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tradition - Page 66

  • Tacite et le message anti-impérialiste

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    Les Carnets de Nicolas Bonnal

    428612167.jpgEx: http://www.dedefensa.org

    Les extraits que vous allez lire sont de Tacite (Agricola, XXX-XXXII). Ils exposent le message national, rebelle et anti-impérial du chef de la résistance bretonne à l’envahisseur romain qui l’attaque avec son armée mondialisée, ses mœurs sexuelles dépravées et ses impôts incroyables et son esclavage assorti. Ils sont d’une actualité brûlante et valent tous les écrits de résistance postérieurs. Lisez-les bien par conséquent :

     « Parmi les chefs, Calgacus se distinguait par sa bravoure et son lignage. Devant la foule qui s’agglutinait et réclamait le combat, il prit la parole.

    Voici les propos qu’on lui prête :

    XXX. 1. « Chaque fois que je pense à nos raisons de faire le guerre et à4166345497.jpg l’état d’urgence où nous sommes réduits, j’ai vraiment l’espoir que cette journée, qui scelle aujourd’hui notre entente, marquera pour toute la Bretagne le début de sa liberté. Car c’est tous ensemble que vous êtes ici réunis, vous qui n’avez jamais connu l’esclavage. Au-delà de notre terre, il n’y a plus rien. La mer ne nous protège même plus : la flotte romaine nous y attend. 2. Alors, prendre les armes pour combattre – un honneur que revendiquent les braves – c’est le choix le plus sûr, même pour les pleutres ! 3. Ceux qui autrefois, avec des fortunes diverses, ont combattu les Romains, voyaient dans notre force armée l’espoir d’être secourus. Pourquoi ? »

     On se croyait loin des invasions impériales en Bretagne. Mais comme a dit Guy Debord à la fin des années 80, « dans un monde unifié, on ne peut s’exiler » :

    « Nous étions de toute la Bretagne les plus dignes et, pour cette raison, nous vivions dans son cœur même, sans voir les rivages où vivent des hommes asservis. Nous préservions même nos regards à l’abri des atteintes de l’oppression. 4. Nous occupons les confins du monde, la terre des derniers hommes libres, car c’est notre éloignement même et tout ce qui entoure notre réputation qui, jusqu’aujourd’hui, nous ont protégés ; or tout ce qui est inconnu est magnifié. 5. Mais maintenant voilà que s’ouvre l’extrémité de la Bretagne. Au-delà, il n’y a plus un seul peuple. Il n’y a plus rien. Rien que des vagues, des écueils et une menace encore plus grande, celle des Romains. Ne croyez surtout pas que vous échapperez à leur fierté méprisante en vous effaçant dans l’obéissance. »

     L’empire romain ressemble à notre empire actuel néolibéral. Il pille, il est omniprésent, il est sexuellement dépravé et insatiable ; il profane le monde et notre humanité.

    « 6. Le monde entier est leur proie. Ces Romains, qui veulent tout, ne trouvent plus de terre à ruiner. Alors, c’est la mer qu’ils fouillent ! Riche, leur ennemi déchaîne leur cupidité, pauvre, il subit leur tyrannie. L’Orient, pas plus que l’Occident, n’a calmé leurs appétits. Ils sont les seuls au monde qui convoitent avec la même passion les terres d’abondance et d’indigence. 7. Rafler, massacrer, saccager, c’est ce qu’ils appellent à tort asseoir leur pouvoir. Font-ils d’une terre un désert ? Ils diront qu’ils la pacifient. XXXI. 1. La nature a voulu que les enfants et les proches soient aux yeux de chacun les êtres les plus chers. Les conscriptions les arrachent pour en faire ailleurs des esclaves. Même si en temps de guerre, épouses et sœurs ont échappé aux appétits sexuels des envahisseurs, ceux-ci attentent à leur pudeur en invoquant l’amitié et les lois de l’hospitalité. »

    Selon ce grandiose Calgacus, on est là aussi pour être rincés par les impôts qui n’ont jamais été aussi élevés (France, Allemagne, USA) pour les couches faibles et moyennes dans ce monde pourtant si libéral :

