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tradition - Page 267

  • La destruction de la famille est au programme de tous les totalitarismes

    Au Sénat se tenait le 27 septembre un colloque sur la famille organisé par l’Institut Ethique et Politique Montalembert en partenariat avec Famille & Liberté et Valeurs 2 Gauche. Le thème en était : « La Famille est-elle naturelle ou culturelle ? » Christian Vanneste en dresse un compte-rendu :

    "Après un rappel pédagogique et sémantique de Jean-Noel Dumont rappelant le sens des mots : « culturel », « conventionnel », « arbitraire », « construction » qui encadrent conceptuellement le débat, le philosophe Bertrand Vergely nous a fait entrer brillamment dans le vif du sujet. Il a d’abord souligné la vacuité intellectuelle des arguments en faveur du mariage unisexe : « faut être tolérant », « ça se fait », « faut évoluer », qui outre qu’ils manquent totalement de tolérance envers les opposants, témoignent d’une parfaite ignorance de ce qui est essentiellement en cause. « Nous sommes dans la nuit de la société » a-t-il lancé. En écoutant ce penseur orthodoxe, je reconnaissais en lui, ce sens du retour à l’essentiel qui caractérisait les paroles et les textes de Benoît XVI. On parle de mariage et on oublie le lien de cette institution avec ce qu’il y a d’essentiel dans la société et chez l’Homme. La famille est le lieu privilégié de l’initiation. Après avoir rappelé les critiques de la Famille, qui de Diderot à Derrida, ont dénoncé la « construction » familiale, oppressante, conservatrice, ethnocentrique, idéologie du père-propriétaire, B. Vergely a habilement retourné le soupçon du discours idéologique. La destruction de la Famille est au programme de tous les totalitarismes. Les philosophies « adolescentes » qui promeuvent le désir plus que la responsabilité, en étant des apologies de la régression, sont les complices inconscientes de la soumission à l’Etat protecteur. Dans le fond, la critique de la famille est plus construite et idéologique que sa défense puisqu’elle vient à nier cette évidence que la nature impose la complémentarité des sexes pour que naisse un humain. Mais, la Famille possède aussi une dimension spirituelle. Celle-ci se condense dans l’idée de transmission. Le père est celui qui donne et protège la semence. La mère est celle qui la fait croître. Le père donne un nom à l’enfant et la mère un visage. Il deviendra un adulte au nom du père et aura confiance en lui parce qu’il aura été aimé. La filiation est cette identification de soi qui permet de rencontrer l’autre sans frustration ni ressentiment. Il n’y a pas de fraternité sans père ni mère. On pourrait bien sûr accuser notre philosophe d’ethnocentrisme, de généraliser « notre » conception chrétienne de la Famille. Il en est conscient et il assume. « Le Christianisme est une ontologie de la sexualité », c’est-à-dire cette lecture, certes relative, de la sexualité, mais qui révèle ce qu’a d’essentiel la sexualité humaine.

    Jean-Didier Lecaillon nous a ensuite fait redescendre sur les terres plus prosaïques, mais tout aussi nécessaires de l’économie. Evidemment, les politiques familiales sont indispensables. Apparemment, la Famille n’est pas un concept économique. L’économie n’envisage que des « ménages » destinés à consommer les produits des entreprises, et qui peuvent être des célibataires vivant seuls. En réalité, la Famille est avant tout un lieu de production indispensable. La Famille engendre des enfants, elle les éduque, transmet des valeurs et des modèles de comportement sans lesquels une société ne peut ni se développer, ni même survivre. C’est pourquoi la politique familiale ne peut-être une politique sociale, un instrument de redistribution. Il s’agit d’une politique en-soi, qui, comme l’ont pensé les industriels qui sont à l’origine des prestations familiales, rémunère des éducateurs essentiels pour une société, les parents. [Lire la suite]"

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  • Supprimer le repos dominical, dans la veine de l'individualisme

    Dans sa destruction méthodique de la famille, le gouvernement ouvre un nouveau chantier, à l'occasion d'une affaire judiciaire défavorable pour certains commerces. Le ministre de la Santé Marisol Touraine a annoncé aujourd'hui que Jean-Marc Ayrault réunirait lundi "les ministres concernés" pour "faire évoluer les choses" dans le dossier du travail dominical, alors que 14 magasins de bricolage ont bravé l'interdiction d'ouvrir.

