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tradition - Page 268

  • Il faut riposter aux propos antichrétiens de Pierre Bergé !

     

    Communiqué d'Alain Escada, président de Civitas :

     

    "« Je suis pour la suppression intégrale de toutes les fêtes chrétiennes en France », déclarait hier soir Pierre Bergé sur les antennes de RTL France, dans l’émission « On refait le monde ». Des propos inadmissibles qui surviennent quelques jours après la provocation de Dounia Bouzar qui, à peine nommée à l’Observatoire de la laïcité par le Premier ministre, revendiquait la suppression de deux fêtes chrétiennes parmi les jours fériés reconnus par l’Etat et leur remplacement par Yom Kippour et l’Aïd. Ajoutez à cela les propos récurrents du ministre Vincent Peillon voulant « éradiquer » le christianisme en France et vous avez quelques indices d’une volonté manifeste de mener une nouvelle offensive antichrétienne avec le concours des plus hautes autorités de l’Etat et des puissances d’argent.

    La réaction des catholiques de France – ainsi que de toutes celles et ceux qui, ayant perdu la pratique de la Foi, n’en reconnaissent pas moins les bienfaits de la civilisation chrétienne – doit être sans appel et immédiate. Il faut stopper net cette surenchère destinée à accentuer la déchristianisation de la France.

    Que le changement de saison soit l’occasion de faire souffler un vent d’automne catholique ! Assez de mollesse, assez de tiédeur, assez de « politiquement correct », assez d’enfouissement de notre Foi au nom de stratégies consensuelles qui n’ont jamais apporté aucune victoire !

    Pierre Bergé a mis sa fortune, depuis des décennies, au service du vice, de l’anti-France et de l’antichristianisme. Ripostons en ciblant ses intérêts financiers.

    Cet appel s’adresse à toutes les forces de résistance qui ont émergé au cours des douze derniers mois et à cette génération qui a su faire preuve d’inventivité et de courage pour faire face aux destructeurs de la Famille. Que nos veilles et nos rondes de sentinelles se placent prochainement devant ces lieux chers à Pierre Bergé :

    -       la société de vente aux enchères Pierre Bergé & Associés ;

    -       la brasserie parisienne de luxe Prunier spécialisée dans le caviar et dont Pierre Bergé est PDG ;

    -       la Fondation Pierre Bergé – Yves Saint Laurent.

    Que nos voix se fassent entendre également devant ces médias dans lesquels Pierre Bergé a des capitaux - le journal Le Monde, le journal Libération, le magazine La Vie – ainsi que devant le siège de la radio RTL France qui se plaît à laisser ce personnage viscéralement antichrétien déverser sa bile sur ses ondes.

    Qu’à ces occasions, notre attachement à la Foi catholique soit fièrement affirmé. Christus vincit. Christus regnat. Christus imperat.

    Que ceux qui ne peuvent se déplacer devant ces lieux n’en prennent pas moins la peine de saisir leur téléphone, leur stylo ou leur clavier d’ordinateur pour adresser par toutes les voies envisageables des messages polis mais déterminés signifiant notre colère et notre mobilisation farouche.

    Il ne s’agit en aucune façon d’un appel à la violence. Mais il convient de rappeler cette vertu de force dont les catholiques doivent faire preuve lorsque les situations l’exigent.

    En avant ! L’automne catholique est de retour !"

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  • 40 Days for Life : mobilisation pour le respect de la vie

    Daniel Hamiche tient à jour sa chronique sur les 40 jours de prière pour la vie, qui a démarré le 25 septembre aux Etats-Unis. 8 bébés ont déjà été sauvés de l'avortement.

     

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  • Plus d'une dizaine de cars de CRS pour accueillir Taubira en prison

    Le Ministre de la Justice, Christiane taubira, est arrivée à Rennes où l'attendait à la gare plus d'une dizaine de cars de CRS.

    Elle vient d'entrer à la prison des femmes, accueillie par une quarantaine de «sentinelles», hostiles à la dénaturation du mariage.

    Plus d'une dizaine de cars de CRS pour 40 sentinelles silencieuses...

