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tradition - Page 136

  • Le Vicomte de Bonald et la Tradition bafouée

    Ex: http://www.dedefensa.org

    Le vicomte de Bonald est certainement plus que Maurras le fondateur de la révolution conservatrice en France, le théoricien de la restauration intelligente. Point compromis par les excès verbaux du journalisme, il n’a pas non plus le fondamentalisme un peu vain de Joseph de Maistre, beaucoup plus à la mode. Il lui a manqué sans doute un vulgarisateur reconnu pour déplier les recoins de sa vaste et encyclopédique pensée, et en dérouler les fils de la subtile simplicité.,archive.org m’a permis de lire ou de relire les dix-sept volumes de ses œuvres complètes. Je me contente de donner à mes lecteurs un avant-goût de son style et de son esprit car ce théoricien présumé obscur et peu frondeur est un régal pour les sens et la sensibilité. J’en laisse juges mes lecteurs en les invitant à partager les réflexions de ce grand esprit toujours ignoré et jamais oublié.

    Et pour écrire comme Céline, je lui trouve un succulent génie libertarien pour le coup moi au vicomte. Mécanisation, bureaucratie, fiscalité, sans oublier les beaux esprits. Futur et Fin de ce monde.

    Voyez cette première phrase qui résume en deux lignes de concision efficiente toute l’entropie de ce monde dit moderne :

    380891315.jpg« En France, on a substitué moralité à morale, en Allemagne, religiosité à religion; partout, honnêteté à vertu. C’est à peu près la même chose que le crédit substitué à la propriété. »

    « ... Ceci nous ramène à la constitution de l’Angleterre, où il n’y a pas de corps de noblesse destinée à servir le pouvoir, mais un patriciat destiné à l’exercer. »

    « Que s’est-il donc passé dans la société, qu’on ne puisse plus faire aller qu’à force de bras une machine démontée qui allait autrefois toute seule, sans bruit et sans effort ? »

    « Ils deviennent crédules en cessant d’être croyants, comme ils deviennent esclaves dès qu’ils cessent d’être sujets. »

    « Il y a des hommes qui, par leurs sentiments, appartiennent au temps passé, et par leurs pensées à l’avenir. Ceux-là trouvent difficilement leur place dans le présent. »

    « J’aime, dans un Etat, une constitution qui se soutienne toute seule, et qu’il ne faille pas toujours défendre et toujours conserver. »

    « La société finit, elle n’a plus d’avenir à attendre, parce qu’elle n’a plus de passé à rappeler, et que l’avenir ne doit être que la combinaison du passé et du présent. »

    « Rome : quand la démocratie eut pris le dessus, cette société chercha un chef, comme elles le cherchent toutes, et ne rencontra que des tyrans. Ce peuple, admirable dans ses premiers temps, fait pitié sous ses tribuns, horreur sous ses triumvirs, et, soumis à ses empereurs, n’excite plus que mépris et dégoût. »

    « Le tutoiement s’est retranché dans la famille ; et après avoir tutoyé tout le monde, on ne tutoie plus que ses père et mère. Cet usage met toute la maison à l’aise : il dispense les parents d’autorité et les enfants de respect. »

    « L’Etat qui prend trop sur les hommes et les propriétés de la famille, est un dissipateur qui dévore ses capitaux. »

    « Je crois qu’il ne faudrait pas aujourd’hui d’impôt foncier chez un peuple agricole, mais seulement des impôts indirects. L’Etat qui impose la terre, prend sur son capital ; quand il impose les consommations, il vit de son revenu. »

    « Partout où il y a beaucoup de machines pour remplacer les hommes, il y aura beaucoup d’hommes qui ne seront que des machines. »

    « La disposition à inventer des machines qui exécutent le plus de travail possible avec le moins de dépense d’intelligence de la part de l’ouvrier, s’est étendue aux choses morales. »

    « Le juge lui-même, au criminel, est une machine qui ouvre un livre, et marque du doigt la même peine pour des crimes souvent fort inégaux ; et les bureaux ne sont aussi que des machines d’administration. »

    « L’école de Bonaparte a pu former quelques administrateurs, mais elle ne pouvait pas faire des hommes d’Etat. »

    « Bonaparte avait été obligé d’employer une force excessive dans son administration, parce qu’il n’y en avait aucune dans sa constitution. »

