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  • La Xe Journée de Synthèse nationale en photos (deuxième série) :

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  • Bruno Colson: «Clausewitz a toujours été noté comme un officier modèle»

    Ex: http://www.breizh-info.com

    (Breizh-info.com) – Bruno Colson vient de publier une biographie très attendue de Clausewitz, aux éditions Perrin. Belge et francophone, Professeur à l’université de Namur, Bruno Colson, spécialiste d’histoire militaire, a publié notamment La Culture stratégique américaine. L’influence de Jomini, L’Art de la guerre, de Machiavel à Clausewitz et, chez Perrin, a présenté leDe la guerre de Napoléon

    Carl von Clausewitz (1780-1831) appartient à la catégorie des illustres inconnus dont l’oeuvre a masqué la vie. C’est en effet grâce à Vom Kriege (De la guerre), publié quelques années après sa mort, qu’il acquiert une célébrité qui va défier le temps. Cet immense traité reste considéré comme le plus important jamais consacré aux questions militaires et stratégiques, inspirant les plus grands généraux, mais également des intellectuels comme Guy Debord, Raymond Aron ou René Girard.

    Or, Clausewitz a été aussi un officier supérieur de premier ordre et un acteur influent des guerres napoléoniennes. Témoin de la « grande catastrophe » de 1806, il devient l’un des artisans de la réforme de l’armée prussienne des années 1808-1811, puis participe à la campagne de Russie dans l’armée du tsar, la Prusse étant alors alliée de Napoléon, ce qui lui vaut une disgrâce durable à sa cour. On le retrouve dans les états-majors et sur les principaux champs de bataille jusqu’à Ligny et Waterloo où ses décisions prirent une portée considérable. Général, penseur, conseiller à l’occasion frondeur, mari aimant et ami exemplaire, il consacra les dernières années de sa vie à rédiger les récits de ses principales campagnes et à écrire son chef-d’oeuvre. Avec l’exigence et le talent qui le caractérisent, Bruno Colson est parti pendant plusieurs années à sa découverte, exhumant notamment de nombreuses archives inédites pour restituer l’homme dans ses multiples facettes.

    Nous nous sommes entretenus avec l’auteur (ci-dessous) d’un ouvrage majeur, en Français, pour qui veut comprendre et découvrir la vie d’un homme dont les écrits sont fondamentaux en terme de stratégie militaire.

    199326840.jpgBruno Colson – Clausewitz – Perrin – 27 € 

    Entretien avec Bruno Colson

    Breizh-info.com : Tout d’abord, qu’est-ce qui vous a amené à vous passionner pour l’histoire ? Pour l’histoire militaire ensuite ?

    Bruno Colson : C’est une passion qui remonte à l’enfance et que j’ai « intellectualisée » ensuite. Comme le dit Jean Tulard, le déclic est souvent provoqué soit par les livres d’histoire illustrés, soit par les soldats de plomb. Dans mon cas, ce fut les deux. Ensuite, j’ai bien réalisé que la guerre avait toujours entraîné des souffrances et des malheurs indicibles. C’est un phénomène provoqué par les hommes et il mérite d’être étudié sérieusement.

    Breizh-info.com : Si vous deviez résumer la vie de Clausewitz en quelques lignes, que diriez-vous ?

    Bruno Colson : Issu d’une famille modeste mais désireuse de monter dans l’échelle sociale, Carl von Clausewitz a grandi dans le culte de l’armée prussienne et du métier d’officier, tout en étant doué d’une intelligence peu commune, d’une sensibilité de poète et d’une grande ouverture d’esprit. Témoin de l’humiliation subie par son pays face à Napoléon, il a redoublé d’efforts pour réformer l’armée prussienne et aussi comprendre ce qu’est fondamentalement la guerre. De là sont issus ses nombreux écrits, dont le plus important est Vom Kriege (De la guerre),toujours considéré comme l’ouvrage de réflexion le plus approfondi sur ce thème.

    Breizh-info.com :  En quoi Clausewitz fut-il un grand officier avant d’être le théoricien que l’on connait ? 

    Bruno Colson : Il a toujours été noté comme un officier modèle, très appliqué et connaissant parfaitement son métier. Il a d’abord réussi à traduire en textes les idées du général Scharnhorst, le grand réformateur de l’armée prussienne. En 1812, son choix de servir la Russie lui a permis de jouer un rôle capital dans le changement de camp de la Prusse, ce qui a préludé à la dernière grande coalition contre Napoléon. Comme chef d’état-major d’un corps d’armée prussien en 1815, il a contribué à la victoire alliée de Waterloo en résistant aux forces du maréchal Grouchy à Wavre.

