l'histoire de France uniquement à partir de la Révolution de 1789. On retrouve cette pensée également chez Thierry Tuot, et dans tout l'entourage de François Hollande.

    Ce qui explique ce comportement réside dans la volonté de ne pas choquer tous les nouveaux arrivants, et les enfants immigrés de la 3ème génération. Un rapport de 2004 mentionnait déjà le fait que lorsque l'étude d'une cathédrale leur était proposée en classe de cinquième, ces enfants refusaient d'assister à la classe. On constate donc bien cette volonté communautaire de refuser l'héritage chrétien et de rejoindre la communauté nationale en épousant son histoire et sa culture. Pour revenir sur l'évacuation de Saint-Louis des programmes d'histoire de 5ème, vous aurez compris que cela tient au fait qu'il est constamment fait mention, dans la littérature djihadiste, des croisés.

    Cette volonté d'évacuer l'héritage chrétien et monarchique de l'histoire de France est-elle caractéristique du quinquennat Hollande ?

    La réforme de 2008 initiée par Xavier Darcos était déjà catastrophique en ce sens qu'elle avait introduit l'étude des empires africains du Moyen-Âge, bien que l'étude des cathédrales, de Saint-Louis et de Jeanne d'Arc ait été préservée. Désormais, cela n'est plus le cas. Les programmes ont été réduits à leur portion congrue en vertu des fameux EPI (enseignements pratiques interdisciplinaires). En revanche, de la place a été faite à certaines thématiques d'ordre compassionnelle. Pour le Moyen-Âge, en vertu de l'idéologie très écologique du moment, plusieurs pages ont été accordées au traitement des grands défrichements des paysans au Moyen-Âge. [...]"

    Michel Janva http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Politique : Civitas présente sa stratégie, ses conseillers et son orientation

    Au cours d’une conférence de presse, Alain Escada a présenté la stratégie, le calendrier et les grandes orientations de Civitas devenu parti politique. Le président de Civitas était, pour l’occasion, entouré de plusieurs conseillers. On pouvait y reconnaître Anne Brassié, Marion Sigaut, Claude Meunier-Berthelot, Valérie Bugault, Claire Colombi, Pierre Hillard, Youssef Hindi et Jean-Michel Vernochet. Thierry Bouzard, responsable de la nouvelle Fédération Île-de-France de Civitas était également présent.

    MPI TV vous propose l’intégralité de cette conférence de presse. De quoi permettre de mieux découvrir un nouveau parti clairement catholique, pro-vie, pro-famille, patriote et anti-système. La trentaine de mesures présentées comme un avant-goût du programme du parti Civitas a de quoi décoiffer ! Politiquement incorrect garanti ! 

  • Le Vicomte de Bonald et la Tradition bafouée

    Ex: http://www.dedefensa.org

    Le vicomte de Bonald est certainement plus que Maurras le fondateur de la révolution conservatrice en France, le théoricien de la restauration intelligente. Point compromis par les excès verbaux du journalisme, il n’a pas non plus le fondamentalisme un peu vain de Joseph de Maistre, beaucoup plus à la mode. Il lui a manqué sans doute un vulgarisateur reconnu pour déplier les recoins de sa vaste et encyclopédique pensée, et en dérouler les fils de la subtile simplicité.,archive.org m’a permis de lire ou de relire les dix-sept volumes de ses œuvres complètes. Je me contente de donner à mes lecteurs un avant-goût de son style et de son esprit car ce théoricien présumé obscur et peu frondeur est un régal pour les sens et la sensibilité. J’en laisse juges mes lecteurs en les invitant à partager les réflexions de ce grand esprit toujours ignoré et jamais oublié.

    Et pour écrire comme Céline, je lui trouve un succulent génie libertarien pour le coup moi au vicomte. Mécanisation, bureaucratie, fiscalité, sans oublier les beaux esprits. Futur et Fin de ce monde.

