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tradition - Page 266

  • Pétition pour avoir le droit de tenir un autre discours sur l'avortement

    Aux ministres Touraine & Vallaud-Belkacem : après les affaires Médiator et pilules 3G, ne faites plus de négationnisme sur l’avortement et arrêtez de museler vos opposants !

    Les sites qui, comme ivg.net,  apportent des bémols sont, eux, qualifiés de « biaisés » parce qu’ils osent inciter les femmes à réfléchir aux conséquences psychologiques de cet acte. Curieusement, aucune voix politique ou médiatique ne se fait entendre pour protester contre cet abus de pouvoir scandaleux.

    Plus récemment, les gynécologues Israël Nisand et Brigitte Letombe ainsi que la psychanalyste Sophie Marinopoulos ont publié en mars 2012 une tribune dans Libération pour  rappeler que bien qu’ils soient défenseurs de l’IVG dès la « première heure », ils ne voulaient pas laisser dire n’importe quoi ! Ils fustigent littéralement la tendance actuelle qui voudrait faire croire que le recours à l’IVG n’aurait aucune incidence sur la vie des femmes :

    "Nous ne pouvons pas laisser dire que les femmes qui y ont recours ne sont pas marquées, d’une façon ou d’une autre, par cette expérience. Nous voyons chaque jour dans nos consultations des femmes qui nous disent leur souffrance psychologique et leur mal-être parfois de nombreuses années après, alors qu’elles auraient pu «cocher» lors d’un sondage que «tout allait bien». La souffrance ne se coche pas, elle se parle ! Sauf à ne considérer les femmes que dans le registre physique, sauf à omettre leur vie psychique, on ne peut pas écrire que l’accouchement présente un plus grand risque que l’IVG.

    Cette posture, qui date de la médicalisation de l’IVG en France, revient à dire que l’avortement n’a aucune conséquence dans la vie d’une femme. Certes elles ne meurent plus ; certes les cases à cocher ne montrent plus de complications, mais tous les cliniciens qui rencontrent des femmes savent qu’il s’agit là d’un vrai négationnisme : il s’agit de dénier le fait qu’une IVG peut marquer douloureusement une vie. Nous n’avons jamais rencontré de femmes pour qui l’avortement a constitué «un événement fondateur de leur vie d’adulte» et nous ne voyons pas quelle étude statistique permet d’affirmer cette énormité. (…) La santé ne se réduit pas au corps mais concerne aussi la santé psychique qui échappe si souvent aux froides analyses statistiques.

    Nous, cliniciens favorables aux droits des femmes à interrompre une grossesse et à avoir une sexualité sans risque de grossesse non voulue, nous n’acceptons pas pour autant la banalisation de l’IVG. (…) Nous proposons de ne plus ignorer les difficultés psychiques des femmes qui ont subi une IVG et de tout faire pour prévenir cet événement d’autant plus indésirable qu’il se produit tôt dans la vie des femmes, épargnant toujours les garçons si peu initiés à leur vraie responsabilité.

    Demandons à Mmes Vallaud-Belkacem & Touraine:

    • D’avoir au moins une position neutre en matière d’IVG,
    • De prendre en compte  comme le demande le Pr Nisand, la « souffrance psychologique » des femmes  et ne plus «banaliser l’IVG »,
    • D’avoir une position responsable et volontariste dans la prévention de l’IVG,
    • D’arrêter de nier les dangers médicaux et psychologiques de l’IVG,
    • De promouvoir des enquêtes médicales sérieuses sur les conséquences de l’IVG.

    Pétition à signer ici.

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Valdaï et la question de l’identité de la Russie

     

