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tradition - Page 389

  • Intoxications médiatiques

     Cela fait maintenant longtemps que la grasse presse imprimée déficitaire, les radios encalminées et la télé en perdition constituent une incroyable structure médiatique de désinformation de masse.

     

    On pourrait décrypter ici leurs manœuvres insidieuses autour de la campagne présidentielle avec la minorisation, l’exagération ou le silence autour de tel ou tel candidat tout aussi légitime à concourir que ceux que présente le Système. On s’apesantira plutôt sur leur traitement de la politique étrangère.

     

    C’est un triste et banal constat : les Français ne s’intéressent guère aux affaires internationales alors que c’est le domaine par excellence de la Grande Politique et de la confrontation avec les autres Puissances. Ce désintérêt est à imputer à la méconnaissance du public pour tout ce qui se passe à l’extérieur, sauf s’il s’agit de catastrophes propres à exciter l’émotion. Y contribue aussi la couverture déficiente des médias. Hormis les cas particuliers et souvent tragiques, l’étranger est relégué en milieu de journal et expédié en quelques minutes avec un ou deux vagues sujets… Dans ces conditions, le Français reste enfermé dans le périmètre voulu d’une bienséante inculture. Il peut toutefois s’en extraire grâce à Internet, à la lecture de livres ou de journaux anti-conformistes et à l’écoute de radios réfractaires. Néanmoins, la très grande majorité se détourne de ces sujets.

     

    Ainsi, quand le président de la Commission nationale de défense de la République populaire démocratique de Corée, Kim Jong-il, décéda-t-il fin décembre 2011, des centaines de milliers de Coréens du Nord  marquèrent leur affliction. Ils recommencèrent leurs pleurs publics lors des obsèques nationales. Les divers commentaires, y compris venant de personnes pas encore conscientes de la fin définitive de la Guerre froide, se gaussèrent de ces scènes larmoyantes collectives et y virent la démonstration du caractère totalitaire de l’État. Pour une fois pondéré, Le Monde, grâce à son correspondant en Asie orientale, Philippe Pons, rappela que « les lamentations collectives font partie des expressions de douleur du deuil dans la culture coréen. […] Les Coréens sont extravertis dans la joie comme dans la douleur. Lors de funérailles d’un parent, ces derniers “ crient ” leur chagrin. Exprimer ses condoléances par des larmes relève de l’étiquette sociale (1) ».

     

    Les critiques occidentaux de l’attitude coréenne du Nord ont la mémoire bien courte. Ont-ils déjà oublié le torrent, le raz-de-marée, le déluge de sanglots qui déferlèrent au moment de la mort de Michael Jackson le 25 juin 2009 ? Ont-ils donc oublié tous ces fans, toutes ces midinettes qui hurlaient leur immense peine ? Alain de Benoist se demanda même si « le monde survivra-t-il à la mort de Michael Jackson ? (2) ». Un esprit ironique venu de Sirius pourrait penser que Michael Jackson était le « Cher Dirigeant » de l’Occident globalisé tant sa fin plongea la planète dans une immense tristesse…

     

    Dans la même période, suite aux élections législatives russes, nos journalistes, atteints pour la plupart du complexe de Zorro (en fait, plus zéro que Zorro, d’ailleurs), s’enflammèrent pour ces manifestants hétéroclites hostiles aux résultats définitifs et au retour de Vladimir Poutine au Kremlin. Ils frétillaient à l’avance de suivre en direct depuis leurs studios le début à Moscou d’une nouvelle « révolution de Noël », rééditant celle de 1989 à Bucarest en Roumanie… Ils s’indignaient du détournement des bulletins et des urnes pré-remplies en Russie sans qu’ils aillent regarder les fraudes électorales courantes dans les derniers bastions du P.« C.F. » en Île-de-France ou en terres socialistes du Pas-de-Calais et des Bouches-du-Rhône. Ils auraient fait des économies à leurs chaînes et montré leur professionalisme. Mais nos Zorros – zozos ignorent l’impartialité et préfèrent le tourisme professionnel exotique aux enquêtes dangereuses de terrain.

     

    Contrairement au failli Gorbatchev, Vladimir Poutine n’a jamais eu bonne presse en Occident et dans l’Hexagone. Son passé d’officier supérieur du K.G.B., son sens patriotique, son énergie virile, son goût de la répartie le desservent pour les médias qui, dominés par un état d’esprit féministe, le considèrent comme le modèle du macho crypto-fasciste. Fort heureusement que Vladimir Poutine se fiche de ce que pensent France 2, André Glucksmann, France Info ou Le Point.

     

    L’échec relatif des manifestations anti-Poutine qui rassemblaient tout le spectre politique oppositionnel, des néo-communistes aux nationalistes radicaux (les bannières impériales étaient ressorties et les images montrèrent plusieurs drapeaux noirs à croix celtique blanche !) en passant par les libéraux et les démocrates, incita nos piètres médias à trouver rapidement une nouvelle cible. La mise au pilori médiatique tomba alors sur le ministre-président du gouvernement hongrois, Viktor Orban, et ses lois audacieuses. L’entrée en vigueur au 1er janvier 2012 d’une nouvelle constitution d’orientation nationale-conservatrice et libérale ne pouvait que soulever la colère de nos démocrates patentés qui, par ailleurs, se taisent à propos des lois scélérates outre-Atlantique, du mouvement protestataire étatsunien Occupy Wall Street et des exactions policières à son encontre. C’est sûr que nos grands démocrates ne peuvent que s’offusquer de l’affirmation dans le texte fondamental hongrois du droit à l’existence de l’embryon, du mariage traditionnel et de la monnaie nationale ainsi que du contrôle gouvernemental de la banque centrale…

     

