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tradition - Page 198

  • CASTORIADIS REVISITÉ L’actualité d’une grande pensée

    Pierre Le Vigan 

    Ex: http://metamag.fr

    Serge Latouche et Cornélius Castoriadis ont beaucoup en commun. C’est pourquoi l’ouvrage du premier sur le second, décédé en 1997, est beaucoup plus qu’un ouvrage de présentation. C’est avant tout un corps à corps avec la pensée de Castoriadis. L’autonomie est le maitre mot de Castoriadis. L’autonomie du citoyen, et l’organisation de l’autonomie des collectifs de producteurs-travailleurs, cela amène logiquement à refuser la domination d’une technique monoforme au service du Capital comme rapport social et organisation productiviste de l’économie. La technique doit être plurielle, et non pas orientée en fonction des exigences de l’accumulation du Capital. L’autonomie mène ainsi directement à l’écosocialisme, ou encore, comme le dit Serge Latouche et comme le souhaitait André Gorz, à la décroissance.

    Se libérer du culte de la performance technologique, redécouvrir le vernaculaire dans les pratiques, qu’elles soient de construction, de fabrication, de bricolage, etc, tout cela nous ramène au meilleur d’Yvan Illich. A la société publicitaire, à la pensée unique qui est moins une pensée qu’une somme de réflexes conditionnés, Castoriadis – et Latouche – oppose la paideia c’est-à-dire l’éducation et auto-éducation de soi sous le patronage de laquelle avait fonctionné, à la fin des années 1990, le café philosophique de la revue Eléments dont certains se souviennent.

    Castoriadis avait compris une chose essentielle : le prolétariat, à l’encontre d’un certain marxisme simplifié et messianique, n’était pas porteur historiquement d’une tâche d’émancipation de toute l’humanité. Il faut simplement savoir que cette tâche ne peut pas ne pas le concerner, le traverser, à l’inverse des idées de Terra Nova qui croient que l’on peut faire comme si les classes populaires étaient définitivement sorties de l’histoire. Le sujet de l’histoire, c’est toujours le peuple, mais c’est le peuple tout entier, comme disent les zapatistes. Face aux «  nouveaux maîtres du monde » ( Naomi Klein ), c’est une lutte globale d’émancipation de tout le peuple et de tous les peuples qui est nécessaire. L’exemple de l’Ukraine montre que le système mondial est prêt à tout pour activer des micro-nationalismes à l’encontre des Ukrainiens et Russes, peuples frêres, qui ont tout intérêt à la sortie d’un monde dominé par l’unilatérialisme américain. Misère des micro-nationalismes aveugles aux nécessaires alliances de civilisation et aux grands enjeux géostratégiques.

    Serge Latouche, Cornélius Castoriadis ou l’autonomie radicale, Ed. le passager clandestin, 96 pages, 8 €.

    http://euro-synergies.hautetfort.com/

  • Liberté de l'enseignement et doctrine de l'Eglise

    De Pierre-Olivier Arduin dans La Nef :

    "La polémique déclenchée après l’intervention de l’association Alliance Vita au lycée catholique Gerson soulève de façon inquiétante la question de la liberté d’enseignement de l’Église.

    [...] En diligentant dans la foulée une enquête et une inspection,la mairie de Paris et le ministère de l’Éducation nationale ont fait de la surenchère dans l’intimidation. Car ne nous y trompons pas, derrière cette affaire, c’est la possibilité même de continuer à transmettre la vérité qui est en jeu. Oui, l’avortement est un « crime abominable » selon l’expression même du concile Vatican II (Gaudium et spes, n. 51) qu’a reprise le pape François dans un discours très ferme le 11 avril dernier (1). Oui, la pilule du lendemain peut conduire, selon l’instruction Dignitas personae promulguée par Benoît XVI en 2008, à « l’avortement d’un embryon », et constitue dès lors « un meurtre direct » et « un acte gravement immoral » (Dignitas personae, n. 23 sur les produits interceptifs). 

    Cette tentative de bâillonner l’enseignement moral de l’Église s’inscrit dans une stratégie plus globale, comme en témoigne l’attaque inouïe lancée le 5 février contre le Vatican par le Comité des Nations-Unies sur les droits des enfants. L’intellectuel italien Massimo Introvigne a évoqué à ce sujet une « déclaration de guerre de l’ONU à l’encontre de l’Église ». Dans son rapport officiel, cette commission somme en effet le Saint-Siège d’engager des réformes urgentes, à commencer par supprimer de ses établissements les manuels scolaires contrevenant à l’« égalité de genre », revoir le concept ambigu de « complémentarité naturelle entre l’homme et la femme », « reconsidérer sa position sur l’avortement » en « réécrivant le Code de droit canonique » pour y faire figurer les circonstances dans lesquelles il serait dorénavant permis, garantir aux adolescents scolarisés dans ses écoles un accès à la contraception et aux services de santé reproductive… Pour ces « experts » de l’ONU, l’Église doit impérativement changer son enseignement auprès des jeunes en matière de « doctrine sur l’homosexualité, l’avortement et la contraception ».

