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  • Bernard Monot présente les actualités économiques vues par le Front National - 26/01/15 au 29/01/15

  • Les cathos aux mains propres...

    Le Carrefour royal organisé par l’Action française a été, cette année encore, un succès, tant par le nombre de participants que par la qualité des débats.

    L’Action française a voulu à cette occasion enfoncer le clou sur le rôle du libéralisme économique et politique qu’on savait déjà destructeur de notre industrie, de notre patrimoine et de notre indépendance nationale.

    Or il s’en prend aussi à la personne humaine avec cette doctrine hypocrite qui sacralise l’individualisme et le bien être au point de condamner, sous prétexte de compassion, l’enfant à naître qui ne risque pas de manifester dans les rues ainsi que le malade, l’handicapé ou le vieillard, (à cause de la souffrance), et dont la résistance n’est pas vraiment à craindre.

    Ainsi l’AF, fidèle à Maurras, applique le principe de l’inégalité protectrice, développée dans l’introduction de « Mes Idées politiques », livre de chevet de tous nos militants.

    Parmi les invités à l’une des tables rondes, Christophe Geffroy, rédacteur en chef de la Nef, magazine catholique, s’en est pris à notre camarade Philippe Ménard, rédacteur en chef lde L’Action Française 2000, pour avoir évoqué l’idée très maurrassienne, selon laquelle l’application de la politique naturelle en elle même, défendue par l’Eglise, suffisait à dénoncer l’horreur du système, sans pour autant qu’on ait la foi.

    Nous avons ainsi assisté à une profession de foi explosive et fort intéressante, les sourcils froncés, du genre : «  Hors de l’Eglise, point de salut ! », qui provoqua d’ailleurs de beaux applaudissements.

    Mais qu’avait donc dit notre camarade qui lui valut, ainsi qu’à l’œuvre maurrassienne, cette admonestation si musclée ?

    Il n’a en effet que repris la pensée de Maurras qui trouvait toutes les vertus à l’Eglise sans laquelle la France n’existerait pas, mais lui-même n’avait pas la foi. On peut le regretter, mais cela ne l’a pas empêché de défendre la catholicité dans notre pays, jusqu’à s’en prendre sévèrement à la démocratie chrétienne : aux yeux de Maurras, tout ce qui affaiblissait l’Eglise, affaiblissait la France.

    Cela ne plaît pas aux cathos de gauche bien sûr, mais aussi à beaucoup de cathos de droite.

    Pourtant ce reproche fait à l’AF ressemble à celui qui conduisit à sa condamnation en 1926 : l’accusation de positivisme religieux ou plus simplement d’instrumentalisation de l’Eglise, la réduisant à l’état de moyen, alors qu’elle est une fin.

    Admettons que ce péché nous vaille d’être jugés par les catholiques bon teint, qui effectuent chaque jour quelques brasses dans le bénitier.

    Constatons quand même que Pie XII, treize ans plus tard, leva l’excommunication, alors que la position de l’AF n’avait pas bougé. Ce péché n’est donc pas aussi terrible qu’on voudrait le dire !

    Prenons en compte d’autre part que l’AF n’est pas un mouvement religieux, mais reconnaît toute la place que l’Eglise joue dans notre civilisation et notre identité nationale. Moi qui suis chrétien pratiquant et père de famille nombreuse, je ne vois que des avantages à ce que des non-croyants, des agnostiques comme se définissait le maître de Martigues, disent le plus grand bien de ma Sainte Mère. Irai-je pour autant leur reprocher leur manque de foi ?

    Tout au plus pourrai-je le regretter, mais à coup sûr je ne les traiterai pas en ennemis.

    Je n’ai jamais compris cette pruderie qui affecte des gens aussi intelligents, aussi fins dans leurs analyses, auteurs d’articles et d’ouvrages remarquables, qui consiste à reprocher à l’AF de ne pas être apostolique.

    Et pourtant, je serai curieux de faire le compte du nombre de vocations religieuses et sacerdotales qui sont issues de nos rangs, rien qu’autour de moi j’en dénombre déjà une dizaine, alors imaginons en cent ans et dans toute la France !