    Breizh-info.com : Clausewitz n’a-t-il pas finalement été « l’anti » Napoléon ?

    Bruno Colson : Même s’il était déjà un officier intellectuel avant d’affronter Napoléon en 1806, la défaite infligée par celui-ci à la Prusse l’a effectivement marqué pour la vie. Clausewitz a vu Napoléon comme celui qui avait ouvert la porte d’une forme de guerre plus intense et plus violente. Il fallait donc, pour lui résister, s’inspirer de ses méthodes et faire appel à l’énergie du peuple, comme les Français le faisaient depuis leur Révolution.

    Breizh-info.com : Votre ouvrage permet de se familiariser avec un travailleur acharné, et avec un penseur hors pair, en quête permanente de défi (pour lui-même, pour son armée …). Finalement, on dirait que Clausewitz a tellement pensé et agi qu’il n’a pas eu le temps de synthétiser son œuvre. Qu’en dites-vous ?

    Bruno Colson : Son De la guerre est en effet inachevé, mais les spécialistes discutent du degré d’inachèvement et on découvre encore des manuscrits inédits. Clausewitz est mort à 51 ans, du choléra. Il n’a pas eu le temps de mettre la dernière main à son œuvre, qui était néanmoins presque terminée. Cela contribue paradoxalement à la richesse de celle-ci, car elle laisse la porte ouverte à des réflexions ultérieures, au fur et à mesure de l’évolution du monde. Clausewitz considérait d’ailleurs que son ouvrage ne devait pas servir de manuel sur le champ de bataille mais former l’esprit de son lecteur en aidant ce dernier à développer son propre jugement.

    Breizh-info.com : Pourquoi ses écrits, presque deux siècles après sa mort, restent-ils toujours profondément d’actualité, lus, et assimilés, notamment au sein des armées modernes ? 

    Bruno Colson : C’est dû à la profondeur de la réflexion clausewitzienne, qui ne s’enferme pas dans une époque mais cherche à comprendre « la guerre en soi ». Celle-ci se révèle en « une étonnante trinité », écrit Clausewitz, où interagissent les dirigeants politiques, les chefs militaires et les peuples. Ces trois groupes sont animés par des calculs rationnels, d’autres fondés sur des probabilités où il faut faire la part du hasard, et enfin des passions hostiles. L’ordre d’énumération de ces attitudes correspond plutôt à celui des trois groupes, mais pas toujours, ce qui engendre beaucoup plus de possibilités et permet de rendre compte de situations très diverses.

    Breizh-info.com : Qu’est-ce qui différencie un Clausewitz d’un Sun Tzu dans l’analyse de la guerre ?

    Bruno Colson : La réflexion de Sun Tzu est beaucoup plus laconique, ce qui la rend plus accessible dans notre monde de gens pressés. Elle est subtile et peut avoir plus directement des implications pratiques, mais elle n’atteint pas selon moi la profondeur de celle de Clausewitz.

    Breizh-info.com : Quelles lectures conseilleriez-vous à nos lecteurs férus de cette époque, et de stratégie militaire ? Quels sont les livres qui vous ont marqué récemment ?

    Bruno Colson : Les publications en anglais sont aujourd’hui, dans ce domaine comme dans d’autres, les plus nombreuses et les plus variées. Pour me limiter à des productions en français, je citerais d’abord le Relire De la guerre de Clausewitz, par Benoît Durieux. C’est une excellente introduction, qui peut être suivie du Clausewitz en France, où le même auteur retrace la façon dont les Français ont pris connaissance des idées du général prussien et les ont commentées et assimilées.

    Jean-Jacques Langendorf offre un panorama plus large avec La Pensée militaire prussienne, une synthèse capitale qui part de Frédéric II pour s’arrêter en 1914. Jean-Yves Guiomar a bien alimenté le débat avec L’Invention de la guerre totale, XVIIIe-XIXe siècle, où il pointe la responsabilité des dirigeants révolutionnaires français, dont les buts de guerre avaient le grave défaut d’être trop vagues. Enfin, je citerais la version publiée de la thèse de doctorat de Gilles Candela, L’Armée d’Italie. Des missionnaires armés à la naissance de la guerre napoléonienne.

    C’est une étude novatrice qui pourrait en susciter d’autres sur les différentes armées conduites par Napoléon.