    L'enseignement catholique doit vraiment être catholique et ne pas proposer simplement une découverte de la foi... :

    [...] À ce titre, les enjeux scientifiques, éthiques et philosophiques du respect de la vie humaine depuis sa conception jusqu’à son terme naturel ne devraient pas être relégués par principe à des temps de « catéchisme non obligatoire » mais faire d’abord l’objet d’un enseignement rigoureux (pendant les cours de SVT et philosophie notamment) dispensé par des professeurs « fidèles au message de l’Église, compétents, cohérents, convaincus, maîtres de savoir et de vie ». [...]

    Michel Janva

  • Pèlerinage de Chartres à Paris

    ACe week-end de Pentecôte verra aussi le pèlerinage de Notre-Dame de Chartres à la place Vauban à Paris, organisé par l'association Pèlerinage de Tradition, proche de la Fraternité Saint Pie X. Le thème de cette année est "Ô Croix, notre victoire ! La Victoire de l’Agneau".

    Cette marche se terminera le lundi de Pentecôte, à l’arrivée dans Paris, par une grande procession du Saint-Sacrement depuis le Carrefour des Cascades du Bois de Boulogne jusqu’à la place Vauban où sera célébrée la messe de clôture du pèlerinage. L’ostensoir du Saint-Sacrement porté par un prêtre, au sommet d’un char, sera accompagné par plus de 600 enfants de chœur et plus d’une centaine de prêtres, religieux et séminaristes.

    Plusieurs milliers de pèlerins venant de toutes les régions de France, de toute l’Europe, mais aussi des Etats-Unis, du Mexique, des Philippines, du Japon, de Madagascar… formeront cette imposante procession qui traversera l’ouest parisien du Bois de Boulogne (14h), en passant par La Muette (14h30), le Trocadéro (14h50), le Pont d’Iéna (15h20) et l’avenue de La Bourdonnais (15h40), jusqu’à la Place Vauban (16h).

    Programme de ce pèleirnage :

    • Samedi 7h45 : Messe derrière la cathédrale de Chartres, dans les jardins de l’évêché, célébrée par l’abbé Patrick de La Rocque et à 21 h 45 : veillée des adultes au Bivouac des Greffiers (Rambouillet)
    • Dimanche 18h00 : Messe pontificale célébrée par Mgr Alfonso de Galarreta, au Bivouac Saint-Lubin sur la commune de Noisy-le-Roi
    • Lundi à 12h00 : Déjeuner au Bois de Boulogne, Porte de l’Hippodrome. 16h30 : Messe solennelle sur la place Vauban, derrière les Invalides, célébrée par l’abbé Régis de Cacqueray.

    Michel Janva

  • Anaïs s’en va-t-en guerre (MAJ)

    Anaïs s’en va-t-en guerre, diffusé le 17 avril sur TV Rennes(le 20 mai sur Fortune) aurait pu rester dans un cercle restreint. Il comptabilise désormais 240.000 vues sur le replay. L’équivalent d’une audience très honnête sur Arte.

    « Beaucoup de gens appellent, Anaïs reçoit 300 mails par jour », poursuit le producteur. Quark l’aide à y répondre et met en place une page sur Ulule pour ceux qui veulent la soutenir.

    (…) Anaïs, de son côté, est en pleine récolte. «J’ai déjeuné avec elle hier, confie la réalisatrice. Elle travaille 15 heures par jour, elle a énormément de commandes, c’est extraordinaire

    Sur son site, Anaïs écrit:

    Merci à tous pour votre soutien, vos propositions d’aide et vos messages chaleureux. Je ne peux pas répondre à tous rapidement mais n’hésitez pas à contacter la production du documentaire quarkprod@wanadoo.fr pour tous les renseignements dont vous avez besoin.

    Pour ceux qui souhaite me rencontrer, je serai présente:

    *aux portes ouvertes de Biscuits and co, chez Mickael et Isabelle Pierre, à Vignoc le dimanche 15 Juin de 9h30 à 18h30. ZA le tertre 35630 Vignoc. Marché de producteurs, concert et restauration sur place.

    *au marché de l’AMAP de Trémereuc le dimanche 22 Juin.

    *au marché d’été de Cherrueix, le jeudi soir de 17h à 20h, à partir du 10 Juillet.

    (…)

    Merci à vous je suis très touchée par toutes vos réactions. Certains de vos messages m’ont même fait pleurer…

    Vivons d’amour et d’eau chaude!

    Anaïs

    20minutes.fr

    ——————————————————————————————————————————

    Anaïs a 24 ans. Elle vit seule dans une petite maison au milieu d’un champ en Bretagne. Rien ne l’arrête. Ni l’administration, ni les professeurs misogynes, ni le tracteur en panne, ni les caprices du temps, ni demain ne lui font peur.