    Mais les mouvements catholiques, s’ils ont toute notre sympathie, n’ont jamais prouvé leur efficacité politique.

    Maurras nous a donné des outils de réflexion, le principe du politique d’abord, qui ne signifie pas que le politique prime en échelle de valeur sur le reste, mais qu’il est prioritaire dans l’ordre de l’action, puisque déterminant dans la reconstruction des solidarités nationales.

    Alors chacun son « job », comme disent les « managers »...

    Quant à nous, nous faisons le pari que si les Français reviennent à la France de toujours, leur chemin sera balisé pour qu’ils reviennent aussi et enfin à l’Eglise, si Dieu le veut.

    Olivier Perceval

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Les-cathos-aux-mains-propres

  • Roland Dumas avoue que l’élection de Chirac en 1995 était irrégulière !

    L’élection de Jacques Chirac aurait due être annulée en 1995 :
    ses comptes de campagne étaient invalides, comme ceux d’Edouard Balladur (et peut-être d’autres)… d’après Roland Dumas, qui était président du Conseil constitutionnel à l’époque.

    « C’était mon premier dossier, je venais d’entrer en fonction« , a déclaré au Figaro l’ancien avocat puis ministre des Affaires Etrangères de François Mitterrand, nommé à la présidence du Conseil constitutionnel par ce dernier peu avant son départ de l’Elysée en 1995.

    « Je peux le dire aujourd’hui, les comptes de campagne d’Edouard Balladur et ceux de Jacques Chirac étaient manifestement irréguliers« , poursuit M. Dumas. « Que faire ? C’était un grave cas de conscience. J’ai beaucoup réfléchi. Annuler l’élection de Chirac aurait eu des conséquences terribles. J’ai pensé à mon pays. Je suis un homme de devoir. Nous avons finalement décidé, par esprit républicain [sic],  de confirmer, à l’unanimité au deuxième tour, son élection présidentielle. je suis convaincu que j’ai sauvé la République en 1995« .

    Selon la constitution, le rôle du Conseil constitutionnel est pourtant de veiller à la régularité de l’élection du Président de la République, examiner les réclamations et proclamer les résultats du scrutin.

     

    En 2011, Jacques Robert, un juriste qui siégea de 1989 à 1998 rue de Montpensier, avait affirmé au Parisien-Aujourd’hui en France avoir servi « de caution à une belle entourloupe » lors de l’examen de ces comptes. Ceux de M. Balladur « accusaient 10 millions de francs de recettes d’origine inconnue » (probablement liée à des rétrocommissions sur d’importants contrats d’armement conclus en 1994 : affaire Karachi). Ceux de Jacques Chirac l’étaient également « mais les irrégularités n’avaient pas une telle ampleur », selon lui.

    Par ailleurs, en janvier 1999, le Conseil constitutionnel présidé par Roland Dumas avait, de façon incidente, en statuant sur la création de la Cour pénale internationale, renforcé l’immunité du président de la République pendant la durée de ses fonctions, alors que plusieurs affaires judiciaires défrayaient la chronique autour de M. Chirac.

    Le fait que Roland Dumas soit un franc-maçon notoire est probablement un hasard et n’a rien à voir avec cet « esprit républicain » et cette mentalité de magouilleur méprisant sa fonction…

    On notera que les petits candidats hors Système ne peuvent pas compter sur une telle complaisance, à l’instar de Jacques Cheminade dont les comptes ont été rejetés de manière discutée cette même année 1995, causant sa ruine.

    SourceThibaut de Chassey

    http://www.contre-info.com/roland-dumas-avoue-que-lelection-de-chirac-en-1995-etait-irreguliere#more-36541

  • Pol Pot et Ian Smith : le bourreau et le patriote

    Note de lecture de Camille Galic, journaliste, essayiste, écrivain…

     « On ne peut lire ce Pol Pot et ce Ian Smith, qui participent d’une très nécessaire réinformation, sans ressentir une grande nostalgie et surtout une profonde amertume ».

