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tradition - Page 387

  • Pierre-Louis Mériguet de Vox Populi invité au congrès du Siel le 28 janvier prochain

    TOURS (Novopress) — Depuis plus de 3 années, derrière le slogan Défends la Terre de tes Pères, Vox Populi s’est imposé comme une véritable force autonome sur l’échiquier politique tourangeau. A tel point que certains affirment qu’il est difficile aujourd’hui (même au niveau national) de ne pas avoir entendu parler de l’équipe emmenée par Pierre-Louis Mériguet.

    Structuré en mouvement indépendant de tout appareil politique déjà existant, Vox Populi cherche de manière quotidienne à influer sur l’actualité de sa région. Pour cela, ses militants n’hésitent pas à faire appel aux divers outils politiques qu’ils ont acquis au fils des années. Manifestions, conférences, lobbying, actions surprises… toutes les idées sont bonnes pour se faire entendre du plus grande nombre. En travaillant sur différentes thématiques militantes, ils ont gardé pour objectif principal de rappeler aux Tourangeaux qu’ils ont des racines profondes qu’il ne faut pas négliger à l’heure où le raz-de-marée global tente de noyer les peuples avec toutes leurs différences.

    L’esprit sectaire ne semble pas trouver place chez Vox Populi. En effet, après avoir répondu présent à l’invitation des Identitaires pour leur convention d’Orange (photo ci-dessus) et à celle du Front national pour la venue de Louis Aliot à Tours, le mouvement tourangeau est aujourd’hui invité à participer au congrès annuel du Siel de Paul-Marie Coûteaux, qui se déroulera à l’assemblée nationale le 28 janvier. Deux jours avant, Vox Populi organisera sa troisième marche de la fierté tourangelle, sous forme d’une marche aux flambeaux parcourant les rues de la capitale tourangelle. Décidément, les militants tourangeaux interpellent le camp patriote et l’année ne fait que commencer …

    “Nous avons voulu dès notre constitution en préfecture devenir des militants enracinés sur leur propre terre. Etre des acteurs de proximité, accessible par tous. Cela pour mieux cibler les préoccupations des habitants et agir en conséquence. Nos méthodes tranchent littéralement avec celles des professionnelles de la politiques institutionnalisée qui ne s’intéressent au peuple quand période électorale. A Tours, vous pouvez aussi bien nous croiser sur un marché que dans une manifestation ou dans une salle de sport. Nous refusons l’engagement partiel, la marginalité ou les caricatures ! Pour nous, être militant politique c’est un mode de vie, pas un hobby”, nous a expliqué Pierre-Louis Mériguet par téléphone.

    Il n’est donc pas étonnant de voir les enracinés tourangeaux n’appartenant “pas plus au Front National qu’au Bloc Identitaire”  s’intéresser, à l’échéance de 2014 dans leur ville. Ils ont d’ailleurs pris les devant en publiant un communiqué qui annonce la couleur, en appelant les patriotes de différentes familles à rejoindre une liste unitaire qui pourra peser dans la balance électorale : “Cette autonomie ne doit en aucun cas être synonyme d’autarcie ! Nous refusons de jouer la carte de la ghettoïsation que nos adversaires souhaitent tant pour nous diviser et nous affaiblir. C’est uniquement dans une perspective d’unité populaire qu’une liste de résistance enracinée prendra tout son sens pour mieux triompher. Le passé nous enseigne les erreurs à éviter. Rappelons-nous qu’en 2008, le FN n’avait pas réussi à constituer de liste à Tours. Ne laissons pas cette expérience se reproduire demain. Nous désirons vivement mettre en avant ce que nous partageons pour ne faire qu’un lorsque cela est nécessaire. C’est donc dans ce cadre que nous nous engagerons dans cette campagne en prônant prioritairement l’union des patriotes…”

    Appel du pied fait au Rassemblement Bleu Marine ou candidature frappée du poing levé ? L’avenir nous le dira.

    http://fr.novopress.info

  • Cauchemars et rêves elfiques.

    Cauchemars et rêves elfiques,

    L’apparition de la Mahr. 

    Elfes et nains prennent aussi parfois l’aspect d’esprits nocturnes et de démons incubes, venant tourmenter les bonnes gens dans leur sommeil en leur faisant faire des cauchemars. Dans le nord de l’Europe, ces esprits étaient  nommés mahr (mahren au pluriel), nom qui forme la racine de tous les mots qui, dans les différentes langues européennes, désignent le sommeil accompagné d’oppression et agité de rêves malsains : maren en danois, nightmare en anglais, Nachtmar en allemand, cauchemar en français ; mot forgé à partir du terme néerlandais mare, "fantôme", et de l’ancien verbe français chaucher, "peser" ; le cauchemar est donc un fantôme qui pèse sur le dormeur, qui l’oppresse. Chez les Latins, le cauchemar se disait phantasma, mot qui a donné "fantôme" et "fantasme".