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  • Dounia Bouzar en service commandé

    Dominique Amina Bouzar  dite Dounia Bouzar, 49 ans,   primée en 2006  par l’Académie des Sciences Morales et Politiques pour son ouvrage « Quelle éducation face au radicalisme religieux ? »,  Chevalier de l’Ordre des Palmes Académiques « pour son apport au patrimoine culturel français », se définit en toute simplicité comme « Anthropologue du fait religieux ».  C’est une figure bien  connue des plateaux  de télévision, invitée récurrente dés qu’il s’agit de parler d’ « islam » et de « laïcité », sujet sur lequel  elle a écrit un certain  nombre d’ouvrages. Chercheur associé au cabinet d’études spécialisé sur les questions de discriminations,  Cultes et cultures qu’elle a fondé avec sa fille  , elle a été nommée dimanche par Jean-Marc Ayrault à l’Observatoire de la laïcité.

     Une « promotion » dont elle  s’est saisie   pour suggérer, dans un  entretien accordé au magazine Challenges, que deux de nos «fêtes chrétiennes» soient remplacées   par une fête religieuse juive Yom Kippour et musulmane  l’Aïd ». «Le clergé y a longtemps été opposé mais il a évolué et n’y est plus hostile car il y a beaucoup de fêtes chrétiennes » affirme-t-elle de manière péremptoire. « Qu’une fête juive et une fête musulmane devienne une fête pour tous les Français permettrait de combattre le communautarisme et de faire avancer la cause de la laïcité » croit elle savoir.

     L’abbé Grosjean (qui participait en janvier dernier sur France 2 avec Bruno Gollnisch à l’émission Mots croisés sur le mariage homosexuel),   secrétaire général de la commission éthique et politique du diocèse de Versailles,  a réagi à cette déclaration.  « Il faut arrêter a-t-il dit,  de bousculer les repères auxquels les Français sont attachés! ». « Ce calendrier est le fruit d’une histoire, d’une culture, un reflet de ces racines chrétiennes qui font partie de notre patrimoine ».

     Membre du Conseil  français du culte musulman (CFCM) , ex adhérent de l’UMP, président de Observatoire contre l’islamophobie,  Abdallah Zekri,  a jugé pour sa part  qu’il faut juste rajouter deux jours fériés et non remplacer des jours. Au risque en effet d’accréditer l’idée selon laquelle  « ils veulent déshabiller Pierre pour habiller Mohammed ».

     Comme il est écrit  dans la  pétition  envoyée à Jean-Marc Ayrault contre le vœu de  Dounia  Bouzar,   lancée par l’Observatoire de la Christianophobie, Riposte catholique, Nouvelles de France et Le Salon Beige, « isoler la société pour en faire un espace religieusement neutre est parfaitement absurde.  A moins que vous n’ayez aussi pour projet de raser toutes les églises de village qui offensent sans doute la laïcité, selon les canons de Mme Bouzar. »

     « Nous pouvons certes comprendre que l’Etat souhaite proposer des jours fériés aux différentes religions existant dans notre société. Mais, dans ce cas, pourquoi discriminer les bouddhistes, les hindouistes, et les fidèles de toutes les autres religions? ». « (…) Nous tenons donc à vous dire solennellement que, pour nous, chrétiens de France, une telle réforme serait une déclaration de guerre, non pas seulement au christianisme, mais aussi à l’être historique de la France. Pourtant, les Français qui ont voté pour votre majorité n’ont certainement pas voté pour que vous rallumiez la trop fameuse guerre des deux France ».

     Mme Bouzar certes ne s’embarrasse pas de finesse. En mai dernier,  Sur le site Huffington Post, elle réagissait  aux propos du philosophe laïc  Michel Onfray qui déclarait   à Jean-Jacques Bourdin sur BFM que « 250 versets du Coran justifiaient le Jihad » . En réponse,  elle en  avait cité quatre prônant la tolérance avec les autres religions du Livre,  ce qui est vrai .  Mais elle en profitait surtout  pour ajouter qu’ « Affirmer que l’islam est par nature archaïque, puis prôner le mépris et la haine envers toute personne qui resterait musulmane n’est plus l’apanage du Front National ».

     Ce qui démontre une méconnaissance  totale de ce que dit le Front NationalBruno Gollnisch sait que la pratique de l’islam n’est pas homogène, l’ interprétation de ses textes  diverse, et n’est certainement pas  l’apanage  exclusif des fous d’Allah. Il  existe bien  évidemment des musulmans qui ne versent pas dans le prosélytisme ni ne revendiquent quoi que ce  soit comme aménagement à leur foi dans l’espace public.