    « Les sauvages ne détruiront que la récolte d’une année, les beaux esprits m’enlèvent la propriété même du fonds. Les uns insultent mon cadavre, les autres poursuivent ma mémoire ; je ne vois de progrès que dans les moyens de nuire, et le plus sauvage est celui qui fait le plus de mal. »

    « Toute la science de la politique se réduit aujourd’hui à la statistique : c’est le triomphe et le chef-d’oeuvre du petit esprit. On sait au juste (et j’en ai vu faire la question officielle) combien dans un pays les poules font d’oeufs, et l’on connaît à fonds la matière imposable. Ce qu’on connaît le moins sont les hommes ; et ce qu’on a tout à fait perdu de vue, sont les principes qui fondent et maintiennent les sociétés. »

    « L’art de l’administration a tué la science du gouvernement. »

    2497942298.png« Les philosophes qui se sont élevés avec tant d’amertume contre ce qu’ils ont appelé des préjugés, auraient dû commencer par se défaire de la langue elle-même dans laquelle ils écrivaient ; car elle est le premier de nos préjugés, et il renferme tous les autres. »

    « Ce n’est pas le peuple occupé qui réclame la souveraineté, c’est le peuple oisif qui veut faire le peuple occupé souverain malgré lui, pour gouverner sous son nom et vivre à ses dépens. »

    « Dans le dernier âge, où les intérêts sont plus compliqués, les passions plus artificieuses et les esprits plus raffinés, le crime est un art et presque une profession, et la fonction de le découvrir et de le juger doit être une étude. »

    « Toute passion qui n’est pas celle de l’argent des honneurs ou des plaisirs, s’appelle aujourd’hui fanatisme et exagération. »

    « L’excès des impôts transporte chez les peuples chrétiens l’esclavage tel qu’il existait chez les anciens ; car l’esclavage n’est, à le bien prendre, que le travail fait tout entier au profit d’un autre. »

    « Les petits talents comme les petites tailles se haussent pour paraître grands ; ils sont taquins et susceptibles, et craignent toujours de n’être pas aperçus. »

    Nicolas Bonnal

    http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2016/09/16/le-vicomte-de-bonald-et-la-tradition-bafouee.html

  • Second colloque Réveil Français le 8 Octobre

    Le Réveil Français, est le fruit de la rencontre de quelques « militants » de la cause française, issues d’horizons variés , Parmi lesquels, Michel Michel ,sociologue, Axel Tisserand, essayiste , Elie Hatem, avocat international, pour ne citer que ceux là.Le but, de ce groupe de réflexion est de sortir de la théorie générale spéculative, pour aborder prioritairement les conséquences concrètes d’une politique menée par un gouvernement de salut public, libéré des lobbies et de tous groupes de pression qui ne seraient pas directement motivés par le redressement du pays.

    Le second colloque du Réveil Français se tiendra le 8 octobre à Paris (école des mines), sur les deux thèmes de l’économieet de la culture.S’agissant de la partie économique pure sur fond de « Brexit », nous bénéficierons de la la contribution de Pierre de Lauzunspécialiste de la finance, écrivain, Henri Temple universitaire (droit économique) , Jean Claude George, patron d’une PME qui place dans sa conception l’économie au service de l’homme et non l’inverse, François Guillaume ancien ministre de l’agriculture et Hervé Juvin économiste.S’agissant de la partie « culturelle », nous aurons la contribution d’Olivier Dazat, scénariste de cinéma, Aude de kerros, artiste graveur et sculpteur, engagée dans la controverse autour de l’art contemporain, David Gattegno écrivain et musicologue, Albert Salon, ancien diplomate, combattant de la langue française et de la francophonie et Michel Chantegrel , artiste (spectacle vivant) et dirigeant d’un groupe d’intérêt économique au service des professionnels du spectacle.Le thème de la journée : « Culture de l’économie et économie de la culture » se traduira de la façon suivante :« Où est passé le bien commun ? » se demande le prix Nobel d’économie, Jean Tirole. Cette question, nous la posons à notre tour, car il apparaît que tout se rapporte de plus en plus à une vision du tout libéral qui l’aurait emporté sur le tout social. Peut-être qu’au-delà des idéologies dogmatiques, il conviendrait de replacer les femmes et les hommes, les familles de France, qui constituent le tissu historique et géographique de nos solidarités nationales, au centre de nos préoccupations. La financiarisation de l’économie est-elle une fatalité ?L’Etat et la politique ont-ils un rôle à jouer en matière de justice économique et sociale ? Au moment où la Grande Bretagne s’apprête à quitter l’Union Européenne, la grande marche qui nous est présentée comme inéluctable vers la mondialisation signifie-t-elle la disparition à terme des nations au profit d’un gouvernement mondial ? Le rayonnement de la France dans le monde, en matière culturelle est encore aujourd’hui au tout premier plan, même s’il tend à s’effacer tout doucement.[....]