    La Mahr est souvent considérée comme l’esprit d’un mort malfaisant qui revient hanter le sommeil des vivants, comme le démontre cette anecdote du XIIème siècle : "Après son décès, un homme est enterré par les soins diligents de son épouse et de ses proches, selon la coutume. La nuit suivant son inhumation, le mort entre dans la chambre de son épouse, la réveille et l’écrase de son poids qu’elle peut à peine supporter". (Guillaume de Newbury : Historia rerum Anglicarum)

    Dans les pays scandinaves, une légende affirme que la Mahr prend plaisir à tirer l’homme par les cheveux, comme les lutins de l’ouest de la France s’amusent à tirer les crins des chevaux. Un témoignage datant du Xème siècle en apporte un sinistre exemple : "Après avoir épousé Drifa en Finlande, le roi Vanlandi regagne Uppsala. Avant son départ, il promet à sa femme de revenir dans un délais de trois ans, mais dix années s’écoulent sans qu’il songe à tenir sa promesse. Drifa convoque la magicienne Huld et lui remet une somme d’argent afin que, par ses sortilèges, elle fasse revenir son époux ou le tue. La magie de Huld provoque chez Vanlandi un vif désir de revoir sa femme, mais ses amis et ses conseiller le mettent en garde : ce désir est dû aux maléfices des Finnois, disent-ils. Vanlandi est alors pris de sommeil – réaction typique d’un homme qu’un esprit attaque ou visite – ; il va se coucher et s’endort. Il s’éveille peu après en criant que la Mahr l’a piétiné. On saisit alors la tête du roi, mais la Mahr se met à écraser ses jambes. On prend ses jambes, mais la Mahr empoigne la tête de Vanlandi et le tue". (Snorri Sturluson : L’Orbe du monde)

    Il existe aussi une maladie dans laquelle les cheveux prennent la consistance du feutre, et que l’on appelle marlock en suédois, mahrenzopf en basse Allemagne et mahrenflicht en allemand, mots qui désignent une chevelure tressée et bouclée par la main de la Mahr.

    En allemand, cauchemar se dit également Alp, mot dérivé de "elfe". C’est ainsi que les Allemands surnomment le cauchemar Alpdruck (pression de l’elfe) ou Alptraum (rêve elfique).

    Paul Sébillot confirme la part que prennent les élémentaux dans les terreurs nocturnes des hommes : "La visite d’une catégorie assez nombreuse d’esprits, généralement de petite taille, est au contraire redoutée ; il en est qui pénètrent dans les demeures des hommes ou des bêtes que pour y exercer leur malfaisance ou tout au moins leur espièglerie : des lutins s’asseyent sur la poitrine des gens endormis, les oppressent et leur donnent le cauchemar ; d’autres s’amusent à tresser la crinière des chevaux pour s’en faire des étriers ou des balançoires, ou ils les tourmentent de telle sorte qu’au matin ils ruissellent de sueur. Les paysans emploient, pour les chasser, sans compter l’eau bénite et les talismans catholiques, des procédés variés. Le plus habituel consiste à placer, dans un récipient en équilibre, des pois, du millet ou de la cendre : le lutin, en arrivant à l’étourderie, le heurte et le renverse, et comme il est obligé de ramasser une à une ces innombrables graines, il est si ennuyé de cette besogne qu’il ne se risque plus à revenir. En Auvergne, il suffisait de déposer des graines de lin dans un coin ; le drac s’en allait plutôt que de les  compter ; dans le même pays, on étendait des cendres sur le passage du betsoutsou, qui essayait en vain d’en savoir le nombre". (Paul Sébillot : Le Ciel, la nuit et les esprits des airs)

    C’est également le cas du lutin nommé chaufaton dans la haute vallée d’Aulps, en Haute-Savoie, qui prend un malin plaisir à fouler de ses pieds les hommes et les femmes endormis : "D’autre fois, quand ils étaient couchés sur le foin à deux ou à trois, le chaufaton venait les oppresser et les paralyser sous un poids très lourd, comme s’ils avaient eu une pierre sur eux, les uns après les autres". (Christian Abry et Charles Joisten : De lutins en cauchemars)