    Voyez cette première phrase qui résume en deux lignes de concision efficiente toute l’entropie de ce monde dit moderne :

    380891315.jpg« En France, on a substitué moralité à morale, en Allemagne, religiosité à religion; partout, honnêteté à vertu. C’est à peu près la même chose que le crédit substitué à la propriété. »

    « ... Ceci nous ramène à la constitution de l’Angleterre, où il n’y a pas de corps de noblesse destinée à servir le pouvoir, mais un patriciat destiné à l’exercer. »

    « Que s’est-il donc passé dans la société, qu’on ne puisse plus faire aller qu’à force de bras une machine démontée qui allait autrefois toute seule, sans bruit et sans effort ? »

    « Ils deviennent crédules en cessant d’être croyants, comme ils deviennent esclaves dès qu’ils cessent d’être sujets. »

    « Il y a des hommes qui, par leurs sentiments, appartiennent au temps passé, et par leurs pensées à l’avenir. Ceux-là trouvent difficilement leur place dans le présent. »

    « J’aime, dans un Etat, une constitution qui se soutienne toute seule, et qu’il ne faille pas toujours défendre et toujours conserver. »

    « La société finit, elle n’a plus d’avenir à attendre, parce qu’elle n’a plus de passé à rappeler, et que l’avenir ne doit être que la combinaison du passé et du présent. »

    « Rome : quand la démocratie eut pris le dessus, cette société chercha un chef, comme elles le cherchent toutes, et ne rencontra que des tyrans. Ce peuple, admirable dans ses premiers temps, fait pitié sous ses tribuns, horreur sous ses triumvirs, et, soumis à ses empereurs, n’excite plus que mépris et dégoût. »

    « Le tutoiement s’est retranché dans la famille ; et après avoir tutoyé tout le monde, on ne tutoie plus que ses père et mère. Cet usage met toute la maison à l’aise : il dispense les parents d’autorité et les enfants de respect. »

    « L’Etat qui prend trop sur les hommes et les propriétés de la famille, est un dissipateur qui dévore ses capitaux. »

    « Je crois qu’il ne faudrait pas aujourd’hui d’impôt foncier chez un peuple agricole, mais seulement des impôts indirects. L’Etat qui impose la terre, prend sur son capital ; quand il impose les consommations, il vit de son revenu. »

    « Partout où il y a beaucoup de machines pour remplacer les hommes, il y aura beaucoup d’hommes qui ne seront que des machines. »

    « La disposition à inventer des machines qui exécutent le plus de travail possible avec le moins de dépense d’intelligence de la part de l’ouvrier, s’est étendue aux choses morales. »

    « Le juge lui-même, au criminel, est une machine qui ouvre un livre, et marque du doigt la même peine pour des crimes souvent fort inégaux ; et les bureaux ne sont aussi que des machines d’administration. »

    « L’école de Bonaparte a pu former quelques administrateurs, mais elle ne pouvait pas faire des hommes d’Etat. »

    « Bonaparte avait été obligé d’employer une force excessive dans son administration, parce qu’il n’y en avait aucune dans sa constitution. »

    « Les sauvages ne détruiront que la récolte d’une année, les beaux esprits m’enlèvent la propriété même du fonds. Les uns insultent mon cadavre, les autres poursuivent ma mémoire ; je ne vois de progrès que dans les moyens de nuire, et le plus sauvage est celui qui fait le plus de mal. »

    « Toute la science de la politique se réduit aujourd’hui à la statistique : c’est le triomphe et le chef-d’oeuvre du petit esprit. On sait au juste (et j’en ai vu faire la question officielle) combien dans un pays les poules font d’oeufs, et l’on connaît à fonds la matière imposable. Ce qu’on connaît le moins sont les hommes ; et ce qu’on a tout à fait perdu de vue, sont les principes qui fondent et maintiennent les sociétés. »

    « L’art de l’administration a tué la science du gouvernement. »