    « 2. Les revenus des biens sont dévorés par l’impôt, chaque année les récoltes passent à donner du blé, les corps eux-mêmes et les bras s’épuisent, sous les coups et les injures, à défricher des forêts et assécher des marais. 3. Ceux qui sont nés pour servir ne sont qu’une seule fois pour toutes destinés à être vendus comme esclaves. Mieux, ils sont nourris par leurs maîtres. Mais la Bretagne, c’est chaque jour qu’elle achète son asservissement, chaque jour qu’elle le repaît. 4. Au sein du personnel domestique, tout esclave acheté en dernier lieu est tourné en ridicule, même par ses compagnons d’esclavage. De la même façon, dans ce monde domestiqué depuis bien longtemps, on nous voue à l’extermination: nous qui sommes les derniers venus, nous ne valons rien ! »

     Extraordinaire Calgacus ou Tacite ! Les peuples n’ont plus de patrie et ils sont remplacés comme dans notre nouvelle économie de plantation (on déplace les esclaves, on remplace les locaux, on envoie les bénéfices à Dubaï ou Wall Street). Description des envahisseurs romains si proches des anglo-américains contemporains (le thème est repris par Geoffroy de  Monmouth, X, voyez mon livre sur Perceval et la reine) :

     « XXXII. 1. Croyez-vous vraiment que les Romains soient aussi vaillants à la guerre que dévergondés dans la paix ? Il n’y a que nos divergences et nos différends pour mettre en valeur ces gens, qui font des défauts de leurs ennemis la gloire de leur propre armée. Or cette armée n’est qu’un ramassis des peuples les plus disparates. Seules des circonstances favorables préservent son unité, que des revers réduiront en miettes. Mais, peut-être, pensez-vous que, tout en offrant leur sang pour asseoir ce pouvoir étranger, des Gaulois et des Germains et – quelle honte ! – bien des Bretons, qui furent plus longtemps les ennemis que leurs esclaves, se sentiront retenus par des sentiments de fidélité et d’attachement ? 2. La crainte et l’effroi sont de bien faibles liens d’amitié et, quand ils sont dépassés, ceux qui n’ont plus peur se mettent à haïr ».

    Calgacus espère faire reculer l’armée de l’envahisseur en évoquant la patrie et la famille, les deux réalités les plus massacrées à notre époque.

    « 3. Tout ce qui fait vaincre est de notre côté. Ici, les Romains n’ont pas d’épouses qui enflamment leur courage, pas de familles pour les blâmer s’ils ont fui. Beaucoup n’ont pas de patrie ou peut-être est-ce une autre que Rome. 4. Ils ne sont que peu nombreux. Ils ne connaissent rien de cette terre et cela les fait trembler : le ciel lui- même, la mer, les forêts, c’est l’inconnu tout autour d’eux ! Tout se passe comme si les dieux nous avaient livrés des prisonniers enchaînés ! 5. Ne vous laissez pas impressionner par de vains dehors ni par l’éclat de l’or et de l’argent, qui ne protège ni ne blesse. 6. C’est dans les rangs mêmes de l’ennemi que nous recruterons nos propres troupes. 7. Les Bretons reconnaîtront leur propre cause ! Les Gaulois se souviendront de leur liberté perdue ! Tout comme viennent de le faire des Usipiens, tous les autres Germains déserteront ! 8. »

    On a peur de résister, sauf quand on a plus mal que peur. La résistance ne doit alors plus effrayer car c’est cela ou l’esclavage et la mine :

    « Après cela, qu’est-ce qui nous fera encore peur ? Des fortins vides ? Des colonies de vieillards ? Des municipes en mauvaise posture où se déchirent ceux qui se soumettent de mauvais gré et ceux qui les dominent injustement ?

    Ici, il n’y a que leur général, ici, il n’y a que leur armée. Là d’où ils viennent, on paie des impôts, on peine dans les mines et tous les autres sévices s’abattent sur ceux qui sont asservis. Subirons-nous ces outrages à jamais ou nous en vengerons-nous tout de suite dans cette plaine ? Marchez au combat en pensant à vos aïeux et à vos fils ! »

    Rassurons le système : Calgacus fut tué, les bretons écrasés (XXXVII),  et les héritiers anglo-saxons devinrent les meilleurs impérialistes de l’histoire !

