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  • Arnaud Raffard de Brienne dénonce le TAFTA et le TTIP

    Discours d’Arnaud Raffard de Brienne, écrivain, à la table ronde sur l’identité, à la 10ème journée nationale et identitaire, organisée par Synthèse Nationale le dimanche 2 octobre 2016 à Rungis.

    http://www.altermedia.info/france-belgique/

  • Mariton.org : la tambouille politicienne

    D'Eric Letty dans l'Action française 2000 :

    6a00d83451619c69e201b8d225f406970c-200wi.png"S’il existait un site Internet dédié à la tambouille politicienne, il s’appellerait Mariton.org. Après s’être montré complaisamment dans les défilés de la Manif pour tous – on ne lâchera rien !–, il avait publiquement déploré, après le vote de la loi Taubira (qu’il allait appliquer, puisqu’elle était votée…), que deux lesbiennes habitant sa bonne ville de Crest n’aient pas souhaité se faire “marier” chez lui. Sans doute espérait-il tirer les bénéfices de cet engagement dosé lors de la primaire des “Républicains”. Sa candidature retoquée, la logique eût voulu qu’il soutînt Poisson ; il a préféré se rallier à Juppé, peut-être en espérant, après la gamelle qu’il venait de se prendre, en décrocher une autre plus nourrissante. Mais quand on veut remplir son pot, mieux vaut ne pas cracher dans la soupe. Mariton a beau affirmer qu’il existait avant la Manif pour tous, c’est elle qui lui a donné ses étoiles, de général ou de cuistot. C’est ce qui lui fournissait sa monnaie d’échange vis-à- vis du clan juppéiste. Or, son premier mouvement après avoir été éliminé de la primaire a été de renier son image de “catho de service” en déclarant : « Je suis juif, je fais Kippour. » Et alors ? On a vu dans les cortèges de la Manif pour tous des rabbins marcher aux côtés de prêtres catholiques. Désormais, Mariton est nu. Et c’est à poil qu’il est allé le 29 septembre, une main devant, une main derrière, se faire tailler un costard chez Juppé."

    Michel Janva

  • Les Clinton déclarent leur indépendance, Pence sauve Trump

    Le prochain débat présidentiel du dimanche 9 octobre fera suite à une semaine déjà captivante, les Clinton prenant des risques, cependant que Mike Pence, vice-président putatif de Donald Trump, semble l’avoir sorti du bourbier dans lequel il s’était fourré.

    Les Clinton sont donc en terrain sûr, prétendant assurer le troisième mandat d’Obama afin de promouvoir son héritage politique. En conséquence, le président et son ministre de la Justice Loretta Lynch avaient pu manipuler les cartes de l’enquête sur les défaillances de l’ex-secrétaire d’État Hillary Clinton en matière de protection des secrets d’État. Accordant immunité judiciaire aux cinq principaux collaborateurs de madame Clinton, Loretta Lynch n’a laissé pour choix au directeur du FBI que d’inculper Hillary ou de se coucher. Il s’est couché, muselé.

    Si Hillary Clinton a le vent en poupe, il lui faut toutefois se méfier de Trump car ce dernier sait gagner quand il perd. Et les électeurs sont indociles. D’où la pseudo-gaffe de Bill Clinton, qui a pratiquement repris l’argumentation de Trump sur « Obamacare », l’œuvre dont le président Obama est le plus fier.

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  • Une date à retenir : dimanche 27 novembre, les 40 ans de la librairie Duquesne diffusion à la Mutualité

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  • RÉVOLUTION : La France s'en relèvera-elle un jour ?

    Xavier Martin signe son sixième livre : une confrontation avec les idées, les sentiments, les réactions de ceux qui ont provoqué, conduit ou subi la Révolution française. L'ensemble constitue déjà une somme sans équivalent.

    Xavier Martin, professeur émérite des Facultés de droit et historien, va recevoir le prix Renaissance ce mercredi 9 février des mains de notre confrère Philippe Maxence, rédacteur en chef de L'Homme Nouveau. C'est un événement, car le destinataire d'une aussi éminente distinction n'est pas "politiquement correct". Xavier Martin a déjà consacré huit livres à reconsidérer la Révolution et l'esprit des Lumières : sa documentation est gigantesque, ses connaissances juridiques prodigieuses et son sens de la psychologie très affiné, comme nous avons pu à maintes reprises le constater à l'Institut d'Action française où il nous a honoré de brillantes conférences.

