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tradition - Page 198

  • Cette crise morale est celle de la perte de sens de nos sociétés

    Louis, duc d'Anjou, a prononcé un discours intéressant jeudi dernier. En voici quelques extraits :

    "[...] Avec saint Louis, dont est commémoré cette année, un peu partout en France et dans le monde, le 8e centenaire de la naissance, nous comprenons mieux ce qu’apporte à la royauté la religion vécue jusqu’à la sainteté. Elle a permis à Louis IX d’accomplir sa tâche de souverain en mettant toujours en avant les principes évangéliques que lui avait inculqués sa mère, Blanche de Castille.

    • Être le roi de la justice ;
    • celui de la paix entre les grandes principautés féodales ;
    • celui de la protection des petits et des faibles ; enfin,
    • celui de la charité qui s’est traduite par ses préoccupations sociales en œuvrant autant pour créer des hôpitaux que pour assurer aux veuves et aux orphelins des moyens de subsistance.

    Son souvenir est tel que, huit siècles après, il demeure un modèle honoré dans de nombreuses villes comme j’ai pu le constater tant à Poissy qu’à Aigues-Mortes ou à Paris, alors que ce sont des dizaines de villes qui ont programmé des commémorations cette année.

    Avec Louis XVII, nous plongeons dans un autre versant de la nature humaine, celle de la face honteuse d’une humanité qui a perdu tout sens des valeurs au point de laisser mourir un enfant de 10 ans dont le seul crime était d’être un fils de roi et son successeur légitime.

    Mais, malheureusement, si Louis XVII reste un symbole de l’enfance sacrifiée, ne faut-il pas reconnaître que son sacrifice n’a, à vue humaine, rien changé. L’actualité montre que les enfants sont toujours les innocentes victimes de la folie, de l’égoïsme ou de la perversion des adultes. Des enfants-soldats aux victimes des actes pédophiles, les enfants martyrs se comptent en milliers, en millions comme si bien souvent les adultes faisaient payer aux plus petits et aux plus faibles leur propre incapacité à agir pour le bien commun. L’exact opposé du message multi-séculaire de saint Louis ! [...]

    La question de la crise morale, que nos sociétés traversent, est souvent évoquée en France, mais aussi dans d’autres pays européens et notamment par le Saint-Père. Cette crise morale est celle de la perte de sens de nos sociétés. Nous avons su être à la pointe des progrès technologiques et scientifiques. [...] Et pourtant, notre société est confrontée au doute, au désenchantement qui frappe les plus jeunes, au découragement qui frappe les plus âgés. 

    La différence se trouve dans le sens que nous donnons à la vie, à toute la vie. Dès qu’on la détourne du Bien commun et des devoirs que chacun a vis-à-vis de ses prochains et de ceux qui le suivront, la société tombe dans tous les pièges et dans tous les excès. Telle est la rançon des époques qui perdent le sens des valeurs. [...]"

    Michel Janva

  • L’Organisation des Etats Américains (OEA) a infligé une lourde défaite au lobby LGBT

    Le 6 juin s’est tenue à Asuncion au Paraguay la 44ème assemblée générale de l’Organisation des Etats américains (OEA). Lors de la conclusion des débats, le secrétaire général Jose Manuel Insulza Salina a déclaré à la dite-assemblé qu’il n’appartenait pas à l’organisation de donner des ordres ou dicter des normes visant à imposer le mariage des homosexuels. Chaque Etat devait se positionner par lui-même sur des questions de cette nature, comme il en est de l’avortement ; ceci chacun en fonction de ses propres valeurs et de sa culture.

    Certes il a été rappelé que les lesbiennes, gays, bisexuels, transsexuels (LGBT) ne devaient pas faire l’objet de violence et de discriminations en raison de leurs orientations sexuelles. En revanche, pas la moindre allusion aux possibilités de mariage de même sexe et à la possibilité de fonder une famille reconnue comme telle comme le réclamait le lobby LGBT.

    La partie la plus controversée de la résolution présentée par le lobby LGBT recommandait l’abrogation des lois sur la sodomie. Or le Honduras, le Guatemala, l’Équateur, le Paraguay, le Belize, la Jamaïque, le Suriname, Saint-Vincent-et-les-Grenadines, le Guyana, Trinité-et-Tobago, la Barbade, Sainte-Lucie et le Panama ont expliqué qu’il était impossible pour eux de soutenir une résolution qui s’opposait à leur législation nationale. Si bien que Manuel Insulza Salina a préféré écarter le sujet dans la mesure où il aurait exacerbé les tensions. Mais globalement, s’est dégagé un fait nouveau : treize pays étaient montés au créneau contre le lobby LGBT soit neuf de plus que l’année dernière. Ces derniers étaient auparavant très attentistes et s’étaient abstenus.