    L’ancien dissident magyar de 1989 est vraiment l’anti-Vaclav Havel. Après la disparition en 1993 de Josef Antall, le premier chef de gouvernement non-communiste depuis 1945, Orban reprit le flambeau du patriotisme conservateur. Conseillé lors de son premier mandat de Premier ministre entre 1998 et 2002 par l’intellectuel catholique Thomas Molnar, il prit conscience du danger du libéralisme philosophique et du mondialisme occidental. Certes, Orban a imposé le taux unique d’imposition (flat tax), mais il a aussi créé une nouvelle taxe sur les profits considérables que se font les groupes multinationaux sur le dos de la population hongroise. Détenteurs d’actions dans les principaux groupes de presse de l’Hexagone ou grands acheteurs de pages publicitaires, ces multinationales et leurs sbires, les journalistes hexagonaux, contestent la politique de Viktor Orban et souhaitent implicitement le retour au pouvoir de la bande maffieuses socialiste ex-communiste et libérale-libertaire pro-atlantiste qui, de 2002 à 2010, extorqua les Hongrois. Les attaques les plus grotesques ne cessent de pleuvoir sur la nouvelle Hongrie et son Premier ministre. Outre les propos débiles d’un Daniel Cohn-Bendit qui le compare à Hugo Chavez, l’excellent président du Venezuela, l’une des plus risibles provint de l’ineffable Bernard-Henri « Libye » qui ose écrire : « Il y a un pays où l’on est en train d’adapter, au nom d’un principe d’appartenance qu’il faut bien qualifier d’ethnique ou de racial, un régime électoral que l’on croyait mort avec le nazisme et qui donne droit de vote à tous les “ nationaux ” non citoyens, mais dispersés dans le reste de l’Europe (3). » Notre soi-disant philosophe condamne l’octroi de la citoyenneté hongroise aux minorités magyares de Serbie, de Roumanie et de Slovaquie qui n’ont toujours pas fait le deuil du sinistre traité de Trianon (4). Notre éminent expert de l’œuvre de Botule l’Inexistant ne veut pas que des Hongrois de l’étranger participent à la vie politique de leur mère-patrie. Or notre écrivain en plateau – télé n’a jamais protesté de la création de onze circonscriptions parlementaires françaises à l’étranger et soutient avec vigueur le droit de vote des étrangers non européens en France. Ainsi, dans l’esprit torturé de l’homme à la chemise blanche, un Algérien ou un Congolais devrait voter à Saint-Denis, mais pas un Hongrois de Transylvanie à Debrecen…

     

    Sur le même registre délirant, Angela Merkel, si bien décrite par le délicieux Silvio Berlusconi, expert réputé ès féminité, se permet de donner des leçons de morale aux Serbes du Kossovo et de Belgrade et au gouvernement hongrois alors que le président fédéral allemand, Christian Wulff, vient de démissionner, suite à un fâcheux scandale médiatico-financier… Quant à l’inénarrable ministre bordelais des Affaires étrangères, son séjour québécois lui donne le droit de critiquer Viktor Orban ! Il serait bien que les journalistes hongrois ou russes enquêtassent sur nos mœurs politiques et exposassent dans des reportages la gigantesque corruption qui gangrène notre pauvre pays. La télé hongroise pourrait même dédier une émission spéciale aux pressions insupportables des gros partis du Système sur les maires ruraux afin qu’ils ne donnent pas leur parrainage à quelques candidats présidentiels non agréés…

     

    Dans le viseur de la caste médiatique hexagonale occidentalisée, la Syrie figure au même rang que la Russie ou la Hongrie. Depuis le commencement, il y a presque un an, de la déstabilisation terroriste du gouvernement légitime de Bachar El-Assad voulue et fomentée par la Turquie et l’Arabie Saoudite, et encouragée par l’O.T.A.N., la République hexagonale et les États-Unis qui orchestrent ainsi l’étouffement lent de l’Iran, télé, radio et journaux à grand tirage traitent constamment des événements tragiques syriens jusqu’à la nausée. Le contraste est saisissant avec leur silence quasi-total sur la répression impitoyable des opposants chiites à la tyrannie sunnite occidentaliste à Bahreïn.

     

    Soit encadrés et manipulés par des rebelles islamistes, soit installés à Beyrouth d’où ils dépendent des dépêches des sacro-saintes agences de presse anglo-saxonnes, les journalistes parlent de la situation en Syrie avec un manichéisme flagrant. L’exactitude des faits leur importe peu, car ils croient participer au combat eschatologique du Bien occidental contre le Mal obscurantiste ! La presse française servile célèbre sans arrêt le courage virtuel des « rebelles » qui ne sont que de sales terroristes. En revanche, avec une déontologique à géométrie variable, les mêmes ont dénigré sans peine les manifestants catholiques et musulmans qui exprimaient leur hostilité aux pièces de théâtre abjectes montées à Paris à l’automne 2011 ! Il est intéressant de remarquer que ces grandes consciences attachés au respect des droits de l’homme qui s’apitoient dès que le moindre délinquant issu des banlieues de l’immigration est blessé ou tué par la police, n’ont jamais évoqué la féroce répression menée, ni mentionné la jambe écrasée du militant d’Action française par un fourgon de police ! Le torchon inflammable Charlie Hebdo, rompu dans la dénonciation habituelle des bavures, s’est tu pour l’occasion…

     

    La mort récente du journaliste Gilles Jacquier permet d’accuser encore plus le gouvernement de Damas de toutes les turpitudes alors que tout indique que le tir proviendrait des rebelles terroristes proche d’Al-Qaïda ! Par tous ces exemples, on a la désagréable impression de voir se préparer le conditionnement psychologique de la population française à une éventuelle intervention militaire en minimisant les risques considérables de déflagration, régionale et mondiale, majeure. Rappelons-nous de la propagande déversé en 1991 avant le lancement de « Tempête du désert » contre l’Irak et en 1999 contre la Yougoslavie.

     

    Plus que jamais, les gros médias déforment l’actualité, la tordent, la triturent. Ne soyons plus dupes de cette escroquerie intellectuelle ! Construisons des réseaux d’informations dissidents exempts de politiquement correct ! Courage donc à Bachar, à Kim, à Viktor et à Vladimir ! Et merde aux médias qui nous ont déclaré la guerre !

    Georges Feltin-Tracol http://www.europemaxima.com

     

    Notes

    1 : dans Le Monde, 22 décembre 2011.

    2 : Alain de Benoist, « Le monde survivra-t-il à la mort de Michael Jackson ? », mis en ligne sur Novopress, le 12 juillet 2009.

    3 : Bernard-Henri Lévy, dans Le Point, 12 janvier 2012.

    4 : Traité de paix signé le 4 juin 1920 entre les Alliés et la Hongrie qui perdait près de 70 % de son territoire (93 000 km2 contre 283 000 km2 en 1914).

  • Gollnisch, une parole et des actes !