    Bibliographie

    Nicolas Bonnal – Perceval et la reine

    Guy Debord – Commentaires sur la Société du Spectacle

    Niall Ferguson – Empire_How Britain made the modern world

    Geoffrey of Monmouth – History of the kings of Britain – book X – In Parentheses publications

    Tacite – Agricola (sur Wikisource_ traduction Danielle De Clercq-Douillet)

    http://euro-synergies.hautetfort.com/

  • Mais que va faire Marion Maréchal à l’Université de Notre-Dame de Chrétienté ?

    Mais que va faire Marion Maréchal à l’Université de Notre-Dame de Chrétienté ?

    Le 17 novembre, l’association Notre-Dame de Chrétienté, qui organise chaque année le pèlerinage de Pentecôte de Paris à Chartres, convie les pèlerins à une journée de formation. Le programme et les renseignements pour s’inscrire sont ici.

    L’invité phare de cet évènement est l’ancien député Marion Maréchal. Pour en savoir plus, nous avons interrogé Jean de Tauriers, président de l’association :

    Notre Dame de Chrétienté qui rassemble près de 13 000 pèlerins sur la route de Chartres organise prochainement son université d’Automne. Pourquoi cette université ? 

    Notre Dame de Chrétienté réunit également ses amis lors de diverses activités tout au long de l’année : vie des chapitres, retraites, formations, vidéo-formations, récollections,… et parmi celles-ci l’Université d’Automne est le grand moment du second semestre, cette année le 17 novembre au forum de Grenelle (5 Rue de la Croix Nivert dans le XVème). Cette Université a trois objectifs : entretenir l’esprit d’amitié de la grande famille des pèlerins, préparer le pèlerinage 2019 mais aussi approfondir avec des intervenants extérieurs certains sujets.

    Vous avez cette année deux invités de prestige, Bruno de Saint Chamas et Marion Maréchal : pourquoi ? 

    Le thème de 2019 a été annoncé le lundi de Pentecôte dans la cathédrale de Chartres devant le cardinal Sarah, moment inoubliable pour beaucoup d’entre nous. Il reprend les premiers mots de l’encyclique Quas Primas de Pie XI (1921) sur la royauté sociale de Notre Seigneur Jésus-Christ « La paix du Christ par le règne du Christ ». Cette doctrine n’est plus enseignée ni comprise aujourd’hui, comme abandonnée d’abord par lassitude puis par ignorance.

    Nous allons vivre un temps de reconquête qui ne réussira que si nos intelligences ont fait l’effort du travail intellectuel. L’Université d’Automne de Notre Dame de Chrétienté veut nous aider dans cet effort, en nous rappelant l’importance de la royauté sociale de Notre Seigneur Jésus-Christ sur nos familles et nos sociétés. Nous sommes « de chrétienté » pour faire régner le Christ Roi !

    L’Eglise enseigne les sociétés avec sa doctrine sociale ; elle nous propose des principes de réflexion, des critères de jugement, des orientations pour l’action. Bruno de Saint Chamas, président d’ICHTUS, nous expliquera toute son importance et son actualité.

    Rémi Fontaine, l’un de nos fondateurs, rappelle dans son dernier livre (Itinéraire de chrétienté avec Jean Madiran, Presses de la Délivrance) ces mots de Charles Péguy au cœur de la vocation de Notre Dame de Chrétienté « C’est un grand mystère, il ne suffit pas d’avoir la foi. Nous sommes faits pour vivre notre temporel en chrétienté ». Ce sera un des thèmes de réflexion de l’Université d’Automne.

    La présence de Marion Maréchal, ancien député, n’est-elle pas un mélange des genres ? 

    Nous avons cette année un thème de formation. Il nous a semblé naturel d’inviter deux de nos pèlerins responsables d’une activité de formation.

    Marion Maréchal est non seulement Directrice Générale d’un nouvel Institut de sciences sociales mais aussi, depuis plusieurs années, une fidèle pèlerine. J’attends avec impatience sa rencontre dans le cadre d’un salon parisien (le forum de Grenelle) avec les pèlerins qui marchent avec elle tous les ans, qui la croisent sur la route, sous le soleil ou la pluie. Elle nous parlera des sujets qui lui tiennent à cœur : la France, la réforme intellectuelle, la jeunesse. Peut-être parlerons-nous un peu de politique… au sens noble du mot bien sûr, cela va sans dire.