    Propos recueillis par Yann Vallerie
    [cc] Breizh-info.com, 2016 dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine

    http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2016/10/01/bruno-colson-clausewitz-a-toujours-ete-note-comme-un-officier-modele.html

  • La véritable urgence : retrouver le sens de Dieu

    Après le succès de Dieu ou rien (Fayard, 2015), le cardinal Robert Sarah publie début octobre un nouveau livre avec Nicolas Diat : La Force du silence. Il est interrogé dans La Nef de ce mois. Extraits :

    6a00d83451619c69e201b7c89ae078970b-250wi.jpg"[...] Il est temps de retrouver l'ordre véritable des priorités. Il est temps de remettre Dieu au centre de nos préoccupations, au centre de notre agir et de notre vie, à la seule place qu’Il doit occuper. Ainsi, notre cheminement chrétien pourra graviter autour de ce Roc, se structurer dans la lumière de la foi et se nourrir dans la prière, qui est un moment de rencontre silencieuse et intime où l’homme se tient face à face avec Dieu pour l’adorer et lui exprimer son amour filial.

    Ne nous trompons pas. La véritable urgence est ici : retrouver le sens de Dieu. Or le Père ne se laisse approcher que dans le silence. Ce dont l'Église a le plus besoin aujourd'hui, ce n'est pas d'une réforme administrative, d'un programme pastoral de plus, d’un changement structurel. Le programme existe déjà : c’est celui de toujours, tiré de l’Evangile et de la tradition vivante. Il est centré sur le Christ lui-même que nous devons connaître, aimer, imiter, pour vivre en Lui et par Lui, transformer notre monde qui se dégrade car les hommes vivent comme si Dieu n’existait pas. Comme prêtre, comme pasteur, comme Préfet, comme Cardinal, ma priorité est de dire que Dieu seul peut combler le cœur de l'homme.

    6a00d83451619c69e201b8d224b57e970c-250wi.jpgJe crois que nous sommes victimes de la superficialité, de l’égoïsme et de l'esprit mondain que répand la société médiatique. Nous nous perdons dans des luttes d'influences, des conflits de personnes, dans un activisme narcissique et vain. Nous nous gonflons d’orgueil, de prétention, prisonnier d’une volonté de puissance. Pour des titres, des charges professionnelles ou ecclésiastiques, nous acceptons de viles compromissions. Mais tout cela passe comme la fumée. Dans mon nouveau livre, j'ai voulu inviter les chrétiens et les hommes de bonne volonté à entrer dans le silence ; sans lui, nous sommes dans l'illusion. La seule réalité qui mérite notre attention, c'est Dieu lui-même, et Dieu est silencieux. Il attend notre silence pour se révéler.

    Retrouver le sens du silence est donc une priorité, une nécessité, une urgence. Le silence est plus important que toute autre œuvre humaine. Car il exprime Dieu. La véritable révolution vient du silence, elle nous conduit vers Dieu et les autres pour nous mettre humblement à leur service. [...]

    Dans le monde moderne, l'homme silencieux devient celui qui ne sait pas se défendre. Il est un « sous-homme » face au soi-disant fort qui écrase et noie l'autre dans les flots de ses discours. L'homme silencieux est un homme en trop. C'est la raison profonde des crimes abominables ou du mépris et de la haine des modernes contre ces êtres silencieux que sont les enfants non nés, les malades ou les personnes en fin de vie. Ces hommes sont les prophètes magnifiques du silence. Avec eux, je ne crains pas d'affirmer que les prêtres de la modernité, qui déclarent une forme de guerre au silence, ont perdu la bataille. Car nous pouvons rester silencieux au milieu des plus grands fatras, des agitations abjectes, au milieu des vacarmes et des hurlements de ces machines infernales qui invitent à l'activisme en nous arrachant à toute dimension transcendante et à toute vie intérieure. [...]

    La liturgie est malade. Le symptôme le plus frappant de cette maladie est l'omniprésence du micro. Il est devenu si indispensable qu'on se demande comment on a pu célébrer avant son invention ! Le bruit du dehors, et nos propres bruits intérieurs, nous rendent étrangers à nous-mêmes. Dans le bruit, l’homme ne peut que déchoir dans la banalité : nous sommes superficiels dans ce que nous disons, nous prononçons des discours creux, où l’on parle et parle encore… jusqu’à ce qu’on trouve quelque chose à dire, une sorte de « mélimélo » irresponsable fait de blagues et de mots qui tuent. Nous sommes superficiels aussi dans ce que nous faisons : nous vivons dans une banalité, prétendument logique et morale, sans rien y trouver d’anormal. Nous sortons souvent de nos liturgies bruyantes et superficielles sans y avoir rencontré Dieu et la paix intérieure qu’il veut nous offrir.