    Valdaï et la question de l’identité de la Russie
    La semaine dernière j’ai eu le plaisir de participer à un débat télévisé, c'était une table ronde sur la question de l’image de la Russie à l’étranger. La question était de savoir si les russes méritaient leur mauvaise image à l’étranger ou s’ils étaient victimes d’une image négative fabriquée et véhiculée par les médias notamment.
    Le débat à très rapidement dévié sur le fait de savoir s’il fallait ou non se préoccuper de l’image de la Russie et des russes à l’étranger et surtout sur ce que sont les russes et la Russie. La question de l’identité nationale reste, dans la Russie de 2013, une question essentielle et les nombreuses discussions du club Valdaï à ce sujet viennent de le prouver.
    La Russie est un pays dans lequel se côtoient énormément de peuples et de religions et des cultures totalement différentes. La Russie est européenne, slave et orthodoxe mais également asiatique, touranienne et musulmane. Elle est un pays tout à la fois nordique et méridional, et de l’Ouest comme de l’Est de l'Eurasie.
    A cette immense variété culturelle et géographique, il faut ajouter qu'en Russie se côtoient tant le 19ième, que le 20ième ou le 21ième siècle. Il est donc bien difficile de définir ce qu’est aujourd’hui un russe moyen et le regard que l’étranger porte sur un russe ou un russien, ou peut être sur les russes et les russiens.
    La Russie sort de trois épreuves historiques fort différentes n’ayant en commun que leur violence et la destruction de la morale et de l’identité qu’elles ont généré: la période monarchiste autoritaire (le tsarisme qui toléra l’esclavage jusqu’au début du siècle dernier), la période soviétique qui contribua a la création d'un homme nouveau (l’homo soviéticus) au prix de la destruction de l’identité religieuse et nationale et enfin la période postsoviétique et libérale, qui en une grosse décennie seulement, est arrivée à détruire la Russie sur le plan moral, sanitaire et démographique.
    Le réveil russe auquel nous assistons depuis 2000 sur le plan économique et politique pose deux questions essentielles : qu’est ce qu’être russe aujourd’hui, et comment fonder une identité russe saine pour le siècle. La Russie Tsariste ne différenciait les citoyens que selon leurs rangs, pendant que l’Union Soviétique jouait la carte transnationale et citoyenne. Dans les années 90, la Russie faisait face à une situation complexe: assurer une pacifique transition du modèle politique (de l’URSS à la fédération de Russie) tout en évitant que l’éclatement territorial ne crée des conflits sur des bases territoriales, ethniques, religieuses ou simplement identitaires.
    Les stratèges de l’époque ont alors conçu un terme lexical pour définir les habitants de la Russie: le terme Rossianin, que l’on pourrait traduire par Russien en français. Utilisé par Boris Eltsine lorsqu’il s’adressait au peuple, ce terme était censé regrouper et mettre sur un pied d’égalité tous sous ensembles de la fédération de Russie. Mais en réalité, il contribua à créer une différence fondamentale entre les Russes ethniques, les Russkie, et les autres. Une décennie plus tard, le retour en force de l’identité religieuse au sein de tous les peuples de la fédération se retrouve sans doute troublé par cette distinction de fait et qui dans l’inconscient collectif est la suivante: le russe est orthodoxe pendant que le rossianin serait autre et plutôt musulman ou bouddhiste.
    Cette distinction s’accentue dans un climat ou la tendance profonde en Russie est une tendance au renforcement des identités, puisque le très sérieux Kommersant constatait il y a quelques jours que "La Russie connaît une montée de sentiments nationalistes, tandis que certaines républiques du pays peuvent déjà être qualifiées d'islamiques (...) Pour certains experts la Russie se trouve au seuil d'une grave crise nationale". Cette crise potentielle pourrait menacer la stabilité voire l’intégrité territoriale du pays et le président russe s’est montré très offensif à ce sujet lors du discours de clôture du forum Valdaï qui s'est tenu comme chaque année. Le chef de l’Etat russe a en effet appelé à ouvrir un débat sur la question de l’identité nationale et à la définition d’une identité culturelle et spirituelle. Pour lui, les frontières à ne pas franchir pendant ce débat sont tout ce qui pourrait porter atteinte à la souveraineté, l’indépendance et l'intégrité du pays.
    Le président russe a rappelé que "l’idée nationale ne pouvait apparaître par des règles mondiales et communes et qu’était révolu le temps ou l’on pouvait copier et appliquer une identité dans un pays comme on installe un logiciel dans un ordinateur". Il a martelé que la Russie était un: "Etat-civilisation fondé sur la langue russe, la culture russe, l'Eglise orthodoxe russe et les autres religions traditionnelles de la Russie" ou encore que: "ce modèle avait toujours fait preuve d’une certaine flexibilité face aux spécificités locales, permettant l’unité dans la diversité".
    En 2007 à Munich, lors d’un discours qui a fait date (en version française ici), Vladimir Poutine avait clairement prévenu que la Russie ne tolérerait plus le modèle mondial unipolaire qui était en fin de cycle et que la Russie allait affirmer sa condition d’état souverain et de puissance avec laquelle il allait falloir compter. Les cinq années qui suivirent lui donnèrent raison. L’épisode de la guerre en Géorgie en 2008 puis celui de la situation actuelle en Syrie prouvent que la Russie est inexorablement passée du statut de puissance régionale à celui de puissance mondiale.
    A la différence du discours de Munich en 2007, ou le président russe avait fait clairement apparaître la volonté russe d’activement participer à l’élaboration d’un monde multipolaire, le discours de Valdaï 2013 est apparu comme une critique beaucoup plus précise et affirmée des modèles de développements "euro-occidentaux" au sens large. Le président russe a par exemple vanté le traditionalisme comme étant le cœur de l'identité de la Russie, tout en déplorant les menaces telles que la "mondialisation, le multiculturalisme et l'érosion des valeurs chrétiennes – via notamment une focalisation exagérée sur les droits des minorités sexuelles".
    Ce faisant il a clairement opposé le modèle russe en gestation fondé sur la tradition au modèle euro-atlantique incapable d’influer sur la Russie et en perdition selon lui notamment car, par exemple, "il rejette les identités et met sur un pied d’égalité les familles traditionnelles avec beaucoup d’enfants et les familles de même sexe (homoparentales), soit la foi en dieu ou en Satan". Vladimir Poutine a énormément insisté sur le point démographique et la disparition en cours des peuples européens du continent.
    La Russie semble avoir clairement décidé de ne pas sacrifier son modèle civilisationnel pour rejoindre la communauté-atlantique, affirmant au contraire désormais que c’est "l’Europe qui n’avait pas d’avenir sans la Russie" mais rappelant qu’elle était bien évidemment prête à collaborer avec tout pays européen ne souhaitant pas imposer ses valeurs a la Russie. Comme les lecteurs de RIA-Novosti le savent, le dialogue entre Russie et Occident bute en effet sur un malentendu profond qui est celui de la morale et des valeurs et il semble que sur ce point on s’approche d’un nouveau rideau de fer.
    Le président russe a aussi réaffirmé que l’objectif prioritaire de la Russie était l’intégration avec ses voisins proches et le développement de l’Union Eurasiatique pour permettre à la Russie d’occuper une place stratégique centrale et ne pas se retrouver en périphérie de blocs européens ou asiatiques.
    Cette nette réorientation stratégique et eurasiatique de la Russie ne concerne pas que la politique extérieure mais visiblement aussi et bien plus largement l’esprit des réformes en cours et du devenir de la Russie. Vladimir Poutine a dans cet esprit redéfini l’Union Eurasiatique non comme une simple coopération entre pays mais comme le seul “projet viable de préservation de l’identité et la diversité des peuples de l’espace eurasiatique dans le nouveau siècle et le nouveau monde“. Parlant de la nature de l’Etat civilisation russe, Vladimir Poutine l’a qualifié de “complexité florissante” (цветущая сложность), une expression particulière créée par l’un des pères de l’Eurasisme politique et philosophique, Constantin Leontiev.
    Constantin Leontiev avait en effet déjà développé ces conceptions eurasiatiques qui définissaient l’Eurasisme comme la “multiplicité florissante du monde”, et comme l’essence du monde multiple et multipolaire face à l’unilatéralisme occidental et ce… Au milieu du 19ième siècle. Alexandre Latsa