    N’ayant pas fait progresser leur cause en faveur du mariage homo une soixantaine de militants LGBT ont manifesté violemment. La police les a évacués puis les a interpellés et il y a eu une dizaine de blessés. Avant l’échauffourée les militants LGBT ont insulté des orateurs en les traitant de racistes et de « haineux ». Or il s’agissait tout simplement de défendre la notion de famille lors d’une table ronde sur le sujet. Un peu la même dialectique qu’en France : défendre la famille traditionnelle c’est du racisme. Résultat un certain nombre de délégués ont été outrés. Dans ce cadre les homos ont été battus à plate-couture.

    Insulza a reconnu que malgré l’argent dépensé par les Européens et les Pays nordiques en faveur des gays dans le cadre de la Commission inter-américaine des Droits de l’homme, rien n’avait avancé dans le sens désiré par le lobby LGBT. 

    http://medias-presse.info/lorganisation-des-etats-americains-oea-a-inflige-une-lourde-defaite-au-lobby-lgbt/11327

  • Le chapitre Sainte Jeanne de France sur les routes de Chartres

    "La politique, au sens noble du mot, si elle est recherche incessante d’un ordre social juste, si elle est orientée vers le bien commun, est une forme éminente de la charité." [...] "Le monde a besoin aujourd’hui de chrétiens qui s’engagent en politique. Il a besoin d’hommes et de femmes vertueux."

    Homélie de la messe de clôture du pèlerinage Notre-Dame de Chrétienté prononcé par Mgr Aillet, évêque de Bayonne,

     
  • En direct de la route de Chartres : Adoration au bivouac de Gâs finalement épargné des orages

    Après une journée de grandes chaleurs, le calme vient dans les âmes et les éclairs déchirent le ciel. 

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    Le direct de ND de Chrétienté.

    Le Salon Beige

  • En direct de la route de Chartres : Chaleur pour cette journée de méditation sur la création


    Ch

    Extraits du sermon du Père Argouac'h :

    "Voir dans la nature l'oeuvre de Dieu" ce que nous enseigne la loi scoute catholique... offrez à vos enfants le lever du soleil - frère soleil comme disait St François - plutôt que ces jeux électroniques qui les abrutissent...

    Pères et mères de famille, vos enfants savent-ils que le monde n'est pas issu d'un ordinateur ? ...

    Pères et mères de famille souvenez vous de la mise en garde du curé d'Ars ... "laissez une paroisse sans prêtre ils y adoreront les bêtes"... "laissez une école sans Dieu ils y enseigneront la théorie du genre".

    Le Salon Beige

  • Pèlerinage de Chartres 2014: c'est parti!

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    Suivez en direct la position de la tête de colonne (alpha 1) sur cette carte.

    Retrouvez des reportages pendant les 3 jours sur le site de Notre-Dame de Chrétienté.

    Pour la première fois, la même de clôture à Chartres le lundi de Pentecôte sera diffusée en direct sur internet. Rendez-vous sur le Salon Beige ou sur le site du pèlerinage à partir de 15h.

    Le Salon Beige

  • CASTORIADIS REVISITÉ L’actualité d’une grande pensée

    Pierre Le Vigan 

    Ex: http://metamag.fr

    Serge Latouche et Cornélius Castoriadis ont beaucoup en commun. C’est pourquoi l’ouvrage du premier sur le second, décédé en 1997, est beaucoup plus qu’un ouvrage de présentation. C’est avant tout un corps à corps avec la pensée de Castoriadis. L’autonomie est le maitre mot de Castoriadis. L’autonomie du citoyen, et l’organisation de l’autonomie des collectifs de producteurs-travailleurs, cela amène logiquement à refuser la domination d’une technique monoforme au service du Capital comme rapport social et organisation productiviste de l’économie. La technique doit être plurielle, et non pas orientée en fonction des exigences de l’accumulation du Capital. L’autonomie mène ainsi directement à l’écosocialisme, ou encore, comme le dit Serge Latouche et comme le souhaitait André Gorz, à la décroissance.