    Michel Janva

  • Chronique de livre: Varg Vikernes « Magie et religion en ancienne Scandinavie »

    1795136784.jpgVarg Vikernes, Magie et religion en ancienne Scandinavie

    (Editions du Rubicon, 2016)

    Connu avant tout pour son projet musical Burzum (dont les premiers albums ont été l'une des drogues de ma jeunesse), Varg Vikernes est aussi l'auteur de quelques livres dont le dernier en date, Sorcery and religion in ancien Scandinavia,vient d'être traduit en français. C'est grâce aux bons soins des éditions du Rubicon, réputées pour la qualité de leurs parutions (Casapound ; une terrible beauté est née et La jeunesse au pouvoir notamment) que le public francophone peut enfin découvrir les écrits du plus sulfureux des musiciens de (Black) Metal. Sulfureux ? Oui, Vikernes l'est indubitablement par son rejet du monde moderne et sa défense de l'Europe, tant culturellement que racialement.

    Vikernes étudie depuis des années la mythologie, le folklore (dont les contes de fées qui sont « les histoires païennes qui ont le plus longtemps perduré en Europe ») et les traditions nordiques. Il livre dans Magie et religion en ancienne Scandinavie le résultat de ses recherches et analyses personnelles. Loin d'être une simple synthèse sur le sujet, cette étude se singularise par son originalité, loin des canons universitaires. Le lecteur est mis en garde dès le début : il lui faudra « ouvrir son esprit et accepter l'inexactitude de ce qu'il connaît déjà ». Il devra par ailleurs avoir de sérieuses notions de mythologie nordique car un novice pourrait se retrouver noyé sous la profusion des informations contenues dans certaines parties du livre.

    Si, comme son titre l'indique, Magie et religion en ancienne Scandinavie, se focalise sur les croyances et la culture du nord de l'Europe, Varg Vikernes considère que « toutes les tribus de l'Europe antique avaient initialement la même religion ». A cet égard, on lira avec attention les pages où sont décrites les évolutions des croyances de l'homme du néolithique. A la base, celui-ci « ignorait presque tout du monde dans lequel il vivait ». Il observa la nature et essaya progressivement de comprendre les forces et esprits qui composaient celle-ci. C'est ce qui lui permit peu à peu de passer de l'animisme puis de la magie à une religion à proprement parler. La religion, c'est le moment où l'homme commence à prier les esprits pour leur demander de l'aide; il ne tente plus de les contrôler par la magie (même si celle-ci perdura sous certaines formes). Dès lors, « les esprits de la nature, omniprésents et impersonnels, devinrent des divinités anthropomorphes » auxquelles on donna des noms. Ces derniers divergent selon les endroits car c'est à cette époque que se développèrent des langues légèrement différentes d'une région à l'autre de notre continent (le terme indo-européen n'est, curieusement, pas employé).

    Etudiant nombre de composants de l'ancienne religion nordique (des fêtes aux runes en passant par la Völuspá dont l'interprétation courante est, selon lui, « incorrecte »), Vikernes entend avant tout, par cet ouvrage, aider les Européens conscients à comprendre leur héritage et à retrouver leurs racines car : « Tous les peuples d'Europe ont les mêmes racines. Nous venons des mêmes. Nous sommes les mêmes. »

    « La magie et la religion de l’Europe antique sont les fondements sur lesquels notre culture et notre civilisation se sont édifiées. Nous en voyons les traces tout autour de nous, dans chaque chose que nous faisons, construisons et dont nous nous entourons, ainsi qu’en nous-mêmes. Il est temps de nous en rendre compte et d’en prendre la juste mesure. »

    Pour l'auteur, étudier les anciennes croyances européennes sert en outre à nous remémorer une chose fondamentale: notre culture est basée sur l'honneur. « De toutes nos anciennes croyances, il s'agit peut-être de celle que nous devons nous rappeler et mettre en valeur aujourd'hui, et qu'il nous faut porter avec nous pour l'avenir. » On ne saurait lui donner tort... à qui ce mot (cette conception de la vie) parle-t-il encore ?

    Rüdiger / C.N.C.

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/archive/2016/10/03/chronique-de-livre-varg-vikernes-magie-et-religion-en-ancie-5855793.html

  • Ultra gauche à Calais, Tradition à Mont-de-Marsan : deux manifs, deux Frances; il faut choisir son camp...

    Samedi 1er octobre : La journée des traditions devant les arènes du Plumaçon à Mont-de-Marsan  

    A Calais, à peine 200 personnes se sont réunies pour « le soutien aux migrants ». En fait, à côté de quelques migrants enragés (on nous les présente comme des anges, alors que beaucoup sont  de vraies bêtes fauves...) se trouvaient quelques dizaines d'authentiques racailles, dont beaucoup venaient d'Angleterre, violents, casseurs, délinquants, bref, des voyous en vrai (le terme est faible...), prêts à tout pour imposer « leur » ordre, « leur » vision du monde et des choses. La violence terroriste à l'état pur...