    Selon Claude Lecouteux (Les nains et les Elfes au Moyen Âge), ce génie domestique se transformant en cauchemar est une réminiscence du culte des ancêtres : "Nous croyons que les traditions populaires gardent le souvenir des temps anciens ; il nous semble en effet très significatif que ce soit justement un génie domestique, le chaufaton qui puisse jouer le rôle du cauchemar, car de tel génies sont souvent la forme que prend le bon ancêtre décédé, et leur culte se confond avec celui des morts bien-veillant, tutélaire". En effet, le révérend Kirk indique : "Il existe beaucoup d’endroit appelés monts-de-fées que les habitants des montagnes croient impie de saccager ou de découvrir en enlevant la terre et le bois, croyant par superstition que les âmes de leurs ancêtres vivent là. Et ils disent que dans ce but un monticule ou petit mont était élevé à côté de chaque cimetière pour recevoir les âmes jusqu’à ce que les corps qui reposent là soient ressuscités ; et ce monticule devenait ainsi mont-de-fées". (Robert Kirk : La République mystérieuse)

    L’apparition de la Mahr, spectre d’un mort malfaisant, correspond donc certainement au moment historique où le culte des ancêtres tombe en désuétude. Les vivants n’honorent plus leurs défunts comme ils le devraient ; et ces derniers reviennent donc les hanter pour les punir de leur oubli et de leurs manquements. 

    Edouard BRASEY ( http://edouardbrasey.com/ )  

    Enquête sur l’existence des Fées et des Esprits de la Nature.(Filipacchi 1996). 

    Voir également, du même auteur : http://lapres-mididesmagiciens.hautetfort.com/archive/201... 

     http://fierteseuropeennes.hautetfort.com/

  • Jean-François Mattéi, "un texte étonnant de Marguerite Duras sur l'homosexualité"

    Quand Marguerite Duras s’exprimait sur l’homosexualité

     

     

    ETIENNE DE MONTETY (Le Figaro du 8 janvier 2013)

     

     

    Dans La Passion suspendue, livre posthume d’entretiens avec une journaliste italienne qui paraît ces jours-ci aux Éditions du Seuil, l’écrivain Duras, décédée en 1996, tient des propos très tranchés sur l’homosexualité. Ils font l’effet d’un pavé dans la mare au milieu des débats en cours. « Il manque, affirme-t-elle, à l’amour entre semblables cette dimension mythique et universelle qui n’appartient qu’aux sexes opposés. (…) Je l’ai déjà dit, c’est la raison pour laquelle je ne peux considérer Roland Barthes comme un grand écrivain : quelque chose l’a toujours limité, comme si lui avait manqué l’expérience la plus antique de la vie, la connaissance sexuelle d’une femme. » Et l’auteur de LAmant (prix Goncourt 1984) de conclure : « L’impossibilité de la procréation même, du reste, rapproche beaucoup l’homosexualité de la mort. »

     

    Merci à Jean-François Mattéi, pour cet envoi !

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

     

  • Défendre les indépendances nationales, défendre la paix

    La France, où plus exactement ceux qui parlent en son nom, aiment donner des leçons de morale et de démocratie au monde entier. C’est pourtant dans notre pays, et pas dans la Russie de Poutine, qu’un syndicaliste, Dominique Morel de la Fédération nationale des chauffeurs routiers, a été exclu de son syndicat au motif qu’il était adhérent du FN. Ce n’est certes pas le premier à être victime de cet ostracisme là, et a contrario comme l’a souligné le secrétaire général du Front National,  Steeve Briois « on n’a jamais vu des militants d’extrême-gauche être exclus d’un syndicat pour double appartenance ». Gardiens du temple de la bien-pensance qui ont crié également au scandale après l’annonce de l’exil fiscal de Gérard Depardieu et pire encore après l’annonce que Vladimir Poutine, avait signé un décret lui accordant la nationalité russe. Philippe Randa a souligné que l’acteur « l’a remercié dans une lettre ouverte en déclarant son amour pour la Russie, son admiration pour la démocratie au pays des Ivans et pour son président exemplaire. » M. Depardieu se déclarait il y a peu « citoyen du monde »,  il semble donc qu’il ait changé d’avis…

    «L’opinion publique relève M. Randa, ne semble pas vraiment condamner l’acteur. Au contraire… La France d’en bas, celle qui est non seulement aussi majoritaire que trop silencieuse, qui se « lève tôt » et crache sans cesse au bassinet des dépenses publiques et de l’assistanat généralisé, ne se montre guère vindicative contre la star du 7e Art. Il y a ceux (…) qui espèrent qu’après ce couac fiscal, les socialistes cessent, au moins momentanément, leurs folles augmentations d’impôts, ceux qui suivent encore le bon sens populaire et se disent qu’en tout état de cause, il vaudrait mieux retenir pour leur propre confort un richissime Gérard Depardieu que laisser entrer en France des dizaines de milliers d’Affamés du Tiers-Monde supplémentaires chaque année… et il y a les 2,8 millions de personnes au chômage qui, de toute façon, ne voient pas ce que le départ de Gérard Depardieu va changer à leur sort…».