    Le vice-président du FN Florian Philippot l’a rappelé sur Europe 1, mercredi, « Il y aura des gens chez nous (au FN)  qui n’iront pas ( à la manifestation du 13 janvier, comme lui-même, NDLR) d’autres qui iront ». « Il y aura de toute façon une grande liberté pour nos adhérents. C’est ça un parti normal, adulte, c’est un parti politique qui fait vivre le débat ». Sachant que « la défense de la famille ne se limite pas à cette seule question du mariage homosexuel (…) » a-t-il précisé fort justement. Depuis qu’il a annoncé sa participation à cette mobilisation  dans la rue contre le mariage et l’adoption par les couples homosexuels, Bruno Gollnisch a reçu beaucoup de messages et d’appels de cadres et militants  frontistes qui se sont enquis du lieu (quatre sont désormais répertoriés) d’où il partira pour manifester. Il le précisera très prochainement. L’Institut Civitas a par ailleurs indiqué sur son site avoir déclaré à la préfecture de Paris son  propre parcours.

    Bruno Gollnisch avait participé en novembre aux deux manifestations,  celle de Civitas dirigé par Alain Escada,  dont nous avons ici souvent salué  l’engagement militant contre la « christianophobie »,   et du collectif de Frijide  Barjot. Il  insiste sur le fait qu’au delà des divergences des uns et des autres, il importe que cette journée soit un grand succès de mobilisation  en faveur de la défense de la  famille traditionnelle et des enfants.

    Précisons encore qu’il n’y aura finalement pas de « char gay » à cette Manifestation  pour tous. Son coorganisateur XavierBongibault,Président du collectif « Plus gay sans mariage »,  l’a précisé sur facebook.

    Une décision plus en accord avec l’entretien accordé par Frijide Barjot au magazine La nef de ce mois de janvier dans lequel elle précise le sens de son engagement contre l’homophobie : «  la première homophobie aujourd’hui est celle du gouvernement qui veut que les personnes homosexuelles soient entièrement et seulement guidées par leurs instincts sexuels, ce qui est d’une certaine manière les réifier et nier leur singularité et leur identité personnelle – leur liberté en fait. De plus, l’homosexualité est aujourd’hui instrumentalisée par l’idéologie du genre, pour faire croire que chacun pourrait choisir non seulement son orientation sexuelle, mais encore son  genre, c’est-à-dire son sexe symbolique. C’est une aberration, et cette récupération des personnes homosexuelles est une véritable homophobie. »

    Le chef de l’Eglise catholique française, Mgr André Vingt-Trois, a redit le 23 décembre son opposition au mariage homosexuel en précisant  qu’il n’excluait pas de saluer les manifestants.

    Les prosélytes du mariage pour tous s’étonnent , voire fulminent ,  que les propos du pape Benoît XVI , qui a appelé les catholiques à « lutter » contre le mariage homosexuel,  aient été relayés par Eric de Labarre le « patron » des établissements catholiques, qui  évoque ce sujet dans un courrier adressé à ces derniers.

    « Dans cette lettre résolument engagée, rapporte gravement Le Parisien,  loin en tout cas de la relative neutralité habituellement observée par l’école libre, le patron des établissements catholiques y rappelle sa position officielle pour le droit essentiel de la reconnaissance de la différence des sexes. Il invite aussi les établissements à s’emparer du débat sur le projet de loi à travers toutes les initiatives qu’ils jugeront adaptées, dans le respect des personnes et des consciences : discussions en classe, réunions organisées par les parents, etc. »

    Très en pointe dans l’offensive en faveur du mariage et de l’adoption pour les couples homos, le chef de file au Conseil de Paris du Front de gauche, Ian Brossat a hurlé au retour des heures les plus sombres:  « Il s’agit d’enrôler 2 millions d’élèves dans une croisade» (sic). Une croisade qui ne serait pas pour déplaire pour le coup, à ses amis palestiniens qui ne partagent pas l’intégralité de  ses obsessions…

    Bien sûr, il s’est trouvé un syndicat d’enseignants du privé, le Sundep-Solidaires,  pour estimer sa « liberté de conscience » (sic) attaquée par la lettre de M. de Labarre :  rendez-vous compte des établissements  catholiques qui osent rapporter un appel du pape, quel scandale !!!!

    Mais nous le savons, il suffit de s’opposer, même modérément, aux idées novices et subversives de la  pseudo « modernité triomphante » -au nom de laquelle l’ex président Giscard d’Estaing  et chantre du regroupement familial vient de se prononcer pour le mariage homo…- pour être taxé des pires turpitudes.

    L’UMP jouant comme à son habitude une mi-temps  dans chaque camp –un char gaylib à la gay pride,un appel  de ses élus au mariage pour tous et dans le même temps de son président à la manif du 13 janvier- ce parti échappe assez largement à ce type de critiques.

    Il est révélateur que sur le blog associé au Nouvel Obs, le dénommé Yves Delahaie se présentant comme « apatride mais engagé » (par qui ?) puisse écrire que « Frigide Barjot a beau revêtir ses oripeaux d’égérie catho branché, de strass, de paillettes et de rose endiablé, Frigide a beau dire qu’elle veut faire la nique aux nauséabonds pour ne pas qu’ils squattent le débat, tentant même de rejeter Civitas hors de son cortège du 13 janvier, il ne sert à rien de se réjouir de gagner face aux forces obscures (sic) quand on s’abreuve dans le même ruisseau. »

    Il y a un siècle et demi Alexandre Dumas affirmait, avec beaucoup de naïveté au vu du  recul historique que nous possédons maintenant, que  «  si le suffrage universel (était) adopté par tous les peuples d’Europe, toute société secrète (deviendrait) alors impossible ».Si M Delahaie évoque comme beaucoup de caciques de l’UMP ou du PS  les « forces obscures » de la réaction, il convient aussi de rappeler qu’il existe des manœuvres souterraines qui émanent de forces autoproclamées lumineuses .

    « Forces » qui pèsent sur les évolutions « sociétales », législatives, avec un vrai mépris de la démocratie et des vœux véritables du peuple français. Du traité de Lisbonne à l’immigration sans frein imposés à nos compatriotes, en passant par cette question du mariage, les exemples abondent. Or, pour citer encore Alexandre Dumas : « quand un peuple ne croit plus à la loi parce qu’il doute de ceux qui l’appliquent, alors il ne croit plus en rien . La loi c’est le pilier d’airain des nations. »

    Le site du magazine homosexualiste Têtu rappelait ainsi le 28 décembre  l’engagement du Grand Orient de France « en faveur de l’ouverture du mariage et de l’adoption aux couples de même sexe ». Etait interrogé sur ce point Laurent Kupferman  «  coauteur avec Emmanuel Pierrat de Ce que la France doit aux francs-maçons, aux éditions First » (avec un r, s’il vous plaît).