    Qu’attendez-vous de cette université ? 

    L’amitié entre des personnes d’horizons différents, de générations différentes. Vous n’avez pas besoin d’être des pèlerins endurcis ou d’avoir 20 ans pour venir à l’Université d’Automne ! L’Université d’Automne est ouverte à tous ceux qui s’intéressent à une œuvre catholique unique dans l’Eglise occidentale, une œuvre qui défend « mordicus » sa raison d’être : Tradition, Chrétienté, Mission.

    Quelles sont les prochaines étapes de l’évolution du pèlerinage ? 

    Nous attendons la confirmation des célébrants 2019, je resterai encore discret sur ce sujet.

    Le pèlerinage a changé de taille depuis quelques années. Comment adapter notre encadrement spirituel, comment adapter notre organisation matérielle à une colonne de près de 15000 pèlerins ? Tous nos projets tournent autour de ces préoccupations. Comment transmettre ce que nous avons reçu aux nouvelles générations ? Nous avons besoin de beaucoup de monde pour nous aider à tenir bon et nous comptons sur l’Université d’Automne pour en parler.

    https://www.lesalonbeige.fr/mais-que-va-faire-marion-marechal-a-luniversite-de-notre-dame-de-chretiente/

  • (Conférence) Les corps sociaux organiques pour une Cité catholique

    «Les corps sociaux organiques pour une Cité catholique», conférence de Florian Rouanet donnée le 6 octobre 2018 à Paris en compagnie de Johan Livernette. Il s’agit de la 28ème intervention publique d’enregistrée.

     

    Sommaire de la vidéo :
    Nature sociale d’homme, finalités humaines, bien commun, programme social de l’Église ; Origine du Corporatisme, rôle de l’État, patrie du travailleur, activités économiques, harmonie et organisation ; règle bénédictine, communautés de métiers médiévaux, suppression asociale par l’illuminisme français, mouvement des catholiques sociaux, réaction dite socialiste, rétablissement des régimes nationalistes…

    rouanetflorian@gmail.com
    FranceNationaliste.com

    https://florianrouanet.wordpress.com/2018/10/10/conference-les-corps-sociaux-organiques-pour-une-cite-catholique/

     

  • Résister au grand effacement de l’histoire de France, par Guillaume de Thieulloy

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    Comme je l’avais évoqué récemment, je reviens sur le dernier livre d’Éric Zemmour : « Destin français ».

    Disons-le tout net : c’est un excellent cru !

    D’abord, parce qu’il a été écrit comme un livre et non comme un recueil de chroniques et qu’il se lit donc avec plaisir.

    Ensuite, parce que ce livre signe une intéressante évolution d’Éric Zemmour.

    On sait que le journaliste était très attaché à la figure du général De Gaulle. Ce qui peut naturellement se comprendre quand on voit les successeurs du général, mais ce qui ne peut occulter la responsabilité de ce dernier dans l’actuelle décadence de la France. En particulier, comment oublier les guerres civiles auxquelles le général présida ?

    Bien sûr, il ne s’agit pas de faire porter à l’intéressé toutes les turpitudes des communistes en 1944 ou des politicards de la IVe République en 1958.

    Il n’empêche que le Général ne sut pas tendre la main aux soutiens du Maréchal – dont l’écrasante majorité n’avait rien à voir avec la collaboration – pour rebâtir la France.

    Pour sa propre légitimité, il choisit de se mettre dans la main des communistes, les laissant maîtres de la sordide épuration et les laissant prendre, entre autres, le contrôle de l’Éducation nationale, ce dont nous subissons encore les conséquences.

    Quant à l’abandon sanglant de l’Algérie et des populations qui avaient cru en la France, il restera une tache indélébile.

    Ce qui n’empêche pas d’admirer l’œuvre de restauration de l’État, la politique d’indépendance, le scepticisme devant les différents « machins » multinationaux.

    Mais, ici, Zemmour plonge aux sources de la France et, sans rien renier de son admiration pour De Gaulle, la nuance nettement – notamment par un éloge de Pétain comme « bouclier ».