    Quarante ans après l’entrée des Khmers rouges à Phnom-Penh, trente-cinq ans après l’instauration du pouvoir noir en Rhodésie, deux événements ont provoqué d’épouvantables drames humains ainsi que des catastrophes économiques dans l’indifférence des « civilisés » généralement si sourcilleux sur les droits de l’homme : il est temps de rappeler qui en fut responsable, au-delà des psychopathes Pol Pot et Mugabé. Sont également accablantes les responsabilités d’un Occident rendu complice des horreurs alors perpétrées, car systématiquement désinformé et lobotomisé par la Pensée unique.


    Notre nomenklatura de gauche n’avait pas attendu les tueries de Charlie Hebdo et de l’hyper casher de Vincennes pour se livrer à une gigantesque opération de sidération. Il y aura quarante ans le 18 avril prochain, elle avait mêmement manipulé le peuple français en lui présentant comme « la fête à Phnom-Penh » (cf. Patrice de Beer, correspondant du Monde ayant donné le la à tous ses confrères) l’entrée dans la capitale cambodgienne des Khmers rouges qui, en moins de quatre ans, allaient se livrer à des massacres entrainant 1,7 million de morts selon l’hypothèse basse. Plus du cinquième de la population cambodgienne fut anéanti, soit par des purges et des massacres planifiés, soit par l’exode forcé des urbains vers les campagnes, où nombre des citadins transplantés périrent d’épuisement et d’inanition. Il en fut de même de la liquidation de la quasi-totalité du personnel médical et il en résulta quantité de morts par épidémies et le décès des blessés laissés sans soins.

    Cambodge : c’est la faute à Robespierre, c’est la faute à Rousseau

    A l’occasion de ce tragique anniversaire qui, n’en doutons pas, sera occulté par ceux-là mêmes qu’enchanta en 1975 la victoire du Kampuchéa démocratique, Nicolas Tandler publie sous le titre Pol Pot un portrait terrifiant de ce dernier, de son vrai nom Saloth Sar. Né en 1928 dans une famille de paysans très aisés jouissant en outre de la protection d’une parente, concubine du roi Norodom Sihanouk, et donc vivant à l’occasion au palais, le jeune Saloth, bien qu’élève médiocre, bénéficia en 1949 d’une bourse pour étudier à Paris. Là, comme d’autres Asiatiques avant lui, le Chinois Chou En-lai et le Vietnamien Hô Chi Minh notamment, il s’initia essentiellement aux beautés de notre Grande Révolution. Adhérent en 1952 au PC«F» et cornaqué par l’activiste eurasien Jacques Vergès qui devait jusqu’au bout veiller sur sa carrière, il voua ainsi un culte à Rousseau et à Robespierre dont les utopies devaient inspirer son futur programme, notamment sur la création d’un « homme nouveau », et la régénération des autres, que « nous contraindrons d’être libres », selon la formule du divin Jean-Jacques, par le « retour à la nature ».

    camille Pol PotSpécialiste des régimes communistes avec lesquels il se familiarisa très jeune comme collaborateur de la revue Est & Ouest et de l’institut d’Histoire social fondés par Georges Albertini bien connu des habitués de Polémia (1), Nicolas Tandler relate avec précision la montée de Saloth Sar, qui ne deviendra officiellement Pol Pot qu’en mars 1974, dans la hiérarchie marxiste khmère : un parcours exemplaire à la faveur de la délation des camarades catalogués tièdes ou renégats, de règlements de comptes et de purges internes à l’issue desquels ce terne apparatchik triomphera comme « Frère numéro 1». Bourreau de son propre peuple avant de mourir en 1998 dans son lit, il fut veillé dans la jungle où il s’était réfugié par une toute jeune épouse, tout cela sans avoir jamais eu le moindre compte à rendre.

    Il serait toutefois trop simple de faire de Pol Pot et de ses acolytes les seuls responsables et coupables de la tragédie et de la saignée dont le peuple khmer ne s’est toujours pas remis, coincé qu’il est entre la mainmise de Pékin sur ses ressources naturelles (avec notamment une déforestation frénétique de ses côtes au profit de gigantesques plantations de palmiers à huile) et la prééminence du dollar-roi.