    L’opinion exprimée dans cet article ne coïncide pas forcément avec la position de la rédaction, l'auteur étant extérieur à RIA Novosti.

    Alexandre Latsa est un journaliste français qui vit en Russie et anime le site DISSONANCE, destiné à donner un "autre regard sur la Russie".

    http://fr.rian.ru/blogs/20130925/199390251.html

  • Le « Mouvement Zéro »

     

     

    Le « Mouvement Zéro » s’inspire des idées du journaliste, écrivain et penseur Massimo Fini. C’est un mouvement culturel et politique qui entend non seulement répandre ces idées, mais aussi les rendre le plus vivantes et concrètes possibles par une participation active à la société italienne, en utilisant tous les instruments qu’elle met à sa disposition : manifestations, rencontres, débats, moyens d’information, liens avec d’autres groupes dotés de la même sensibilité et de buts similaires. Il est structuré sur la base d’une ample autonomie d’initiative des différentes réalités locales sur lesquelles il s’articule. Les lignes culturelles et politiques de fond du « Mouvement Zéro » sont exprimées dans le Manifeste de l’antimodernité que vous pouvez lire sur ce site.

    * * *

    Appel contre la dictature bancaire
    et technico-financière

    Non à la vie basée sur le prêt et l’usure

    Non aux éternelles dettes des États, des Peuples et des Citoyens
    Le Peuple (à travers l’État) doit se réapproprier sa souveraineté monétaire

    * * *

    La question de la souveraineté monétaire n’est pas une question économique. Elle concerne tous les aspects de notre vie. La Banque Centrale Européenne (BCE), propriété des banques nationales européennes, comme Bankitalia [ou la Banque de France – NdT], émet des billets en euros. Pour ce travail d’impression, elle exige une contre-valeur de 100% de la valeur nominale du billet (100 euros pour un billet de 100 euros), s’appropriant ainsi le pouvoir d’acquisition de l’argent qu’elle crée à coût zéro et sans le garantir en aucune façon. C’est un incroyable gâchis, une escroquerie aux dépens de l’ensemble de la population.

    Les États paient ces sommes au moyen de Bons du Trésor, et donc en s’endettant. Sur cette dette impossible à rembourser, ils paieront (nous paierons) les intérêts passifs pour l’éternité, avec les impôts des citoyens, ou en vendant les biens primaires, comme les sources d’eau. Pour contenir la dette publique, qui est générée essentiellement par le coût de l’émission d’argent que l’État paie à la BCE, chaque gouvernement est obligé d’augmenter toujours plus la pression fiscale directe et indirecte, qui pour certains, les plus faibles, correspond à un prélèvement forcé de plus de 60 % de leurs gains. Ce profit gigantesque est engrangé de façon injuste, illégitime et inconstitutionnelle par la BCE, ou plutôt par ses actionnaires, les Banques nationales, à leur tour contrôlées par des privés. Ces banques relèvent de la propriété privée, et surtout, de la gestion privée, même si elle sessaient de tromper leur monde en se faisant appeler « publiques ». Les bénéfices qu’elles retirent de l’émission monétaire sont occultés à travers des bilans trompeurs, dans lesquels on opère une compensation arbitraire des gains du Seigneuriage par des dépenses patrimoniales.