    En accord avec ses convictions profondes, portée par son rêve de toujours : celui de devenir agricultrice et de faire pousser des plantes aromatiques et médicinales. Le film accompagne cette jusqu’au-boutiste. Seule contre tous. Peu lui importe. Elle sait qu’elle gagnera.

    Réalisé par Marion Gervais (TVR 17/04/2014)

    Vous pouvez retrouver Anaïs et le fruit de son travail sur son site internet.

  • Du 7 au 9 juin, 32e pèlerinage de Pentecôte à Chartres

    Du 7 au 9 juin, Notre-Dame de Chrétienté organise son 32e pèlerinage de Pentecôte de Notre-Dame de Paris à Notre-Dame de Chartres. Jean de Tauriers, président de l'association, déclare à L'Homme Nouveau :

    C"Depuis trente-deux années, Notre-Dame de Chrétienté organise le plus grand pèlerinage européen pendant la Pentecôte, du samedi au lundi. Ce pèlerinage est traditionnel par l’exclusivité de la forme extraordinaire célébré pendant les trois jours mais aussi par l’enseignement donné à contre-courant du relativisme ambiant. Le pèlerinage est aussi de chrétienté parce que nous voulons mettre Jésus-Christ au centre de la société comme nous l’a demandé le Pape François en la fête du Christ-Roi.

    Pourquoi un pèlerinage de chrétienté ?

    Tout l’enseignement de l’Église nous demande de promouvoir la chrétienté, le Catéchisme de l’Église Catholique nous le redit très clairement.Nous en parlerons beaucoup pendant le pèlerinage 2014, l’année du 800e anniversaire de la naissance de saint Louis, le modèle du roi chrétien.Aujourd’hui, défendre la chrétienté, c’est défendre la vie, l’éducation et la famille.Nos pèlerins sont au premier rang de tous ces engagements dans la société et nous pensons que Notre-Dame de Chrétienté en a pris sa part en formant des générations de pèlerins et en priant pour la France. [...]

    Des nouveautés en 2014 ?

    D’abord notre thème « Au commencement Dieu créa le ciel et la terre » qui nous permettra de revoir notre catéchisme avec le souci propre à Notre-Dame de Chrétienté de former en vue de l’action. Toujours dans la formation, pour aider les chapitres dans leur préparation du pèlerinage, Notre-Dame de Chrétienté a mis à disposition sur son site de courtes formations vidéo introduisant des sujets particuliers comme l’existence de Dieu, le mal, les lois immorales,… Enfin, Mgr Ail­let nous fait l’amitié de venir célébrer la messe de clôture du pèlerinage le lundi 9 juin à Chartres. C’est une très grande joie pour nous. Cette année nous lançons également un nouveau chapitre (les Anges gardiens) pour tous ceux qui ne peuvent se déplacer mais qui veulent faire le pèlerinage « à distance ». Ce chapitre réunira les prêtres ne pouvant venir, les religieux avec de nombreuses communautés déjà inscrites, les personnes âgées, les malades, les familles qui ne pourront se déplacer, des expatriés,… Ce chapitre incarne l’immense chaîne de prières de notre pèlerinage."

    Michel Janva

  • L’Action française : Ecole de formation.

    Que les choses soient claires, l’Action française mise sur la vitalité de la jeunesse de France. D’autres ont cru que ce mouvement gagnerait en respectabilité en cherchant une reconnaissance auprès des édiles issus du bouillon de culture que nourrit la course effrénée pour le pouvoir. 

    Etre accepté et considéré par les notables permet dans certaines circonstances d’approcher ceux qui décident dans cette démocratie marchande établie pour les carriéristes. Cela peut être d’une certaine utilité si l’on sait garder son sang froid et ne pas se laisser entraîner à son tour par l’illusion d’être une personnalité installée et finalement se laisser engloutir par le système.

    Ceux qui ont voulu entraîner l’Action française dans cette voie, ont sans doute fait l’erreur de vouloir rassurer ceux-là même qui vivent pour et par la république idéologique. Il est vrai que la marginalité et l’image caricaturale dans lesquelles les gardiens du temple cherchent à nous maintenir peut pousser à vouloir se fondre dans le décor en manifestant une fidélité très ponctuelle en quelques occasions comme le 21 janvier.

    Toutes les techniques de conquête des abords du pouvoir ne sont pas pour autant à négliger. Elles s’inscrivent bien dans une logique stratégique à laquelle nous nous préparons depuis longtemps à l’AF.

    Cependant, rien ne peut se faire sans la constitution d’une réelle école de formation, laquelle s’appuyant sur un engagement clair, lucide et radical, au moment où la générosité et le don de soi sont sans concession, permet de mettre les idées en ordre et de se constituer un réel cursus politique historique et même philosophique.

    Et j’en demande pardon par avance aux messieurs trop sérieux que ces propos pourraient déranger, mais rien ne vaut quelques heures de garde à vue cumulées à des temps réels de formation et d’études pour forger l’âme, le caractère et l’intelligence d’un vrai militant.