    Dès la signature par Pierre Mendès-France des Accords de Genève scellant en 1954 la perte de l’Indochine française, le petit royaume s’était retrouvé au centre des appétits chinois, vietnamiens et américains attisés par les multiples intrigues, souvent brouillonnes et contradictoires, d’un Norodom Sihanouk uniquement soucieux de préserver son pouvoir et ses avantages personnels.

    A partir de 1973, c’est Washington qui, pour se venger de Hanoï et du Vietcong, finança les Khmers rouges réputés à juste titre antivietnamiens, puis qui les aida à obtenir et à conserver leur siège à l’ONU malgré les accusations filtrant du Cambodge sur la cruauté du régime. Ce financement considérable ne cessa qu’en juillet 1990, donc après l’occupation vietnamienne (1979-1989) décidée pour secourir les Vietnamiens du Cambodge persécutés, tout comme les Cham musulmans, par le racialiste Pol Pot, et qui, au début du moins, fut perçue par beaucoup de Khmers comme un soulagement après ces années d’un calvaire sans équivalent dans l’histoire contemporaine.

    Reste que ce calvaire avait été de longue main imaginé et programmé par Pol Pot, protégé de l’esthète Vergès et pseudo-intellectuel hors-sol se prenant pour un démiurge : la pire race de révolutionnaires, hélas pour l’honneur de la France imitateurs de nos Grands Ancêtres et adorateurs de nos Immortels principes.

    Rhodésie : un avant-poste trahi par l’Occident

    A l’opposé d‘un Pol Pot totalement déculturé, apparaît le fermier (d’origine écossaise) Ian Smith, artisan en 1965 de l’indépendance de la Rhodésie du Sud, devenue en 1970 République de Rhodésie dont il fut le premier ministre jusqu’à juillet 1979, quelques mois avant la dévolution du pays au pouvoir noir, voulue et signée par le gouvernement britannique en décembre de la même année. La voie était ainsi ouverte, après la sanglante guerre civile (et tribale) entre les Ndébélés de Joshua Nkomo et les Shonas de Robert Mugabé, à la dictature marxiste (et raciste) instaurée par ce dernier.

    Depuis trente-cinq ans omnipotent président du Zimbabwe sans que nul ne s’en indigne sous nos climats, Mugabé aujourd’hui nonagénaire a, par sa politique de terreur, de spoliation et de redistribution clientéliste des terres en vertu de la rolinat-smith« réorganisation socialiste », vidé l’ancienne Rhodésie de ses élites – pas uniquement blanches, même si celles-ci furent les premières victimes – et l’a menée au chaos économique doublé d’une famine endémique.

    Tout le contraire de Ian Smith qui, en quelques années et en dépit de la guerre et du terrorisme, avait fait de sa patrie un pays médicalement très avancé, ce qui profita avant tout aux Bantous, et si prospère sur le plan agricole qu’il servait de garde-manger (viande et céréales) à ses voisins noirs, notamment la Zambie. Pourtant ces derniers furent les plus acharnés à réclamer officiellement à son encontre la prise de sanctions toujours plus sévères par l’ONU, tout en organisant eux-mêmes la contrebande de produits agro-alimentaires afin de nourrir leurs populations.

    Dans son Ian Smith, paru curieusement en même temps que le Pol Potde Tandler dans la même collection, Jean-Claude Rolinat relate avec sympathie l’itinéraire de cet homme quelconque, modeste et discret, patriote britannique engagé comme pilote dans la RAF et plusieurs fois blessé pendant la Seconde Guerre mondiale et qui tout naturellement, devint patriote rhodésien effrayé par les horreurs tribales commises au Kenya puis dans l’ex-Congo belge, qu’il voulait à tout prix épargner aux siens.

    Il s’acharna donc à la survie de ce « pays des Anglais heureux » dont Agatha Christie, qui y séjourna dans les années 1920, écrit dans L’homme au complet marron qu’elle « n’avai[t] jamais vu et ne verrai[t] jamais rien d’aussi magnifique » que ses paysages, qu’elle « aimai[t] follement » (2). Cet enthousiasme ne pouvait qu’être partagé par ceux qui, comme moi, eurent la chance de les contempler avant le lâchage du régime par l’allié sud-africain soucieux de se concilier les grandes puissances et les Nations Unies, qui ne lui en surent d’ailleurs aucun gré, et la trahison des politiciens britanniques — conservateurs compris dont Margaret Thatcher et sir Christopher Soames, gendre de Churchill.