    "A l'évidence le statu quo n'est pas tenable". "Il y a des salariés qui ont envie de travailler dimanche, des gens qui ont envie de faire leur courses le dimanche", "le précédent gouvernement a laissé s'empiler des règles, des lois, à l'arrivée on n'y comprend plus grand chose".

    La petite évolution menée par le gouvernement Sarkozy sur le sujet (loi Mallié) a en effet ouvert la porte. Certains peuvent ouvrir le dimanche, d'autres non. C'est donc injuste et il faut y remédier. Comment ? Et bien en abandonnant le principe du repos dominical. CQFD.

    Le Collectif des amis du dimanche reprend dons ses activités :

    "L'actualité du dimanche est marquée par la volonté de Castorama et de Leroy-Merlin de s'affranchir de la légalité. En toute connaissance de cause, en l'occurrence le risque d'une amende qui paraîtra lourde au salarié de base (120.000 euros par magasin ouvert illégalement), ces deux enseignes ont choisi de braver les Lois de la République, avec un certain panache. [...]

    Force est de constater que la loi Mallié, source des difficultés présentes, est une loi de pure complaisance. A la base, elle a été conçue par le député éponyme pour résoudre le problème local de sa zone de Plan de Campagne, ouverte illégalement le dimanche. Idée de génie : pour supprimer le délinquant, il suffisait de légaliser le délit. M. Sarközy a enfourché ce cheval pour généraliser l'idée, et a contraint Mallié à revoir sa copie, pour aboutir au dispositif actuel des PUCE, dont chacun s'accorde à dire qu'il est illisible, et générateur de conditions déloyales de concurrence. Et nous défions quiconque – y compris M Gattaz – de prouver qu'il a été, en création nette, créateur d'emploi. Injuste, la loi Mallié est de plus inefficace.

    Dès lors, il semble que le premier devoir de l'Etat consiste à faire respecter la loi par les grandes enseignes, même si elle est injuste, au risque de créer un précédent fâcheux : une société dans laquelle chacun pourrait prendre ce qui l'arrange dans la Loi deviendrait vite invivable.

    Mais que le second devoir de l'Etat, tout aussi pressant, tout aussi indispensable, est l'abrogation pure et simple de la loi Mallié (ainsi d'ailleurs que du surréaliste amendement Debré à la LME, dit amendement ConfoKea), comme préalable à une simplification réelle du dispositif législatif encadrant le travail du dimanche, en s'appuyant sur des principes lisibles, équitables, s'appliquant à tous.

    "Il y a des magasins qui peuvent ouvrir tranquillement le dimanche et d'autres qui doivent demander des dérogations. Il serait bien que tout le monde soit logé à la même enseigne", a déploré une porte-parole de Castorama.

    Le respect du principe d'un repos hebdomadaire homosynchrone étant reconnu, il faut maintenir la plupart des dérogations de bon sens existant déjà (services publics, industries à feu continu, commerces alimentaires, etc), en le complétant par une clarification des dérogations supplémentaires, s'appliquant à tous les secteurs sans exception. Ainsi, il nous semblerait raisonnable de prévoir quatre week-end dérogatoires possibles par an, avec des salaires portés à 150%, comme cela existe déjà pour certains secteurs, pour prendre en compte les circonstances particulières de l'année nécessitant un “coup de bourre” (périodes de Noël, vendanges, soldes, etc.), ou l'activité touristique. [...]"

