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Contre l’extension de la PMA, la mobilisation a commencé !
C’est bien à un discours historique que s’est livré Viktor Orbán, le Premier ministre hongrois, face aux euro-députés, ce mardi 11 septembre à Strasbourg.
Historique, en premier lieu, par les raisons qui motivaient sa présence dans l’Hémicycle européen. En effet, le Parlement devait se prononcer sur le déclenchement de l’article 7 du traité de l’Union européenne à l’égard de la Hongrie, aux motifs « de violations graves contre l’État de droit ». Auparavant, fin 2017, seule la Pologne avait fait l’objet des foudres de la Commission européenne, pour des motifs semblables. Rappelons que, surnommé « l’option nucléaire de Bruxelles », l’article 7 peut aller, si la procédure va à son terme, « jusqu’à priver le pays [concerné] de ses droits de vote dans l’UE ».
Historique, cette intervention l’a également été en ce qu’elle se voulait une réponse claire et nette d’un État de l’Union européenne qui refuse de se plier aux injonctions d’une institution déconnectée des réalités vécues par de nombreux peuples européens. Au centre de ce procès en sorcellerie, la question migratoire. La Hongrie a, en effet, fait le choix de contrôler ses frontières. Situé aux marches de l’Union européenne, ce pays d’un peu plus de 90.000 km2 et de près de dix millions d’habitants se trouve confronté de plein fouet à des arrivées massives de migrants depuis plusieurs années. Incapables de gérer seuls ces flux de plus en plus massifs, et confrontés à des difficultés d’ordre public importantes, les Hongrois n’ont pas tardé à réagir en (re)confiant, depuis 2010, le pouvoir à Viktor Orbán, national conservateur et membre du Fidesz-Union civique hongroise.
Historique, enfin, l’intervention de monsieur Orbán l’a été par le ton et les arguments utilisés. À aucun moment le Premier ministre hongrois n’a paru en situation d’infériorité. Bien au contraire, il a su développer un argumentaire de bon sens et dénoncer l’attitude ostracisante d’une Union européenne vis-à-vis de l’un de ses membres. Avec courage et détermination, Viktor Orbán a rappelé le passé d’un pays que l’Histoire n’a pas ménagé. Fondée à la fin du IXe siècle, la Hongrie fut à plusieurs reprises sous domination étrangère. En particulier placée sous la férule ottomane de 1541 à 1699, puis sous la tutelle des Habsbourg de 1867 à 1918, elle subit enfin l’emprise soviétique contre laquelle elle lutta les armes à la main en 1956. L’insurrection de Budapest, ou la révolution hongroise, qui dura du 23 octobre au 10 novembre 1956, fit des milliers de victimes et provoqua la fuite de leur pays de dizaines de milliers de Hongrois.
Forte de ce passé, il est donc tout à fait compréhensible que la Hongrie de Viktor Orbán ne soit pas prête à baisser les bras face à une Union européenne technocratique et hors-sol. Bien plus : après les succès enregistrés par les forces politiques souverainistes dans de nombreux pays européens, il y a fort à parier que la Hongrie servira de modèle pour tous les peuples qui se trouvent confrontés, aujourd’hui, à des difficultés semblables.
En votant, avec 448 voix pour, une procédure de sanction contre la Hongrie, il y a fort à parier que l’Union européenne, à la veille d’élections qui s’avéreront extrêmement importantes pour elle, aura commis une lourde erreur politique. En effet, incapable de gérer le problème migratoire, faute d’avoir su anticiper ses conséquences, l’administration bruxelloise se trouve contrainte, aujourd’hui, de recourir aux menaces de sanctions pour faire rentrer les États dans le rang. C’est oublier qu’en la matière, seuls les peuples sont souverains et qu’ils risquent fort, à leur tour, de sanctionner, l’année prochaine, les donneurs de leçons.
Chaque année, à la période de l’été, le Premier ministre hongrois Viktor Orbán se rend au festival de Tusványos en Transylvanie (Roumanie), région où vit une importante minorité hongroise. Il y prononce un discours qui sort des formats habituels des discours d’un chef de gouvernement et se livre à un exercice de philosophie politique où il analyse les événements de l’année passée, prédit ceux de l’année à venir et donne des éléments importants sur les moteurs philosophiques de son action politique. C’est à cette occasion qu’il a en 2014 énoncé le concept d’illibéralisme, ou en 2016 été le premier chef de gouvernement européen à exprimer son souhait de voir Donald Trump remporter l’élection présidentielle américaine.
Lors de son discours de 2018, Orbán a évoqué les élections européennes de 2019, dont il considère qu’elles auront pour la première fois un véritable enjeu. Pour l’homme fort de Budapest, l’enjeu est de rebâtir l’Europe sur les bases des valeurs de la chrétienté, en opposition à celles du libéralisme et de la société ouverte.
Par ce discours, Viktor Orbán a ainsi posé les bases de l’affrontement idéologique qui l’oppose à Emmanuel Macron, dans une césure qui désormais traverse de nombreux pays européens.
Extraits du discours et analyses de Ferenc Almássy (rédacteur en chef du Visegrád Post), János Dénes Orbán (poète transylvain, éditeur), Tibor Toró (ancien député au parlement roumain).