    Le politologue Dominique Reynié indiquait dans Les Echos 25 décembre que la portée du départ de l’acteur ne doit pas être sous-estimée : «M. Depardieu, c’est le peuple : à 14 ans il a travaillé comme imprimeur. Sa fortune, il ne la doit pas à un héritage, mais à son travail et à son talent. C’est le type même de parcours que l’on ne peut que saluer dans les milieux populaires. Comment comprendre que l’on puisse stigmatiser la réussite de quelqu’un qui est, comme l’on dit, parti de rien ? Gérard Depardieu, c’est Obélix et c’est donc aussi la France. Gérard Depardieu, c’est enfin la force vitale. Christian Clavier et Gérard Depardieu sont partis. C’est comme si Astérix et Obélix avaient été contraints de quitter la France. Astérix et Obélix, c’est une France populaire et joyeuse. La gauche devrait être attentive à cette combinaison de symboles. »

    Symboles que M. Poutine manie avec conviction, comme l’ont prouvé une nouvelle fois ses vœux de bonne année au peuple russe -http://french.ruvr.ru/2013_01_01/Voeux-de-Nouvel-An-du-president-Vladimir-Poutine-aux-citoyens-de-la-Russie- qui tranchent avec le laborieux robinet d’eau tiède sociale-démocrate, la prose sans souffle, sans chair ni grandeur des vœux d’un François Hollande et de ses prédécesseurs. Un président russe  droit dans ses bottes qui heurte la « sensibilité » des médias depuis longtemps, lui qui   déplorait  il ya quelques années que la France soit devenue   « la colonie de ses colonies », qui entend rendre à son pays sa pleine souveraineté et qui résiste aussi au mondialisme dans le dossier syrien, allant même jusqu’à répondre à François Hollande et à Laurent Fabius  qu’il était «   prêt à défendre Damas jusque dans les rues de Moscou ! »

    Ce départ de Depardieu, est-il noté sur le site de La Voix de la Russie, « aura réveillé en France la haine de toute une caste politico-médiatique pour ce grand pays européen, indépendant et fier de l’être.  Et lorsque l’icône Brigide Bardot, la plus belle Marianne que la France ait pu rêver, joue la polémique en annonçant aussi son départ pour la Fédération de Russie, on atteint des sommets de manipulations et de mensonges. » Sont cités ici à titre d’exemple, les propos de Laurent Joffrin, le 4 janvier sur France 2 dans l’émission de Télématin, Les 4vérités.  M. Joffrin  s’était fait  remarquer, le 23 juin dernier par son ton de procureur particulièrement  méprisant et violent  à l’égard de Marine le Pen dans l’émission « Les paroles et des actes » sur cette même chaîne.

    Une partialité  que M. Joffrin, ancien directeur de Libération,  passé au Nouvel Observateur inflige aussi à ses lecteurs et auditeurs quand il évoque la sainte Russie  de M Poutine. Il  n’est certainement  pas le plus objectif pour en parler puisque  c’est un  Young Leader  -http://www.gollnisch.com/2012/05/24/un-gouvernement-tres-faf/- « un de ces français, choisit et choyé par les USA, via une officine très proche des services secrets américains et chargé de promouvoir les relations entre la France et la puissance atlantiste. On n’y trouve, très peu– on devrait même dire aucun– ami de la Russie. »

    Un gouvernement russe  confronté lui aussi à  «  des terroristes islamistes cherchant à déstabiliser le Caucase (…)  aux ordres de certaines officines américaines, qui là comme en Syrie, en Libye, les utilisent pour créer le chaos chez les ennemis. »

     Libye « libérée » par l’Otan, pays plongé en plein chaos, alors que plusieurs vidéos de tortures infligées par les forces de sécurité  à des partisans supposés de Mouammar Kadhafi sont sorties récemment sur Internet. Bernard -Henry Lévy va-t-il nous expliquer que c’est pour la bonne cause ?

     Syrie  multiconfessionnelle qui  après 21 mois de conflit comptabiliserait  60 000 morts selon l’ONU, nation  elle aussi victime du jeu trouble du Nouvel ordre mondial dans cette partie du monde.

    Les médias s’en sont offusqués, les défenseurs des souverainetés nationales et autres résistants aux menées du Nouvel ordre mondial s’en sont félicités, Marine Le Pen  a réaffirmé dans un entretien diffusé lundi par la chaîne syrienne  Sama TV  -consultable sur le site du FN- la position du Mouvement qu’elle préside  contre « l’ingérence » étrangère en Syrie . Première personnalité politique occidentale a avoir accepté  de parler à un média syrien,  Marine  a souligné  la  cohérence de son opposition aux tentatives de déstabilisation dont est victime  le peuple syrien tout entier, et non pas seulement le régime en place .  « Nous nous battons en France pour la souveraineté du peuple français mais nous défendons également la liberté, la souveraineté et l’identité de tous les peuples du monde dont nous pensons qu’ils doivent garder la maîtrise de leur destin », a-t-elle notamment déclaré.