    « C’est à la fois un engagement pour le respect de la laïcité, et en faveur du projet de loi sur le mariage et l’adoption pour tous explique M. Kupferman. Le communiqué du Grand Orient de France en novembre est sans ambiguïté sur ces points. D’un côté il condamne au nom de la laïcité les propos du Cardinal Jean Vingt-Trois, en parlant d’imprécations stigmatisantes et en rappelant que les églises doivent se restreindre à la seule sphère spirituelle. De l’autre, il affirme son soutien à ce projet de loi qui vise à assurer une reconnaissance républicaine du libre choix matrimonial, au nom de l’égalité des droits. ».

    Un soutien humaniste rappelé par François Hollande lors de ses vœux le 31 décembre, dont le gouvernement compterait dans ses rangs « une bonne douzaine»  de «présumés francs-maçons», même si «seule une petite moitié d’entre eux l’avouent à demi-mot» rapportait Le Figaro le 7 décembre dernier.

     Libre à la secte du Grand Orient de faire connaître au grand public sa « vision du monde », mais elle ne saurait stigmatiser l’Eglise au motif qu’elle entend user du droit de faire connaître la sienne. A fortiori sur une question qui déborde très largement du cadre religieux note Bruno Gollnisch et qui légitime d’autant  l’engagement de la droite nationale, populaire et sociale contre ce processus.  Les opposants au « mariage pour tous » ne sont pas uniquement  des catholiques et des croyants pratiquants, mais tous les Français conscients de la portée d’une évolution législative lourde de menaces.

    http://www.gollnisch.com

  • Le 13 janvier, nous ferons entendre un message de vérité !

    Oui, il faut manifester le 13 janvier prochain pour dire NON au «  mariage » homosexuel et à l’adoption d’enfants par les duos homosexuels. Mais manifester comment ? Pour bien agir, il faut d’abord penser juste et voir loin. J’ai déjà exprimé mon avis sur Mme Barjot et ses « dérapages » verbaux dont la répétition ne peut laisser penser qu’ils sont accidentels. Pour autant, il reste indispensable de manifester ce jour-là dans les meilleures conditions et c’est pourquoi CIVITAS, avec l’appui de nombreux autres mouvements, vous fixe rendez-vous à 13h place Pinel dans le 13ème arrondissement (métro Nationale). D’emblée, afin d’éviter toute interprétation erronée, je précise que nous n’avons pas été maîtres du choix de notre point de départ. Mais je veux maintenant m’entretenir avec vous d’une vision à long terme de la bataille engagée pour défendre la famille, le mariage et la parenté, et me baser pour cela sur les déclarations du Président de la République et de ses ministres.

    A tous les Français de bon sens : manifester contre l’homophobie ?
    Lorsque les organisateurs de la « Manif pour tous » affirment que le 13 janvier, ceux qui marcheront avec eux devront aussi le faire « contre l’homophobie », reprenant à leur compte un concept inventé par le lobby homosexuel, ils commettent une faute grave dont il est important de mesurer les conséquences pour l’avenir.
    En effet, il est bon de rappeler que François Hollande et son gouvernement ont dans leurs tiroirs une série d’autres projets législatifs qui devraient venir compléter celui sur l’ouverture du mariage aux personnes de même sexe et la possibilité pour eux d’adopter des enfants. François Hollande a ainsi prévu de rétablir un dispositif public spécifique de lutte contre les « discriminations » « doté des moyens adaptés » sur le modèle de la Halde (Haute Autorité de Lutte contre les Discriminations et pour l’Egalité) de sinistre mémoire. C’est cette Halde (créée en 2005 et dissoute en 2011) qui fut à l’origine d’un méchant procès fait au député Christian Vanneste. M. Hollande a précisé que les associations LGBT seront représentées au sein de cet outil répressif. En outre, M. Hollande a prévu que soient ajoutés aux motifs de « discriminations » condamnables « l’identité du genre », au même titre que « l’orientation sexuelle », imposant de la sorte un affermissement du terrorisme intellectuel.
    Dans le même ordre d’idées, François Hollande réclame :

    - un renforcement de « la lutte contre les discriminations dans le monde professionnel (y compris dans le secteur public) » qui augure d’une nouvelle vague de « discrimination positive » à l’embauche ;
    - de « faciliter l’accès au statut de demandeur d’asile » aux personnes qui se prétendraient persécutées « en raison de leur orientation sexuelle ou de leur identité de genre » ;
    - de permettre aux porteurs du virus VIH étrangers « y compris en situation irrégulière » de bénéficier de soins « et d’un titre de séjour » ;
    - de soutenir « au niveau international toutes les initiatives visant à combattre les LGBT-phobies ».

    Imposer aux manifestants du 13 janvier opposés à la dénaturation du mariage et de la parenté de marcher également contre l’homophobie, c’est légitimer la police de la pensée qui sera demain en charge de réprimer la libre parole de tous ceux qui s’opposent aux revendications du lobby homosexuel, y compris la théorie du gender. C’est légitimer un processus liberticide qui, demain, forcera les esprits rebelles, d’Ivan Rioufol à Eric Zemmour, de Robert Ménard à Alain Soral, de Serge Dassault à Jacques Bompard, à se taire ou à subir les nouvelles foudres d’une justice inique. C’est, à terme, préparer la voie de la censure aux organisations LGBT qui estiment que la Bible contient des passages « homophobes ».

    Manifester pour « l’homo-éducation » ?
    Lorsque Mme Barjot reconnaît au nom de la « Manif pour tous » la revendication « d’homo-éducation », elle commet encore une faute grave, légitimant là-aussi d’autres mesures prévues par François Hollande. Notamment, avec le ministère de l’éducation nationale et de l’enseignement supérieur, d’agir « sur les programmes scolaires afin de lutter contre les préjugés sexistes et homophobes » et ce « dès le plus jeune âge (primaire) ». M. Hollande a également prévu de soutenir « l’intervention des associations LGBT en milieu scolaire et précise que « l’éducation devra faire une place aux questions de genre et d’orientation sexuelle pour changer la perception sociale de l’homosexualité ». Par ailleurs, François Hollande annonce la mise en œuvre de « formations aux réalités des vies des personnes LGBT ». Des formations destinées aux enseignants et aux cadres scolaires, mais aussi aux juges aux affaires familiales, aux médiateurs, aux travailleurs sociaux, aux personnels de maison de retraite, aux personnels de santé, etc. Un vrai reformatage des Français !