    Forcés d'être libres

    Son dernier ouvrage, La France abîmée, sous-titré Essai historique sur un sentiment révolutionnaire (1789-1820), définit le sentiment à partir de 1789 d'une détérioration institutionnelle mais plus encore mentale et morale. Il s'agit d'un avilissement, d'une dégradation, d'une flétrissure, qui a marqué tous les acteurs, victimes et témoins directs, qu'il laisse abondamment parler, et que le mot démoralisation apparu justement en 1796 rend exactement. Deux ans avant d'être supplicié, le girondin Brissot demandait : « Croyez-vous que le peuple, la masse de la nation soit véritablement aussi dégradée et férocisée qu'elle le paraît ? » Le mythe exalté par Diderot du bon sauvage avait donc fait son temps.

    Xavier Martin dit bien que les intentions étaient pures. « Il nous est permis d'espérer que nous commençons l'histoire des hommes », clamait sans rire l'Assemblée constituante. C'était la fuite hors du réel, donc dans l'utopie, qui recomposait le réel en fabrique de bonheur... Ce qui justifiait toutes les violences : du Contrat social où Rousseau disaitde l'individu : « On le forcera d'être libre », à Tureau, exterminateur de la Vendée, qui voulait faire « le bien du peuple malgré le peuple », le contraignant à « savoir être libre », et à Saint-Just se flattant de « ramener tout un chacun sous le joug de la liberté publique », il y a continuité, avec pour seule différence que les hommes de la Révolution payaient bien souvent de leur personne, car il se trouvait toujours d'autres assoiffés de bonheur conçu encore mieux... Qu'importe ! On « régénérait » le peuple, l'extermination de quelques-uns était une nécessité technique.

    Vivant plus de dix ans de cette ambiance, on comprend que les esprits fussent profondément marqués. On traquait les pensées et les arrière-pensées, tout le monde soupçonnait tout le monde, l'autosurveillance fonctionnait sans cesse, on avait honte « de paraître soi », « de se ressembler à soi-même », l'oeil de Paris était partout, comme plus tard l'oeil de Moscou..., on vivait sous le règne de la « pensée unique » et de « l'applaudissement obligatoire ». Dès le 20 juin 1789, Martin Dauch, député de Castelnaudary, déclencha la fureur de l'assemblée en refusant de signer le Serment du Jeu de Paume, la liberté commençait plutôt mal... On n'avait pas la conscience tranquille quand l'on croisait, sur une charrette, un condamné à l'échafaud, que l'on faisait semblant de ne pas connaître...

    Le bien et le mal confondus

    « Tout ce mélange, écrit Xavier Martin, de désarroi, de jouissance frelatée, d'effroi encore mal dissipé, voire sujet tous les jours à renaître, de frivolité, d'une impression d'avilissement, etc, participe d'un brouillage des valeurs, on dirait aujourd'hui d'une perte des repères, perte et brouillage que la violence presque insolite du traumatisme a contribué à perpétrer. » Tous les principes du bien et du mal, d'honneur et de déshonneur, étaient confondus, « et c'est là le tréfonds de la thématique d'une France abîmée » qui s'accompagne d'une « pathologie du langage » qui a frappé les contemporains. Tous les mots de la langue française, à commencer par le mot révolution, furent subvertis : vertu, liberté, vérité, justice, probité, humanité..., plus une foule de mots nouveaux, de dénominations pour désigner les choses et les hommes à la haine du peuple dans des discours de « cannibales en délire ». Quand on pense que c'est dans cette atmosphère encore imprégnée de confusion que l'on entreprit d'écrire en 1804 le code civil...

    Le retour du roi

    Dans des libres propos publiés par le bulletin de Renaissance des Hommes et des Idées, Xavier Martin demande : « Mais la France même en pouvait-elle sortir indemne ? Aujourd'hui encore il en est qui doutent qu'elle en soit remise. » Oui, nous, entre autres. 200 ans après, les habitudes de falsifier la vérité n'ont point cessé et ce qui est dit dans l'ouvrage de la perte des notions de vérité et de d'erreur, de juste et de faux, de pensée unique..., n'a pas cessé de brouiller les esprits.