    Dimanche dernier pour son premier discours officiel depuis sept mois, Bachar el Assad a  tenu à remercier les prises de positions des pays (  Russie, Chine, Brésil,  Afrique du Sud, Iran) qui ont refusé toute ingérence dans les affaires internes de la Syrie. Affirmant combattre des « terroristes » proches d’Al Qaïda,  il a  rappelé que  le conflit n’opposait pas « le pouvoir et l’opposition, mais la patrie et ses ennemis, le peuple et ses assassins ». « Pouvons-nous dialoguer avec des gangs qui prennent leurs ordres de l’étranger ? ».

    Force est de constater l’évidence, à savoir  que  les miliciens djihadistes continuent de grossir les rangs de « l’insurrection » . Jabhat Al-Nosra qui prône l’élimination des chiites, la soumission des chrétiens à la  charia et le califat islamique   a amené des milliers de combattants étrangers en Syrie, notamment d’Irak où réside  le cheikk  Abou Mous’ab el Zarqawi.

    Pour autant,  a souligné Bachar el Assad ,  « ceux qui ne sont pas d’accord avec nous en politique (…)  et qui n’ont pas porté atteinte aux principes de la Nation,  nous sommes prêts à dialoguer avec eux, avec  des partis et des individus qui n’ont pas vendu leur patrie aux étrangers, qui sont prêts à jeter les armes et qui se soucient réellement de l’intérêt de la Syrie, de sa stabilité et de son indépendance. »

     Autre geste « d’ouverture », du président syrien, ce dernier a évoqué la « (nécessité), pour la première étape d’une solution politique, que les puissances régionales cessent de financer et d’armer l’opposition ». Une déclaration  qui semble  faire  écho au plan de paix porté par le diplomate algérien et émissaire de la Ligue arabe et de l’Onu ppour la Syrie Lakhdar  Brahimi. L’ambassadeur algérien prône un gouvernement de transition avec le  maintien de Bachar el Assad jusqu’à la fin de son mandat qui s’achève en 2014.

     Cependant, nous voyons mal le régime syrien se plier à tous les  souhaits dont M. Brahimi se fait le porte-parole, notamment le démantèlement des institutions militaires et des services de sécurité syriens sous prétexte de leur restructuration ;   ou encore la réduction des pouvoirs de l’Etat central  au prétexte d’une phase de transition.  Et ce, dans une logique de démembrement de l’Etat syrien comme ce fut le cas en Yougoslavie après la guerre d’agression de l’Otan de 1999

    Le bloggeur Nasser Kandil insiste sur le fait que les obstacles sont nombreux  avant de prétendre installer en Syrie un « gouvernement de transition ayant tous les pouvoirs » et  « réussir à démolir l’État syrien et ses institutions politiques et militaires ». En effet, «  la Russie d’aujourd’hui n’est plus la Russie d’hier. Après les expériences vécues en Yougoslavie, en Irak et en Libye, elle ne couvrira pas des résolutions (…) pour  autoriser une intervention militaire qui mettrait la Syrie sous tutelle onusienne au nom d’un prétendu maintien de la paix. »

    De plus, «  Une intervention militaire des USA et de l’OTAN dépasse les capacités des mêmes va-t-en-guerre après leur défaite en Afghanistan et en Irak, et aussi à cause de la situation géostratégique de la Syrie où une telle initiative s’accompagnerait de conséquences dévastatrices sur Israël et la Turquie ; ce qu’ils voudraient absolument éviter.»

    Enfin,  «  La Syrie n’est pas la Yougoslavie. Malgré toutes leurs tentatives pour briser l’unité nationale et territoriale, installer des émirats et des roitelets sectaires, et étendre le conflit vers l’Irak, le Liban et, éventuellement, la Jordanie, les Syriens sont restés majoritairement solidaires de leurs autorités légitimes ; majorité garante de la survie de l’État et de ses institutions (…) »

    Bref, « la seule solution en Syrie (…)  passe par un cessez-le-feu qui devra être garanti par M. Brahimi et Cie, et par Jabhat Al-Nosra  et équivalents, ainsi que par des observateurs, intègres et neutres, issus du Haut commissariat des Nations Unies pour s’assurer de la transparence d’élections mises sur pied dans les trois mois. Dès lors, celui qui obtiendra 50% des voix plus une formera le gouvernement, celui qui détiendra les 2/3 des voix rédigera la constitution, et celui qui en sortira avec le 1/3 des voix aura le droit de veto ; l’ensemble du processus aboutissant, dans un délai maximum d’une année, à une nouvelle constitution soumise à référendum et à des élections législatives. Le temps sera venu de passer aux élections présidentielles et la vérité sortira des urnes. »