    Olivier Dejouy

    La suite sur Le Réveil Français

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Second-colloque-Reveil-Francais-le

  • Conférence d’Alain Soral et Alain Escada à Lille ce dimanche

    L’équipe d’E&R Nord-Pas-de-Calais recevra Alain Soral, président d’Égalité & Réconciliation, et Alain Escada, président de l’institut Civitas, le dimanche 18 septembre 2016 à 15h à Lille pour une conférence sur le thème de l’enracinement.
    Entrée : 10 euros. 

    http://www.altermedia.info/france-belgique/
  • Réflexions sur Dostoïevski et le renouveau spirituel de la Russie

    L’âme russe a des traits particuliers qui lui donnent une forte spécificité, et des ressources qui lui permettent aujourd'hui de renaître, après un XXe siècle où le communisme soviétique, matérialiste et athée, a régné en maître. Ayant fini par rejeter le marxisme d’origine occidentale, la Russie connaît aujourd’hui un renouveau religieux conforme à sa longue histoire.
    Ce pays de résistants patriotes et de mystiques assume sa destinée historique de créer un pont eurasiatique vers l’Est tout en appartenant pleinement à l’ensemble européen, par sa langue, sa culture et sa religion.
    Réflexion sur un renouveau lié à la défense des valeurs traditionnelles, et se déployant dans une aire culturelle qui nous est proche.
    Emission "Le florilège des arts", menée par Jean-Bernard Cahours d'Aspry.

  • La Dissidence française sera présente le dimanche 2 octobre à la Xe Journée de Synthèse nationale à Rungis

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  • La Semaine de MAGISTRO, une tribune d'information civique et politique

    La  Semaine de MAGISTRO Adossée à des fondamentaux politiques avérés, Magistro, une tribune critique de bon sens, raisonnée et libre, d'information civique et politique.

    Du côté des élites     

    • Jacques BICHOT   Economiste, Professeur émérite à l'Université Lyon 3  Pompidou, au secours ! 

    • Sophie de MENTHON   Chef d’entreprise, Présidente d'ETHIC  (depuis 1995), Membre du Conseil économique, social et environnemental (CESE)   MACRON : candidat des patrons ?

    • Roland HUREAUX   Essayiste   Impôt : la folie du prélèvement à la source

    • Chantal DELSOL   Professeur des universités, Membre de l'Institut   Le burkini, un débat surréaliste dans l'ère du vide

    • François JOURDIER   Officier, amiral (2S)   TAFTA ou TTIP

    En France

    • Paul RIGNAC   Ecrivain, Essayiste       Le grand renversement colonial  

    • Eric DENECE   Directeur du Centre Français de Recherche sur le Renseignement (CF2R)   Douze réflexions pour une nouvelle politique étrangère

    • Philippe BILGER   Magistrat honoraire, Président de l'Institut de la parole    Islamisation : pourquoi Soumission de Michel Houellebecq devient de plus en plus plausible 

    Avec l'Europe

    • Eric ZEMMOUR   Journaliste politique   Malgré le Brexit, tout va très bien au royaume de Sa Majesté

    De par le monde

    • Renaud GIRARD   Journaliste, reporter de guerre, géopoliticien    Le retour du vieux "concert des nations"

    Faites suivre à vos amis, dans votre famille et partagez ...  MAGISTRO  vous invite aussi à vous rendre sur son site et y (re)lire tous les écrits depuis son origine (2008).  MERCI.   

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Près d'un Français sur cinq est favorable à un changement de régime

    Analyse reçue de Cyrille Henrys, vice-président de l'Alliance royale (qui compte présenter un candidat à la prochaine élection présidentielle):

    6a00d83451619c69e201b8d21ba3d7970c-800wi.jpgEn cette année d'élection présidentielle, il est important de revenir plus longuement sur le sondage commandé par l'Alliance royale à l'institut BVA et publié le lundi 29 août. Il reprend les mêmes questions que le sondage commandé en 2007. Il nous permet de connaître à la fois l'image de la royauté dans l'opinion et l'évolution sur près de deux quinquennats, ceux de MM. Sarkozy et Hollande qui ont tant malmené la fonction et l'image du chef de l’État.