     Le FN défend depuis toujours l’identité de notre civilisation française et européenne menacée aussi bien par l’immigration de masse que par la sous-culture et la subversion mondialiste.  Une identité nationale dont les racines,   n’en déplaise à Mme Bouzar,  sont   helléno-chrétiennes avant d’être « républicaines »…. Tout juste souhaitons nous que  les derniers arrivés sur notre sol  pratiquant des religions allogènes se conforment à nos goûts, respectent nos valeurs et ne demandent pas d’amputation de nos traditions ancestrales.

     Or,  Mme Bouzar, sur le site communautaire  SaphirNews, expliquait à titre d’exemple  qu’un «  animateur au sein d’une maison des jeunes, chargé de l’organisation du buffet de la fête de Noël pour tous les habitants du quartier» (sic)  devra obligatoirement respecter les préceptes alimentaires coraniques  et s’interdire  de toute référence chrétienne pour ce Noël, comme  les   crèches et  les chants de Noël. Mieux encore, cet animateur se fera un devoir  d’ organiser  un « Aïd pour tous » dans les mêmes conditions que le « Noël pour tous ». Mais en fait, un  Aïd qui sera fêté  « de manière cultuelle pour les uns (c’est à dire sans en retrancher les symboles  religieux contrairement  au noël chrétien)  et de manière culturelle pour les autres ». Voilà la fausse symétrie qui est  prônée ici…

     Si Dounia Bouzar  fut nommée en 2003  par Nicolas Sarkozy au CFCM dont elle démissionna en 2005 jugeant qu’il était « communautariste » et  incapable de représenter les musulmans de la deuxième et troisième génération, elle  gravite de longue date  dans l’orbite du PS.  En 2011  le Groupe Parlementaire du PS et Jean Glavany  lui confièrent  «un travail de terrain » sur les problèmes posés par les vœux de certains musulmans au regard des principes laïcs qui s’appliquent dans l’espace public, à l’école, dans l’entreprise…

     Nous pouvons nous interroger sur le fait de savoir si Mme Bouzar n’a pas été chargée par ses « employeurs »  de lancer un « ballon d’essai »,  de dire tout haut ce qu’ils souhaitent (pour l’instant) tout bas. Force est de constater que le Système s’est efforcé de faire de cette dernière une référence, l’incarnation de l’islam du futur  compatible avec  à notre modernité et la République universelle promue par ceux qui se définissent  dans les allées du pouvoir  comme des Républicains laïcs.

     Il n’est pas anodin que Mme Bouzar soit membre du  think tank Observatoire des Futur(e)s, présidé par Sophie Bramly qui  se définit comme   «une association qui réunit (…)  hommes et femmes ayant envie de réfléchir à la mutation du genre féminin et de ses effets sur le genre masculin, ainsi qu’à  son incidence sur l’entreprise et la société française à venir. »

     Une association qui regroupe des figures biens connues engagées dans le combat antinational comme  Caroline Fourest,  Olivier Ferrand (président  du think tank socialiste  Terra  Nova) ou encore la sœur jumelle  de NKM, Anne Hidalgo…

      Auditrice à l’Institut des hautes études de la défense nationale,  Mme Bouzar a aussi ses entrées au sein des instances de l’Europe bruxelloise. Elle  est depuis 2011 expert auprès du Conseil de l’Europe sur la dimension religieuse au sein du dialogue interculturel.   Avec bien sûr le soutien de l’empire du bien  cosmopolite, le Time Magazine l’ayant qualifié  de « héros européen » ( !!!)  pour son travail de réflexion sur « l’islam de France »…

     Un mot encore pour souligner que nous ne sommes  pas étonnés que le milliardaire rose  Pierre Bergé, nouveau polémiste de  On refait le monde, sur RTL, ait proposé hier dans cette émission « la suppression intégrale de toutes les fêtes chrétiennes ». 

     « Nous ne sommes pas que des chrétiens en France. Il y a une grande partie de musulmans. Il y a beaucoup d’autres religions. Pourquoi ne pas en tenir compte ? Je préférerais qu’on soit laïcs jusqu’au bout et qu’à l’exception de Noël, qui est devenu une fête chrétienne et qui était une fête païenne, on supprime toutes les autres ».