    Mais déjà la Rhodésie n’était plus le « pays des Anglais heureux » : à l’initiative de la Zapu de Nkomo et du Zanu de Mugabé lançant leurs raids depuis la Zambie, les massacres de Blancs se multipliaient (notamment en 1979 celui de toute la famille d’un pasteur, le bébé Natacha de six mois retrouvé la tête éclatée à coups de pierre), les incendies de récoltes se développaient ainsi que les abattages de bétail ; la ravissante capitale Salisbury (désormais rebaptisée Hararé) était elle aussi visée et les rares touristes qui s’aventuraient sur le Zambèze aux chutes Victoria étaient la cible de tirs d’obus tirés depuis la Zambie.

    Dans la plus parfaite indifférence de la « communauté internationale » qui n’avait d’yeux que pour les « nationalistes » noirs… stipendiés par Moscou et Pékin mais aussi par certains intérêts américains louchant sur l’exploitation du chrome et autres minerais précieux, seuls sauvèrent alors l’honneur de l’Occident des hommes venus des anciens dominions de la Couronne mais aussi de France et engagés dans les Selous Scouts – pour une solde dérisoire ainsi que le souligne Jean-Claude Rolinat dans son livre chaleureux – aux côtés de leurs frères d’armes rhodésiens.

    On ne peut lire ce Ian Smith et ce Pol Pot, qui participent d’une très nécessaire réinformation, sans ressentir une grande nostalgie et surtout une profonde amertume. Car si les populations du Kampuchéa hier et du Zimbabwé aujourd’hui ont connu et connaissent encore, toutes races confondues, une telle souffrance, c’est à l’égoïsme des « civilisés » qu’on le doit. Et surtout à leur passivité devant le mensonge pratiqué à une très grande échelle par les médias internationaux.

    Camille Gali, 20/01/2015

    Nicolas Tandler, Pol Pot, Ed. Pardès, novembre 2014, collection « Qui suis-je ? », 128 pages avec iconographie.

    Jean-Claude Rolinat, Ian Smith, Ed. Pardès, décembre 2014, collection « Qui suis-je ? » 128 pages avec iconographie

    Notes :

    (1) Georges Albertini : voir sur notre site les recensions des trois livres de Morvan Duhamel :

    Les écrits en prison de Georges Albertini, par Morvan Duhamel

    Entretiens confidentiels de Georges Albertini, par Morvan Duhamel

    En mission pour Georges Albertini, par Morvan Duhamel

    (2) Camille Galic, Agatha Christie, 128 pages avec iconographie. Ed. Pardès, décembre 2013, collection « Qui suis-je ? »

    http://www.polemia.com/agatha-christie-de-camille-galic/

    http://www.polemia.com/pol-pot-et-ian-smith-le-bourreau-et-le-patriote/

  • Le début de la fin pour l'islam

    Lu ici :

    "Malgré ce que l'on peut en voir superficiellement, l'islam vit ses dernières heures. Il est entré dans sa phase d'apocalypse.

    L’actualité met l’islam dans toutes les conversations et toutes les préoccupations. Attentats, djihad, « islamisation », polémiques et coups littéraires masquent cependant une réalité fondamentale de cette religion.

    Un cataclysme de proportions bibliques se déroule en effet sous nos yeux sans qu’il n’y soit prêté attention. L’islam est entré dans sa phase d’apocalypse, et qui sait, peut-être d’effondrement, malgré ce que laisse à penser le raidissement des forces islamistes dans le monde entier. L'apocalypse, c'est étymologiquement la « révélation ». L’eschatologie musulmane veut croire qu’il s’agira du « jour du jugement », lorsque Jésus reviendra sur terre aidé du Mahdi pour triompher des infidèles et établir l’islam à tout jamais.Dans le monde réel, le « jour du jugement » est déjà arrivé pour l’islam, en catimini : c'est la mise à jour récente par la recherche historique des origines véritables de cette religion, bien loin des présupposés de la légende islamique. Le visage du monde en sera bientôt transformé.