    La recherche, la discussion, l’émeute restent des éléments d’alchimie essentiels à la structuration intellectuelle et mentale du camelot du roi.

    La cohérence de notre combat suppose que chacun d’entre nous se sente animé par la même détermination, acceptant de prendre les mêmes risques et s’inspirant des mêmes maîtres.

    Cela forme une amitié, parce qu’à 20 ans ça compte l’amitié, cette amitié que tout le monde nous envie, l’amitié d’Action française.

    C’est la jeunesse d’aujourd’hui qui constituera la France de demain. J’ai pu voir ces dernières années la spectaculaire progression de jeunes qui avaient fréquenté nos cercles et particulièrement le camp Maxime Real del Sarte.

    Ceux qui, devenus vieux, nous expliquaient avec force argument que le temps des ligues était révolu avaient tout simplement oublié, dans les événements qui traversaient les périodes troublées de notre société chaotique, comment eux-mêmes sont venus à ce combat et l’on est en droit de se demander pourquoi ils ont renoncé.

    Nous, nous ne l’oublions pas, car la jeunesse est un état d’esprit qui ne subit pas l’érosion du temps, c’est pourquoi cette année encore nous invitons tous les esprits curieux, combatifs et conscients de la force de la jeunesse qui est en eux, de venir cet été découvrir ou redécouvrir le CMRDS où l’on apprend d’abord à penser par soi même.

    Olivier Perceval, secrétaire général de l’Action française

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?L-Action-francaise-Ecole-de

  • Le pire des totalitarismes ne peut rien face à la détermination des courageux

    Deux distributeurs du film Cristeros, Anne Lorne, consultante en communication, et Santiago Muzio, avocat franco-argentin, expliquent leur engagement pour la diffusion du film en France :

    "[...] Le témoignage, c’est-à-dire le martyre des catholiques mexicains au XXe siècle, nous apprend que le pire des totalitarismes ne peut rien face à la détermination de quelques hommes courageux et que les mouvements nés du cœur des humbles peuvent plus que la haine des tout-puissants. Les Veilleurs en France, dans le silence de leur engagement, en sont un bon exemple. Les hommes et les femmes engagés à servir le bien commun dans la cité aussi. Les jeunes en quête de sens et de vérité feront la France de demain.

    Il est un devoir pour notre génération de ne pas avoir peur et d’investir courageusement la sphère culturelle et politique. Nous avons un passé à défendre et un avenir à construire. Nous avons devant nos yeux des exemples d’hommes courageux qui ont passé leur vie à livrer ce combat. Ils attendent fidèles à leur poste, comme les bons soldats, que la relève vienne.   

    Face au déclin du courage occidental, dénoncé magistralement par Soljenitsyne, oserons-nous être des contre-révolutionnaires et enraciner notre combat dans nos croyances ? 

    Ce n’est qu’au plus profond de son cœur que chacun pourra répondre à cet appel.

    Ceux qui le feront pourront changer le cours de l’histoire."

    Michel Janva

     
  • Robert Steuckers : "Guillaume Faye et la Convergence des catastrophes"

    Introduction par Robert Steuckers à la présentation par Guillaume Faye du livre “La convergence des catastrophes”, signé Guillaume Corvus, Bruxelles, Ravensteinhof, 21 janvier 2006.
     
    Dans l’introduction à l’une des versions italiennes du premier livre de Guillaume Faye, “Le système à tuer les peuples”, j’avais tenté de brosser succinctement son itinéraire politique, depuis ses années d’étudiant à l’IEP et à la Sorbonne. J’avais rappelé l’influence d’un Julien Freund, des thèses de Pareto, de Bertrand de Jouvenel sur ce jeune étudiant dont la vocation allait être de mener un combat métapolitique, via le “Cercle Spengler” d’abord, via le GRECE (Groupe de Recherche et d’Etudes sur la Civilisation Européenne) ensuite. J’avais insisté aussi sur son interprétation de Nietzsche, où, comme Alexis Philonenko, il pariait sur un rire sonore et somme toute rabelaisien, un rire déconstructeur et reconstructeur tout à la fois, sur la moquerie qui dissout les certitudes des médiocres et des conformistes. Je ne vais pas répéter aujourd’hui tout cet exposé, qu’on peut lire sur internet, mais je me concentrerai surtout sur une notion omniprésente dans les travaux de Faye, la notion cardinale de “politique”, oui, sur cette “notion du politique”, si chère au Professeur Julien Freund. L’espace du politique, et non pas de la politique (politicienne), est l’espace des enjeux réels, ceux qui décident de la vie ou de la survie d’une entité politique. Cette vie et cette survie postulent en permanence une bonne gestion, un bon “nomos de l’oikos” —pour reprendre la terminologie grecque de Carl Schmitt— une pensée permanente du long terme et non pas une focalisation sur le seul court terme, l’immédiat sans profondeur temporelle et le présentisme répétitif dépourvu de toute prospective.