    2497942298.png« Les philosophes qui se sont élevés avec tant d’amertume contre ce qu’ils ont appelé des préjugés, auraient dû commencer par se défaire de la langue elle-même dans laquelle ils écrivaient ; car elle est le premier de nos préjugés, et il renferme tous les autres. »

    « Ce n’est pas le peuple occupé qui réclame la souveraineté, c’est le peuple oisif qui veut faire le peuple occupé souverain malgré lui, pour gouverner sous son nom et vivre à ses dépens. »

    « Dans le dernier âge, où les intérêts sont plus compliqués, les passions plus artificieuses et les esprits plus raffinés, le crime est un art et presque une profession, et la fonction de le découvrir et de le juger doit être une étude. »

    « Toute passion qui n’est pas celle de l’argent des honneurs ou des plaisirs, s’appelle aujourd’hui fanatisme et exagération. »

    « L’excès des impôts transporte chez les peuples chrétiens l’esclavage tel qu’il existait chez les anciens ; car l’esclavage n’est, à le bien prendre, que le travail fait tout entier au profit d’un autre. »

    « Les petits talents comme les petites tailles se haussent pour paraître grands ; ils sont taquins et susceptibles, et craignent toujours de n’être pas aperçus. »

    Nicolas Bonnal

    http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2016/09/16/le-vicomte-de-bonald-et-la-tradition-bafouee.html

  • Second colloque Réveil Français le 8 Octobre

    Le Réveil Français, est le fruit de la rencontre de quelques « militants » de la cause française, issues d’horizons variés , Parmi lesquels, Michel Michel ,sociologue, Axel Tisserand, essayiste , Elie Hatem, avocat international, pour ne citer que ceux là.Le but, de ce groupe de réflexion est de sortir de la théorie générale spéculative, pour aborder prioritairement les conséquences concrètes d’une politique menée par un gouvernement de salut public, libéré des lobbies et de tous groupes de pression qui ne seraient pas directement motivés par le redressement du pays.

    Le second colloque du Réveil Français se tiendra le 8 octobre à Paris (école des mines), sur les deux thèmes de l’économieet de la culture.S’agissant de la partie économique pure sur fond de « Brexit », nous bénéficierons de la la contribution de Pierre de Lauzunspécialiste de la finance, écrivain, Henri Temple universitaire (droit économique) , Jean Claude George, patron d’une PME qui place dans sa conception l’économie au service de l’homme et non l’inverse, François Guillaume ancien ministre de l’agriculture et Hervé Juvin économiste.S’agissant de la partie « culturelle », nous aurons la contribution d’Olivier Dazat, scénariste de cinéma, Aude de kerros, artiste graveur et sculpteur, engagée dans la controverse autour de l’art contemporain, David Gattegno écrivain et musicologue, Albert Salon, ancien diplomate, combattant de la langue française et de la francophonie et Michel Chantegrel , artiste (spectacle vivant) et dirigeant d’un groupe d’intérêt économique au service des professionnels du spectacle.Le thème de la journée : « Culture de l’économie et économie de la culture » se traduira de la façon suivante :« Où est passé le bien commun ? » se demande le prix Nobel d’économie, Jean Tirole. Cette question, nous la posons à notre tour, car il apparaît que tout se rapporte de plus en plus à une vision du tout libéral qui l’aurait emporté sur le tout social. Peut-être qu’au-delà des idéologies dogmatiques, il conviendrait de replacer les femmes et les hommes, les familles de France, qui constituent le tissu historique et géographique de nos solidarités nationales, au centre de nos préoccupations. La financiarisation de l’économie est-elle une fatalité ?L’Etat et la politique ont-ils un rôle à jouer en matière de justice économique et sociale ? Au moment où la Grande Bretagne s’apprête à quitter l’Union Européenne, la grande marche qui nous est présentée comme inéluctable vers la mondialisation signifie-t-elle la disparition à terme des nations au profit d’un gouvernement mondial ? Le rayonnement de la France dans le monde, en matière culturelle est encore aujourd’hui au tout premier plan, même s’il tend à s’effacer tout doucement.[....]