    Après 60 ans de Seigneuriage (le gain sur l’émission de la monnaie) exercé par Bankitalia et la BCE, l’Italie se retrouve avec un déficit public énorme généré exclusivement par l’émission de billets payée aux Banques centrales. Si l’émission de billets était confiée à l’État, sans créer de dette, aujourd’hui nous n’aurions pas un seul euro de dette publique, et les impots sur le revenu pourraient ne pas exister ou impacter de façon minime sur les revenus du travail. Tous les coûts sociaux (services publics, grands travaux, enseignement, hôpitaux) pourraient être couverts par les revenus de la TVA (Taxe sur la Valeur Ajoutée) éventuellement majorée de 30 % pour les produits de luxe ou peu populaires, et par des taxes sur les transactions [financières] soumises à l’enregistrement public. Sans l’usure contre l’État pratiquée par les Banques centrales, qui a contraint l’État à abuser de ses propres citoyens par des impôts surdimensionnés (rappelez-vous le prélèvement sur les comptes courants voulu par le banquier Ciampi, déguisé en homme politique), il ne serait pas nécessaire de travailler 30 ans pour s’acheter une petite maison en payant des taux d’intérêt dignes d’usuriers. On ne verrait pas cette humiliation sociale, cette pauvreté, cette précarité, cette délinquance comme moyens de survie de masse. Sans le Seigneuriage des Banques Centrales, les États n’auraient plus de dette et ne seraient pas contraints de taxer et de surtaxer leurs propres citoyens, de les soumettre à des formes policières de contrôle des revenus. Les revenus du travail salarié ou indépendant seraient tous légitimes, prouvés et pourraient être déclarés sans peur, sans fraudes, sans tentatives d’échappatoire, et la seule taxe à collecter serait celle sur l’acquisition de biens et de services, en favorisant ceux qui gagnent le moins et en rehaussant la part des produits de luxe.

    Si la Souveraineté monétaire revenait entre les mains d’États souverains, on éliminerait la dette publique de ces derniers, et par conséquent aussi d’une large partie de la population. Notre existence à tous, conditionnée et contrainte depuis la naissance par le principe d’usure de la dette, serait soulagée de l’angoisse des traites, du découvert du compte en banque, des saisies, des expulsions, de la base de données sur la ponctualité des paiements. Nos vies seraient libérées du souci de trouver du travail, voire un double travail, du besoin de gagner autant pour en donner 60 % à l’État, puisque l’État subit l’usure des Banquiers. L’analyse de l’impact de cette inquiétude sur nos vies mérite une discussion à part. Un impact négatif à caractère psychique, culturel, social.

    Avec les drames de la pauvreté, de l’immigration, du double travail familial, de l’emploi précaire ou incertain, des retraites minimales que, sans la voracité usurière des Banques centrales, on aurait pu éviter. Nous soumettons cet appel aux députés, sénateurs, journalistes, intellectuels, contestataires, anticonformistes, pour promouvoir la proposition de loi qui replacerait l’émission monétaire entre les mains étatiques, ou plutôt politiques et populaires. Nous diffusons une vérité toujours niée : nous vivons sous une dictature bancaire qui impose à tous l’angoisse existentielle de la vie basée sur les dettes.

    Remettons à zéro la dette des États.
    Éliminons l’esclavage des gens qui se sont endettés pour simplement survivre.

    Reprenons notre vie et notre liberté.

    Massimo Fini
    Marco Francesco De Marco
    Valerio Lo Monaco
    Alessio Mannino
    Piero San Giorgio
    Michel Drac

    Signez vous aussi cet appel

    http://www.mouvement-zero.org/

     

  • Travail dominical : Une révolte ? Non, une révolution !

    « Mais, c’est une révolte ? » ; et ceux qui veulent travailler de répondre : « Non, monsieur le Président, c’est une révolution ! »

    Car lorsqu’un tabou est non seulement dénoncé, mais transgressé au vu et au su de tous, c’est bel et bien une révolution, du moins dans les esprits, qui est en marche.

    La fronde des quatorze magasins de bricolage ayant bravé ce dimanche en Île-de-France l’interdiction d’ouvrir est une première en France par son ampleur médiatique autant que par le soutien populaire suscité.

    La gauche, forte de l’intégralité des postes de responsabilité politiques,  assiste, impuissante et pitoyable, à la fin de ce « monopole du cœur » qu’elle avait réussi, par un habile hold-up sur les mentalités, à conserver envers et contre toutes les réalités depuis bientôt quarante ans. Il fallait bien qu’un jour, cette imposture – sans doute l’exception culturelle française la plus odieuse car la plus incompréhensible – fasse pchiiiitttt…

    Les syndicats français représentant à peine 7 % de la population active(1), il va leur être difficile de continuer longtemps encore à imposer leur sectarisme qui n’a d’autre but que de maintenir leurs juteux avantages.(2)

    Quant à savoir si le travail dominical doit être ou non libre, la question plus juste serait plutôt : « Pourquoi ne le serait-il pas ? »

    L’argument le plus souvent avancé, quasiment le seul d’ailleurs, est qu’il empêcherait tout salarié d’avoir une vie de famille si on lui retirait le seul jour, assure-t-on, où il serait susceptible d’en profiter.