     « La France n’a pas beaucoup de courage ajoute-t-il . Allons jusqu’au bout de la séparation (de l’Église et de l’État). Les religions existent, les églises existent. Je trouve normal qu’elles existent, ainsi que les mosquées. Mais c’est incroyable (sic)  que l’on soit dans un régime où il y a des fêtes chrétiennes tous les 15 jours ».

     Un message de tolérance républicaine qui ne surprend pas dans la bouche d’un homme, nous l’évoquions sur ce blog, qui posta sur son compte twitter  au moment  des manifestations en faveur de la défense du mariage traditionnel :  « Vous me direz, si une bombe explose sur les Champs à cause de #laManifPourTous c’est pas moi qui vais pleurer ». La boucle est bouclée…

    http://www.gollnisch.com/2013/09/27/dounia-bouzar-en-service-commande/

  • Pétition contre la suppression de fêtes chrétiennes

    Monsieur le Premier ministre,

     

    Mme Dounia Bouzar, que vous venez de nommer à l'Observatoire de la laïcité, vient de "proposer" de remplacer deux fêtes chrétiennes par la fête juive de Yom Kippour et la fête musulmane de l'Aïd.

     

    Nous notons d'abord que les instances représentant la communauté juive n'ont jamais posé une telle revendication, ce qui laisse à penser que la communauté juive pourrait être instrumentalisée dans cette affaire par Mme Bouzar.

     

    Mais, surtout, nous constatons, comme toutes les personnes connaissant un tant soit peu l'histoire de notre pays, que, selon le mot fameux du Général de Gaulle, si l'Etat est laïc, la France est chrétienne.
    Violer la société pour en faire un espace religieusement neutre est parfaitement absurde. A moins que vous n'ayez aussi pour projet de raser toutes les églises de village qui offensent sans doute la laïcité, selon les canons de Mme Bouzar.

     

    Nous pouvons certes comprendre que l'Etat souhaite proposer des jours fériés aux différentes religions existant dans notre société. Mais, dans ce cas, pourquoi discriminer les bouddhistes, les hindouistes, et les fidèles de toutes les autres religions?

     

    D'ailleurs, il existe bien des jours fériés religieusement neutres. La France compte 11 jours fériés, dont 6 seulement ont un rapport avec la religion chrétienne - encore que le lundi de Pentecôte ne soit plus qu'un "demi jour férié", puisqu'une importante partie de la population active travaille ce jour-là. Le 1er janvier, le 1er mai, le 8 mai, le 14 juillet et le 11 novembre n'ont aucune connotation religieuse. Si votre gouvernement souhaite remplacer des jours fériés par les fêtes de Yom Kippour et de l'Aïd, il peut fort bien utiliser ces jours religieusement neutres. Mais comment ne pas voir dans la proposition de Mme Bouzar un nouvel acte d'agression antichrétienne?

     

    Nous tenons donc à vous dire solennellement que, pour nous, chrétiens de France, une telle réforme serait une déclaration de guerre, non pas seulement au christianisme, mais aussi à l'être historique de la France. Pourtant, les Français qui ont voté pour votre majorité n'ont certainement pas voté pour que vous rallumiez la trop fameuse "guerre des deux France".

     

    Nous vous serions reconnaissants de bien vouloir dissiper au plus vite nos inquiétudes.

     

    Dans cette attente, nous vous prions d'agréer, Monsieur le Premier ministre, l'expression de notre très haute considération et de notre vigilante attention. 

     

    Cette pétition est lancée par l'Observatoire de la Christianophobie, Riposte catholique, Nouvelles de France et Le Salon Beige.

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/

     

  • La France tranquille ne se taira plus

    De Charles Beigbeder :

    "[...] Après huit mois d’une intense bataille politique et au terme d’une mobilisation historique qui a vu à trois reprises plus d’un million de Français battre le pavé parisien, il est temps de se livrer à l’exercice « bilan et perspectives ».

    La première surprise, c’est l’irruption sur la scène publique d’une France « bien élevée », selon l’expression de Gabrielle Cluzel. Souvent bourgeoise et provinciale, formée de familles parfois nombreuses, elle n’a pas la culture de la rue des professionnels de la contestation. Cette France silencieuse, qui paye des impôts et dont les démêlés avec la police se réduisaient jusqu’alors à des amendes pour stationnement interdit, n’a guère l’habitude de défiler. Et pourtant, elle a sacrifié ses dimanches, bravant la pluie, surmontant la fatigue, pour dire calmement son mécontentement. Pour la réveiller, il aura fallu la pousser à bout.