    A Mont-de-Marsan, plusieurs milliers de personnes (première différence), dans la bonne humeur et le respect des choses et des gens alentour (deuxième différence), sont venues manifester bruyamment mais joyeusement et d'une façon festive «  pour défendre leur culture et leurs traditions » disent les journaux : c'est la troisième différence, et la plus importante.

    Il y avait là le maire Modem de la ville (Geneviève Darrieussecq) qui a tempêté contre la « volonté d'uniformisation de notre société »; Jean-Louis Carrère, sénateur PS, qui a déclaré que, par-delà les appartenances politiques, « tous sont aux côtés de la ruralité pour défendre notre culture et nos chasses ». Le sénateur a lu une Charte des libertés et de la diversité culturelle qui promet de défendre « un patrimoine ancestral amplement partagé dans nos régions et qu'il appartient à l'Etat de protéger » : la chasse, la tauromachie, la gastronomie, la langue occitane...

    Jean Coussau, chef étoilé Michelin à Magesq (deux étoiles) a tonné contre les ayatollahs verts et la secte écolo : « Nous sommes face à des gens très organisés... » ; Jean-Jacques Lagüe a tonné lui aussi : « Le moment est venu de résister face aux illuminés, bobos parisiens et autres groupuscules qui nous méprisent et nous harcèlent... » et d'autres contre « l'idéologie vegane » qui rejette toute alimentation d'origine animale...

    Bref, on le voit, aux deux extrémités du cher et vieux pays, deux conceptions fondamentales se sont exprimées. Entre les deux, il faut choisir : pour nous, entre les terroristes-délinquants-mondialistes « no border » et les traditions françaises, le choix est fait, et depuis longtemps. 

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • La Xe Journée de Synthèse nationale en photos (1ère série) :

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  • Plus de 1 300 patriotes hier à Rungis pour les 10 ans de Synthèse nationale

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    Trois mois de préparation pour une réussite totale. Tel est le bilan de cette dixième Journée nationale et identitaire organisée ce dimanche 2 octobre à Rungis pour les dix ans de Synthèse nationale.

    Réussite totale au niveau de la fréquentation d'abord puisque 1 300 entrées ont été enregistrées, ce qui fait de cette réunion annuelle que nous organisons la plus fréquentée. Un public nombreux et surtout un public enthousiaste. Il l'a prouvé tout au long de la journée en applaudissant les différents intervenants qui se sont succédés et surtout lors de la standing ovation qui, pendant plusieurs minutes, ponctua le discours magnifique de notre invité d'honneur, Jean-Marie Le Pen.

    Réussite totale au niveau des interventions puisque toutes les sensibilités de notre famille d'idée étaient présentes et se sont exprimées, dans le respect mutuel, pour finalement arriver à la même conclusion. A savoir, le nécessaire combat contre le mondialisme broyeur des identités et contre l'islamisation, conséquence directe de l'immigration.

    Réussite totale au niveau de l'organisation, puisque aucun incident majeur ne vint troubler le bon déroulement des choses. Je profite de cet article pour remercier toutes celles et tout ceux qui ont contribué à cette réussite sur le plan organisationnel, qu'il s'agisse des responsables de stands, du service de restauration et du bar (plus de 700 repas ont été servis), qu'il s'agisse de la sono, qu'il s'agisse du service d'ordre, discret mais efficace, qu'il s'agisse de l'accueil et du stand de Synthèse nationale. Merci aussi à la direction et au personnel de l'Espace Jean Monnet pour son professionnalisme.

    Réussite totale au niveau des stands (plus de 60), puisque tous ont bien vendu ce qu'ils proposaient. Notons cette année la présence de plusieurs entreprises commerciales qui, de leur propre aveu, n'ont pas regretté d'être venues.

    Réussite totale de la partie festive de la journée. Pinatel d'abord qui suscita avec son Pinatel show, l'hilarité du public. Docteur Merlin en début d'après-midi qui interpréta, outre ses classiques, les chansons de son dernier album. Les Brigandes, nos Chères Brigandes, enfin, qui, après le meeting politique, nous offrirent un concert d'une grande qualité qui fut acclamé par le public emballé.

    Réussite totale au niveau de Synthèse nationale, puisque près de 60 abonnements à nos revues furent enregistrés.

    Je tiens à remercier les intervenants, Hervé Van Leathem (Nation Belgique), Gabriele Adinolfi (Polaris Rome), Thierry Bouzard, Richard Roudier (Ligue du Midi), Arnaud Raffard de Brienne), Serge Ayoub, Hugues Bouchu, Pierre Vial, Pierre Cassen, Alain Escada, Luc Pécharman, Roger Holeindre, Carl Lang, Jean-Paul Chayrigues de Olmetta, Filip Dewinter et Jean-Marie Le Pen bien sûr, pour leurs interventions et leurs témoignages d'amitié.