    Que l’on sache, l’interdiction du travail dominical n’a guère aidé à la cohésion familiale ; en France, un mariage sur trois se termine par un divorce – un sur deux pour les grandes villes – et une famille sur cinq est désormais composée d’enfants et d’un seul parent.

    La possibilité d’acheter trois clous et un marteau le dimanche après-midi n’est donc pas, à l’évidence, un argument qui tienne la route.

    Les Français l’ont fait savoir. Au grand dam des professionnels de la revendications, plus isolés encore que jamais… et au grand embarras d’un gouvernement qui se demande sans doute comment il va pouvoir se sortir de ce guêpier.

    Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault réunit aujourd’hui « les ministres concernés » pour « faire évoluer les choses ». On espère que quelqu’un lui apprendra que : « C’est fait, monsieur le Premier ministre ! »

     http://francephi.com/chroniques-hebdomadaires/travail-dominical-une-revolte-non-une-revolution/

    Notes

    (1) « Les syndiqués en France 1990-2006 », par Dominique Andolfatto et Dominique Labbé, mai 2007, téléchargeable sur http://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00150631

    (2) Déjà, la CFDT l’a compris et a abandonné le jusqu’au-boutisme revendicatif.

  • La destruction de la famille est au programme de tous les totalitarismes

    Au Sénat se tenait le 27 septembre un colloque sur la famille organisé par l’Institut Ethique et Politique Montalembert en partenariat avec Famille & Liberté et Valeurs 2 Gauche. Le thème en était : « La Famille est-elle naturelle ou culturelle ? » Christian Vanneste en dresse un compte-rendu :

    "Après un rappel pédagogique et sémantique de Jean-Noel Dumont rappelant le sens des mots : « culturel », « conventionnel », « arbitraire », « construction » qui encadrent conceptuellement le débat, le philosophe Bertrand Vergely nous a fait entrer brillamment dans le vif du sujet. Il a d’abord souligné la vacuité intellectuelle des arguments en faveur du mariage unisexe : « faut être tolérant », « ça se fait », « faut évoluer », qui outre qu’ils manquent totalement de tolérance envers les opposants, témoignent d’une parfaite ignorance de ce qui est essentiellement en cause. « Nous sommes dans la nuit de la société » a-t-il lancé. En écoutant ce penseur orthodoxe, je reconnaissais en lui, ce sens du retour à l’essentiel qui caractérisait les paroles et les textes de Benoît XVI. On parle de mariage et on oublie le lien de cette institution avec ce qu’il y a d’essentiel dans la société et chez l’Homme. La famille est le lieu privilégié de l’initiation. Après avoir rappelé les critiques de la Famille, qui de Diderot à Derrida, ont dénoncé la « construction » familiale, oppressante, conservatrice, ethnocentrique, idéologie du père-propriétaire, B. Vergely a habilement retourné le soupçon du discours idéologique. La destruction de la Famille est au programme de tous les totalitarismes. Les philosophies « adolescentes » qui promeuvent le désir plus que la responsabilité, en étant des apologies de la régression, sont les complices inconscientes de la soumission à l’Etat protecteur. Dans le fond, la critique de la famille est plus construite et idéologique que sa défense puisqu’elle vient à nier cette évidence que la nature impose la complémentarité des sexes pour que naisse un humain. Mais, la Famille possède aussi une dimension spirituelle. Celle-ci se condense dans l’idée de transmission. Le père est celui qui donne et protège la semence. La mère est celle qui la fait croître. Le père donne un nom à l’enfant et la mère un visage. Il deviendra un adulte au nom du père et aura confiance en lui parce qu’il aura été aimé. La filiation est cette identification de soi qui permet de rencontrer l’autre sans frustration ni ressentiment. Il n’y a pas de fraternité sans père ni mère. On pourrait bien sûr accuser notre philosophe d’ethnocentrisme, de généraliser « notre » conception chrétienne de la Famille. Il en est conscient et il assume. « Le Christianisme est une ontologie de la sexualité », c’est-à-dire cette lecture, certes relative, de la sexualité, mais qui révèle ce qu’a d’essentiel la sexualité humaine.