    À l’exact rebours de l’histoire telle qu’elle est enseignée par l’Éducation nationale, il assume sa fierté d’être Français ; j’oserais presque dire, sa piété filiale – vertu qui apparaît si désuète à nos oligarques, mais sans laquelle aucune civilisation ne peut tenir.

    Il met en scène des grands hommes, les héros de notre longue histoire, alors même que l’histoire biographique et l’histoire chronologique semblent si « ringardes » pour nos dirigeants.

    Et c’est là que se trouve la troisième raison d’apprécier ce livre. C’est en effet un ouvrage de résistance à la dissolution de la France.

    Comme le fait remarquer Zemmour lui-même, « le grand effacement de notre histoire accompagne le grand remplacement des populations ».

    C’est pourquoi s’attacher à notre histoire n’est pas seulement un acte culturel louable, c’est aussi, c’est surtout un acte de résistance politique.

    Si nous ne voulons pas que la France disparaisse, la première des choses à faire est de l’aimer, dans son histoire, ses paysages, son identité charnelle.

    Je sais bien que ces expressions donnent de l’urticaire à ceux qui prétendent nous gouverner et qui, pour la plupart, croient, comme Emmanuel Macron, qu’il n’existe pas de culture française. Mais c’est la réalité et c’est pourquoi le livre de Zemmour est si important : il nous rappelle la grandeur de la France, que nos pseudo « élites » ignorent. Et il rend ainsi possible la renaissance de la France que nos pseudo « élites » veulent à tout prix empêcher.

    Guillaume de Thieulloy

    Tribune reprise de les4verites.com

    https://fr.novopress.info/212361/resister-au-grand-effacement-de-lhistoire-de-france-par-guillaume-de-thieulloy/

  • Montpellier, rond point militant : la PMA sans père, c’est non

    Montpellier, rond point militant : la PMA sans père, c’est non

    Jeudi 18 octobre soir, des sympathisants de LMPT 34 ont investi joyeusement et pacifiquement le célèbre rond point du « grand M » afin de sensibiliser les nombreux automobilistes sur les dangers de la PMA sans père.

    Accueil chaleureux d’une majorité des automobilistes qui ont échangé des signaux de sympathie avec les manifestants, parfois sonores. Le moment était particulièrement propice à cette action, en fin de journée au retour du travail, ainsi que le lieu, le rond point du « grand M » étant emprunté par des milliers d’usagers.

    Si le gouvernement En Marche pense passer une loi « PMA sans père pour toutes » comme une lettre à la poste, il s’expose à de sacrées déconvenues. Rappel de circonstance : le PS et son mentor le président de l’époque ont laissé leurs peaux politiques avec la loi Taubira relative au « mariage pour tous » et à la filiation bidonnée. La majorité des Français ne se laissera plus faire sur ces questions primordiales de civilisation.

    https://www.lesalonbeige.fr/montpellier-rond-point-militant-la-pma-sans-pere-cest-non/

  • 18 millions de familles en France, mais pas de ministère de la famille

    18 millions de familles en France, mais pas de ministère de la famille

    La Manif Pour Tous regrette vivement, une nouvelle fois, l’absence d’un ministère de la Famille dans le gouvernement d’Edouard Philippe :

    Elle s’étonne de ce manque criant, alors même que les familles sont le cœur de la société, le garant de sa cohésion, le premier lieu de l’éducation des jeunes et de la solidarité intergénérationnelle, le moteur de l’économie.

    Alors, pourquoi les familles sont-elles victimes de cet oubli ?  Mais est-ce un oubli alors que la première préoccupation relevée par En marche en 2016 lors de son tour de France était la famille ?

    Rien n’est moins sûr à vrai dire. Cette absence, la seconde après le premier gouvernement Philippe, révèle l’esprit d’une époque et plus particulièrement celui de l’actuel pouvoir.

    De fait, il est bien connu que nous vivons aujourd’hui le triomphe de l’individualisme, illustré par la revendication, élevée au rang de dogme, de l’autonomie, couplée à celle des droits individuels.

    L’affaiblissement méthodique des mesures familiales depuis François Hollande, poursuivi par Emmanuel Macron, montre bien que les familles sont considérées comme des foyers, si ce n’est hostiles au pouvoir, en tout cas secondaires par rapport à l’individu.