    Toute la semaine des articles sur cette journée seront publiés sur ce site.

    En route vers la XIe Journée nationale et identitaire l'an prochain...

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Toutes les forces patriotiques étaient réunies dimanche à Rungis pour la Xe Journée de Synthèse nationale

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    Plus de 1300 personnes à la Xe Journée de Synthèse nationale à Rungis. On en reparle...

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

     

  • Baudrillard, penseur de la disparition du réel

    Jean Baudrillard, qui nous a quittés il y a bientôt dix ans, n’avait rien de « l’intellectuel » enclin à servir son époque : à analyser, à résoudre, à offrir des perspectives… Sa pensée radicale se résume dans cette formule qu’il a employée pour désigner son (non-)rôle : « Puisque le monde nous est donné d’une certaine façon inintelligible, il faut le rendre encore plus inintelligible. » Observateur amusé (mais jamais nostalgique) de la « postmodernité », il a fait de son œuvre un vaste acte de décès du réel. Avec le triomphe de la « relativité totale », une chose a pris un caractère absolu dans la pensée « baudrillardienne » : le Mal.

    Au-delà de la notion de « postmodernité » chère à Jean-François Lyotard, Jean Baudrillard est le grand philosophe de la disparition du réel. Pas le réel en tant que réel (il n’était pas fou), mais le réel en tant que principe. Pour le dire autrement, le principe de réalité n’est plus. L’inflation d’images cache, pour Baudrillard, une élimination de l’absence ; et comme le réel n’existe pas dans une « identité totale », mais dans un rapport à l’absence, c’est le réel qu’on a éliminé. L’exemple de la médiatisation des attentats du 11 septembre 2001 à New York lui faisait remarquer l’extraordinaire renversement du rapport à l’image : ce n’était plus l’image qui venait s’ajouter à la tragédie réelle, mais le caractère réel de la chose qui devenait presque subsidiaire tant l’image dominait. Nous ne disions plus « en plus, quelles images ! », mais « en plus, c’est vrai ! ».

    De la souveraineté à l’identité

    L’œuvre de Baudrillard est un perpétuel amusement devant ce type de renversements. La postmodernité chez Baudrillard n’est pas tant une fin (la fin des grands récits qui caractérisaient la modernité, comme le suggérait Lyotard), mais un renversement, ou plus exactement, des prophéties réalisées pour le pire. DansL’Échange impossible (1999), il met le doigt sur deux de ces prophéties. Celle de la fin de l’aliénation formulée par Marx, réalisée pour le pire : « de l’Autre au Même, de l’aliénation à l’identification. » Celle de Nietzsche, aussi réalisée pour le pire :« le passage non pas au-delà mais en deçà du Bien et du Mal. »

    Dans ce même livre, il revient sur cette notion si présente aujourd’hui, si prisée par ceux qui ont si peu à dire : l’identité. Il en parle dans ces termes : « On rêve d’être soi-même quand on n’a rien de mieux à faire. On rêve de soi et de la reconnaissance de soi quand on a perdu toute singularité. Aujourd’hui, nous ne nous battons plus pour la souveraineté ou pour la gloire, nous nous battons pour l’identité. La souveraineté était une maîtrise, l’identité n’est qu’une référence. La souveraineté était aventureuse, l’identité est liée à la sécurité (y compris aux systèmes de contrôle qui vous identifient). L’identité est cette obsession d’appropriation de l’être libéré, mais libéré sous vide, et qui ne sait plus ce qu’il est. »[1]

    Du Mal relatif au Mal absolu

    Nous avons donc perdu toute maîtrise au profit d’une vague référence incantatoire. Les débats politiques ne cessent de nous le rappeler. Mais un autre concept évoque un « vide » analogue : celui de « Mal absolu ». Le Mal, tel que nous le connaissions, était par définition relatif : il existait dans une relation d’opposition et d’équilibre avec le Bien. Il en va autrement du « Mal absolu ». Celui-ci est engendré par une prolifération effrénée du Bien. Interrogé par le magazine Chronic’art en 2005, il s’explique dans ces termes : « Là, il n’y a plus ni partage ni antagonisme entre le Bien et le Mal. Ce Mal absolu naît de l’excès de Bien, d’une prolifération sans frein du Bien, du développement technologique, d’un progrès infini, d’une morale totalitaire, d’une volonté radicale et sans opposition de bien faire. »[2] Si le Bien permettait d’échapper au Mal, le Mal absolu est sans issue. Baudrillard, et c’est aussi pour cela qu’il suscite encore tant de méfiance, est l’anti-expert par excellence : c’est le penseur de l’échec final.