    Cette « France tranquille », comme l’a nommée Valeurs actuelles, ne se taira plus. Car elle a désormais acquis une conscience politique et une culture de la résistance qui étaient jusque-là l’apanage de la gauche. Face à un État qui orchestre l’inversion des valeurs, des gens sans histoire qui étaient traditionnellement les piliers de l’ordre établi sont devenus des révolutionnaires maniant tous les moyens légaux et pacifiques d’une démocratie pour combattre l’idéologie dominante. Désormais, les conservateurs s’appellent Manuel Valls, Caroline Fourest et Christiane Taubira tandis que les révolutionnaires se nomment Frigide Barjot, Ludovine de La Rochère ou Béatrice Bourges.

    Cette France s’est dressée parce qu’elle a pris conscience de la gravité de la situation. Ce faisant, elle a découvert qu’elle pouvait peser sur le cours de l’Histoire, que rien n’était écrit d’avance.

    Il faut souligner que ce fut une mobilisation politique, au sens noble du terme, en cela qu’elle défendait le Bien commun, et pas des intérêts catégoriels ou corporatistes. Les manifestants ne réclamaient aucun avantage, aucun bénéfice. La noblesse d’un engagement se mesure à la part de désintéressement qu’il comporte.

    Un mouvement est né. Venu de la société civile, il échappe aux clivages traditionnels. Enfermés dans leurs querelles internes ou prisonniers de leurs intérêts de boutiques, les partis politiques sont à la traîne. Tant mieux : cela évite toute récupération. Au-delà des divergences de stratégies et de sensibilités, l’unité de ce mouvement réside dans la volonté partagée de défendre les fondements de la civilisation, quelque chose de plus important encore que les batailles électorales.

    Cependant, ce courant issu des profondeurs de l’enracinement français va durablement s’installer dans le paysage politique. Il restera en dehors des partis, mais les partis devront composer avec lui. Il sera juge et arbitre, en particulier dans les urnes, de la sincérité et de la vérité des convictions politiques. On le verra dès les élections municipales en mars 2014.

    Cette mobilisation est née de la prise de conscience de l’impérieuse nécessité de conserver notre identité de civilisation, menacée au premier chef par les nombreuses inventions du libertarisme hédoniste, une idéologie qui, sous couvert de liberté, veut organiser la déconstruction par l’État de tous les liens qui attachent l’homme à sa nature, sa famille, sa filiation, son travail, son histoire, sa religion, sa province et sa nation, afin qu’il ne soit plus qu’un consommateur individualiste et déraciné. En toile de fond, on ne peut être insensible au « grand remplacement » théorisé par Renaud Camus, qui voit la culture occidentale s’effacer au profit des « cultures d’origine » des populations allogènes.

    La Manif pour tous est un véritable « Mai-68 à l’envers », une contre-révolution au sens étymologique du terme. Elle montre un cap idéologique qui est l’exact inverse de celui que fixait jusque-là le monde occidental. Ce débat, qui a pour enjeu l’avenir de notre civilisation, doit impérativement échapper aux contingences politiques pour s’adresser aux profondeurs du cœur humain ; car, comme le souligne Péguy, « tout commence en mystique et finit en politique »."

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2013/09/la-france-tranquille-ne-se-taira-plus.html

  • Les Veilleurs en nombre hier soir à Montpellier

    Ils étaient plus de 75 Veilleurs hier soir à Montpellier, place de la Préfecture, sous la vigilance de deux camions de CRS et sans aucun Antifa pourtant coutumier des réactions haineuses contre les Veilleurs.

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  • Russie : Le forum Valdaï et la question de l’identité nationale

    Par Alexandre Latsa

    La semaine dernière j’ai eu le plaisir de participer à un débat télévisé, c’était une table ronde sur la question de l’image de la Russie à l’étranger. La question était de savoir si les russes méritaient leur mauvaise image à l’étranger ou s’ils étaient victimes d’une image négative fabriquée et véhiculée par les médias notamment.

    Ruben Safronov – “Monastère dans les collines de Valdaï” (1993)

    Le débat a très rapidement dévié sur le fait de savoir s’il fallait ou non se préoccuper de l’image de la Russie et des Russes à l’étranger et surtout sur ce que sont les russes et la Russie. La question de l’identité nationale reste, dans la Russie de 2013, une question essentielle et les nombreuses discussions du club Valdaï à ce sujet viennent de le prouver.