    Se libérer du culte de la performance technologique, redécouvrir le vernaculaire dans les pratiques, qu’elles soient de construction, de fabrication, de bricolage, etc, tout cela nous ramène au meilleur d’Yvan Illich. A la société publicitaire, à la pensée unique qui est moins une pensée qu’une somme de réflexes conditionnés, Castoriadis – et Latouche – oppose la paideia c’est-à-dire l’éducation et auto-éducation de soi sous le patronage de laquelle avait fonctionné, à la fin des années 1990, le café philosophique de la revue Eléments dont certains se souviennent.

    Castoriadis avait compris une chose essentielle : le prolétariat, à l’encontre d’un certain marxisme simplifié et messianique, n’était pas porteur historiquement d’une tâche d’émancipation de toute l’humanité. Il faut simplement savoir que cette tâche ne peut pas ne pas le concerner, le traverser, à l’inverse des idées de Terra Nova qui croient que l’on peut faire comme si les classes populaires étaient définitivement sorties de l’histoire. Le sujet de l’histoire, c’est toujours le peuple, mais c’est le peuple tout entier, comme disent les zapatistes. Face aux «  nouveaux maîtres du monde » ( Naomi Klein ), c’est une lutte globale d’émancipation de tout le peuple et de tous les peuples qui est nécessaire. L’exemple de l’Ukraine montre que le système mondial est prêt à tout pour activer des micro-nationalismes à l’encontre des Ukrainiens et Russes, peuples frêres, qui ont tout intérêt à la sortie d’un monde dominé par l’unilatérialisme américain. Misère des micro-nationalismes aveugles aux nécessaires alliances de civilisation et aux grands enjeux géostratégiques.

    Serge Latouche, Cornélius Castoriadis ou l’autonomie radicale, Ed. le passager clandestin, 96 pages, 8 €.

    http://euro-synergies.hautetfort.com/

  • Liberté de l'enseignement et doctrine de l'Eglise

    De Pierre-Olivier Arduin dans La Nef :

    "La polémique déclenchée après l’intervention de l’association Alliance Vita au lycée catholique Gerson soulève de façon inquiétante la question de la liberté d’enseignement de l’Église.

    [...] En diligentant dans la foulée une enquête et une inspection,la mairie de Paris et le ministère de l’Éducation nationale ont fait de la surenchère dans l’intimidation. Car ne nous y trompons pas, derrière cette affaire, c’est la possibilité même de continuer à transmettre la vérité qui est en jeu. Oui, l’avortement est un « crime abominable » selon l’expression même du concile Vatican II (Gaudium et spes, n. 51) qu’a reprise le pape François dans un discours très ferme le 11 avril dernier (1). Oui, la pilule du lendemain peut conduire, selon l’instruction Dignitas personae promulguée par Benoît XVI en 2008, à « l’avortement d’un embryon », et constitue dès lors « un meurtre direct » et « un acte gravement immoral » (Dignitas personae, n. 23 sur les produits interceptifs). 

    Cette tentative de bâillonner l’enseignement moral de l’Église s’inscrit dans une stratégie plus globale, comme en témoigne l’attaque inouïe lancée le 5 février contre le Vatican par le Comité des Nations-Unies sur les droits des enfants. L’intellectuel italien Massimo Introvigne a évoqué à ce sujet une « déclaration de guerre de l’ONU à l’encontre de l’Église ». Dans son rapport officiel, cette commission somme en effet le Saint-Siège d’engager des réformes urgentes, à commencer par supprimer de ses établissements les manuels scolaires contrevenant à l’« égalité de genre », revoir le concept ambigu de « complémentarité naturelle entre l’homme et la femme », « reconsidérer sa position sur l’avortement » en « réécrivant le Code de droit canonique » pour y faire figurer les circonstances dans lesquelles il serait dorénavant permis, garantir aux adolescents scolarisés dans ses écoles un accès à la contraception et aux services de santé reproductive… Pour ces « experts » de l’ONU, l’Église doit impérativement changer son enseignement auprès des jeunes en matière de « doctrine sur l’homosexualité, l’avortement et la contraception ».

    L'enseignement catholique doit vraiment être catholique et ne pas proposer simplement une découverte de la foi... :

    [...] À ce titre, les enjeux scientifiques, éthiques et philosophiques du respect de la vie humaine depuis sa conception jusqu’à son terme naturel ne devraient pas être relégués par principe à des temps de « catéchisme non obligatoire » mais faire d’abord l’objet d’un enseignement rigoureux (pendant les cours de SVT et philosophie notamment) dispensé par des professeurs « fidèles au message de l’Église, compétents, cohérents, convaincus, maîtres de savoir et de vie ». [...]

    Michel Janva