    Que faut-il retenir ? Essentiellement des choses très positives pour les royalistes, surtout dans le contexte d'une France républicaine où l'Ancien régime n'a droit qu'au silence et à l'indifférence – vous le savez, l'histoire de France commence en 1789 ! - quand ce n'est pas au mépris et aux contrevérités.

    1. Tout d'abord, 17 % des Français (chiffre stable depuis 2007) sont favorables « à ce que la fonction de Chef de l’État en France, comme dans d’autres pays européens, soit assumée un jour par un Roi ». Certes, le chiffre est stable mais il est particulièrement haut malgré le politiquement correct : en l'absence de toute propagande royaliste dans les médias du système, près d'un Français sur cinq est favorable à un changement de régime. C'est considérable.

    2. Plus étonnant encore, ils sont nombreux ceux qui comprennent que « Si en France la fonction de Chef de l’État était, comme dans d’autres pays européens, assumée par un Roi, cela aurait (…) des conséquences plutôt positives » : 

    • quatre Français sur dix pour l'unité nationale (en progression de 23 à 39 %) et la stabilité du gouvernement (en progression de 23 à 37 %) ;
    • trois Français sur dix pour l’image de la France dans le monde (en progression de 24 à 31 %) ;
    • près d'un Français sur quatre pour la  place de la France dans l’Union Européenne (en progression de 20 à 24 %) ;
    • un Français sur cinq pour les libertés individuelles (en progression de 17 à 22 %).

    Cela veut dire que de nombreux Français, qui ne sont pas favorables à la royauté, en reconnaissent toutefois les effets positifs ; ainsi, pour l'unité nationale, 22 % de Français reconnaissent que si un Roi était Chef de l’État cela renforcerait l'unité nationale par rapport à un Président de la République, alors même qu'ils ne sont pas favorables à ce changement.

    3. Enfin, le plus surprenant : près de trois Français sur dix pourraient « voter au 1er tour de l’élection présidentielle pour un candidat royaliste ». Très exactement 29 %, en nette hausse par rapport aux 20 % de 2007. Là encore, on voit que – au-delà des 17 % de Français favorables à la royauté – 12 % seraient prêts à le faire alors qu'ils n'y sont pas favorables.

    Tout ceci donne aux royalistes de fortes raisons de se réjouir... Il y a pourtant un « mais », car il faut bien reconnaître que, si un tiers des Français sont prêts à voter pour le Roi, ils ne le font pas. Pourquoi ? Sans doute les royalistes ne sont-ils pas assez visibles, ni assez convaincants, ni assez attirants... indépendamment du barrage médiatique. Il nous faut progresser sur ce plan-là. 

    Il y a aussi et surtout le fameux vote utile. Les Français se veulent plus raisonnables qu'on ne le croit ! Hélas, pour eux ! Car les politiques, les hommes des partis savent qu'ils récupéreront toujours la mise aux élections.Les Français sont bien naïfs de penser qu'en votant sagement toujours pour les mêmes – bonnet tricolore et tricolore bonnet – ils vont enfin trouver des hommes courageux qui ne servent pas leur ambition mais le bien de la France. A nous de leur faire comprendre, de leur faire sentir, que depuis 50 ans aucune réforme n'a abouti faute d'institutions qui orientent la vie politique vers la recherche du bien commun et non vers la course à la Présidence de la République.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Mais qui sont ces Orléans et comment ont-ils reçu le legs millénaire de la dynastie capétienne ?

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    Les Princes héritiers de la dynastie capétienne depuis le Comte de Chambord jusqu'à nos jours 

    Par Pierre de Meuse 

    Nous avons eu la joie d'apprendre que Madame la duchesse de Vendôme venait de donner naissance, le 2 juin 2016, à un quatrième enfant, un second fils, qui a reçu le prénom de Joseph. Le couple qui porte l'avenir de la Maison de France nous rassure donc sur la postérité de sa race. Mais qui sont ces Orléans et comment ont-ils reçu le legs millénaire de la dynastie capétienne ? Beaucoup l'ignorent ; certains affabulent. Nous proposons de faire un pe­tit retour historique sur leurs antécédents. 