    Jean-Didier Lecaillon nous a ensuite fait redescendre sur les terres plus prosaïques, mais tout aussi nécessaires de l’économie. Evidemment, les politiques familiales sont indispensables. Apparemment, la Famille n’est pas un concept économique. L’économie n’envisage que des « ménages » destinés à consommer les produits des entreprises, et qui peuvent être des célibataires vivant seuls. En réalité, la Famille est avant tout un lieu de production indispensable. La Famille engendre des enfants, elle les éduque, transmet des valeurs et des modèles de comportement sans lesquels une société ne peut ni se développer, ni même survivre. C’est pourquoi la politique familiale ne peut-être une politique sociale, un instrument de redistribution. Il s’agit d’une politique en-soi, qui, comme l’ont pensé les industriels qui sont à l’origine des prestations familiales, rémunère des éducateurs essentiels pour une société, les parents. [Lire la suite]"

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Supprimer le repos dominical, dans la veine de l'individualisme

    Dans sa destruction méthodique de la famille, le gouvernement ouvre un nouveau chantier, à l'occasion d'une affaire judiciaire défavorable pour certains commerces. Le ministre de la Santé Marisol Touraine a annoncé aujourd'hui que Jean-Marc Ayrault réunirait lundi "les ministres concernés" pour "faire évoluer les choses" dans le dossier du travail dominical, alors que 14 magasins de bricolage ont bravé l'interdiction d'ouvrir.

    "A l'évidence le statu quo n'est pas tenable". "Il y a des salariés qui ont envie de travailler dimanche, des gens qui ont envie de faire leur courses le dimanche", "le précédent gouvernement a laissé s'empiler des règles, des lois, à l'arrivée on n'y comprend plus grand chose".

    La petite évolution menée par le gouvernement Sarkozy sur le sujet (loi Mallié) a en effet ouvert la porte. Certains peuvent ouvrir le dimanche, d'autres non. C'est donc injuste et il faut y remédier. Comment ? Et bien en abandonnant le principe du repos dominical. CQFD.

    Le Collectif des amis du dimanche reprend dons ses activités :

    "L'actualité du dimanche est marquée par la volonté de Castorama et de Leroy-Merlin de s'affranchir de la légalité. En toute connaissance de cause, en l'occurrence le risque d'une amende qui paraîtra lourde au salarié de base (120.000 euros par magasin ouvert illégalement), ces deux enseignes ont choisi de braver les Lois de la République, avec un certain panache. [...]

    Force est de constater que la loi Mallié, source des difficultés présentes, est une loi de pure complaisance. A la base, elle a été conçue par le député éponyme pour résoudre le problème local de sa zone de Plan de Campagne, ouverte illégalement le dimanche. Idée de génie : pour supprimer le délinquant, il suffisait de légaliser le délit. M. Sarközy a enfourché ce cheval pour généraliser l'idée, et a contraint Mallié à revoir sa copie, pour aboutir au dispositif actuel des PUCE, dont chacun s'accorde à dire qu'il est illisible, et générateur de conditions déloyales de concurrence. Et nous défions quiconque – y compris M Gattaz – de prouver qu'il a été, en création nette, créateur d'emploi. Injuste, la loi Mallié est de plus inefficace.

    Dès lors, il semble que le premier devoir de l'Etat consiste à faire respecter la loi par les grandes enseignes, même si elle est injuste, au risque de créer un précédent fâcheux : une société dans laquelle chacun pourrait prendre ce qui l'arrange dans la Loi deviendrait vite invivable.

    Mais que le second devoir de l'Etat, tout aussi pressant, tout aussi indispensable, est l'abrogation pure et simple de la loi Mallié (ainsi d'ailleurs que du surréaliste amendement Debré à la LME, dit amendement ConfoKea), comme préalable à une simplification réelle du dispositif législatif encadrant le travail du dimanche, en s'appuyant sur des principes lisibles, équitables, s'appliquant à tous.

    "Il y a des magasins qui peuvent ouvrir tranquillement le dimanche et d'autres qui doivent demander des dérogations. Il serait bien que tout le monde soit logé à la même enseigne", a déploré une porte-parole de Castorama.

    Le respect du principe d'un repos hebdomadaire homosynchrone étant reconnu, il faut maintenir la plupart des dérogations de bon sens existant déjà (services publics, industries à feu continu, commerces alimentaires, etc), en le complétant par une clarification des dérogations supplémentaires, s'appliquant à tous les secteurs sans exception. Ainsi, il nous semblerait raisonnable de prévoir quatre week-end dérogatoires possibles par an, avec des salaires portés à 150%, comme cela existe déjà pour certains secteurs, pour prendre en compte les circonstances particulières de l'année nécessitant un “coup de bourre” (périodes de Noël, vendanges, soldes, etc.), ou l'activité touristique. [...]"

    Le Rouge et Le Noir ajoute :

    "Il est important de comprendre que si jamais est remis en cause le principe d’un jour commun chômé, c’est toute la société qui va s’en trouver modifier. Faire ses courses le dimanche ? Rien de grave en soi, sans doute. Mais qu’en est-il si le prix à payer est que les familles ne peuvent plus jamais avoir une journée ensemble parce que les écoles et les emplois de chaque parent ne ferment pas le même jour ? On aura, une fois encore, gagné une mince commodité matérielle et perdu une rencontre essentielle, vitale, pour la famille, chacun de ses membres et surtout, la société tout entière... Nous sommes déjà dans une société aux repères extrêmement fragilisés, où c’est désormais le relativisme qui prévaut. On le voit encore avec la récente adoption de la Loi Taubira. Car c’est ici, finalement, le même débat ! Une volonté individuelle doit-elle faire plier un fondement de notre vie en société ? Tout comme pour le mariage, on préfère gommer le caractère institutionnel du dimanche, pour n’en faire qu’un jour flottant, un jour absent. Faut-il sacrifier sur l’autel d’un gain matériel les fondements de ce qui reste de pacte social entre nous ? À force de dire que la liberté individuelle commande tout, comment peut-on envisager d’éviter de vivre dans une société une communautaire, et demain, pleinement individualiste ?"