    La postmodernité baudrillardienne se caractérise donc par l’impossibilité de l’équilibre et du rapport de force. Sur « l’esprit du terrorisme », il souligne l’impossibilité de l’affrontement dans ces termes : « Ne jamais attaquer le système en termes de rapports de forces […] Mais déplacer la lutte dans la sphère symbolique, où la règle est celle du défi, de la réversion, de la surenchère. »[3]Malgré cet « échange impossible », les grands discours sur la « guerre contre le terrorisme » demeurent pourtant nombreux : dans le meilleur des cas, une manière naïve de conjurer le sort. Il y a bien une cohérence dans les thèses de Baudrillard : le passage du couple souveraineté-maîtrise au couple identité-référence et le passage de l’Autre au Même annoncent bien la fin des rapports de force et de l’opposition-équilibre entre le Bien et le Mal.

    En France, l’un des éléments qui illustrent l’intuition baudrillardienne est la prolifération du vocabulaire républicain : « République », « valeurs républicaines », « ordre républicain », « idéal républicain »… Le mot est partout précisément parce qu’il n’est nulle part. Il ne renvoie à rien et il n’y a rien à lui opposer.

    Notes

    [1] Jean Baudrillard, L’Échange impossible, Paris, Galilée, 1999, p. 72.

    [2] Interview de Jean Baudrillard, « Quand l’excès de bien engendre le mal absolu », Chronic’art, n°20, été 2005, p. 91.

    [3] Jean Baudrillard, « L’esprit du terrorisme », Le Monde, 2 novembre 2001.

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  • Gianluca Iannone (Casapound) : « il faut faire comprendre à nos peuples que la fatalité est un mensonge et que le futur nous appartient.»