    Le bon “nomos” est celui qui assure donc la survie d’une communauté politique, d’un Etat ou d’un empire, qui, par la clairvoyance et la prévoyance quotidiennes qu’il implique, génère une large plus-value, en tous domaines, qui conduit à la puissance, au bon sens du terme. La puissance n’est rien d’autre qu’un solide capital de ressources matérielles et immatérielles, accumulées en prévision de coups durs, de ressacs ou de catastrophes. C’est le projet essentiel de Clausewitz, dont on fait un peu trop rapidement un belliciste à tous crins. Clausewitz insiste surtout sur l’accumulation de ressources qui rendront la guerre inutile, parce que l’ennemi n’osera pas affronter une politie bien charpentée, ou qui, si elle se déclenche quand même, fera de mon entité politique un morceau dur ou impossible à avaler, à mettre hors jeu. Ce n’est rien d’autre qu’une application du vieil adage romain: “Si vis pacem, para bellum”.

    • L’oeuvre immortelle de Carl Schmitt et de Julien Freund

    D’où nous vient cette notion du “politique”?
    Elle nous vient d’abord de Carl Schmitt. Pour qui elle s’articule autour de deux vérités observés au fil de l’histoire :

    1) Le politique est porté par une personne de chair et de sang, qui décide en toute responsabilité (Weber). Le modèle de Schmitt, catholique rhénan, est l’institution papale, qui décide souverainement et en ultime instance, sans avoir de comptes à rendre à des organismes partiels et partisans, séditieux et centrifuges, mus par des affects et des intérêts particuliers et non généraux.

    2) La sphère du politique est solide si le principe énoncé au 17ième siècle par Thomas Hobbes est honoré : “Auctoritas non veritas facit legem” (C’est l’autorité et non la vérité qui fait la loi/la norme). Nous pourrions, au seuil de ce 21ième siècle, qui s’annonce comme un siècle de catastrophes, tout comme le 20ième, étendre cette réflexion de Hobbes et dire : “Auctoritas non lex facit imperium”, soit “C’est l’autorité et non la loi/la norme qui fait l’empire”. Schmitt voulait dénoncer, en rappelant la science politique de Hobbes, le danger qu’il y a à gouverner les états selon des normes abstraites, des principes irréels et paralysants, parfois vecteurs de dissensions calamiteuses pouvant conduire à la guerre civile. Quelques décennies d’une telle gouvernance et les “noeuds gordiens” s’accumulent et figent dangereusement les polities qui s’en sont délectée. Il faut donc des autorités (personnelles ou collégiales) qui parviennent à dénouer ou à trancher ces “noeuds gordiens”.

    Cette notion du politique nous vient ensuite du professeur strasbourgeois Julien Freund, qui était, il est vrai, l’un des meilleurs disciples de Carl Schmitt. Il a repris à son compte cette notion, l’a appliquée dans un contexte fort différent de celui de l’Allemagne de Weimar ou du nazisme, soit celui de la France gaullienne et post-gaullienne, également produit de la pensée de Carl Schmitt. En effet, il convient de rappeler ici que René Capitant, auteur de la constitution présidentialiste de la 5ième République, est le premier et fidèle disciple français de Schmitt. Le Président de la 5ième République est effectivement une “auctoritas”, au sens de Hobbes et de Schmitt, qui tire sa légitimité du suffrage direct de l’ensemble de la population. Il doit être un homme charismatique de chair et de sang, que tous estiment apte à prendre les bonnes décisions au bon moment. Julien Freund, disciple de Schmitt et de Capitant, a coulé ses réflexions sur cette notion cardinale du politique dans un petit ouvrage qu’on nous faisait encore lire aux Facultés Universitaires Saint-Louis à Bruxelles il y a une trentaine d’années: “Qu’est-ce que le politique?” (Ed. du Seuil). Cet ouvrage n’a pas pris une ride. Il reste une lecture obligatoire pour qui veut encore, dans l’espace politique, penser clair et droit en notre période de turbulences, de déliquescences et de déclin.

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  • Dominique Venner et vous...

    Dans le cadre de l'hommage national à Dominique Venner, les membres du réseau, lecteurs du CNC, nous ont adressé un témoignage de quelques lignes sur le thème "Dominique Venner et vous". Chacun a ainsi pu livrer un souvenir ou un rapport particulier au personnage et à son œuvre. Ces témoignages permettront à chacun de se faire une idée sur l'influence de Dominique Venner, dont le geste final reste gravé en chacun de nous.

    DOMINIQUE VENNER, PRESENT !