    La Russie est un pays dans lequel se côtoient énormément de peuples et de religions et des cultures totalement différentes. La Russie est européenne, slave et orthodoxe mais également asiatique, touranienne et musulmane. Elle est un pays tout à la fois nordique et méridional, et de l’Ouest comme de l’Est de l’Eurasie.

    A cette immense variété culturelle et géographique, il faut ajouter qu’en Russie se côtoient tant le XIXième, que le XXième ou le XXIième siècle. Il est donc bien difficile de définir ce qu’est aujourd’hui un russe moyen et le regard que l’étranger porte sur un Russe ou un Russien, ou peut être sur les Russes et les Russiens.

    La Russie sort de trois épreuves historiques fort différentes n’ayant en commun que leur violence et la destruction de la morale et de l’identité qu’elles ont généré: la période monarchiste autoritaire (le tsarisme qui toléra l’esclavage jusqu’au début du siècle dernier), la période soviétique qui contribua a la création d’un homme nouveau (l’homo soviéticus) au prix de la destruction de l’identité religieuse et nationale et enfin la période post-soviétique et libérale, qui en une grosse décennie seulement, est arrivée à  détruire la Russie sur le plan moral, sanitaire et démographique.

    Le réveil russe auquel nous assistons depuis 2000 sur le plan économique et politique pose deux questions essentielles: qu’est-ce qu’être Russe aujourd’hui, et comment fonder une identité russe saine pour le siècle. La Russie Tsariste ne différenciait les citoyens que selon leurs rangs, pendant que l’Union Soviétique jouait la carte transnationale et citoyenne.

    Dans les années 90, la Russie faisait face à une situation complexe: assurer une pacifique transition du modèle politique (de l’URSS à la fédération de Russie) tout en évitant que l’éclatement territorial ne crée des conflits sur des bases territoriales, ethniques, religieuses ou simplement identitaires.

    Les stratèges de l’époque ont alors conçu un terme lexical pour définir les habitants de la Russie: le terme Rossianin, que l’on pourrait traduire par Russien en français. Utilisé par Boris Eltsine lorsqu’il s’adressait au peuple, ce terme était censé regrouper et mettre sur un pied d’égalité tous sous ensembles de la fédération de Russie. Mais en réalité, il contribua à créer une différence fondamentale entre les Russes ethniques, les Russkie, et les autres.

    Une décennie plus tard, le retour en force de l’identité religieuse au sein de tous les peuples de la fédération se retrouve sans doute troublé par cette distinction de fait et qui dans l’inconscient collectif est la suivante: le russe est orthodoxe pendant que le rossianin serait autre et plutôt musulman ou bouddhiste.

    Cette distinction s’accentue dans un climat ou la tendance profonde en Russie est une tendance au renforcement des identités, puisque le très sérieux Kommersant constatait il y a quelques jours que “La Russie connaît une montée de sentiments nationalistes, tandis que certaines républiques du pays peuvent déjà être qualifiées d’islamiques (…) Pour certains experts la Russie se trouve au seuil d’une grave crise nationale“.

    Cette crise potentielle pourrait menacer la stabilité voire l’intégrité territoriale du pays et le président russe s’est montré très offensif à ce sujet lors du discours de clôture du forum Valdaï qui s’est tenu comme chaque année. Le chef de l’État russe a en effet appelé à ouvrir un débat sur la question de l’identité nationale et à la définition d’une identité culturelle et spirituelle. Pour lui, les frontières à ne pas franchir pendant ce débat sont tout ce qui pourrait porter atteinte à la souveraineté, l’indépendance et l’intégrité du pays.

    Le président russe a rappelé que “l’idée nationale ne pouvait apparaître par des règles mondiales et communes et qu’était révolu le temps ou l’on pouvait copier et appliquer une identité dans un pays comme on installe un logiciel dans un ordinateur“. Il a martelé que la Russie était un: “État-civilisation fondé sur la langue russe, la culture russe, l’Église orthodoxe russe et les autres religions traditionnelles de la Russie” ou encore que: “ce modèle avait toujours fait preuve d’une certaine flexibilité face aux spécificités locales, permettant l’unité dans la diversité“.