    Olivier Dejouy

    La suite sur Le Réveil Français

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Second-colloque-Reveil-Francais-le

  • Conférence d’Alain Soral et Alain Escada à Lille ce dimanche

    L’équipe d’E&R Nord-Pas-de-Calais recevra Alain Soral, président d’Égalité & Réconciliation, et Alain Escada, président de l’institut Civitas, le dimanche 18 septembre 2016 à 15h à Lille pour une conférence sur le thème de l’enracinement.
    Entrée : 10 euros. 

    http://www.altermedia.info/france-belgique/
  • Réflexions sur Dostoïevski et le renouveau spirituel de la Russie

    L’âme russe a des traits particuliers qui lui donnent une forte spécificité, et des ressources qui lui permettent aujourd'hui de renaître, après un XXe siècle où le communisme soviétique, matérialiste et athée, a régné en maître. Ayant fini par rejeter le marxisme d’origine occidentale, la Russie connaît aujourd’hui un renouveau religieux conforme à sa longue histoire.
    Ce pays de résistants patriotes et de mystiques assume sa destinée historique de créer un pont eurasiatique vers l’Est tout en appartenant pleinement à l’ensemble européen, par sa langue, sa culture et sa religion.
    Réflexion sur un renouveau lié à la défense des valeurs traditionnelles, et se déployant dans une aire culturelle qui nous est proche.
    Emission "Le florilège des arts", menée par Jean-Bernard Cahours d'Aspry.

  • La Dissidence française sera présente le dimanche 2 octobre à la Xe Journée de Synthèse nationale à Rungis

    928490447.jpg

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  • La Semaine de MAGISTRO, une tribune d'information civique et politique

    La  Semaine de MAGISTRO Adossée à des fondamentaux politiques avérés, Magistro, une tribune critique de bon sens, raisonnée et libre, d'information civique et politique.

    Du côté des élites     

    • Jacques BICHOT   Economiste, Professeur émérite à l'Université Lyon 3  Pompidou, au secours ! 

    • Sophie de MENTHON   Chef d’entreprise, Présidente d'ETHIC  (depuis 1995), Membre du Conseil économique, social et environnemental (CESE)   MACRON : candidat des patrons ?

    • Roland HUREAUX   Essayiste   Impôt : la folie du prélèvement à la source

    • Chantal DELSOL   Professeur des universités, Membre de l'Institut   Le burkini, un débat surréaliste dans l'ère du vide

    • François JOURDIER   Officier, amiral (2S)   TAFTA ou TTIP

    En France

    • Paul RIGNAC   Ecrivain, Essayiste       Le grand renversement colonial  

    • Eric DENECE   Directeur du Centre Français de Recherche sur le Renseignement (CF2R)   Douze réflexions pour une nouvelle politique étrangère

    • Philippe BILGER   Magistrat honoraire, Président de l'Institut de la parole    Islamisation : pourquoi Soumission de Michel Houellebecq devient de plus en plus plausible 

    Avec l'Europe

    • Eric ZEMMOUR   Journaliste politique   Malgré le Brexit, tout va très bien au royaume de Sa Majesté

    De par le monde

    • Renaud GIRARD   Journaliste, reporter de guerre, géopoliticien    Le retour du vieux "concert des nations"

    Faites suivre à vos amis, dans votre famille et partagez ...  MAGISTRO  vous invite aussi à vous rendre sur son site et y (re)lire tous les écrits depuis son origine (2008).  MERCI.   