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    « Dominique Venner était quelqu’un qui m’était assez antipathique. Sa posture prussienne était trop étrangère à ma nature latine et son anti-christianisme virulent ne pouvait que me heurter. J’avais cependant été marqué par « Un cœur rebelle » et par « Pour une critique positive » qui sont pour moi deux textes fondamentaux. Mais c’est indéniablement son sacrifice qui l’a fait entrer dans un cercle très restreint, celui des hommes qui mettent leur peau au bout de leurs idées. Sa mort a prouvé – ou tenté de prouver- que la politique n’était pas qu’un jeu, que tout cela n’était pas qu’une agitation, qu’un divertissement, que les mots pouvaient avoir des conséquences et les engagements des issues tragiques. Je suis catholique et ne cautionne pas l’idée de suicide, mais tous ceux qui, dans le confort de leurs certitudes bourgeoises, ont dénoncé, raillé ou conspué son geste ultime sont, pour moi, des ennemis intimes. »

    Xavier Eman, journaliste non-conformiste

    "Ce fut en premier lieu un livre sur les armes qui me fit connaître l'oeuvre de Dominique Venner. Ce dernier m'avait alors frappé par sa capacité à sortir des aspects techniques et "fana-mili" de la question pour aborder le rapport de l'homme européen à ses "jouets" favoris, ceci dans le cadre d'une véritable conception du monde où se mêlaient anecdotes signifiantes et références aux travaux d'éthologie d'un Konrad Lorenz. Coïncidence ou pas, quelques temps après, j'achetais mon premier numéro de la revue Eléments, premier jalon dans une longue quête qui allait me mener à l'avant-garde du combat métapolitique pour une certaine idée de la civilisation européenne. Je ne fut pas surpris alors de réaliser que Dominique Venner s'inscrivait peu ou prou dans cette phalange d'éveilleurs dont je dévorais avidement les articles et ouvrages, de Maît' Jean (Mabire) à Guillaume Faye en passant par Alain de Benoist ou Robert Steuckers. La bibliomanie et l'intense curiosité qui sont miennes m'ont mené depuis lors à me procurer la majorité des ouvrages publiés par l'auteur, avec une prédilection particulière pour ceux qui se placent sous l'égide de notre muse commune, la charmante et captivante Clio. Aussi, lorsque je découvris son inspirée Histoire et traditions des Européens, j'eus sur le moment l'impression que son auteur, du haut de sa morgue marmoréenne, m'avait un peu volé le maître-livre que mes tergiversations et un perfectionnisme contre-productif m'avaient empêché de mettre en chantier. Avec Le  Siècle de 1914,  Le Choc de l'Histoire et son posthume Samouraï d'Occident , il forme une tétralogie destinée à occuper les plus belles places dans les bibliothèques de tout "bon Européen". Lorsque mon vieil ami Arnaud de Robert me passa ce terrible coup de fil un funeste mardi de mai, un peu après 17h, une émotion intense et fiévreuse s'empara de moi pour ne plus me quitter pendant plusieurs jours : des mots (sacrifice, devotio), des noms (Mishima, Montherlant, Vieux Romains, Pinguet) émaillèrent la brève conversation avec celui qui m'apprenait la tragique nouvelle et me rappelait cette cardinale vérité que toute pensée digne de ce nom doit être mise en acte. Totalité organique de la plume et du pistolet ressuscitant une des plus belles figures de notre européanité traditionnelle : tout était accompli..."

    Pascal Lassalle, historien, animateur sur Méridien Zéro et Radio Courtoisie

    « Que ce soit dans ses livres, la Nouvelle Revue d'Histoire ou par ses actes, Dominique Venner incarna un idéal de virtus : intrépide aussi bien par les actes que par la pensée, rebelle mais toujours juste et mesuré, aimant mais sans romantisme ni mièvrerie, dévoué jusque dans la mort et cherchant toujours à dépasser les faux antagonismes pour en revenir à l'essentiel en toute chose : l'être. En cela il nous apprend, comme nous y enjoignait Nietzsche, à être de bons Européens. »

    Mathieu, responsable M.A.S Méditerranée, section Var.