    (Toutes les citations de François Hollande sont reprises du dossier Les 17 questions d’Homosexualité et Socialisme – les réponses de François Hollande)

    Aux catholiques en particulier
    Même dans les moments les plus graves, certains s’efforcent d’amener le moindre mouvement de résistance populaire à la rupture entre la Foi et lui. Sous le couvert de tactiques stériles, on lui explique que le christianisme est « clivant ». Mais réclamer la non-intervention de la religion dans le débat politique, c’est contribuer au développement d’un véritable athéisme social que l’on retrouve précisément chez les rédacteurs du projet de loi que l ‘on prétend combattre.

    Laïcité républicaine et « mariage » homosexuel
    Au lendemain de Noël, Michèle Delaunay, ministre délégué chargée des personnes âgées et de l’autonomie diffusait un tweet cathophobe : « Aujourd’hui les catholiques condamneraient la Sainte Famille : un mari qui n’était pas le père, une mère vierge… ». Imaginez un peu le tollé si un ministre se permettait un message offensant le judaïsme ou l’islam au lendemain d’une de leurs fêtes religieuses !
    Mais c’est tout au long du mois de décembre que François Hollande et son gouvernement ont multiplié les déclarations agressives à l’égard du catholicisme.
    Le 3 décembre, Cécile Duflot, ministre du logement, menaçait de réquisitionner des biens immobiliers de l’Eglise catholique.
    Le 9 décembre, François Hollande annonçait la création d’un « Observatoire de la laïcité » qui devra notamment énoncer des propositions sur l’enseignement de la morale laïque à l’école ainsi que faciliter la préparation de l’inscription de la loi de 1905 dans la Constitution, et indiquait, tel un dogme, « La loi de 1905 n’est pas une loi comme les autres, qui peut être modifiée ; elle a fondé des principes immuables (…) » . Il va falloir lui faire savoir que c’est l’institution du mariage qui est fondée sur des principes immuables, et non la loi de 1905 !
    Le 11 décembre se déroulaient les « Rencontres de la laïcité » organisées par le groupe socialiste à l’Assemblée. Trois ministres y sont intervenus. M. Vincent Peillon, ministre de l’Education, y a rappelé son intention que la morale laïque devienne une discipline à part entière dans les établissements scolaires dès la rentrée de 2014. M. Manuel Valls, ministre de l’Intérieur, a parlé de traquer la « pathologie religieuse » (cf dépêche de l’Agence Reuters), déclarant « il est temps que le camp laïque reprenne l’étendard » et annonçant « une réorientation de la mission des préfets sur le sujet », les « conférences départementales sur la liberté religieuse » devenant les « Conférences de la laïcité ». Enfin, Mme Christine Taubira, garde des Sceaux, a insisté sur la dimension « laïque et républicaine du mariage pour tous ».
    En vérité, c’est un véritable totalitarisme laïciste que met en place François Hollande. Et c’est ce fanatisme d’irréligion qui a pour corollaire une volonté de détruire la Famille.
    Face à ce péril , c’est d’un réveil catholique dont la France a besoin. Et il faut l’assumer sans plus tarder. « La vérité, écrivait Saint Pie X, ne veut pas de déguisement : notre drapeau doit être déployé ; c’est seulement par la loyauté et la franchise que nous pourrons faire un peu de bien, combattus, certes, par nos adversaires, mais respectés par eux, de manière à conquérir leur admiration et, peu à peu, leur retour au bien. » Mais, objecteront certains, ne faut-il pas être habiles pour obtenir une meilleure couverture médiatique ? « Si je cherchais à plaire aux hommes, je ne serais pas serviteur du Christ », leur a déjà répondu Saint Paul (Ga 1, 10).

    A la lecture de ces différents arguments, vous aurez compris les raisons pour lesquelles nous estimons nécessaire de manifester le 13 janvier prochain séparément de Mme Barjot. Il ne s’agit pas de simple désaccord dialectique, encore moins de tirer la couverture à soi. Il ne s’agit pas non plus de confondre manifestation et procession. Il s’agit d’avoir bien en tête les principes fondamentaux sur lesquels reposent l’action et de considérer les enjeux à long terme et dans leur globalité afin de ne pas faire inconsciemment le jeu de l’adversaire.

    Le 13 janvier à 13h, place Pinel (métro Nationale) dans le XIIIème arrondissement, nous rassemblerons de nombreux catholiques pour la Famille, sans que cela soit signe d’exclusion. Nous serons capables d’unir à nous, au-delà des catholiques pratiquants, quantité de Français de bon sens, sans que cela n’entraîne pour autant ni neutralité ni anonymat. Notre addition des forces se fera sur un discours de vérité. Parce que seule la vérité rend libre.

    Alain Escada, président de Civitas

  • Valeurs : le droit de transmettre, le droit de rester nous mêmes

    Si les questions du chômage, du pouvoir d’achat, de l’Europe, de l’insécurité, de l’immigration sont au cœur (par forcément dans cet ordre), des préoccupations de nos compatriotes, la défense de notre identité à laquelle un nombre croissant de Français attache une importance capitale, passe aussi par la défense de nos valeurs morales, éthiques, civilisationnelles. Dans la grande entreprise de destruction des repères qui ont structuré nos sociétés européennes, et plus largement d’ailleurs de nombreuses sociétés traditionnelles, force est de constater que la droite mondialiste n’a rien à envier à sa comparse de gauche. Comme l’a souligné Bruno Gollnisch, il existe là aussi dans ce domaine une simple différence de degré mais non de nature entre les deux pôles du Système.

    Un Système qui s’applique à dénoncer avec tout le vacarme nécessaire les discriminations, le sexisme, le racisme dont se rendraient coupables ces salauds de gaulois, pour mieux cacher la vaste entreprise de dépossession des autochtones de ce pays de leurs libertés, de leur souveraineté, de leurs spécificités culturelles et physiques dont ils sont priés de se débarrasser , voire d’avoir honte…

     Au rayon des farces et attrapes, l’association Ni Putes ni soumises (NPNS) que la socialiste Fadela Amara, ex néo sarkozyste qui vient d’appeler à voter François Hollande avait contribué à fonder en 2003, a bénéficié ces dernières heures du tam-tam médiatique. Subventionnée à hauteur de 500.000 euros par an avec nos impôts par l’UMPS , NPNS est  sortie un instant  de sa léthargie, via sa nouvelle présidente Asma Guenifi , qui a remplacé Sihem Habchi, accusée de dépenses somptuaires par ses petites camarades.

     Mme Guenifi a  en effet réclamé urgemment l’abrogation d’une ordonnance du 26 brumaire an IX (17 novembre 1800), toujours en vigueur dans la Constitution, indiquant que «Toute femme désirant s’habiller en homme doit se présenter à la préfecture de police pour en obtenir l’autorisation ».