    Le Rouge et Le Noir ajoute :

    "Il est important de comprendre que si jamais est remis en cause le principe d’un jour commun chômé, c’est toute la société qui va s’en trouver modifier. Faire ses courses le dimanche ? Rien de grave en soi, sans doute. Mais qu’en est-il si le prix à payer est que les familles ne peuvent plus jamais avoir une journée ensemble parce que les écoles et les emplois de chaque parent ne ferment pas le même jour ? On aura, une fois encore, gagné une mince commodité matérielle et perdu une rencontre essentielle, vitale, pour la famille, chacun de ses membres et surtout, la société tout entière... Nous sommes déjà dans une société aux repères extrêmement fragilisés, où c’est désormais le relativisme qui prévaut. On le voit encore avec la récente adoption de la Loi Taubira. Car c’est ici, finalement, le même débat ! Une volonté individuelle doit-elle faire plier un fondement de notre vie en société ? Tout comme pour le mariage, on préfère gommer le caractère institutionnel du dimanche, pour n’en faire qu’un jour flottant, un jour absent. Faut-il sacrifier sur l’autel d’un gain matériel les fondements de ce qui reste de pacte social entre nous ? À force de dire que la liberté individuelle commande tout, comment peut-on envisager d’éviter de vivre dans une société une communautaire, et demain, pleinement individualiste ?"

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  • Il faut riposter aux propos antichrétiens de Pierre Bergé !

        « Je suis pour la suppression intégrale de toutes les fêtes chrétiennes en France », déclarait hier soir Pierre Bergé sur les antennes de RTL France, dans l’émission « On refait le monde ». Des propos inadmissibles qui surviennent quelques jours après la provocation de Dounia Bouzar qui, à peine nommée à l’Observatoire de la laïcité par le Premier ministre, revendiquait la suppression de deux fêtes chrétiennes parmi les jours fériés reconnus par l’Etat et leur remplacement par Yom Kippour et l’Aïd. Ajoutez à cela les propos récurrents du ministre Vincent Peillon voulant « éradiquer » le christianisme en France et vous avez quelques indices d’une volonté manifeste de mener une nouvelle offensive antichrétienne avec le concours des plus hautes autorités de l’Etat et des puissances d’argent.

    La réaction des catholiques de France – ainsi que de toutes celles et ceux qui, ayant perdu la pratique de la Foi, n’en reconnaissent pas moins les bienfaits de la civilisation chrétienne – doit être sans appel et immédiate. Il faut stopper net cette surenchère destinée à accentuer la déchristianisation de la France.

    Que le changement de saison soit l’occasion de faire souffler un vent d’automne catholique ! Assez de mollesse, assez de tiédeur, assez de « politiquement correct », assez d’enfouissement de notre Foi au nom de stratégies consensuelles qui n’ont jamais apporté aucune victoire !

    Pierre Bergé a mis sa fortune, depuis des décennies, au service du vice, de l’anti-France et de l’antichristianisme. Ripostons en ciblant ses intérêts financiers.

    Cet appel s’adresse à toutes les forces de résistance qui ont émergé au cours des douze derniers mois et à cette génération qui a su faire preuve d’inventivité et de courage pour faire face aux destructeurs de la Famille. Que nos veilles et nos rondes de sentinelles se placent prochainement devant ces lieux chers à Pierre Bergé :

    -      la société de vente aux enchères Pierre Bergé & Associés ;
    -      la brasserie parisienne de luxe Prunier spécialisée dans le caviar et dont Pierre Bergé est PDG ;
    -      la Fondation Pierre Bergé – Yves Saint Laurent.

    Que nos voix se fassent entendre également devant ces médias dans lesquels Pierre Bergé a des capitaux - le journal Le Monde, le journal Libération, le magazine La Vie – ainsi que devant le siège de la radio RTL France qui se plaît à laisser ce personnage viscéralement antichrétien déverser sa bile sur ses ondes.

    Qu’à ces occasions, notre attachement à la Foi catholique soit fièrement affirmé. Christus vincit. Christus regnat. Christus imperat.

    Que ceux qui ne peuvent se déplacer devant ces lieux n’en prennent pas moins la peine de saisir leur téléphone, leur stylo ou leur clavier d’ordinateur pour adresser par toutes les voies envisageables des messages polis mais déterminés signifiant notre colère et notre mobilisation farouche.

    Il ne s’agit en aucune façon d’un appel à la violence. Mais il convient de rappeler cette vertu de force dont les catholiques doivent faire preuve lorsque les situations l’exigent.

    En avant ! L’automne catholique est de retour !