    "Je savais ! Comme beaucoup de camarades, voila quelques années que je ne militais plus au sens littéral du terme. Certes je continuais de lire revues, livres et informations. Je participais parfois à certains événements et prenais toujours plaisir à échanger de belles discutions avec de vieux camarades. Plein de certitudes, et cet orgueil de l'initié recroquevillé sur lui même qui aime à flatter son égo. De belles phrases mises bout à bout, pour étayer un savoir qui s'affinait avec le temps ! Là-dessus il n'y a aucun doute, je savais ! Je savais comme tant d'autres que mon peuple se meurt, et que d'ici moins d'un siècle l'histoire nous aura oubliés. Je savais comme tant d'autres que nos traditions et notre héritage ne survivraient pas au totalitarisme qu'est le capitalisme ni à ses conséquences néfastes que sont l'immigration de masse et l’acculturation. Je savais que partout des Européens étaient exposés à la brutalité et à la cruauté de cette société. Plus je savais, plus je voulais en savoir, me drapant d'ego, persuadé d'être au dessus des masses abruties qui comblent le vide de sens de leur vie à coup d'alcool, de drogue, de consumérisme, de plaisirs faciles ou de télévision. Je savais et inconsciemment cela me suffisait. Mais il fut un jour particulier : le 21 mai 2013, un ancien, de la trempe de ces Hommes que l'Europe a su donner au cours des siècles, a terrassé en moi le dragon égotique. Analogie à Saint Michel et Apollon qu'il aurait fort probablement appréciée. Je me réveillai assommé, mes petites certitudes brisées en mille éclats. Je ne savais plus rien ! Si l'on juge un Homme à ses actions, alors j’étais au mieux un passionné d'histoire, d'économie, et de tradition. Un esprit curieux qui étalait dans son cercle d'amis proches ses quelques savoirs d'autodidacte, glanés au cours de lectures et d'échanges, alors même que les remparts de la cité en flamme étaient en passe de tomber. La mort de Dominique Venner a réveillé en moi la flamme du combattant. Le savoir se doit d’être au service d'un militantisme de combat. Une dévotion totale à une cause qui nous dépasse, et non une collection de petits savoirs pour flatter ses certitudes. Être un Homme européen se mérite ! Effort, rigueur, et ténacité. C'est la raison pour laquelle j'ai décidé de reprendre ma vie en main en rejoignant le MAS et en fondant dans le Gard une section. Finies les excuses, la résignation, ou l'auto-gratification, place à l'engagement personnel, seul à même de changer le cours de l'histoire."

    Thibaut, responsable M.A.S Méditerranée, section Gard

    "Je pense personnellement très souvent et régulièrement à Dominique Venner comme certains de mes proches le font de leur côté. Je pense aussi beaucoup à la seule mais mémorable fois où je l’ai rencontré. Je garde précieusement sa dédicace du « Cœur rebelle » par-devers moi et le souvenir de la soirée et des discussions passées avec lui et mes camarades présents ce soir-là. Les choses les plus importantes dans la vie étant d’abord intimes et non publique et politique comme l’a illustré la vie et l’œuvre de Dominique Venner. Le plus important dans la vie étant au cœur, qu’il soit rebelle ou contemplatif. Celui de Dominique Venner était les deux. Le plus important étant d’être et de durer. Le plus important étant le temps long, le temps de civilisation, comme nous l’a précisément explicité dans son œuvre Dominique Venner. Et le temps de civilisation doit devenir pour nous le temps militant."

    Pierre-Antoine, responsable des Non-Alignés, Nice

    "Si je devais retenir une seule chose chez l’œuvre fournie de Dominique Venner, c'est son livre "Histoire et traditions des Européens". Il porte en lui le feu Prométhéen de la longue mémoire de nos peuples, devenus les lotophages dont parlait Homère dans l'Odyssée. Je crois vraiment au pouvoir de ce livre quant à réveiller la fierté d'être un Européen chez le lecteur, comme il a su le faire chez moi, ainsi qu'inculquer le sens du devoir à tout ceux qui s'imaginent qu'ils n'ont que des droits.

    Antoine, responsable M.A.S Auvergne

    Que dire à propos de Dominique Venner ? Que je l'ai découvert à 14/15 ans avec un livre sur les armes et qu'à chaque période de ma vie il a été présent par ces livres ! Son suicide me fit prendre conscience que nous devions nous réveiller, nous Européens ."

    Alex, responsable M.A.S Gironde

    "Tant de choses ont été dites sur Dominique Venner, cœur rebelle jusqu’au bout. A moi, il m’évoque des souvenirs de grandeur européenne ; il m’évoque ces après-midi, où, adolescente, je lisais la Nouvelle Revue d’Histoire, fascinée par nos traditions, nos gloires, nos moments de grandeurs et de défaites qui se retrouvaient là, brillamment couchés sur le papier. Il a rejoint le cercle de ces Hommes fiers et invaincus, insoumis du monde moderne, exemples à suivre pour que vive notre âme européenne."

    Blandine, militante au M.A.S Toulouse-Pyrénées

    « Dominique Venner donna corps à la pensée la plus exigeante par l’action. Son geste ultime fut l’achèvement du principe directeur de toute une vie, la puissance de la volonté ; celui qui fut l’un des derniers stoïciens nous montre que cette éthique de la volonté est possible. Son exemple, apparemment écrasant, appelle bien au contraire l’élévation. "La vie est comme une pièce de théâtre : ce qui compte ce n'est pas qu'elle dure longtemps, mais qu'elle soit bien jouée." Sénèque. »

    Ulysse, militant au M.A.S Savoie


    "Au delà de son œuvre, que je connais mal, Dominique Venner représente pour moi un idéal de sérénité face au chaos de la modernité. L'homme qui se tient droit avec la tranquillité du rocher battu par les flots, nous donnant ainsi l'exemple de la forteresse morale que le militant doit édifier pour se prémunir de la corruption du siècle."