    La conséquence est le développement d’une société liquide où l’unique référence est l’individu intégré par son acte de consommation comme l’analysait le philosophe Zygmunt Bauman.

    Quant au gouvernement d’Edouard Philippe, il amplifiera le traitement social des familles, ce qui est bien, mais ce qui ne suffit pas. Car c’est en amont qu’il faut agir, en aidant les hommes et les femmes qui s’engagent dans la vie de famille.

    Sans ministère de la Famille, le gouvernement se prive – et prive au passage les Français – d’un ministre qui soit à la fois un réceptacle des besoins, une force de proposition et une tour de contrôle de la politique familiale.

    C’est aussi priver la France d’une politique qui prenne en charge la question fondamentale, sans laquelle il ne sert à rien de bâtir le futur économique, et donc des retraites notamment, de notre pays : la démographie. Depuis trois ans, elle est en chute libre, mais, en dépit de l’inquiétude exprimée par Edouard Philippe en juillet 2017, c’est le vide intersidéral du point de vue des actes.

    Les Français ne manqueront pas de payer l’absence d’un ministère de la Famille pendant tout le quinquennat d’Emmanuel Macron et durant de longues, très longues années ensuite.

    https://www.lesalonbeige.fr/18-millions-de-familles-en-france-mais-pas-de-ministere-de-la-famille/

  • Européen d’abord, essai sur la préférence de civilisation

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    Communiqué de presse de Polémia et des éditions Via Romana ♦ Européen d’abord, essai sur la préférence de civilisation par Jean-Yves Le Gallou vient d’être publié chez Via Romana. Il est possible de le commander sur le site de l’éditeur.

    Un livre pour les Européens attachés à leur civilisation

    Beaucoup de Français ne se sentent plus en France à Saint-Denis, Mantes-la-Jolie ou Marseille. Ils sont devenus étrangers chez eux et préfèrent l’ambiance de Prague, Budapest ou Lisbonne. Finalement ils se sentent Européens d’abord ! Européens de langue française.

    En novlangue, Français est devenu une simple notion juridique (la nationalité) et statistique. Un concept vidé de tout contenu historique et culturel. Européen renvoi lui à un contenu fort et charnel, un contenu civilisationnel.

    La civilisation européenne est à nulle autre pareille : c’est la civilisation des libertés et de l’incarnation, la civilisation qui respecte la femme et voit du divin dans la nature, la civilisation des grandes découvertes.

    La préférence de civilisation, c’est mettre au cœur de la politique la préservation et la transmission de l’héritage : c’est retrouver la mémoire européenne, c’est une école qui enseigne, une culture qui se ressource, des rites qui se réenracinent, des mœurs qui se défendent car elles sont plus importantes que les lois. C’est le rétablissement des frontières extérieures à l’Europe. La préférence de civilisation, c’est réaffirmer le droit des peuples européens à l’identité et à la continuité historique.

    Européen d’abord, essai sur la préférence de civilisation,voilà un livre qui ne plaira ni aux souverainistes bornés ni aux cosmopolites sectaires. Mais qui apportera de l’espoir aux Européens attachés à leur civilisation.

    Souveraineté abstraite ou identité charnelle ? Un livre qui ouvre de grands débats

    Que vaut la défense d’une souveraineté abstraite si elle n’est pas adossée à une identité charnelle ?

    Peut-on feindre de croire que des musulmans et des Africains soient des Français, des Italiens ou des Suédois comme les autres lorsqu’ils n’ont pas eu le désir, la volonté ou la capacité de s’assimiler à la civilisation européenne qui les a accueillis?

    Est-il admissible de jeter l’Europe avec l’eau du bain de l’Union européenne ? Comme s’il était juste de confondre dans le même opprobre l’Union européenne, bricolage bureaucratique et mondialiste, et l’Europe, continent et culture multimillénaire ? L’Europe ce n’est pas l’Union européenne –sans frontières, sans protection, sans puissance, et sans projets – l’Europe c’est un continent bordé par des limites, l’Europe c’est une civilisation.

    Autre question : où est le problème majeur ? Dans les institutions européennes elles-mêmes ou dans les politiques que les différentes instances de décision (Conseil européen, Conseil des ministres, Parlement, Commission) conduisent ? Et si finalement les questions de fond n’étaient pas bien plus importantes que les aspects organisationnels qui monopolisent les débats ? Orban sans sortir de l’Union européenne n’a-t-il pas fait davantage que les Brexiters et autres Frexiteurs ?