     

    Des publications d’une portée historique quasiment sans précédent ne cessent de se succéder depuis les années 2000, dans l’indifférence du grand public. Des sources nouvelles y sont étudiées, des documents mis à l’écart au cours des siècles y sont redécouverts, des hypothèses nouvelles quant aux origines de l'islam sont avancées. Ces travaux démolissent peu à peu la validité du discours musulman et la cohérence de l’histoire sainte musulmane, (voir par exemple Le Grand Secret de l’Islam, synthèse de quelques unes de ces recherches parue cet automne). Le colosse islam vacille. Il ne le sait pas encore.

    Ainsi, le caractère nouveau et inédit de la « révélation coranique » a été balayé (Edouard-Marie Gallez, Mehdi Azaiez, Manfred Kropp, Guillaume Dye) : le consensus des chercheurs établit désormais que le coran s’inscrit dans la continuité du milieu judéochrétien qui l’a accouché. C’est cette « antiquité tardive », travaillée par des courants juifs et chrétiens hétérodoxes - les spécialistes parlent de « judéo-nazaréisme ».

    On a établi l’impossibilité physique de l’existence de la ville de La Mecque au temps de Mahomet selon ce que prétend le discours musulman (Patricia Crone). Les « Mecquois » que décrit le Coran, et donc les origines de l'islam, sont à chercher ailleurs, probablement en Syrie (Robert Kerr, Edouard-Marie Gallez).

    Le texte coranique lui-même, soumis pour la première fois à une étude informatisée systématique (Jean-Jacques Walter) a révélé de tout autres fondements que ceux que le discours islamique lui attribue : il n’a pas été composé entre 610 et 632, mais par une cinquantaine d’auteurs différents sur une période de plus de deux cent ans ; Mahomet ne s’est jamais prétendu le prophète d’un monothéisme nouveau, mais a prêché l’antichristianisme du milieu nazaréen dont il était issu (Christoph Luxenberg a prouvé par ailleurs que le texte coranique provient pour une part de traductions directes de l’araméen). Il n’a été intronisé fondateur d’une religion nouvelle qu’au moins 60 ans après sa mort.

    Les travaux en cours des projets Coranica et Corpus Coranicum laissent supposer d’autres publications tout aussi renversantes. Ils convergent et renforcent la lame de fond qui risque bien d’emporter cette religion.

    Et que font les musulmans face à cela ? Ils s’écharpent l’un l’autre au nom du « véritable islam » qui doit selon eux prévaloir sur toute la terre. Ils continuent de le faire aujourd’hui comme ils le font depuis 1400 ans, et ce alors même que le tapis vient d’être tiré sous leurs pieds. Leur écrasante majorité ignore tout de ces découvertes. Elle se braque dans le refus dogmatique de considérer les origines de l’islam dans une perspective historico-critique. Que fera-t-elle lorsque ces travaux atteindront la conscience du grand public ?"

    Michel Janva http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Fin de vie : l’urgence réside dans l'amélioration des soins palliatifs

    Valérie Debord, secrétaire nationale de l’UMP chargée de la famille, écrit dansValeurs actuelles à propos de ce qui se prépare autour de la fin de vie et de l'euthanasie :

    Valeurs4078_001_0"[...] Si l’on peut se réjouir d’une amélioration des processus de sédation, avec un encadrement strict, cette nouvelle forme de sédation sera-t-elle un droit de confort, ou ne visera-t-elle pas, à terme, à donner la mort ? Si la définition de la sédation fait consensus en anesthésie et réanimation, il n’en est pas de même en médecine palliative oùil faut différencier “sédation en phase terminale” et “sédation terminale”. Cette pratique, ayant pour effet secondaire d’accélérer la fin de vie, est bien mise en place uniquement pour soulager la souffrance. Il s’agit d’un double effet, non d’une pratique euthanasique, ce qui revient à supprimer la notion d’intention dans l’administration des substances. De plus, il est très difficile de connaître l’effet réel de cette pratique sur une éventuelle accélération de la fin de vie, car il existe des cas où l’inverse se produit.