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Il faut riposter aux propos antichrétiens de Pierre Bergé !

        « Je suis pour la suppression intégrale de toutes les fêtes chrétiennes en France », déclarait hier soir Pierre Bergé sur les antennes de RTL France, dans l’émission « On refait le monde ». Des propos inadmissibles qui surviennent quelques jours après la provocation de Dounia Bouzar qui, à peine nommée à l’Observatoire de la laïcité par le Premier ministre, revendiquait la suppression de deux fêtes chrétiennes parmi les jours fériés reconnus par l’Etat et leur remplacement par Yom Kippour et l’Aïd. Ajoutez à cela les propos récurrents du ministre Vincent Peillon voulant « éradiquer » le christianisme en France et vous avez quelques indices d’une volonté manifeste de mener une nouvelle offensive antichrétienne avec le concours des plus hautes autorités de l’Etat et des puissances d’argent.

    La réaction des catholiques de France – ainsi que de toutes celles et ceux qui, ayant perdu la pratique de la Foi, n’en reconnaissent pas moins les bienfaits de la civilisation chrétienne – doit être sans appel et immédiate. Il faut stopper net cette surenchère destinée à accentuer la déchristianisation de la France.

    Que le changement de saison soit l’occasion de faire souffler un vent d’automne catholique ! Assez de mollesse, assez de tiédeur, assez de « politiquement correct », assez d’enfouissement de notre Foi au nom de stratégies consensuelles qui n’ont jamais apporté aucune victoire !

    Pierre Bergé a mis sa fortune, depuis des décennies, au service du vice, de l’anti-France et de l’antichristianisme. Ripostons en ciblant ses intérêts financiers.

    Cet appel s’adresse à toutes les forces de résistance qui ont émergé au cours des douze derniers mois et à cette génération qui a su faire preuve d’inventivité et de courage pour faire face aux destructeurs de la Famille. Que nos veilles et nos rondes de sentinelles se placent prochainement devant ces lieux chers à Pierre Bergé :

    -      la société de vente aux enchères Pierre Bergé & Associés ;
    -      la brasserie parisienne de luxe Prunier spécialisée dans le caviar et dont Pierre Bergé est PDG ;
    -      la Fondation Pierre Bergé – Yves Saint Laurent.

    Que nos voix se fassent entendre également devant ces médias dans lesquels Pierre Bergé a des capitaux - le journal Le Monde, le journal Libération, le magazine La Vie – ainsi que devant le siège de la radio RTL France qui se plaît à laisser ce personnage viscéralement antichrétien déverser sa bile sur ses ondes.

    Qu’à ces occasions, notre attachement à la Foi catholique soit fièrement affirmé. Christus vincit. Christus regnat. Christus imperat.

    Que ceux qui ne peuvent se déplacer devant ces lieux n’en prennent pas moins la peine de saisir leur téléphone, leur stylo ou leur clavier d’ordinateur pour adresser par toutes les voies envisageables des messages polis mais déterminés signifiant notre colère et notre mobilisation farouche.

    Il ne s’agit en aucune façon d’un appel à la violence. Mais il convient de rappeler cette vertu de force dont les catholiques doivent faire preuve lorsque les situations l’exigent.

    En avant ! L’automne catholique est de retour !

    Alain Escada,
    président de CIVITAS
    Civitas  -  France Jeunesse Civitas

  • Serbie : victoire des nationalistes contre la « Gay Pride »

    2010-10-10T133715Z_1222889311_GM1E6AA1O6501_RTRMADP_3_SERBIA-GAYS_0.JPGLa marche de promotion du vice contre-nature prévue hier samedi à Belgrade a été interdite pour la troisième année consécutive, le gouvernement serbe invoquant un « risque de trouble à l’ordre public » de crainte de manifestations nationalistes et chrétiennes.

    De violentes émeutes avaient en effet suivi la dernière Gay Pride organisée dans la capitale serbe en 2010.

    Cette année, le gouvernement serbe avait été soumis à des pressions diplomatiques pour qu’il autorise le défilé, alors que les négociations sur l’adhésion de la Serbie à l’Union européenne doivent s’ouvrir en janvier prochain…

    Après une réunion de trois heures avec des responsables de la sécurité, le Premier ministre et ministre de l’Intérieur Ivica Dacic a finalement annoncé que la manifestation ne serait pas autorisée.
    Il a invoqué « de graves menaces pour la sécurité publique » qui pourraient entraîner des incidents mortels. La police anti-émeute a été déployée dans le centre de Belgrade vendredi soir. Selon la presse serbe, plus de 6.000 policiers étaient mobilisés pour maintenir l’ordre alors que plusieurs manifestations anti-homosexuelles eurent lieu.