    Les Orléans actuels ne sont pas la première famille capétienne à porter ce nom. Trois autres familles d'Orléans se sont succédées depuis le XIV° siècle jusqu'à Gaston d'Orléans, fils d'Henri IV (1608­1660) qui meurt sans postérité. Son apanage est donc transmis à son neveu, fils cadet de Louis XIII et frère de Louis XIV. C'est de lui que descendent tous les Orléans actuels. Il faut préciser que cette branche des Bourbons est considérée dès les débuts du XVIII° siècle comme placée directement derrière les enfants de Louis XV dans l'ordre de succession. Ni Louis XV, ni Louis XVI, ni Louis XVIII, ni Charles X n'en douteront un instant, même après le vote régi­cide de Philippe Egalité, même aux pires moments de l'usurpation de Louis-Philippe. Cette dernière parenthèse étant balayée par l'émeute comme elle était née de l'émeute, le « roi des français » tira les conclusions de l'expérience, car il ne manquait pas de lucidité et conservait à un haut degré le sens de la famille. « Notre tentative de concilier la ré­volution et la monarchie a échoué », dit-il, « nous n'avons pas d'autre salut que dans le retour à la tradition ». C'est donc avec son accord que l'aîné des Orléans, le pre­mier Comte de Paris, petit-fils de Louis-Philippe et fils de Ferdinand-Philippe d'Orléans, duc d'Orléans et prince royal de France*, mort en 1840, et de la duchesse Hélène de Mecklembourg-Schwerin, va faire acte d'allégeance dy­nastique auprès du Comte de Chambord, roi de jure sous le nom d'Henri V. Cette visite à Frohsdorf marque la fin de l'orléanisme politique**. 

    A la mort du prétendant lé­gitime, en 1883, Philippe as­sume la succession du comte de Chambord, portant le nom de « Philippe VII » et non Louis-Philippe II comme l'auraient désiré les orléa­nistes et une partie de sa famille. Ce premier prince de la filiation Orléans à briguer le trône de France décède en 1894 et c'est son fils Philippe, duc d'Or­léans (1869-1926) qui lui succède. C'est lui qui rece­vra les signes de fidélité de Maurras et de l'Action Française. C'est sa maxime « tout Ce qui est national est nôtre » qui sera imprimée sous la manchette du journal. Il prend, logiquement, le nom de Philippe VIII. Il meurt en 1926 sans postérité. C'est alors que l'ordre de succession désigne un autre petit-fils du Duc d'Orléans mort en 1840, en l'occurrence Jean d'Orléans (1874-1940), duc de Guise, par ailleurs beau-frère de Philippe par son mariage avec Isabelle d'Orléans. C'est le troisième prétendant Orléans au trône de France et il porte le nom de Jean III. Son fils unique est Henri d'Orléans (1908-1999), deuxième comte de Paris et prétendant au trône de France sous le nom d'Henri VI. D'où le troisième et actuel Comte de Paris, (Henri VII), père du Prince François et du Prince Jean, le dauphin de France par attribu­tion et héritier de la dynastie. Ainsi fonctionne une famille royale, par le sacrifice et la continuité, par le respect des ancêtres et l'espérance sans retour. 

    *Selon la dénomination de 1791, appliquée par Louis-Philippe.

    **Ni le duc d'Aumale, ni la duchesse d'Orléans n'acceptèrent cette décision, pourtant conforme aux désirs de son beau-père.

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Les « hérétiques » de Riposte Laïque au 50e anniversaire des journées chouannes de Chiré !

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    Caroline Alamachère Riposte laïque cliquez ici

    Ce week-end se tenait à Chiré-en-Montreuil le 50e anniversaire des éditions de Chiré durant ces 46e Journées Chouannes.

    Tandis qu’un coq ponctuait les différentes interventions de son chant retentissant et que les enfants s’inventaient des jeux simples à base de bouts de bois et d’un nécessaire sens de l’imagination dangereusement absent de la masse enfantine, les sessions s’égrenaient entre critiques de la République, des francs-maçons, de l’islam, des destructeurs de la société, de la cellule familiale, de l’identité, de la France.

    La première journée a débuté par le thème de la République, avec notamment la présence de Jean-Pax Méfret.