     Chacun(e) aura noté que ce texte n’est plus appliqué, mais celui-ci  figure dans la liste des 17 points de revendications que l’ association socialiste compte présenter aux candidats à la présidentielle. L’urgence de la mesure ne sautera certainement pas  aux yeux de nos compatriotes , mais « l’abrogation de cette loi est symbolique. Mais on y tient car ce texte a un caractère régressif et humiliant, il légitime le contrôle du corps féminin », explique Asma Guenifi. Notons que c’est le seul point de la liste qui a été mis en avant,  ce qui augure du niveau des autres propositions avancées par NPNS…

     Dans la même rubrique, l’association féministe répondant au nom tout aussi délicat et poétique de Chiennes de garde s’est vantée du succès de sa campagne Osez le féminisme !, au terme de laquelle François Fillon a publié une circulaire supprimant les termes « Mademoiselle », « nom de jeune fille » et « nom d’épouse » des formulaires administratifs…

     Il n’est bien évidemment pas anodin que l’UMP au pouvoir ait autorisé dans le même mouvement l’enseignement dans les établissements scolaires (et à science-po) de la théorie du genre (gender), défendue notamment par le lobby homosexualiste et  popularisée par l ‘universitaire gauchiste américaine Judith Butler. Une folle théorie qui entend nous persuader que toute identité différenciée, notamment sexuelle, est le fruit de pressions, d’un fascisme social, une construction socioculturelle laquelle expliquerait uniquement nos différences d’aptitudes…

     Les Chiennes viennent également d’exiger le retrait d’une publicité diffusée actuellement à la radio, émanant du département du Jura qui proclamait, par l’intermédiaire d’une voix suave et féminine : « Mes rivières sont généreuses, mes courbes engageantes. Viens chez moi, je suis le Jura », « viens randonner sur moi. » Selon les Chiennes, cette publicité « diffuse et banalise, malgré son statut institutionnel, des fantasmes sexuels pour vanter une région et utilise donc le corps des femmes hors de propos ».

     Si la marchandisation du corps de la femme, l ‘hyper sexualisation agressive qui s’étale dans nombre de publicités est une incontestable réalité,  ladite association, bien dans le sens de la pente et du politiquement correct, n’avait pas réagi il y a quelques mois, lorsque le constructeur automobile Renault avait gratifié les Français de spots publicitaires odieux  pour un de ses modèles. L’un  montrait la complicité émue d’une mère apprenant que sa fille travaille dans un peep show (le rêve de toute maman pour sa progéniture ?), un autre un fils découvrant avec tendresse que son père fait des heures sup le soir sur un boulevard comme travesti…la prostitution masculine c’est plus fun ?

     Nous l’évoquions sur ce blog, un sondage opinion way paru en mars 2011 indiquait que 38% des personnes interrogées considéraient Marine Le Pen comme la candidate « d’une droite patriote attachée aux valeurs traditionnelles »

    Valeurs traditionnelles, notions nous, vilipendées, brocardées, attaquées systématiquement par les faiseurs d’opinion, à commencer par les publicitaires chargés eux aussi d’occuper « le temps de cerveau disponible » de nos compatriotes, et de faire passer les « messages de tolérance. »

    Comme le réaffirmait Bruno Gollnisch lors de son discours du Congrès de Tours, la défense de la vie, la transmission de notre patrimoine culturel,  « la remise à l’honneur des valeurs traditionnelles et de droit naturel – ce n’est pas ringard, c’est moderne, de défendre les valeurs traditionnelles ! ». Il est temps, grand temps, que les Français renvoient définitivement dans le passé les acteurs d’un Système qui contribue tant à la ruine de notre pays et ce, dans tous les domaines.

    http://www.gollnisch.com

  • Les Identitaires étaient 70 et ne sont que des amateurs…Eux étaient 300 ont tout cassé et nont pas été inquiétés

    Les Identitaires ne sont que des amateurs…

    Quel message, une fois de plus, envoyé mardi dernier ! 

    300 jeunes débarquent à Nogent, petite ville de l’Oise, et s’installent pour la nuit dans un hôtel en attente de reconversion.

    Sans doute pour s’occuper, les malheureux cassent tout, se battent, se déchaînent sur les voitures de la rue, obligent les voisins à passer la nuit de la Saint-Sylvestre terrés tous feux éteints et terrorisés, contraignent 80 gendarmes et policiers à descendre en urgence de Paris… 

    Au petit matin, ils sont rapatriés par le RER dont ils cassent quelques vitres, histoire de finir l’aventure dignement…

    Et tout irait pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles, selon le commissaire adjoint de Creil, puisqu’il n’y a ni blessés graves ni… gardés à vue. 

    Quelle leçon de choses pour les 70 Identitaires montés déployer une banderole sur le toit d’une mosquée en construction, à Poitiers ! 

    Des amateurs qui se sont retrouvés placés en garde à vue — 48 heures pour quelques-uns —, qui risquent amendes et peines de prison, et dont les responsables sont interdits de sortie de leur département ! Qu’ils en prennent de la graine !

    Pour bénéficier de l’impunité la plus totale, et ne même pas être placé en garde à vue :
     

    - Il suffit d’être 300 et non pas seulement 70.
     

    - Il suffit de tout casser, au lieu de déployer paisiblement une banderole réclamant un referendum sur islam et immigration. 

    - Il suffit de s’enivrer et de se battre toute une nuit, de pourrir le réveillon de paisibles citoyens, au lieu de prendre la peine de grimper, avec une échelle de corde, au petit matin, sur le toit d’une mosquée en construction. 

    - Il suffit de casser les voitures des riverains au lieu de rappeler le souvenir de Charles Martel et de sa victoire de 732 qui a sauvé la France des bienfaits de la religion d’amour, de tolérance et de paix.

    - Il suffit de casser les vitres d’un train au lieu d’exposer à la pluie 3 tapis de prières — dont on se demande ce qu’ils faisaient sur un chantier de construction. 

    2012 est mort. 

    Vive 2013 dans la France de Hollande, Valls et Taubira !

    Un pays où des jeunes qui alertent paisiblement leurs compatriotes sur l’islamisation de leur pays sont traînés dans la boue, insultés par la majorité des médias. 

    Un pays où les Mélenchon-Dray-Desir réclament la dissolution de leur mouvement… 

    Un pays où l’on ne demande même pas leurs papiers d’identité à d’autres « jeunes » qui cassent tout, ne fut-ce que pour leur faire payer les dégâts dont ils sont responsables. 