    Rendre contraignantes les directives anticipées conduira-t-il à maintenir ou à abolir la liberté d’appréciation des équipes soignantes ? Dès lors qu’elles ne sont plus simplement indicatives, comment ne deviendraient-elles pas un droit opposable, susceptible de se retourner contre le patient lui-même ?

    Sur ces points fondamentaux, les risques de dérives ne semblent pas levés et doivent inciter à la prudence et à l’humilité.Aujourd’hui, l’urgence réside dans une meilleure application de la loi et dans l’augmentation du nombre de lits en unité de soins palliatifs, dans l’amélioration de la formation médicale et de la coordination des services médicaux et médico-sociaux, afin que toute personne en fin de vie puisse avoir accès à un accompagnement. Il faut tout faire pour soulager la souffrance des familles et des patients, qui doivent être respectés en fin de vie dans leur dignité, dans leur autonomie et dans leur vulnérabilité.

    En revanche, aller au-delà, en créant une possibilité pour le corps médical de donner la mort, est contraire à notre conception de la dignité de l’être humain et du respect de la vie, et reviendrait à instaurer un droit à la mort, équivalent d’un droit à la vie. Le suicide, “droit liberté”, ne peut devenir un “droit créance” et l’instauration d’un “droit à la mort” constituerait une rupture de solidarité vis-à-vis des plus faibles. À l’heure où 300 000 de nos concitoyens meurent d’une manière inhumaine et où 80 % de ceux qui pourraient avoir accès aux soins palliatifs en sont exclus, la question prioritaire n’est pas celle de l’euthanasie, mais celle de l’urgence à remédier au vrai scandale auquel sont confrontées les familles : la persistance du “mal-mourir” en France."

    Michel Janva  http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • La gauche en soutien au capital par Pierre LE VIGAN

    Charles Robin offre, avec La gauche du capital, un regroupement de ses études sur la généalogie du libéralisme libertaire. Sa thèse est connue des lecteurs de Jean-Claude Michéa. Il n’y a pas un « libéralisme » économique, de « droite », qui s’oppose à un « libertarisme » sociétal, de « gauche ». Il y a un seul mouvement qui transforme la société, et passe par des acteurs socio-politiques qui se partagent le travail mais font, précisément, le même travail. Le libéralisme est en d’autres termes toujours en phase avec le libertarisme car il s’agit de déconstruire tous les liens, tous les enracinements, toutes les communautés pour aboutir à un homme nu, donc désaliéné selon l’extrême gauche, mais aussi totalement ouvert au libre marché, à la consommation mondiale unifiée, selon les libéraux. C’est le même homme suradapté à un monde de plus en plus intégralement marchandisé, postpolitique qui convient aux libéraux (dits de droite) et aux libertaires (dits de gauche).

     

    Le travail de désencastrement de l’homme, de désincarnation (au profit de sa liquéfaction), de « libération » de toutes les valeurs et de tous les liens, est convergent, qu’il soit opéré par la droite « libérale avancée » ou par la gauche « libérale-libertaire », et concoure à un même résultat. Car, de fait, l’homme sans liens devient homme sans qualité, sans spécificité, sans identité culturelle, sans classe, sans syndicat, et est livré au marché, et celui qui est livré au marché est bel et bien « libéré », comme le rêve l’extrême gauche, de la famille, de la durabilité, de la transmission, de la « patrie », de la « solidarité de tribu » (ou de métier), du sexisme, du machisme, au profit de la consommation hédoniste de la sexualité et du relationnel en général (les « amis » que l’on a sur Facebook…).

     

    Résumons. Le libéralisme n’est pas conservateur, il n’y a rien de plus révolutionnaire. Quant à la gauche elle n’est pas socialiste, elle est « la gauche du capital », elle est la pointe avancée de la déconstruction des peuples. Qui profite à qui ? Au capital.

     

    Voilà notamment ce que développe, rigoureusement, Charles Robin. Autant dire que son livre est essentiel.