    Alain Escada,
    président de CIVITAS
    Civitas  -  France Jeunesse Civitas

  • Serbie : victoire des nationalistes contre la « Gay Pride »

    2010-10-10T133715Z_1222889311_GM1E6AA1O6501_RTRMADP_3_SERBIA-GAYS_0.JPGLa marche de promotion du vice contre-nature prévue hier samedi à Belgrade a été interdite pour la troisième année consécutive, le gouvernement serbe invoquant un « risque de trouble à l’ordre public » de crainte de manifestations nationalistes et chrétiennes.

    De violentes émeutes avaient en effet suivi la dernière Gay Pride organisée dans la capitale serbe en 2010.

    Cette année, le gouvernement serbe avait été soumis à des pressions diplomatiques pour qu’il autorise le défilé, alors que les négociations sur l’adhésion de la Serbie à l’Union européenne doivent s’ouvrir en janvier prochain…

    Après une réunion de trois heures avec des responsables de la sécurité, le Premier ministre et ministre de l’Intérieur Ivica Dacic a finalement annoncé que la manifestation ne serait pas autorisée.
    Il a invoqué « de graves menaces pour la sécurité publique » qui pourraient entraîner des incidents mortels. La police anti-émeute a été déployée dans le centre de Belgrade vendredi soir. Selon la presse serbe, plus de 6.000 policiers étaient mobilisés pour maintenir l’ordre alors que plusieurs manifestations anti-homosexuelles eurent lieu.

    Bref, une méthode qui paie mieux que les ballons roses à la française !

    http://www.contre-info.com/

  • L'Eglise face au crime de l'avortement

    ADepuis les années 70, la libéralisation de l'avortement n'a jamais cessé son extension, c'est la norme dans de nombreux pays. Le nombre d'enfants avortés est estimé à environ deux milliards d'individus en 40 ans. C'est de loin la première cause de mortalité au monde. Pourtant, de nombreuses civilisations et cultures s'y sont toujours opposées comme c'est le cas de l'Église catholique depuis le début de l'ère chrétienne. À une époque où les catholiques vivent dans un environnement préjudiciable au respect de la vie naissante, l'avortement est parfois devenu « toléré » aux yeux de certains.

    L'inacceptable ne peut cependant devenir acceptable et c'est ce que rappelle inlassablement l'Église depuis les dernières décennies. L'histoire des saints/bienheureux mais également les interventions des papes, particulièrement au XXe siècle, interpellent et expliquent les raisons pour lesquelles l'élimination d'un enfant non né reste un homicide.

    Pourtant, la pensée catholique n'a pas permis d'endiguer le fléau de l'avortement, l'opinion publique occidentale le considérant souvent comme une avancée médicale et un confort auquel elle ne souhaite pas renoncer malgré la popularité d'un Jean-Paul II ou d'une mère Térésa qui ne sont toujours pas entendus sur ces sujets. La détérioration des conditions socio-économiques ou familiales ainsi que l'uniformisation des modes de vie et de pensée participent sous forme de pressions convergentes au choix de l'avortement.

    Outre les arguments théologiques et politiques, sont présentées un ensemble de prières proposées par l'Église catholique, d'une part pour redonner l'espérance qu'un jour l'avortement soit perçu pour ce qu'il est : un manque d'amour envers son prochain, envers les plus vulnérables que sont les enfants à naître ; d'autre part pour venir en aide à ceux qui ont vécu l'avortement, à ceux qui se posent la question de garder un enfant en gestation ou encore aux enfants avortés qui doivent pouvoir accéder à la béatitude éternelle.

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Béatrice Bourges : "Je ne serai pas candidate aux européennes"

    Une excellente tribune libre de Béatrice Bourges dans Valeurs Actuelles

    Les querelles intestines de l’UMP de la semaine dernière, une fois de plus, sont désespérantes pour qui aime la France et se préoccupe de la faire sortir de l’ornière dans laquelle elle est embourbée.

