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culture et histoire - Page 2

  • La Régence d’Alger avant l’intervention française de 1830 : un nid de pirates, d’esclavagistes et de criminels

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    Avant que la France ne pose le pied sur cette terre en 1830, ce qui allait devenir l'Algérie était un territoire où régnait le chaos. Imaginez un peu : la Régence d'Alger, soi-disant sous l'aile de l'Empire ottoman, mais en réalité, une véritable entreprise de piraterie. On ne parle pas d'un État structuré, mais d'un repaire où se côtoyaient flibustiers, marchands d'esclaves et autres bandits, profitant de la faiblesse d'un pouvoir central fantomatique. Leurs revenus ? Butins de guerre, traite humaine, impôts forcés... Les écrits de l'époque, bien loin des clichés romantiques, dépeignent une société d'une brutalité inouïe. La violence, la corruption, l'arbitraire... c'était le quotidien.

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  • Aspects économiques de la Révolution Française

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    par Bernard NOTIN

    «La Révolution fut provoquée par les abus d'une classe revenue de tout, même de ses privilèges, auxquels elle s'agrippait par automatisme, sans passion ni acharnement, car elle avait un faible ostensible pour les idées de ceux qui allaient l'anéantir. La complaisance pour l'adversaire est le signe distinctif de la débilité, c'est à dire de la tolérance, laquelle n'est en dernier ressort qu'une coquetterie d'agonisants».

    Cioran, Ecartèlement, Gallimard, 1979, p. 30.

    Tout découpage dans le déroulement continu du temps global peut paraître arbitraire, et plus arbi­traire encore celui qui se désintéresse des dates "historiques". Le mouvement de la pensée nous offre l'ensemble du XVIIIième siècle pour com­prendre la formation économique des révolu­tionnaires. La périodisation des faits ne peut s'appuyer sur le commencement de la Révo­lu­tion, mais plutôt sur 1778, date à laquelle in­ter­viennent d'une part la guerre d'Amérique et les dépenses qu'elle occasionne, d'autre part la fer­me­ture de certains marchés (surtout pour les vins), l'ouverture de la plupart des ports es­pa­gnols au commerce d'Amérique, ce qui vivifie l'activité économique de la péninsule ibérique. Tout cela contribue à expliquer la gêne écono­mique française à la veille de 1789. De plus, les figures de proue disparaissent dans ce laps de temps: Rousseau (1712-1778), Voltaire (1694-1778), Diderot (1884). Après que la pièce eut été écrite, le spectacle pouvait commencer. On est aussi tenté de se référer à une trinité solide. Avant la Révolution, l'agriculture périclite: c'est une période de stagnation et de baisse des prix qui dure jusqu'en 1787. Le marasme unit les difficultés des rentiers et des entrepreneurs, des bourgeois et des petits propriétaires, aux mi­sères de la masse (1). Ensuite, la Révolution qui perturbe les conditions générales de l'activité économique. Enfin, les lendemains qui chan­tent ou déchantent: ruine du grand commerce, stagnation du secteur agricole et... première pha­se de la révolution industrielle. La Révo­lu­tion crée aussi un lien entre ceux qui ont tra­ver­sé la même tourmente et rapproche la pen­sée d'hom­mes assez différents. La distance semble très gran­de entre les scolastiques, les mer­canti­listes, la "secte" physiocra­ti­que. Or, ce triple sceau marquera les consensus et dissen­sus éco­nomiques des révolution­naires.

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  • Une nouvelle enquête ?

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    par Adègne Nova

    Pourquoi avoir enquêté sur la monarchie ? Quand Charles Maurras s’est lancé dans cette étude, longue, il s’y est attelé parce que le contexte de son époque le poussait à vouloir y voir clair dans l’État pour en vérifier les organes et les positions. Des décennies plus tard, le contexte encore – le même ? Non ! Bien pire… – nous fait dire que, définitivement, le régime en vigueur n’est pas apte à autre chose que mener la France à sa perte totale.

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  • À la découverte du paganisme romain de « Fons Perennis »

    À la découverte du paganisme romain de « Fons Perennis »

    Pour compléter et prolonger le dossier du numéro 212 de la revue Éléments, actuellement en kiosques, consacré au « retour des Dieux » et aux résurgences du paganisme en Europe, nous sommes partis à la rencontre d’organisations et d’individus se réclamant de cette spiritualité et de cette vision du monde. Première étape de ces rencontres, « Fons Perennis », association culturelle et cultuelle romaine proche du mouvement de la droite radicale et sociale « Casapound Italia »

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  • En ton Honneur Harki, ton Frère d’armes se souvient !

    Sinistre et terrible anniversaire  que ce 19 mars !

    Comme l’a écrit Etienne de VIGNOLES, dit La Hire, Compagnon de Jeanne d’Arc

    « J’ai fait ce qu’un Soldat a l’habitude de faire. Pour le reste, j’ai fait ce que j’ai pu ! »

    Mais, cela n’a pas été assez et si je croyais encore, il y a déjà longtemps que j’aurais demandé à Dieu qu’il me pardonne.
    Alors, aujourd’hui et jusqu’à mon dernier jour, je continue et continuerai à faire ce que je peux, car je ne peux ni ne veux oublier les Harkis, mes Frères d’arme !

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  • Entretien avec Jean-Loup Izambert et Claude Janvier à propos de leur nouveau livre :« L'abandon français, quelque chose de pourri dans mon royaume de France »

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    Propos recueillis par Guirec Sèvres

    Synthèse nationale : Que dénonce globalement votre livre ?

    Jean-Loup Izambert et Claude Janvier : L'ouvrage dénonce la destruction progressive de la France et de ses valeurs, au profit d'une américanisation de la société. Nous analysons les causes de ce déclin et pointons du doigt les politiques menées par les différents gouvernements depuis des décennies. Nous dénonçons également l'affaiblissement de l'État, la perte de souveraineté, la crise sociale et le déclin de l'influence de la France dans le monde.

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  • Mirabeau, un monarchiste ?

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    L’essai d’Herbert van Leisen sur Mirabeau a la valeur d’une découverte. Car il y a des découvertes en histoire comme dans les sciences. Et les pages qu’il a écrites renouvellent en entier l’histoire des origines de la Révolution.

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    Par Jacques Bainville

    Il n’est pas excessif de dire que, jusqu’à une date tout à fait récente, ces origines ont été incomprises et méconnues. En étudiant Mirabeau, en pénétrant sa pensée, en expliquant son action, M. Herbert van Leisen fait apparaître et corrige une longue suite de contresens.

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