    «  Celui qui se lancerait à la recherche d’une autre solution aura à poursuivre sa guerre ! » conclut-il.  Mais les grandes consciences et autres spécialistes autorisés qui fustigent les massacres en Syrie depuis mars 2011   dans les médias occidentaux veulent-ils vraiment la paix ? Avec Bruno Gollnisch il est permis d’en douter.

    http://www.gollnisch.com

  • Mgr Cattenoz : « Je ne vois pas comment un Gouvernement de gauche et franc-maçon pourrait nous être favorable » .

    Choqué par les récentes déclarations de Vincent Peillon, Monseigneur Cattenoz, l’archevêque d’Avignon, s’insurge en exclusivité sur Nouvelles de France contre « les attaques tous azimut » du ministre de l’Éducation nationale.

    Quelle est votre réaction suite à la polémique provoquée par les propos de Vincent Peillon sur l’enseignement privé ?

    Monsieur Peillon outrepasse ses droits. L’enseignement libre a parfaitement le droit d’organiser des débats. Et plus précisément, je tiens à faire remarquer que l’enseignement catholique a un « caractère propre » qui lui permet de dispenser une heure d’enseignement supplémentaire dans laquelle l’enseignement de l’Eglise peut être entendu.

    Vincent Peillon, à l’instar du Président dont il dépend, attaque tous azimut. C’est vraiment le comble quand on songe qu’il reproche à l’enseignement privé de pouvoir réaliser des débats sur le « mariage » homosexuel alors même que Najat Vallaud-Belkacem, porte-parole du Gouvernement, vient faire la promotion du projet de loi et du mariage entre gays et lesbiennes dans les collèges public, ce qu’elle n’a pas le droit de faire. Il y a clairement deux poids, deux mesures. Par ailleurs, j’ai entendu dire que François Hollande désirerait un vote bloqué sur le projet de loi. Si la liberté des députés était bridée à ce point, cela poserait de vraies questions sur notre démocratie.

    Après les dérapages de Vincent Peillon, Cécile Duflot, Michèle Delaunay… certains parlent de « cathophobie » du Gouvernement… [...]

    La suite sur NdF

  • Manifestation à Paris le 13 janvier ! Mais pas n’importe où…


    Attention, ne vous trompez pas de lieu de rendez-vous.
    Plusieurs cortèges partiront en effet cet après-midi du 13 et le gros des manifestants défilera plus ou moins sans le savoir « contre l’homophobie ».
    En effet, la réaction populaire contre le projet de « mariage » entre invertis a été scandaleusement détournée par des agitateurs sans repères : une « Barjot » adepte des nuits « gays » parisiennes, une militante de gauche et un militant homosexuel, tous partisans de l’« amour (sic) homosexuel ».
    Ce trio infernal a certes renoncé finalement a intégrer à la grande manifestation un « char dansant gay » (parce que ce serait trop « communautaire », en fait…), mais le discours des organisateurs reste en partie inacceptable, comme leur volonté d’empêcher les prières, de cacher les chapelets et les soutanes, de permettre qu’en fin de cortège les associations catholiques fassent un défilé… normal.

    Les catholiques sont encore les dindons de la farce, à la remorque de la gauche, et alors qu’ils constituent le gros des troupes, ils feront pour beaucoup, dimanche, semblant de ne pas être catholiques pour tenter de plaire aux médias et au lobby homosexuel… Croient-ils obtenir le secours de Dieu de cette façon ?

    La manifestation qui débutera place Pinel sera, elle, une manifestation digne, avec des slogans normaux. Une démonstration de normalité, de catholicité, ouverte aux Français de bon sens.
    Organisée par Civitas, elle est soutenue par diverses organisations : Renaissance catholique, SOS Touts-petits, Parti de la France, Renouveau français, etc.

    Contre-info invite ses lecteurs à y participer.