    Un pas en avant, trois pas en arrière, telle est la danse macabre de la droite depuis des années. François Mitterrand doit se frotter les mains. Son plan machiavélique fonctionne encore à plein. Bien joué l’artiste. Pas un seul de nos hommes politiques n’a le courage de faire sauter ce fameux front républicain qui n’a aucun sens et qui empoisonne le débat politique depuis des dizaines d’années. La peur d’être traité d’extrémiste submerge tout et empêche même les gens intelligents de réfléchir.

    Mais quand comprendra-t-on enfin qu’être traité d’extrémiste par ceux qui nous gouvernent et par les médias qui sont inféodés à leur idéologie, n’est pas une injure. C’est simplement le signe visible que l’on est un esprit libre. Nous sommes à l’aube d’une « révolution » politique. En effet, le paysage politique est amené à changer radicalement. Les partis existants sont dépassés.

    Aucun d’entre eux n’a pris une part active aux évènements qui se sont déroulés ces derniers mois. Aucun n’a eu le courage de se mouiller réellement. Ce qui s’est passé cet hiver était une occasion unique pour eux de "montrer ce qu’ils avaient dans le ventre". Ils n’ont pas su la saisir et c’est bien normal puisque, sur les sujets anthropologiques, ils connaissent tous des divisions internes.

    L’Histoire qui se joue en ce moment précis, celle qui sera dans les livres d’histoire de notre pays, se fait sans eux. Ils n’ont pas compris que le peuple sort enfin d’une longue hibernation et qu’il a décidé de ne plus subir mais d’être acteur de son destin. Le peuple français retrouve sa fierté. Depuis des dizaines d’années, on lui impose de se culpabiliser, de s’excuser, de baisser la tête. On le dit coupable des pires maux. On lui assène qu’il a toujours tort et que ses fautes sont si grandes qu’il n’a que le droit de se taire et de payer. Et là, à l’occasion d’une loi destructrice pour la civilisation, il relève la tête et redevient fier de lui-même. Il retrouve son esprit de résistant. Et les politiques, eux, ne voient rien, aveuglés qu’ils sont par leurs minables querelles de chapelle et leur soif de pouvoir. La politique de demain dépassera les clivages actuels. [...]

    La suite sur Valeurs Actuelles

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Je-ne-serai-pas-condidate-aux

  • 19 octobre : veillée de prière à Montmartre avec Renaissance catholique

    RcElle remplacera la traditionnelle marche pour la Vie d'octobre. Tout en rappelant que c'est à la basilique de Montmartre que l'on prie spécialement pour que cessent les malheurs de la France, Renaissance catholique appelle à rejoindre la Marche pour la Vie du Collectif « En Marche pour la Vie ! » qui aura lieu le 19 janvier 2014.

    "Pour se lever, un peuple couché doit d’abord se mettre à genoux

    L’année 2013 aura été marquée par une résistance, aussi ample qu’inattendue, au « changement de civilisation » en cours, accéléré par le vote et la promulgation de la loi Taubira dénaturant le mariage. Un pouvoir totalitaire a utilisé tous les artifices d’un formalisme juridique poussé à ses ultimes extrémités pour imposer à une population, d’abord sceptique puis de plus en plus rétive, des réformes sociétales qui réduisent l’enfant à un objet de désirs et l’homme à un simple outil de production et de consommation. La révolution actuelle ne s’arrêtera pas là. Nous sont ainsi annoncés : l’enseignement du gender à la maternelle, l’ouverture de la P.M.A. aux paires homosexuelles, l’extension de l’euthanasie et du suicide assisté (la composition du Comité Consultatif National d’Éthique ayant été modifiée afin d’y donner la majorité aux adeptes de la culture de mort), etc.

    Depuis un an, les initiatives se sont multipliées afin d’essayer d’enrayer cette marche vers l’abîme. Manifestations publiques sous l’égide de La Manif Pour Tous d’une ampleur jamais atteinte, « accueil » local de ministres, veilleurs et sentinelles, mères veilleuses et Antigones, Homen et Printemps français, universités d’été et marches… ont manifesté la créativité, la mobilisation et la diversité des opposants à la dénaturation du mariage. Certaines questions reviennent cependant en boucle parmi les protestataires choqués et blessés par les arrestations arbitraires et les brutalités policières : comment en sommes-nous arrivés là ? Comment est-ce possible dans « une démocratie comme la nôtre » ? Ce salutaire électrochoc doit permettre de passer de la révolte contre les conséquences à l’analyse des causes. Le peuple de France a pris conscience qu’on lui mentait, que les médias, et en particulier la télévision, lui mentaient. Cette salutaire prise de conscience est un terreau favorable pour amener l’opinion à découvrir l’origine des maux dont elle déplore les effets. Nos deux ouvrages récemment parus, La Démocratie peut-elle devenir totalitaire ? et L’Ordre immoral, nous semblent des outils trop peu connus mais irremplaçables pour œuvrer à cette conversion des intelligences.