Le discours complet, traduit en français, peut être retrouvé sur le site du Visegrád Post
https://www.tvlibertes.com/2018/09/13/25730/zoom-viktor-orban-veut-remplacer-elites-de-68
La rentrée littéraire est marquée par le nouvel essai d'Eric Zemmour, Le Destin français, à paraître mercredi.
« Je savais où je voulais vivre, avec qui je voulais vivre, et comment je voulais vivre. À mes yeux médusés d’enfant, le mot France brillait de tous les feux : histoire, littérature, politique, guerre, amour, tout était rassemblé et transfiguré par une même lumière sacrée, un même art de vivre mais aussi de mourir, une même grandeur, une même allure, même dans les pires turpitudes.
La France coulait dans mes veines, emplissait l’air que je respirais ; je n’imaginais pas être la dernière génération à grandir ainsi.
Il ne faut pas se leurrer. Le travail de déconstruction opéré depuis quarante ans n’a laissé que des ruines. Il n’y a pas d’origine de la France, puisque la France n’existe pas, puisqu’il n’y a plus d’origine à rien.
On veut défaire par l’histoire ce qui a été fait par l’Histoire : la France. L’Histoire est désormais détournée, occultée, ignorée, néantisée. L’Histoire de France est interdite. On préfère nous raconter l’histoire des Français ou l’histoire du monde. Tout sauf l’Histoire de France.
Mais cette Histoire se poursuit malgré tout et malgré tous. Elle a des racines trop profondes pour être arrachées. Elle s’est répétée trop souvent pour ne pas se prolonger jusqu’à aujourd’hui. Les mêmes causes produisent les mêmes effets. Les mêmes lois s’imposent au-delà des générations. L’Histoire se venge. »
Décrypté par Valeurs Actuelles :
"Invitée sur Franceinfo, mercredi 29 août, à réagir à la pusillanimité du gouvernement pour mettre en place la PMA, Marlène Schiappa, la secrétaire d'État à l'égalité entre les femmes et les hommes, est tombée dans la surenchère mensongère concernant la Manif pour tous. Interrogée par un journaliste qui souhaitait savoir si le gouvernement avait peur du pouvoir de rassemblement du mouvement catholique, elle a utilisé les bonnes vieilles ficelles en lançant avec aplomb : « Les extrémistes comme la Manif pour tous ont appelé à voter pour Marine Le Pen à la dernière élection présidentielle. »
Comparer son adversaire au Front national est une manière courante dans la vie politique française de disqualifier son adversaire. Sauf que présentement, c'est une fake news que la Manif pour tous en personne a souhaité signaler : « Nous n'avons JAMAIS appelé à voter pour un candidat », a écrit le mouvement sur son compte Twitter.
Dans le détail, la Manif pour tous n'a effectivement jamais appelé ouvertement à voter pour Marine Le Pen. Si Sens commun (la traduction politique de la Manif pour tous) était omniprésent dans la campagne de François Fillon, la Manif pour tous n'a jamais soutenu le Front national. « Macron, c’est non ! (…) Mais nous invitons chacun à décider de son vote », déclarait explicitement le mouvement."
Samedi 1er septembre :
8h30 : Messe basse du premier samedi du mois, par le Père Jean-Marie.
9h00 : Ouverture.
10h00 : Introduction.
Les conférences et Tables rondes :
10h15-10h45 : L’Histoire, un grand roman contrerévolutionnaire. Deux nouveaux auteurs ayant publié l’an dernier interviendront.
Bernard FERRAND, qui a écrit en collaboration avec son fils, la vie de son aïeul Le Comte de Saillans, 1790-1792, le premier combattant de la Contre-révolution, héros méconnu de la période révolutionnaire. Cet ouvrage lui rend un bel hommage !
Xavier CEBRON DE LISLE, quant à lui n’a découvert la Contrerévolution que sur le tard, apprenant de quelles horreurs son fleuve, la Loire, a été la complice ! Après s’être penché sur la question, il a écrit ce très beau roman : Nantes rouge ou la Loire sanglante.
11h30-12h00 : La désinformation sur Mai 68 ou les multiples révolutions. Evénement dont nous ne sommes pas peu fiers : Bernard ANTONY participera pour la première fois aux Journées Chouannes ! Intellectuel militant bien connu de nos milieux, il a consacré sa vie à la défense de nos idées par des publications nombreuses et toujours très riches. Son analyse de Mai 68 dont 2018 célèbre le triste anniversaire apportera quelques judicieuses lumières. Il sera présenté par François-Xavier d’HAUTEFEUILLE.
12h30 : Déjeuner servi sur place (Attention : sur réservation impérativement)
14h00-14h30 : La droite gaullienne, une voie sans issue. Gérard BEDEL a enquêté ! Il nous précisera pendant cette conférence tout ce qu’il a découvert sur De Gaulle et sa politique dont nous souffrons encore ! Il sera présenté par Jérôme SEGUIN.
14h30-15h00 : Réagir au Nouvel Ordre Mondial. Qui a dit que Ratier ou Coston n’avait pas d’héritier ?! En voici un qui se profile… Michel GEOFFROY a fait un travail remarquable sur les nouveaux maîtres du monde : La super-classe mondiale contre les peuples. Ce livre est une véritable mine ! Il sera présenté par Jérôme SEGUIN.