    Face au Grand Chambardement, le Grand Ressourcement : un livre qui apporte des solutions

    Des clés de compréhension dans un monde sans repères exposé au Grand Dérangement.

    Dés réponses à la détresse légitime de patriotes vivant dans des pays où la nationalité a perdu tout sens autre que juridique.

    Des moyens d’actions pour s’opposer  à l’expansion sans limites de territoires toujours plus vastes et soumis à des cultures de plus en plus étrangères (voile, halal, charia, mosquées).

    Des initiatives  pour s’opposer avec vigueur au Grand Effacement de la mémoire collective.

    Européen d’abord, essai sur la préférence de civilisation propose le Grand Ressourcement pour éviter le Grand Remplacement démographique et culturel.

    30 ans après La préférence nationale, publié en 1985 par Jean-Yves Le Gallou, La préférence de civilisation est un livre qui fera date. Un livre clé mais aussi un livre d’actualité alors que la question centrale des élections européennes de juin 2019 sera celle de l’identité et des frontières.

    L’auteur

    Jean-Yves Le Gallou, énarque, ancien député européen, préside la Fondation Polémia. C’est aussi l’un des co-fondateurs de l’Institut ILIADE pour la longue mémoire européenne. Il a récemment publié chez Via Romana La Tyrannie médiatique et Immigration, la catastrophe : que faire ? Il a contribué au Dictionnaire de Novlangue . Il dirige l’émission I-Média sur TV Libertés.

    Sommaire

    Prologue

    Être Français ou être Européen, to be or not to be?

    Ie partie – La crise de conscience européenne

    Ch. 1. « Une civilisation a la même fragilité qu’une vie »
    Ch. 2. La déconstruction, méthode d’Interruption volontaire decivilisation
    Ch. 3. Coupables ? Éternellement coupables !
    Ch. 4. L’américanisation du monde ou la civilisation du vide
    Ch. 5. Islamisation : la grande soumission

    IIe partie – Le retour de la civilisation européenne

    Ch. 6. La civilisation des libertés
    Ch. 7. La civilisation de l’incarnation
    Ch. 8. La civilisation qui voit du divin dans la nature
    Ch. 9. La civilisation qui respecte les femmes
    Ch. 10. La civilisation des grandes découvertes
    Ch. 11. La civilisation de l’équilibre des fonctions sociales

    IIIe partie – Pour une politique de civilisation

    Ch. 12. La mémoire européenne : le récit civilisationnel
    Ch. 13. Mémoire européenne : une « histoire bataille » commune
    Ch. 14. Religion : rester fidèle au drapeau européen
    Ch. 15. Culture : le grand ressourcement
    Ch. 16. Éducation : plus est en chacun
    Ch. 17. Nos rites : de la décivilisation à la recivilisation
    Ch. 18. Redonner équilibre et harmonie à l’espace européen
    Ch. 19. Le droit des peuples européens à la continuité historique

    Conclusion : XXIe siècle : vers un nouveau cycle européen ?

    https://www.polemia.com/europeen-dabord-essai-preference-civilisation/

  • Vérone, la nouvelle ville pro-vie italienne

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    EUROPE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : 
    Quarante ans après l’adoption de la loi sur l’avortement en Italie, la ville de Vérone, cité emblématique de Roméo et Juliette vient d’approuver une motion soutenant les associations catholiques anti-IVG.

    Un texte qui fait écho aux réclamations de nombreux parlementaires demande l’ouverture d’un débat pour abroger cette loi de 1978 sur l’IVG. A Vérone en tout cas, le texte prévoit plusieurs actions de marketing coup de poing avec l’argent public des caisses communales, un réel soutien financier aux associations pro-vies implantées et l’accès facilité aux centres des plannings familiaux.

    Les associations pro-avortement se désolent du taux de plus en plus élevé de gynécologues et paramédicaux objecteurs de conscience et atteignant les 90% dans certaines régions. L’impact de Vérone est tel que les régions avoisinantes sont également en train de basculer du coté des militants pro-vies.

    https://fr.novopress.info/