    Lors de la fête nationale de Casapound « direzione rivoluzione »qui s’est déroulée à Chianciano Terme (Sud-Toscane),nous avons profité de l’occasion pour interviewer Gianluca Iannone, leader charismatique, fondateur et président du mouvement. Surnommé « le capitaine » (voir le livre Nessun Dolore) par ses camarades, il est le chanteur du groupe de rock alternatif Zetazeroalfa, 
    Gianluca Ianonne a commencé très jeune à militer dans les rangs de la droite radicale et sociale italienne, s’engageant d’abord dans le Fronte della Gioventu (Front de la jeunesse) . Depuis 2003 et l’occupation du n°8 de la Via Napoléone III, devenu siège de Casapound mais également immeuble logeant des familles italiennes victimes de la crise économique, Gianluca Iannone a su, avec les militants de la première heure, développer un mouvement comptant des milliers d’adhérents dans toute l’Italie, des dizaines d’associations, et une influence désormais dans toute l’Italie, suscitant l’intérêt croissant des médias, y compris people. Rencontre avec le président de Casapound Italia. 
    Breizh-info.com : Quel bilan tirez vous de cette année militante de Casapound et des structures qui lui sont liées ? 
    Gianluca Iannone : Un bilan très positif. Le nombre d’adhérents a doublé en un an, nous avons eu un boom d’inscriptions en ligne, 15 nouveaux locauxpour un total de 88 espaces ouverts dans toute l’Italie, 6 conseillers communaux et 4 conseillers municipaux élus en 2016 qui se rajoutent aux trois personnes déjà en charge. Nous représentons une réalité politique que personne ne peut plus ignorer. Et nous sommes les seuls en Italie désormais à lutter pour la souveraineté et l’identité. 
    Breizh-info.com : 3000 personnes à Direzione Rivoluzione. Est ce la plus grosse édition ? Qu’est ce que cela signifie pour vous ? 
    Gianluca Iannone : Oui, il s’agit d’un de nos évènements les plus réussis ce qui est le signe d’une croissance exponentielle de notre mouvement et son enracinement dans toutes les régions d’Italie. 
    Breizh-info.com : Parti politique, association caritative, sportive, culturelle; en France, Casapound reste une énigme. Pouvez vous décrypter ce que vous êtes pour les lecteurs français qui nous lisent ? 
    Gianluca Iannone : Notre force a toujours été, justement, d’agir à plusieurs niveaux et de ne pas se limiter à penser seulement en fonction des élections. CasaPound peut être considérée comme une “énigme” car elle a créé un modèle politique et métapolitique nouveau plutôt que de suivre d’autres modèles; par conséquent on ne peut la comparer à aucun autre. 
    Breizh-info.com : Lors de votre fête nationale, vous avez tenu à remercier TV Libertés et Breizh-Info ainsi que les Français qui ont fait des dons pour La Salamandra. En quoi la solidarité européenne est elle importante à vos yeux ? 
    Gianluca Iannone : La solidarité entre les peuples européens est importante pour faire comprendre que l’Europe existe en dehors de la bureaucratie corrompue de Bruxelles. Il y a quelques temps, CasaPound a récolté des dons pour la Grèce étranglée par les banques. Actuellement, TVLibertés et Breizh-Info aident les populations italiennes frappées par le tremblement de terre. Cela signifie que nos peuples sont vraiment frères. Le soutien français est d’autant plus important puisqu’à la même période, Charlie Hebdo a publié sa honteuse caricature sur le tremblement de terre italien, ce qui a poussé beaucoup d’Italiens à polémiquer sur le peuple français en temps que tel. C’était erroné car nous avons eu la confirmation de ce que nous savions déjà, à savoir que Charlie Hebdo ne représente que lui-même. 
    Breizh-info.com : Lors de cette fête nationale, a eu lieu également un débat sur la sortie de l’Italie de l’Union Européenne. Serait-ce vraiment une bonne chose ? Une autre Europe n’est-elle pas à construire ? 
    Gianluca Iannone : Une autre Europe doit absolument être construite. Chaque jour il apparaît plus clairement qu’un tel projet n’est possible qu’en dehors de l’UE et même contre elle. 
    Breizh-info.com : Beaucoup de vos militants admirent, citent et lisent Dominique Venner, dont certains ouvrages ont été traduits en Italien. Pour quelles raisons? 
    Gianluca Iannone : Parce que nous aimons les idées qui se marient avec l’action et que nous respectons celui qui place le bien de la civilisation au-dessus de sa propre vie. Le geste de Venner nous a beaucoup frappés et ce fut aussi l’occasion pour nous de découvrir ou de redécouvrir ses idées. Dominique Venner a lancé un appel aux jeunes Européens et il nous plaît de penser que nous faisons partie de ceux qui l’ont entendu. 
    Breizh-info.com : Quelles sont les actions que vous menez en ce mois de septembre en Italie ? Et que vous comptez mener cette année ? Vous subissez également une forte répression de la part du gouvernement Italien. Pouvez vous nous en parler ? 
    Gianluca Iannone : Nous avons déjà au programme différentes initiatives. En automne, il y a un important référendum sur des modifications de la Constitution, modifications voulues par le gouvernement Renzi. Casapound Italia se mobilise activement pour le NON et va faire connaître son point de vue à tous les Italiens. En outre, nous avons déjà à l’esprit quelques conférences importantes avec des intervenants de premier plan, dont un ex ministre. Quant à la répression, il suffit de savoir que plusieurs militants et dirigeants de Casapound Italia sont toujours soumis à des restrictions (interdiction de quitter le domicile), uniquement pour avoir défendu des citoyens italiens contre l’arrivée dans leurs quartiers de pseudos “réfugiés” dont ils ne voulaient pas. Mais c’est le prix à payer quand on aime son pays et c’est pour nous un honneur d’en payer le prix. 
    Breizh-info.com : Casapound s’investit également à l’international, hors des frontières de l’Europe. Pour quelles raisons? 
    Gianluca Iannone : Aider le peuple Karen en Birmanie ou les Syriens contre les doubles agressions du fondamentalisme islamique et celles de l’Occident signifie avant tout accomplir des actions justes. Et puis, cela signifie aider les peuples à rester souverains, libres et enracinés sur leurs propres terres pour éviter d’en faire des futurs immigrés. Finalement, il faut dire que quand les Karèns se battent contre le narcotrafic ou quand les Syriens se battent contre le terrorisme, ils combattent des maux qui affectent aussi nos peuples. 
    Breizh-info.com : Casapound est il un phénomène exportable dans d’autres pays d’Europe selon vous ? Pour quelles raisons ? 
    Gianluca Iannone : Il nous plait à penser qu’un certain esprit et un certain courage caractérisant le chemin parcouru par CasaPound est exportable. Mais chaque pays doit trouver dans son histoire, dans sa nature propre, les ressources et les modèles qui leur correspondent pour lancer un défi aux étoiles. Nous n’avons en aucun cas dans notre programme l’intention d’exporter hors d’Italie le symbole et le nom de CasaPound. 
    Breizh-info.com : Comment voyez vous l’avenir de l’Italie et de l’Europe dans les prochaines années ? Que faire ? 
    Gianluca Iannone : Notre futur, comme le disait justement Venner, n’est pas encore écrit. En Italie et en Europe règne un sentiment de fatalité qui fait croire que tout doit nécessairement aller dans une certaine direction. Nous devons vivre la plus grande aventure de notre temps ; il faut faire comprendre à nos peuples que la fatalité est un mensonge et que le futur nous appartient.