    Feric, militant au M.A.S Île de France

    « Jamais résigné, jamais à genou, Dominique Venner incarne la non résignation, le samouraï d'occident n'a pas sacrifié sa vie en vain, il a insufflé un espoir pour les nouvelles générations, espoir qui mène au combat, combat qui mènera à la victoire »

    Capitaine, militant au M.A.S Ile de France

    "Dominique Venner a été le contenant et l'allumette. Il nous incombe d'être la poudre et de faire exploser la grandeur des peuples européens. Ton verbe anime ma pensée, ton geste anime mon action."

    Dandy, militant au M.A.S Nord

    "Pour un homme qui fait de l'intelligence une fin en soi, la valeur d'une action ne se mesure pas à sa réussite, mais à sa capacité à engager encore plus d'action", écrivait Raymond Abellio. Je garderai en mémoire toute ma vie durant le geste de Dominique Venner qui incarne la continuité d'une tradition européenne immémorielle. Sa place est désormais au Panthéon de nos guides. DOMINIQUE VENNER PRESENT."

    Énée, militant du M.A.S Nord

    "Mes pensées vont aujourd'hui aux descendants de ce grand homme. Dans la grande tristesse qu'ils doivent éprouver, ils ne peuvent qu'être fiers d'un patriarche qui, quelles que soient les circonstances, fût valeureux et honorable même jusqu'aux derniers instants. Il est le "grand-père" que je n'ai jamais eu."

    Ghislain, militant du M.A.S. Nord

    "Je n’avais jamais pris le temps de me pencher sur les œuvres de Dominique Venner, ni sur sa vie d’ailleurs, je le connaissais tout au plus à travers son geste ultime et les propos de ceux qui m’entourent et transmettent sa pensée.

    Me rendre au premier colloque à sa mémoire ce samedi 17 Mai a pour moi été un électrochoc. Bon nombre des vertus qui composaient cet homme trouvent un réel écho en moi, à des strates différentes de ma personnalité. Je compte à présent me lancer dans la lecture de ses écrits en espérant y trouver la manière d’exploiter mieux encore ces vertus afin de donner une nouvelle impulsion à ma quête d’élévation personnelle".

    Anne, rédactrice au C.N.C, militante du M.A.S. Nord

    « On comprend aisément pourquoi Dominique Venner affectionnait tant la célèbre gravure de Dürer "Le chevalier, la mort et le diable": il ressemblait à ce chevalier. Comme lui, il poursuivait son chemin sans faillir. Comme lui, il incarnait les valeurs qu'il défendait. Comme lui, il savait qu'il ne reculerait pas. Imperméable aux vices d'une époque vide et sans grandeur contre laquelle il s'était rebellé très tôt, il démontra par sa vie et ses œuvres combien celle-ci ne pouvait atteindre ou corrompre ceux qui avaient réellement la volonté de sortir l'Europe de sa "dormition". »

    Rüdiger, rédacteur au C.N.C, cadre M.A.S Nord

    "J’ai découvert Dominique Venner avec la NRH que je lis régulièrement. Je me suis reconnu dans sa démarche de défense de la civilisation européenne et dans sa vision d‘une histoire structurée par le temps long. Dominique Venner m’est rapidement apparu comme un personnage hors du commun, à la fois admirable et exemplaire. Admirable par son parcours et exemplaire dans son éthique. Il fait partie de ces personnalités qui paraissent vivre dans une époque qui n’est pas la leur et ne les mérite pas. Son geste a résonné avec une puissance que je me remémore régulièrement. J’ai ressenti un choc, celui d’avoir perdu un homme d’exception, pour ne pas dire un maître, mais j’ai aussi, et surtout, ressenti son geste comme un appel, celui de « réveiller les consciences endormies ». Nous tentons de le faire modestement par nos activités militantes. Dominique Venner a allumé une étincelle, à nous tous de faire jaillir les flammes d’où sortira le phénix de l’Europe que nous voulons."

    Jean, rédacteur au C.N.C, cadre M.A.S Nord

    "Le geste de Dominique Venner est puissant, immense et lumineux. L’écrivain-guerrier et l’historien engagé ont été fondus dans ce qu’Ernst Jünger appelle une Figure. Figure sacrificielle qui exige de tous ceux qui se reconnaissent en elle honneur, courage, détermination, éthique et volonté. Cette protestation héroïque a claqué comme un ordre impérieux. Ce commandement est simple, indiscutable : Servir, se battre et aimer. Servir notre idéal, notre drapeau, la grande Europe. Se battre, affronter sans ciller ceux qui nous nient, qui violent continuellement les principes du sang et de l’esprit. Aimer enfin, aimer sa patrie, les siens au point de sacrifier sa vie pour eux. Ici résident la noblesse et l’éternité."

    Arnaud de Robert, porte parole du M.A.S

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    Visuels: Diane du MAS Méditerranée

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/archive/2014/05/02/dominique-venner-et-vous-5360127.html