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Près d'un Français sur cinq est favorable à un changement de régime

    Analyse reçue de Cyrille Henrys, vice-président de l'Alliance royale (qui compte présenter un candidat à la prochaine élection présidentielle):

    6a00d83451619c69e201b8d21ba3d7970c-800wi.jpgEn cette année d'élection présidentielle, il est important de revenir plus longuement sur le sondage commandé par l'Alliance royale à l'institut BVA et publié le lundi 29 août. Il reprend les mêmes questions que le sondage commandé en 2007. Il nous permet de connaître à la fois l'image de la royauté dans l'opinion et l'évolution sur près de deux quinquennats, ceux de MM. Sarkozy et Hollande qui ont tant malmené la fonction et l'image du chef de l’État.

    Que faut-il retenir ? Essentiellement des choses très positives pour les royalistes, surtout dans le contexte d'une France républicaine où l'Ancien régime n'a droit qu'au silence et à l'indifférence – vous le savez, l'histoire de France commence en 1789 ! - quand ce n'est pas au mépris et aux contrevérités.

    1. Tout d'abord, 17 % des Français (chiffre stable depuis 2007) sont favorables « à ce que la fonction de Chef de l’État en France, comme dans d’autres pays européens, soit assumée un jour par un Roi ». Certes, le chiffre est stable mais il est particulièrement haut malgré le politiquement correct : en l'absence de toute propagande royaliste dans les médias du système, près d'un Français sur cinq est favorable à un changement de régime. C'est considérable.

    2. Plus étonnant encore, ils sont nombreux ceux qui comprennent que « Si en France la fonction de Chef de l’État était, comme dans d’autres pays européens, assumée par un Roi, cela aurait (…) des conséquences plutôt positives » : 

    • quatre Français sur dix pour l'unité nationale (en progression de 23 à 39 %) et la stabilité du gouvernement (en progression de 23 à 37 %) ;
    • trois Français sur dix pour l’image de la France dans le monde (en progression de 24 à 31 %) ;
    • près d'un Français sur quatre pour la  place de la France dans l’Union Européenne (en progression de 20 à 24 %) ;
    • un Français sur cinq pour les libertés individuelles (en progression de 17 à 22 %).

    Cela veut dire que de nombreux Français, qui ne sont pas favorables à la royauté, en reconnaissent toutefois les effets positifs ; ainsi, pour l'unité nationale, 22 % de Français reconnaissent que si un Roi était Chef de l’État cela renforcerait l'unité nationale par rapport à un Président de la République, alors même qu'ils ne sont pas favorables à ce changement.

    3. Enfin, le plus surprenant : près de trois Français sur dix pourraient « voter au 1er tour de l’élection présidentielle pour un candidat royaliste ». Très exactement 29 %, en nette hausse par rapport aux 20 % de 2007. Là encore, on voit que – au-delà des 17 % de Français favorables à la royauté – 12 % seraient prêts à le faire alors qu'ils n'y sont pas favorables.

    Tout ceci donne aux royalistes de fortes raisons de se réjouir... Il y a pourtant un « mais », car il faut bien reconnaître que, si un tiers des Français sont prêts à voter pour le Roi, ils ne le font pas. Pourquoi ? Sans doute les royalistes ne sont-ils pas assez visibles, ni assez convaincants, ni assez attirants... indépendamment du barrage médiatique. Il nous faut progresser sur ce plan-là. 

    Il y a aussi et surtout le fameux vote utile. Les Français se veulent plus raisonnables qu'on ne le croit ! Hélas, pour eux ! Car les politiques, les hommes des partis savent qu'ils récupéreront toujours la mise aux élections.Les Français sont bien naïfs de penser qu'en votant sagement toujours pour les mêmes – bonnet tricolore et tricolore bonnet – ils vont enfin trouver des hommes courageux qui ne servent pas leur ambition mais le bien de la France. A nous de leur faire comprendre, de leur faire sentir, que depuis 50 ans aucune réforme n'a abouti faute d'institutions qui orientent la vie politique vers la recherche du bien commun et non vers la course à la Présidence de la République.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html