    Par ailleurs, la  paroisse St Nicolas du Chardonnet organise un rosaire qui sera récité près de l’Assemblée Nationale, square Edouard HERRIOT, le mardi 29 janvier de 20h00 à 22h00, pour demander l’échec du projet de loi.

    http://www.contre-info.com/

  • “Un peuple qui n’honore pas ses morts n’a plus d’avenir”

    Bruno Gollnisch évoque magnifiquement, sur son blog, “ce culte de tous les temps et de toutes les civilisations. Les morts, les pauvres morts ont de grandes douleurs disait Beaudelaire, dans l’un de ses très beaux poèmes, consacré à la tombe abandonnée d’une “servante au grand coeur” qui avait veillé sur son enfance. Car la France d’aujourd’hui maltraite ses morts. Au nom de la rentabilité, depuis quelques années, on n’a plus le droit de reserver, comme on pouvait le faire autrefois- à grand prix ! – une concession perpetuelle. Les défunts eux-mêmes sont soumis à la précarité. Tout au plus peut-on les héberger 30 ans au maximum. Passé cette date, il faut renouveller ce que j’appellerai, en quelque sorte, le loyer de la concession… si les héritiers y pensent, s’ils le peuvent et s’ils sont toujours là ! Dans un village des Ardennes où j’ai quelques origines familiales, on m’a parlé de la tombe du fils unique de l’ancien forgeron. Il avait forgé lui-même la grille qui entourait l’emplacement où reposait son fils unique, tué à 20 ans à la guerre de 1914-18. C’était, dit-on, une très belle grille, avec un beau crucifix. Le forgeron est mort aussi et sa famille s’est éteinte après lui. Récemment, on a “repris” la tombe ; la grille et la croix sont parties à la décharge”. Et Bruno Gollnisch de poursuivre par cette très belle réflexion, digne de Barrès : Ainsi, rien n’échappe, dans notre société moderne, pas même les morts, à la loi de l’apparente rationalité marchande et la précarité qu’elle engendre. Non pas la précarité inhérente au temps qui passe dans un monde où rien n’est éternel, non pas l’impermanence des choses telle que la conçoit la sensibilité extrême-orientale, mais la rotation forcée, voulue, fruit du matérialisme et de l’impiété de notre génération. “Quelle importance ?” diront beaucoup. “Pourquoi se soucier des restes inertes de ceux qui nous ont précédés, et qui n’éprouvent plus rien ?” Ceux qui pensent ainsi ont tort. Un pays n’est pas seulement la propriété de ceux qui y vivent ; mais aussi de ceux qui y ont vécu. Effacez leur souvenir, et vous déclarez la terre ouverte à tous. Vita mortuorum in mémoria est posita vivorum ; la vie des morts est de survivre dans l’esprit des vivants disait Cicéron et, plus près de nous, Chateaubriand : les vivants ne peuvent rien apprendre aux morts : les morts, au contraire, instruisent les vivants. Disons-le tout net : un peuple qui n’honore pas ses morts n’a plus d’avenir. D’autres viendront, qui progressivement prendront la place des amnésiques, et ne coloniseront pas que ses cimetières. Car tout se tient.

    Barrès avait bien compris le lien charnel qui existe entre la terre et les morts. C’est que la terre de France n’est pas seulement la propriété des soixante millions de personnes qui y vivent aujourd’hui, et dont on ne sait trop s’il faut les qualifier d’habitants ou de nationaux. Elle appartient aussi au milliard d’êtres humains qui, depuis l’aube des temps historiques y ont vécu, travaillé, souffert, aimé, et qui, si souvent, ont donné leur vie pour elle.

    En honorant nos morts, en respectant la dernière et intangible demeure, à laquelle ils ont droit, nous nous relions à eux, qu’ils fussent riches ou pauvres, glorieux ou humbles : Dona eis, Domine, requiem sempiternam.”

    source: Rivarol

    http://fr.altermedia.info

  • 13 janvier, Porte Maillot, 12h30 !

    La délégation du FN  qui  participera  à « la manifestation pour tous » organisée le 13 janvier partira  Porte Maillot, en bas de l’avenue de la Grande Armée, à 12h30. 