    La session suivante évoquait « l’homme dénaturé ». L’écrivain Yvan Blot y a dénoncé les droits de l’Homme, redoutable invention révolutionnaire dont il a expliqué qu’ils « sont une imposture majeure et qui conduit souvent au crime ».

    L’historienne Marion Sigaut, laquelle a eu un échange virulent avec le fondateur de RL venu la saluer un peu plus tard alors qu’elle dédicaçait ses ouvrages, a parlé de ce nouveau droit à la santé par la sexualité. En effet, d’après un rapport de l’ONU disant que tout individu doit avoir le droit à jouir dans la sexualité sans reproduction, Ban Ki Moon lui-même y étant favorable, il ressort que ce droit vaudrait également pour les enfants dès l’âge de… 10 ans ! Najat Vallaud-Belkacem serait d’ailleurs sur le coup pour la mise en œuvre de ce texte. Si un tel projet est appliqué, il sera dès lors interdit à des parents de s’opposer à toute forme de sexualité de leurs petits, avec toutes les dérives monstrueuses que cela implique. Ce qui fait aujourd’hui le fondement de la moralité publique, sociétale, se transformera alors en délit de discrimination en cas de contestation des parents, avec la disparition, de fait, de l’autorité parentale.

    On repensera à cette funeste phrase de Vincent Peillon disant qu’il fallait « arracher l’enfant au déterminisme familial ».

    Marion Sigaut a rappelé l’histoire récente de cet enfant violé dans une piscine municipale par un « migrant », lequel, une fois appréhendé par la police, avait justifié son acte par l’urgence de son désir… Avec une telle loi, le viol, au sens large, sera donc dorénavant un droit légal. Elle a ensuite évoqué le cas du sexologue Alfred Kinsey, celui qui s’enfonçait plein d’objets hétéroclites dans l’urètre, et dont les travaux ont été très suivis jusqu’à mener à de telles dérives.

    La pause déjeuner a été l’occasion de rencontrer nombre d’auteurs et d’échanger avec eux dans une ambiance bon enfant et conviviale. Dans les allées au milieu des livres déambulaient des abbés en soutane, des Dominicaines, des vieilles dames, des jeunes parents avec leur bébé, des gens venus de toute la France, à en juger par les plaques minéralogiques des voitures.

    Chaque journée a compté 900 personnes, avec une logistique remarquable. Nombre de jeunes étaient au service des visiteurs, sourire aux lèvres et bienveillance au cœur. Et nulle part de détritus par terre. On est bien éduqués chez les cathos, on apprend à respecter les autres, à respecter la terre. On est naturellement écologique et on rend service. Quand on vient, comme moi, de la banlieue parisienne où chaque mètre carré se transforme en poubelle naturelle, le contraste n’en est que plus saisissant.

    Tout au long de ces journées, l’identité et le fléau islamique ont été des sujets centraux, récurrents, revenant tant dans les conversations des uns et des autres et sans le moindre complexe, que chez les intervenants aux sessions. L’islam, l’un des sujets de l’après-midi, a d’ailleurs été un thème fortement apprécié de l’auditoire parfaitement et unanimement conscient de sa dangerosité pour notre civilisation, d’autant plus que nombre de personnes dans ce milieu connaît l’Histoire de France et de l’Europe et sait donc parfaitement quels méfaits au cours des siècles a pu produire cette idéologie, à commencer les des siècles d’esclavage des chrétiens par les Arabo-musulmans.

    Le début de l’après-midi a été consacré au Droit, avec notamment le rappel des iniques lois mémorielles Pleven et Gayssot, la première votée en 1972 à l’unanimité dans un hémicycle aux trois-quarts vides, ces lois qui jugent non pas des faits mais des sentiments. La loi Pleven a supprimé la primauté du droit national, aujourd’hui déclassé, pour lui substituer la primauté du droit des étrangers, une notion qui prend naissance dans la Révolution pour laquelle tous les êtres humains se valent sans distinction. Les « droits de l’Homme » ont été transformés en droits positifs en devenant « les droits humains ». Une nouvelle religion est née. Avec ces nouveaux droits pour tous sauf pour l’individu de souche, la destruction de notre peuple n’a plus qu’à se faire de l’intérieur.