    Des dégâts que Depardieu ne paiera plus…

    Christine Tasin, le 2 janvier 2013    /   FRANCE REVOLUTION  http://france.revolution.over-blog.com/

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  • [PARIS] Vendredi 18 janvier 2012 à 19h00 précises MANIFESTONS NOTRE SOLIDARITÉ AVEC LE PEUPLE GREC !

    France, Grèce : Mêmes menaces, même combat

    Sortons de l’euro ! Rentrons dans l’histoire !

    Vendredi 18 janvier 2012 à 19h00 précises, MANIFESTONS NOTRE SOLIDARITÉ AVEC LE PEUPLE GREC

     
  • Manifestation du 13 janvier : pourquoi Bruno Gollnisch y sera

    La loi prévue sur le mariage et l’adoption par les couples homosexuels vise à satisfaire les exigences d’une très petite minorité. Au-delà, elle est aussi motivée par de sombres impératifs idéologiques. Impératifs, démagogiques ceux-là, qui ont aussi présidé  au vote de  la taxation à 75 % des plus hauts revenus, un taux que l’on ne retrouve dans aucun pays de l’OCDE nous l’avions souligné, et qui vient d’être censuré par le Conseil constitutionnel. Ladite mesure ne concernait que 2000 foyers fiscaux et ses effets négatifs auraient été à l’évidence plus importants que ses côtés positifs. Pour le reste, ce sont les Français bien plus modestes qui continueront à payer la facture.

    Dans ce contexte peu réjouissant, il y a des sondages qui, même un peu anecdotiques, sont toujours amusants à lire. Ainsi celui publié mercredi dernier (une étude Harris Interactive), par le magazine VSD en cette période de fêtes sur « les personnalités qui agacent le plus les Français ».

    Bien sûr on peut toujours contester les choix (orientés) qui président à l’élaboration de la liste soumise aux sondés, comme celle présentée dans le tout dernier baromètre bi-annuel Ifop pour le Journal du Dimanche sur  «les  personnalités préférées des Français ». Nous y trouvons aussi beaucoup de mauvais tocards médiatiques interchangeables avec le sondage précédent.

    Mais avouons que si nous avions été interrogés, nous aurions nous aussi certainement placé en tête… les têtes de gondoles qui sont les plus citées ici : Jean-François Copé, Franck Ribéry, Diam’s, Bernard Henry-Lévy ou encore Audrey Pulvar…Si les réponses des Français font sauter le fameux clivage droite-gauche en mettant au rayon des « insupportables » aussi bien Mme Royal que Mme Morano, celui-ci garde apparemment tout son sens sur les questions dites « sociétales ». Le cas emblématique étant bien évidemment le projet de loi en faveur du « mariage pour tous. »

    Le Point s’en faisait l’écho le 19 décembre relayant une dépêche de l’AFP : « Si l’opposition à ce projet du gouvernement socialiste fait l’unanimité au sein du (FN, NDLR), la forme que doit prendre la mobilisation est plus discutée en interne ». « Entre des cadres qui penchent pour un soutien actif et d’autres beaucoup plus prudents, le Front National – et Marine Le Pen en tête – est partagé face à la prochaine manifestation d’ampleur contre le mariage homosexuel, le 13 janvier, alors que l’UMP promet d’être dans la rue ( …) »

    « La mobilisation du 13 janvier, baptisée La Manif’ pour tous, s’annonce encore plus forte et le président de l’UMP Jean-François Copé a d’ores et déjà demandé aux militants et sympathisants de son parti d’être des acteurs-clés pour son succès. Du coup, le FN est placé devant un dilemme. »

    Dilemme n’est peut être pas le mot exact puisque le FN sera bien présent à cette manifestation : Bruno Gollnisch, Jean-Marie Le Pen, Marie-Christine Arnautu, Louis Aliot sont favorables à une participation du FN à ce rassemblement et de très nombreux militants cadres, élus, membres du Bureau politique ont d’ores et déjà prévu de se rendre à cette manifestation.

    Bruno Gollnisch peut en témoigner, les frontistes lui ont posé de très nombreuses questions sur la nécessité de la présence du FN lors des manifestations passées et à venir contre le mariage homo, lors de ses récents déplacements dans les fédérations FN et encore dernièrement lors de son passage à  Versailles le 21 décembre. Ce sujet sera évoqué lors du prochain Bureau Politique du FN, le 7 janvier.

    Il est en effet totalement légitime pour les dirigeants du FN de réfléchir à l’attitude tactique, stratégique qui doit être celle de l’opposition nationale sur ce dossier. En l’espèce Le Point et l’AFP, citent Marine Le Pen qui explique qu’ « il est hors de question d’apparaître comme des supplétifs de M. Copé ». « Si (elle va manifester ), (ce qu’elle n’a) pas encore décidé), (elle le fera) pour dire attention, il y a d’autres sujets qui sont des sujets bien plus importants que cela »

    Pour Marine poursuit cet article, « ce débat de société renforce le clivage gauche-droite, qu’elle juge d’une part artificiel et qui lui laisse d’autre part moins d’espace politique. Difficile, en effet, de renvoyer UMP et PS dos-à-dos sur le mariage homosexuel. » Pourtant Le Point cite aussi à bon escient la présidente du FN qui souligne que l’UMP « cherche à se faire une virginité sur la défense de valeurs qu’ils ont totalement abandonnées depuis les 30 années où ils sont au pouvoir ».

    Florian Philippot, vice-président en charge de la stratégie et de la communication, est-il encore rapporté, « voit dans ce débat sur le mariage gay un sujet de diversion pour masquer les échecs sociaux de l’exécutif. » « Notre position est connue. Il n’y a pas un Français qui pense que Marine Le Pen est pour le mariage homo. Et les gens ne nous parlent pas de ça, parce que leur problème, c’est d’arriver à boucler leurs fins de mois ».

    C’est en effet une préoccupation première des Français qui hiérarchisent leurs inquiétudes, citent pareillement dans les enquêtes d’opinion depuis 20 ans les difficultés économiques et sociales en tête de leur souci, devant les causes et conséquences, directes ou indirectes de celles-ci : l’insécurité, l’immigration, le multiculturalisme, l’euro, nos abandons de souveraineté à l’Europe de Bruxelles…

    Les sondages semblent démontrer aussi une césure assez nette entre le peuple de droite et le peuple de gauche sur cette question, ce dernier étant assez, voire très largement favorable au mariage homo -mais beaucoup moins à l’adoption qui y est pourtant pleinement associée.