    Bref, une méthode qui paie mieux que les ballons roses à la française !

    http://www.contre-info.com/

  • L'Eglise face au crime de l'avortement

    ADepuis les années 70, la libéralisation de l'avortement n'a jamais cessé son extension, c'est la norme dans de nombreux pays. Le nombre d'enfants avortés est estimé à environ deux milliards d'individus en 40 ans. C'est de loin la première cause de mortalité au monde. Pourtant, de nombreuses civilisations et cultures s'y sont toujours opposées comme c'est le cas de l'Église catholique depuis le début de l'ère chrétienne. À une époque où les catholiques vivent dans un environnement préjudiciable au respect de la vie naissante, l'avortement est parfois devenu « toléré » aux yeux de certains.

    L'inacceptable ne peut cependant devenir acceptable et c'est ce que rappelle inlassablement l'Église depuis les dernières décennies. L'histoire des saints/bienheureux mais également les interventions des papes, particulièrement au XXe siècle, interpellent et expliquent les raisons pour lesquelles l'élimination d'un enfant non né reste un homicide.

    Pourtant, la pensée catholique n'a pas permis d'endiguer le fléau de l'avortement, l'opinion publique occidentale le considérant souvent comme une avancée médicale et un confort auquel elle ne souhaite pas renoncer malgré la popularité d'un Jean-Paul II ou d'une mère Térésa qui ne sont toujours pas entendus sur ces sujets. La détérioration des conditions socio-économiques ou familiales ainsi que l'uniformisation des modes de vie et de pensée participent sous forme de pressions convergentes au choix de l'avortement.

    Outre les arguments théologiques et politiques, sont présentées un ensemble de prières proposées par l'Église catholique, d'une part pour redonner l'espérance qu'un jour l'avortement soit perçu pour ce qu'il est : un manque d'amour envers son prochain, envers les plus vulnérables que sont les enfants à naître ; d'autre part pour venir en aide à ceux qui ont vécu l'avortement, à ceux qui se posent la question de garder un enfant en gestation ou encore aux enfants avortés qui doivent pouvoir accéder à la béatitude éternelle.

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Béatrice Bourges : "Je ne serai pas candidate aux européennes"

    Une excellente tribune libre de Béatrice Bourges dans Valeurs Actuelles

    Les querelles intestines de l’UMP de la semaine dernière, une fois de plus, sont désespérantes pour qui aime la France et se préoccupe de la faire sortir de l’ornière dans laquelle elle est embourbée.

    Un pas en avant, trois pas en arrière, telle est la danse macabre de la droite depuis des années. François Mitterrand doit se frotter les mains. Son plan machiavélique fonctionne encore à plein. Bien joué l’artiste. Pas un seul de nos hommes politiques n’a le courage de faire sauter ce fameux front républicain qui n’a aucun sens et qui empoisonne le débat politique depuis des dizaines d’années. La peur d’être traité d’extrémiste submerge tout et empêche même les gens intelligents de réfléchir.

    Mais quand comprendra-t-on enfin qu’être traité d’extrémiste par ceux qui nous gouvernent et par les médias qui sont inféodés à leur idéologie, n’est pas une injure. C’est simplement le signe visible que l’on est un esprit libre. Nous sommes à l’aube d’une « révolution » politique. En effet, le paysage politique est amené à changer radicalement. Les partis existants sont dépassés.

    Aucun d’entre eux n’a pris une part active aux évènements qui se sont déroulés ces derniers mois. Aucun n’a eu le courage de se mouiller réellement. Ce qui s’est passé cet hiver était une occasion unique pour eux de "montrer ce qu’ils avaient dans le ventre". Ils n’ont pas su la saisir et c’est bien normal puisque, sur les sujets anthropologiques, ils connaissent tous des divisions internes.

    L’Histoire qui se joue en ce moment précis, celle qui sera dans les livres d’histoire de notre pays, se fait sans eux. Ils n’ont pas compris que le peuple sort enfin d’une longue hibernation et qu’il a décidé de ne plus subir mais d’être acteur de son destin. Le peuple français retrouve sa fierté. Depuis des dizaines d’années, on lui impose de se culpabiliser, de s’excuser, de baisser la tête. On le dit coupable des pires maux. On lui assène qu’il a toujours tort et que ses fautes sont si grandes qu’il n’a que le droit de se taire et de payer. Et là, à l’occasion d’une loi destructrice pour la civilisation, il relève la tête et redevient fier de lui-même. Il retrouve son esprit de résistant. Et les politiques, eux, ne voient rien, aveuglés qu’ils sont par leurs minables querelles de chapelle et leur soif de pouvoir. La politique de demain dépassera les clivages actuels. [...]

    La suite sur Valeurs Actuelles

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Je-ne-serai-pas-condidate-aux