  • L'affaire Frijide Barjot : une régression civilisationnelle

    L'affaire Frijide Barjot : une régression civilisationnelle
    Le Diable réside dans les détails. Plusieurs révèlent à quel point notre société dégénère intellectuellement et culturellement, sinon politiquement, rabattant tout problème au niveau qu'on appellera libido-moraliste.
    Oublions les Pussy Riot, qui constituent pourtant un emblème en ce sens.
    Le cas Frijide Barjot, l'égérie du combat contre le mariage pour tous, est tout aussi symbolique.
    On a pensé peut-être la mettre dans l'embarras parce qu'elle semble se contredire. N'a-t-elle pas, le 13 juillet 2007, célébré, au club de l'Etoile, un mariage virtuel entre Jean-Luc Romero et son compagnon. N'a-t-elle pas milité pour le Pacs en 1999 ?
    De Civitas, pour qui il en faut moins pour finir au bûcher, jusqu'aux médias alignés sur le dogme politiquement correct du mariage gay, voilà qui devrait suffire à discréditer sa lutte. Elle renierait un engagement qui devait être définitif, et trébuche sur ses contradictions.
    Ces accusations sont bien caractéristiques d'un temps qui n'a ni l'imagination, ni l'intelligence de concevoir la complexité de l'homme et du monde.
    Pourquoi d'abord, dans l'absolu, priver tout être d'un droit à la contradiction, laquelle, entre autre, présente l'inestimable avantage de l'éloigner de la condition robotique ? Sans revenir au tao, au zen ou au scepticisme antique, on conviendra qu'il n'est pas de vie, fût-elle intellectuelle, sans elle, qui est le prix de l'engagement et de la complexité de l'existence.
    Dans le même ordre d'idée, toujours dans le but d'interdire toute véritable recherche, comme un point Godwin, un débat avec un bobo s'achève immanquablement par l'argument qui tue : ceux qui s'opposent sont "intolérants". Tarte à la crème du lobotomisé contemporain, tractopelle de la non pensée, conclusion sans rémission de l'intolérant moderne au sourire de Mickey.
    On remarquera, en outre, que cette apparente palinodie enregistre l'évolution d'un personnage soumis aux projecteurs rasants des médias. Sans entrer dans la vie intime de Fride Barjot, Virginie Tellenne dans le civil, il semblerait que les cinq années qui nous séparent de 2007 aient connu, de sa part, une conversion. Le passé doit-il juger le présent ? Possède-t-on le droit de changer ? Des prises de position anciennes doivent-elle essentialiser une personne, et la fixer, comme le cadavre d'un papillon sur un panneau taxinomique, dans une catégorie éternelle ?
    Beaucoup plus grave : la « pensée » contemporaine semble considérer que l'on ne puisse percevoir le monde que sur un seul plan. Un choix doit tout niveler sur cette option, qui aspire tout l'être. Nous en revenons à cette incapacité, dénoncée tout à l'heure, à accepter la contradiction. Mais il ne s 'agit pas tout à fait de cela ici. Il est question du fait de mélanger tous les niveaux d'être. Ainsi, la condition d'homosexuelle entraînerait ipso facto l'adhésion au mariage gay, ce qui n'est nullement le cas dans le milieu. Cette injonction ressemble fort à une forme de terrorisme moral.
    On voit aussi que les enjeux dérivent de plus en plus de choix de vies, et, particulièrement, de préférence sexuelle. Certaines puissances idéologiques tendent à faire porter, mêlant freudisme vulgaire et permissivité néolibérale, tout le poids de la société sur la « libération » libidinale. La dimension de l'homme est réduite à cette aune. La relation physique est devenue le paradigme à partir duquel on juge de la morale et des vertus civiques.
    Un autre détail a retenu aussi l'attention, bien qu'une telle banalité maintenant rende la chose invisible, parce que banale.
    Le « club de l'Etoile » doit être, indubitablement, une boîte sélecte, vu le nom. Je ne m'engagerais pas sur ce terrain, n'ayant jamais fréquenté les discothèques, sauf une fois, pour voir et entendre.
    J'y ai découvert pas mal de grotesque, de vulgarité, et beaucoup de bruit, un vacarme assourdissant (nonobstant la souffrance que peut éprouver, en l'occurrence, un mélomane). Il y est rigoureusement impossible de parler, de dialoguer au-delà de quelques éructions vocales.
    Or, il semblerait que ce fût dans ces endroits extravagants que des relations se nouent entre politiques, « artistes », journalistes, hommes et femmes d'influence (je ne parle pas des comités et clubs occultes, qui sont plus regardants au choix des happy few).
    De Henri IV à la troisième république, les salons ont été des lieux idoines pour permettre à des personnages dotés de savoir, de talent, de pouvoir ou d'esprit, de commercer entre eux. Ces cercles élitistes étaient souvent dirigés par des femmes, des aristocrates ou des bourgeoises, qui, par leur grâce, leur finesse, leur culture et leur civilité, produisaient ce miracle de mettre en présence des personnages que, parfois, tout opposait. On y approfondissait des thèmes, des problèmes, sans forcément les résoudre, on brillait par le génie ou l'intelligence, les imbéciles étaient bannis, il fallait faire ses preuves, savoir parler avec clarté, perspicacité, et tolérance. Ces salons ont fait plus pour la vie culturelle et politique que l'Académie, les journaux et la Chambre des députés.
    Puis vinrent les partis, avec leur encartage, leur foin idéologique et leur enrégimentement policier.
    Les partis ont l'air de s'être étiolés, comme évanouis dans la société marchande, indifférente et apolitique. Demeurent ces lieux imbéciles que sont les discothèques, qui incarnent une société en mal de civilisation.
    Claude Bourrinet http://www.voxnr.com

  • Journée de la fierté parisienne – samedi 12 janvier 2013 – Place Monge

    Paris-fierté