    En 2007 à Munich, lors d’un discours qui a fait date (en version française ici), Vladimir Poutine avait clairement prévenu que la Russie ne tolérerait plus le modèle mondial unipolaire qui était en fin de cycle et que la Russie allait affirmer sa condition d’état souverain et de puissance avec laquelle il allait falloir compter. Les cinq années qui suivirent lui donnèrent raison. L’épisode de la guerre en Géorgie en 2008 puis celui de la situation actuelle en Syrie prouvent que la Russie est inexorablement passée du statut de puissance régionale à celui de puissance mondiale.

    A la différence du discours de Munich en 2007, ou le président russe avait fait clairement apparaître la volonté russe d’activement participer à l’élaboration d’un monde multipolaire, le discours de Valdaï 2013 est apparu comme une critique beaucoup plus précise et affirmée des modèles de développements “euro-occidentaux” au sens large. Le président russe a par exemple vanté le traditionalisme comme étant le cœur de l’identité de la Russie, tout en déplorant les menaces telles que la “mondialisation, le multiculturalisme et l’érosion des valeurs chrétiennes – via notamment une focalisation exagérée sur les droits des minorités sexuelles“.

    Ce faisant il a clairement opposé le modèle russe en gestation fondé sur la tradition au modèle euro-atlantique incapable d’influer sur la Russie et en perdition selon lui notamment car, par exemple, “il rejette les identités et met sur un pied d’égalité les familles traditionnelles avec beaucoup d’enfants et les familles de même sexe (homoparentales), soit la foi en dieu ou en Satan“. Vladimir Poutine a énormément insisté sur le point démographique et la disparition en cours des peuples européens du continent.

    La Russie semble avoir clairement décidé de ne pas sacrifier son modèle civilisationnel pour rejoindre la communauté-atlantique, affirmant au contraire désormais que c’est “l’Europe qui n’avait pas d’avenir sans la Russie” mais rappelant qu’elle était bien évidemment prête à collaborer avec tout pays européen ne souhaitant pas imposer ses valeurs a la Russie.

    Comme les lecteurs de RIA-Novosti le savent, le dialogue entre Russie et Occident bute en effet sur un malentendu profond qui est celui de la morale et des valeurs et il semble que sur ce point on s’approche d’un nouveau rideau de fer.

    Le président russe a aussi réaffirmé que l’objectif prioritaire de la Russie était l’intégration avec ses voisins proches et le développement de l’Union Eurasiatique pour permettre à la Russie d’occuper une place stratégique centrale et ne pas se retrouver en périphérie de blocs européens ou asiatiques.

    Cette nette réorientation stratégique et eurasiatique de la Russie ne concerne pas que la politique extérieure mais visiblement aussi et bien plus largement l’esprit des réformes en cours et du devenir de la Russie. Vladimir Poutine a dans cet esprit redéfini l’Union Eurasiatique non comme une simple coopération entre pays mais comme le seul “projet viable de préservation de l’identité et la diversité des peuples de l’espace eurasiatique dans le nouveau siècle et le nouveau monde“.

    Parlant de la nature de l’État civilisation russe, Vladimir Poutine l’a qualifié de “complexité florissante” (цветущая сложность), une expression particulière créée par l’un des pères de l’Eurasisme politique et philosophique, Constantin Leontiev.

    Constantin Leontiev avait en effet déjà développé ces conceptions eurasiatiques qui définissaient l’Eurasisme comme la “multiplicité florissante du monde”, et comme l’essence du monde multiple et multipolaire face à l’unilatéralisme occidental et ce… Au milieu du XIXième siècle.

    http://fortune.fdesouche.com/324657-russie-le-forum-valdai-et-la-question-de-lidentite-nationale#more-324657

  • Le CSA met en demeure Radio Courtoisie

    Le CSA met en demeure Radio Courtoisie

    Qui a dit que le Conseil supérieur de l’audiovisuel ne servait à rien ?

    Il est vrai qu’au regard de la vulgarité et de la bêtise des émissions de téléréalité, du développement exponentiel des programmes pornographiques et para-pornographiques, de la partialité permanente de l’information et des disproportions de temps de parole accordé aux différents courants politiques, on pouvait légitimement s’interroger sur l’efficience du contrôle effectué par cette institution dirigée par Olivier Schrameck, ancien directeur de cabinet de Lionel Jospin.


