culture et histoire - Page 5
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LÉON XIV ET LE MONDE TRADI : COMPRENDRE 60 ANS DE CRISE DANS L’ÉGLISE
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[POINT DE VUE] Au Festival d’Avignon, le wokisme dans tout son éclat
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27 juillet 1675 : mort du maréchal de Turenne, le héros du Grand Siècle
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Éducation nationale : une jeunesse désarmée, des savoirs en déroute
On pourrait croire à une mauvaise plaisanterie, à une farce de fin d’année scolaire. Mais les chiffres tombés ce 9 juillet 2025, en provenance directe des services statistiques du ministère de l’Éducation nationale, n’ont rien d’un gag potache : moins d’un collégien de 3e sur deux maîtrise correctement le français et les mathématiques. Le socle commun est devenu terrain vague. Et dans ce marasme éducatif, les écarts de genre et de classe sociale tracent des frontières invisibles mais béantes, qui segmentent déjà la jeunesse comme une société de castes.
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Le 5 juillet 1962, à Oran, l’armée française s’est déshonorée
Chaque année nous nous faisons un devoir de rappeler à la France ce qui s’est passé le 5 juillet 1962 à Oran (Algérie).
Nous rappelons à l’armée française comment elle s’est déshonorée ce 5 juillet 1962 lorsqu’elle a obéi aux ordres du général Katz « de rester l’arme au pied » alors que des civils innocents y compris des enfants et des femmes, européens, se faisaient enlever et égorger.
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Le nouveau numéro de Terre et peuple Magazine (n°104) est sorti
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L'éditorial de Jean-Patrick Arteault
2025 nous avait été annoncée comme une année de grande bascule. Et, de fait, on s’aperçoit que les plaques tectoniques des rapports de force mondiaux bougent mais le destin semble hésiter sur le sens à leur donner tout en nous gratifiant d’œillades ironiques.
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Du Dauphin déchu au roi sacré : la métamorphose de Charles VII
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Oui, la Chine a contribué de manière décisive à la victoire de 1945
C’est un fait : la doxa occidentale a jeté un écran de fumée, depuis des décennies, sur la réalité d’un conflit dont le déroulement effectif a peu en commun avec le récit accrédité dans les «démocraties».
S’il est vrai que la narration historique est souvent tributaire des préjugés de ceux qui la font, la façon dont on relate la Seconde Guerre mondiale n’échappe pas à la règle. L’historiographie occidentale se caractérise en effet par une chronologie contestable des événements, un décompte très partiel des victimes et une évaluation partiale de la contribution des nations combattantes à la victoire finale sur les puissances de l’Axe. Naturellement, cette remarque s’applique au courant dominant de la recherche historique, et non aux efforts des chercheurs, moins nombreux il est vrai, qui en ont précisément révélé les lacunes. Mais c’est un fait : la doxa occidentale a jeté un écran de fumée, depuis des décennies, sur la réalité d’un conflit dont le déroulement effectif a peu en commun avec le récit accrédité dans les «démocraties».
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Comment Hitler est passé en 5 ans de 4 % à 33 % ?
Un peu d’histoire nous paraît indispensable pour nous ramener au présent et nous mettre, si possible, en alerte rouge !
Le nazisme, et son leader Adolf Hitler, ne sont pas un accident passager de l’histoire contemporaine de notre monde. Ils n’ont pas surgi par un hasard du néant. Ils viennent bien de quelque part !
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Quand industriels et banquiers français soutenaient Hitler
par Jacques-Marie Bourget
Par ces temps où la météo revient au brun, il est salutaire de réviser l’histoire, celle de nos capitalistes d’avant-guerre qui, avant même qu’Hitler ne soit chancelier, ont choisi le nazisme.
Annie Lacroix-Riz1 est une historienne incapable de laisser l’histoire tranquille. Alors que le récit de notre passé est gravé dans le marbre des imprimeurs, il faut qu’elle efface, ajoute, bouscule. Avec une chercheuse comme elle – et qui trouve -, difficile de dormir en paix. Jadis un grand magasin avait pour slogan «Il se passe toujours quelque chose aux Galeries Lafayette»… Lacroix-Riz c’est pareil. Et, bizarrement, les boîtes d’archives dans lesquelles elle dort accouchent de vérités qui s’en prennent toujours à de pauvres gens. Voyez le mauvais esprit, alors que le malheur habite toujours chez les riches, que Pétain a sauvé les juifs, et l’Amérique l’Europe avec le Plan Marshall. Le dernier exemple est son colossal livre «Industriels et banquiers français sous l’Occupation» – une version augmentée de son précédent ouvrage aujourd’hui publiée en «poche» -, une œuvre qu’elle fait progresser au fil de ses découvertes.