     

    Pierre Le Vigan

     

    • Charles Robin, La gauche du capital. Libéralisme culturel et idéologie du marché, Krisis, 244 p., 18 €.

    http://www.europemaxima.com/

  • Irak : une province autonome pour les chrétiens ?

    C'est ce que demandent 17 sénateurs américains, qui estiment que la situation de souffrance vécue par les chrétiens et par les autres minorités contraintes à fuir la plaine de Ninive rend urgent un engagement direct du Département d’Etat américain pour

    « soutenir l’institution de la part du gouvernement irakien, d’une province administrative autonome dans la plaine de Ninive ».

    Michel Janva

  • La terreur a de l’avenir par Claude BOURRINET

    Au fond, Valls – si n’était son libéralisme sans « tabous » (comme ils disent) – mais on sait qu’au pouvoir, devant les « réalités » (comme ils disent), n’importe quel animal au pelage rose ou bleu, tout à coup, se pare des oripeaux du perroquet – je disais donc qu’au fond, Valls, ce serait le modèle fantasmé de la plupart des militants du F.N.

    Vous vous souvenez que quand Marine a été élue, elle a traqué l’« extrême droite » et a exclu crânes rasés, nostalgiques « nauséabonds », « néo-nazis »,  « racistes » de tous poils (je place des guillemets car, quand on veut tuer son chien, on l’accuse d’avoir la rage), pour qu’enfin, comme le font de certaines vaches certains éleveurs peu scrupuleux (et prudents), ses cornes lucifériennes soient coupées à la base.

    Évidemment, dans le même temps, comme le pratique tout chien qui se respecte, on se humait le cul avec entrain, qui entre sionistes, qui entre islamophobes, qui entre anti-fiscalistes, etc. La faune est nombreuse.

    Bref, la Marine – guère royale, pour le coup – s’enticha d’un gay néerlandais, minet un peu hystérique, qu’on considérerait ici comme un membre actif de Ripote laïcarde, (ripote, pour les ignares que vous êtes, c’est le nom vulgaire, en espagnol, d’une sorte de brouet de céréales), en même temps que de l’extrême droite européenne, à l’exception des groupes qui sont vraiment antilibéraux, alternatifs, antisionistes.

    De fait, les journalopes ne la tracassent pas tant que ça pour ces alliances. Pourquoi ? La réponse va de soi, inutile de développer. Marine est donc invitée sur les plateau, devant les micros, les caméras. On fait comme si elle était encore douteuse, mais on sait bien qu’il s’agit d’un jeu de rôles, au même titre que la prétendue bataille entre la droite et la gauche.

    Dans la réalité, l’islamophobie, massivement, dans les rangs du F.N. (bien que Marine arrondissent parfois – parfois, pas toujours – les angles) est l’expression du racisme le plus décomplexé. Inutile de le nier, j’ai vu, entendu. Le musulman, c’est d’abord l’Arabe, le métèque. Si les musulmans ressemblaient aux Nordiques, nul doute que la donne serait autre.

    À ceux qui me rétorquerait : justement !, je ne saurais trop leur recommander de s’interroger sur ce que sont devenus les valeureux Vikings ! Sans doute trouverait-on plus probant, en guise d’enracinement, de virilité, de contestation d’un ordre antinaturel. La Suède, par exemple, tend à devenir le modèle du totalitarisme postmoderne, avec sa moraline à haute dose et ses contrôles ubuesques.

    Évidemment, l’islamiste radical n’est pas forcément un drôle avec lequel on aimerait passer les vacances. Cependant, a-t-on pensé qu’il est, par hypothèse, le reflet symétrique, bien qu’apparemment inversé, comme dans un miroir, des soi-disant « identitaires » indigènes ? Et que certains de ces derniers, au fond d’eux-mêmes, sans prendre conscience de leurs pulsions cachées, ne rêvent que d’imiter Breivik, ce sioniste franc-maçon norvégien, qui a sans doute voulu imiter lui-même Baruch Golstein, cet Israélo-Américain qui massacra des dizaines de musulmans, en 1994, au Caveau des Patriarches, à Hébron ?

    La terreur, quand la politique s’efface, n’est plus alors que le langage de l’avenir.

    Claude Bourrinet

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