    On est aujourd’hui rassuré, en apprenant qu’à la suite de son Assemblée plénière du 24 juillet dernier, le CSA a, le 11 septembre, mis en demeure Radio Courtoisie pour « manquement aux obligations déontologiques » et encouragement à des « comportements discriminatoires à l’égard de personnes à raison de leur appartenance ou non-appartenance, vraie ou supposée, à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée ».

    La raison de cette procédure ? Les propos jugés excessifs tenus sur le mariage gay et l’islam au cours de l’émission Le Libre Journal d’Henry de Lesquen diffusée par Radio Courtoisie le 27 mai 2013, « sans qu’aucun des invités en plateau n’exprime d’opinion contraire ou nuancée », comme l’indique le CSA. Dans cette émission, le directeur d’antenne et président de Radio Courtoisie avait notamment qualifié le mariage homosexuel « d’abject et contre-nature » et comparé l’islam à une « menace pour l’identité nationale française ».

    Ce noble souci de mesure et d’impartialité exprimé par le CSA surprendra toutefois ceux des auditeurs et téléspectateurs des grands médias nationaux qui ont eu l’impression d’assister durant plusieurs mois à une intense propagande en faveur de l’union des couples du même sexe.

    Radio Courtoisie, le seul média hertzien à avoir fait entendre une voix clairement discordante dans ce concert médiatique, se voit donc reprocher sa position dissidente et est mise en demeure de la corriger.

    Un « deux poids/deux mesures » de la part du CSA qui a immédiatement déclenché l’ire de nombreux internautes, notamment ceux issus de la mouvance de la Manif pour tous, voyant là une nouvelle expression de la « dictature socialiste » et de sa volonté de faire taire les opinions divergentes.

    Une page Facebook a ainsi rapidement été mise en place pour défendre « la radio du pays réel et de la francophonie » contre ce qui est considéré comme une tentative d’intimidation et de censure.

    La mise en demeure du CSA est une procédure qui peut être suivie de sanctions telles que des amendes, voire une suspension de diffusion.

    Source : Observatoire des journalistes et de l’information médiatique, via Polémia.

    Crédit image : Radio Courtoisie, DR.

    http://fr.novopress.info/141606/le-csa-met-en-demeure-radio-courtoisie/#more-141606

  • Eglises en danger : la fin de la France des clochers ?

    Quand le patrimoine religieux sombre dans l’indifférence et l’oubli

    Cette année encore, le succès des Journées du Patrimoine ne s’est pas démenti. Il marque le profond attachement des Français pour leurs monuments historiques. Ressaisir ses racines est une démarche qui attire de plus en plus.

    Grâce à la richesse de son héritage, la France est la destination privilégiée des touristes ; on pourrait penser que tout est fait pour le préserver. Il n’en est rien. Alors que le budget du ministère de la Culture est en léger recul pour l’année 2013, les économies ont été principalement faites sur les fonds alloués à la restauration du patrimoine. Ceux-ci ont diminué de 10%. De fait, le patrimoine religieux se révèle être le parent pauvre des programmes de réhabilitation. Depuis plusieurs années, l’Observatoire du Patrimoine Religieux tire la sonnette d’alarme. Les projets de destruction d’église se multiplient dans les petites communes. Sous prétexte de ne pouvoir financer les rénovations, certains maires laissent se délabrer des églises parfois classées au monument historique. In fine, il s’agit de n’avoir d’autres choix que de les détruire pour construire places de parkings, hôtels ou restaurants. Même si pour l’année 2013, les églises détruites s’élèvent à cinq, ce mouvement d’ensemble ne laisse pas d’interroger.

    Il suffit de parcourir la presse régionale pour se rendre compte de cette évolution. Pour preuve, il y a quelques années aurait-on demandé aux habitants de Plouagat dans les Côtes-d’Armor s’ils voulaient conserver leur église ? En répondant massivement oui, ils ont montré qu’au-delà de la pratique religieuse, l’église sur la place du village est un édifice familier auquel on reste attaché. Même si, en France, les catholiques ne sont plus pratiquants et ne se retrouvent plus que lors de Noël et de Pâques, les citoyens croyants ou non ne veulent pas que l’on défigure leur village. Un village français sans son clocher n’est plus vraiment un village français. [...]

    Lydie Marion - La suite sur Causeur

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Eglises-en-danger-la-fin-de-la