    Implicitement, le politologue proche de l’UMP (et adversaire résolu du FN) Dominique Reynié « conseille » au FN de faire profil bas sur cette question de la défense des valeurs. Dans Le Monde en date du 25 décembre, interrogé sur l’attitude qui devrait être celle de l’UMP pour contenir le FN, il note que s’il est « indéniable » que « la société française se droitise, » « il est (donc) inutile (pour l’UMP, NDLR) d’en rajouter », « surjouer la proximité avec le FN est donc une erreur. »

    Mais le FN juge-t-il encore « est un parti qui aspire toutes les protestations. Désormais, sa zone de croissance est dans l’électorat populaire déçu par le hollandisme. Les transferts dans l’électorat de droite ont déjà eu lieu entre 2007 et 2012. Il n’y a plus de flux massif à attendre de ce côté-là de l’échiquier politique. »

    De là à penser que le FN doit mettre l’éteignoir sur son programme de défense des valeurs de notre civilisation il y a tout de même un pas que Bruno Gollnisch se refuse de franchir ! L’électeur qui a voté hier Hollande, aujourd’hui malmené, maltraité par la politique mondialiste du PS et ses conséquences économique, sociale, identitaire sur son quotidien, et qui se décidera en 2014 à voter FN,  ne sera pas  arrêté dans son geste parce que l’opposition nationale a pris activement fait et cause pour la défense du mariage et de la famille…

    Jean de Rouen dans l’article qu’il a publié sur le site Nouvelles de France demande lui au FN de faire de la « la défense de la cellule familiale » toujours une de ses priorités et assure que les « questions sociétales » ne sont pas secondaires. « A moins de réduire l’homme à n’être qu’un producteur ou un consommateur, l’économie n’est pas première : elle doit rester subordonnée au politique. L’homme en effet ne vit pas que de pain. Quant à la question sociale, qui peut ignorer qu’elle est aussi relative à la politique familiale et aux problématiques de l’éducation et de la démographie ? »

    Dans son Message de Noël, Bruno Gollnisch a rappelé que cette question du mariage était tout sauf anecdotique et que ce n’est pas un hasard si les mêmes « forces obscures du mondialisme » étaient à la manœuvre pour détruire les nations et les familles, cellules de base de la société.

    Enfin Bruno rappelle solennellement, notamment à tous les férus de sondage, que la défense des valeurs traditionnelles est une des causes principales, structurante, du vote en faveur Front National comme l’on démontré des dizaines d’enquêtes d’opinion depuis son émergence électorale.

    Au nombre de celles-ci, l’enquête TNS Sofres de décembre 2006 indiquait que la « défense des valeurs traditionnelles » par le FN et Jean-Marie Le Pen était l’aspect thématique le plus approuvé par les Français, avec 39 % d’avis favorables (53 % d’avis contraires). Une enquête d’opinion publiée peu avant le premier tour de la présidentielle de 2002 dans Le Monde établissait le même constat.

    En février 2010, ce même institut de sondage publiait les résultats de son enquête dans le cadre du « grand débat sur l’identité nationale ». Il était relevé qu’au sein des 65% de Français qui considèrent que l’identité française a tendance à «s’affaiblir», les raisons principales dudit affaiblissement citées en premier étaient « la perte des valeurs » (29%), devant « l’immigration » (25%) et « la diversité culturelle et ethnique » (18%) ce qui certes revient peu ou prou au même.

    Enfin, un sondage opinion way paru en mars 2011 indiquait qu’en tête des appréciations élogieuses, 38% des personnes interrogées considéraient Marine Le Pen comme la candidate « d’une droite patriote attachée aux valeurs traditionnelles. »

    Valeurs traditionnelles vilipendées, brocardées, attaquées systématiquement par les faiseurs d’opinion, les publicitaires et autres acteurs de la société du spectacle et du divertissement,  chargés eux aussi d’occuper « le temps de cerveau disponible » de nos compatriotes, et de faire passer les « messages de tolérance. » Une guerre de sape psychologique qui ne touche pas que notre pays confronté à des attaques mûrement réfléchies et conçues de longue date -http://www.gollnisch.com/?s=solve+et+coagula.

    Comme le réaffirme Bruno Gollnisch, « aucune modernité n’est viable si elle ne s’enracine dans une tradition. La défense de la vie, la transmission de notre patrimoine culturel, la remise à l’honneur des valeurs traditionnelles et de droit naturel – ce n’est pas ringard, c’est moderne, de défendre les valeurs traditionnelles ! ». Il les défendra donc de nouveau le 13 janvier dans la rue.

    http://www.gollnisch.com

  • L’enseignement catholique va t-il se mobiliser contre le « mariage » homosexuel ?

    BORDEAUX (NOVOpress via Infos Bordeaux) - C’est la question qui est posée après l’envoi d’un courrier (ci-dessous) adressé aux 8 500 chefs d’établissement de l’enseignement catholique. Dans celui-ci, son secrétaire général, le bordelais Eric de Labarre (photo), exprime officiellement son « désaccord » avec le projet de loi du gouvernement sur le mariage homosexuel.

    S’il ne quitte pas son habituel ton très feutré, celui dont le fils est prêtre au sein de la Fraternité Saint-Pierre, appelle « chaque école, collège ou lycée » à « prendre les initiatives qui lui paraissent localement les plus adaptées pour permettre à chacun l’exercice d’une liberté éclairée ». En clair, mettre le sujet du « mariage » homosexuel sur la table, et expliquer le danger d’une telle réforme.

    Dans un communiqué de presse, l’Enseignement Catholique précise sa position : « Fort de son expérience et de son expertise éducatives, l’Enseignement Catholique partage le point de vue du plus grand nombre des professionnels de l’enfance. Avec eux, il rappelle que, pour la construction de l’identité et de la personnalité de chaque enfant et de chaque jeune, la reconnaissance de la différence sexuelle et le droit d’accéder à ses origines et à sa propre histoire, sont tout à fait essentiels. Négliger les droits de l’enfant pour faire prévaloir un droit à l’enfant constituerait un très grave contresens dont les enfants seraient les premiers à pâtir. C’est pourquoi l’Enseignement Catholique est en désaccord avec une évolution législative ouvrant le mariage et la parentalité aux couples homosexuels ».

    Si il n’y a pas pour l’instant d’appel à joindre la manifestation du 13 janvier à Paris où l’on attend plusieurs centaines de milliers de personnes, les associations de gauche et d’extrême gauche dénoncent ce soir « un appel à défiler à peine déguisé ».

    L’enseignement catholique va t-il se mobiliser contre le « mariage » homosexuel ?

    http://fr.novopress.info