    Sont intervenus ensuite Jean-Yves Le Gallou et Hubert Lemaire sur le thème de l’immigration et de l’islam. Jean-Yves Le Gallou a fait remarquer que l’islam refusait la notion de vivre ensemble : si j’invite un musulman chez moi, je ne pourrai pas lui servir du vin et du porc, mais si je suis invité chez un musulman, je devrais manger du halal. Il n’y a pas de réciprocité, donc il n’y a pas de vivre ensemble. Si une musulmane ou un musulman épouse un non musulman, le compagnon non musulman aura l’obligation de se convertir à l’islam, alors qu’un chrétien n’a rien à exiger de tel. Il n’y a pas de réciprocité, donc il n’y a pas de vivre ensemble.

    Les responsables des éditions de Chiré ont montré leur absence de sectarisme en invitant des orateurs tels qu’Hubert Lemaire dont l’ouvrage «Musulmans, vous nous mentez » est publié par RL connu pourtant pour ses penchants laïques et généralement républicains, bien que toutes les tendances y soient représentées. Certains propos d’ailleurs ont parfois fait tiquer, notamment lorsqu’ils invoquaient l’intervention divine pour sauver la France, mais cependant, chacun avait conscience qu’il y aurait sans doute lieu d’aider un peu à la chose avec des méthodes plus terrestres.

    Il était évident pour tous que nous ne pouvons combattre l’islamisme qu’au prix d’une union patriote, quelles que soient les divergences, car nous sommes tous français et nous avons tous la volonté de garder nos valeurs, notre identité, notre pays, notre civilisation.

    Hubert Lemaire a remporté un franc succès lorsqu’il a débuté par ces mots « il n’y a pas d’islam modéré ! » et « l’islam n’est pas une religion ». L’évocation d’un islam qui serait « paix, amour et tolérance » a soulevé des rires narquois. Il était clair que le public était averti sur le sujet. D’ailleurs, lorsqu’il a évoqué le chiffre habituel de 6 ou 7 millions de musulmans, des grognements désapprobateurs se sont fait entendre. Bien sûr, ils sont au moins le double et tout le monde ici le savait.

    Puis Benjamin Blanchard, le directeur de SOS Chrétiens d’Orient, a ensuite parlé de son association. Un stand leur était d’ailleurs dédié avec divers objets fabriqués par des Syriens.

    La session suivante encourageait à être contrerévolutionnaire. Après tout, nous étions en pays chouan, comme le rappelaient les nombreuses fleurs de lys visibles partout.

    En fin de journée, un curé a fait une allocution dans laquelle il a copieusement fustigé l’islam mortifère, ajoutant toutefois que la riposte ne saurait être laïque mais catholique… Il a également condamné la République « judéo-maçonnique » sans que personne n’émette la moindre protestation.

    Au cours du dîner, les intervenants de la journée se sont joints aux diverses tables pour échanger. C’est ainsi que j’ai clôturé cette riche journée aux côtés d’un abbé en soutane fort sympathique, qui n’a pas hésité à réclamer du vin. Je lui ai parlé de Riposte Laïque et il ne s’est même pas sauvé, allant même jusqu’à me faire une petite dédicace ! A notre table se trouvait également un Dominicain, tandis qu’à d’autres se trouvaient Roland Hélie, Marion Sigaut ou encore Reynald Secher.

    Un hommage vibrant a bien sûr été rendu au fondateur Jean Auguy par son gendre François-Xavier d’Hautefeuille, lequel a pris sa suite dans la direction des éditions.

    Le dimanche matin a été consacré à la famille avec notamment Gabrielle Cluzel, puis l’après-midi à l’histoire des éditions de Chiré. Mais le clou du spectacle a bien évidemment été Philippe de Villiers venu parler du Puy-du-Fou avec sa verve habituelle, réjouissant la foule qui buvait ses paroles, riait de ses imitations, ou essuyait une larme à ses démonstrations d’amour pour la Vendée, d’amour pour la France.

    Il a été fortement applaudi, debout. Avec simplicité et gentillesse, il a serré quelques mains, remercié pour les témoignages de sympathie.

    Ces deux journées ont été fort revigorantes, tant par l’énergie positive du lieu que par la bienveillance et la belle éducation des personnes présentes. Les enfants étaient charmants, souriants, joyeux, frais, beaux. Les adolescents serviables et respectueux. Les plus âgés enfin étaient tout simplement heureux de se retrouver, l’espace d’un moment enfin, en France.

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