    Cependant, si cette démarche intellectuelle est nécessaire et indispensable, elle ne sera pas suffisante. Dans Evangelium Vitae, le pape Jean-Paul II nous rappelait que « la prière et le jeûne sont les armes principales et les plus efficaces contre les forces du mal ». Animée de cette conviction, Renaissance Catholique organise depuis plus de 20 ans, au mois d’octobre, avec d’autres associations, une Marche de prières pour la Vie et la Famille, qui aboutit à la basilique du Sacré-Cœur de Montmartre : démarche publique de prière et de réparation pour des crimes publics et soutenus par la loi. Cette année, en raison de l’actualité, nous souhaitons donner une nouvelle forme à cette action. Cela d’autant plus que ce samedi 19 octobre, date qui avait été retenue depuis près d’un an à la basilique du Sacré-Cœur, est devenue le début des vacances scolaires avec pour conséquence l’éloignement de nombreuses familles de Paris. Nous renonçons donc, pour cette année, à la partie « Marche aux flambeaux » dans les rues de Paris, mais nous invitons tous ceux qui ont compris la nécessité de « veilleurs à genoux » à nous rejoindre pour une veillée de prière – adoration méditée, chants et salut du Saint-Sacrement – à la basilique du Sacré-Cœur de Montmartre, le samedi 19 octobre de 19 h à 21 h 30. Depuis son érection, cette basilique est spécialement dédiée, selon le vœu national de 1871, à l’accueil des prières pour faire « cesser les malheurs de la France » : osons affirmer qu’il n’est pas d’intention de prières plus urgente ni de lieu mieux adapté. Nous vous donnons ensuite rendez-vous le dimanche 19 janvier 2014 à Paris pour la Marche nationale pour le respect de la Vie du Collectif « En Marche pour la Vie ! » dont nous faisons partie".

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  • 5000 signataires contre la suppression de fêtes chrétiennes

    Notre pétition contre la suppression de fêtes chrétiennes rencontre un réel succès. Faites la tourner. C'est par ici.

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  • Le leader de la Dissidence Française appelle au coup d’État

    Par La Voix de la Russie

    « Je crains que la mode de la quenelle ne finisse par neutraliser l’idée de putsch dans un éclat de rire. Il faut être sérieux deux minutes ». La Dissidence Française fut fondée en 2011 comme association loi 1901 par Vincent Vauclin, 23 ans, diplômé en psychologie.

    Issu de l’extrême gauche, il s’intéresse très tôt au capitalisme et au consumérisme comme processus de domination. Il rejette l’impasse islamophobe et celle de la violence horizontale, qui feraient le jeu de l’oligarchie. Contre l’Union européenne et l’Otan, il plaide ouvertement pour un axe Paris-Moscou. Il dénonce le piège de l’enfermement virtuel et défend l’importance du militantisme de terrain pour échapper véritablement à l’aliénation moderne.

    La Dissidence Française n’ayant pas de compte bancaire, elle met en avant son exigence de qualité plutôt que de quantité. Selon Vincent Vauclin, la Dissidence Française s’est imposée comme un organisme d’intelligence collective destiné à tirer le meilleur de ses militants, dans une sorte de cercle vertueux fondé sur les liens de camaraderie et l’exemplarité. Dans son dernier livre, Vincent Vauclin appelle à un putsch par l’armée, car les Français n’auraient plus rien à perdre. C’est pour lui le dernier recours. [...]

    La suite sur La Voix de la Russie

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Le-leader-de-la-Dissidence