    La France sera moins abîmée le jour où elle sera remise à l'endroit avec le retour du roi qu'aucun politiquement correct n'empêchera de rétablir une plus grande liberté de la pensée. D'ailleurs sous la Révolution, l'Ancien Régime apparaissait à tous comme « le bon temps », qui possédait assez de défenses naturelles pour permettre la plainte (comme le reconnaissait Marat lui-même) et qui s'éteignit uniquement par un « déficit d'autorité »...

    Michel Fromentoux L’ACTION FRANÇAISE 2000 Du 3 au 16 février 2011

    Ed. Dominique Martin Morin,264 pages, 21 euros.

  • Quand le système judiciaire français coule à pic...

    Ex: http://metapoinfos.hautetfort.com

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue du criminologue  Xavier Raufer, cueilli sur Atlantico et consacré à la déliquescence de la justice française...

    Justice, ruine et délires : quand le système judiciaire français coule à pic

    Tribunaux surchargés, gardiens de prison débordés, laxisme généralisé : l'institution judiciaire, clé de voûte de la République française, est aujourd'hui dans un triste et inquiétant état.

    • A l'intention des persécuteurs stipendiés "Décryptage", "Décodeurs" & co., membres du Taubira-fan-club : tous les faits et chiffres ici mentionnés sont dûment sourcés et bien sûr, à leur entière et inquisitrice disposition.

    1) La ruine

    Une justice de qualité est-elle encore rendue dans la France de l'automne 2016 ? On peut en douter car le (fort pâle) garde des Sceaux lui-même parle d'une justice "exsangue". Situation d'autant plus grave que, bien sûr, la justice est la clé de voûte de tout Etat de droit.

    Commençons par une - affligeante - visite du domaine judiciaire. Déjà, il est bien sous-dimensionné : par rapport à la moyenne de l'Union européenne, la France compte quatre fois moins de procureurs et deux fois moins de juges.

    En France même et à l'automne 2015, le président de la conférence des procureurs dénonce "la faillite du service public de la justice" et - fait rarissime - les forts mutiques procureurs généraux élèvent désormais la voix. Tous dénoncent "des retards persistants d'exécution des décisions" et des "difficultés croissantes à faire fonctionner les chambres et fixer les audiences". Ainsi, en juin 2016 "au tribunal de Bobigny, 7 300 peines attendent d'être appliquées".

    Avocats d'un côté, syndicalistes de la pénitentiaire de l'autre, tous dénoncent des "juridictions françaises en ruine". Bobigny, on l'a vu, mais aussi Créteil, Nanterre, Brest, Agen, Nantes : postes vacants, exécrables conditions de travail, piètres qualités des jugements ; encore et toujours, énormes délais d'audiencement.

    Côté syndical, on constate que les détenus deviennent maîtres des prisons - bandits, islamistes, hybrides (les deux ensemble, type Kouachi-Abdeslam-Coulibaly). Résultat : mutineries et émeutes à répétition, gardiens agressés dans des maisons (d'arrêt ou centrales), où la discipline se perd. Le patron du principal syndicat pénitentiaire parle de "déliquescence du système" et d'"autorité en fuite". Dans les prisons, désormais, "presque chaque détenu possède un portable. Certains en ont plusieurs" - quand c'est bien sûr formellement interdit.

    Autre symptôme d'effondrement, les cafouillages dans l'appareil judiciaire ; d'abord, les "libérations intempestives". "Toujours plus de détenus relâchés devant l'impossibilité de s'expliquer devant un juge". Faute d'escortes, des multirécidivistes sont ainsi purement et simplement libérés. Au-delà, des couacs judiciaires en rafales (parmi vingt autres ces derniers mois) :

    "Le receleur remis en liberté après une erreur du tribunal"... "Prison : une faute d'orthographe lui permet de sortir et de s'évader"... "Une figure du milieu marseillais libéré pour délai judiciaire dépassé", ainsi de suite.

    Autre couac, financier celui-ci. "Victime" d'un premier imbroglio judiciaire, un islamiste de gros calibre reçoit du ministère de la Justice... un chèque de 20 000 euros de dédommagement. L'Obs' - qui n'est pas exactement un brûlot sécuritaire - dénonce une "erreur judiciaire grossière".

    A Montargis, des documents de justice confidentiels sont mis à la poubelle et jonchent le trottoir.

    Bien sûr, il y a eu les ravages-Taubira, ses expériences libertaires conclues par un bide intégral. Son diaphane successeur finit ainsi par reconnaître l'échec de la "contrainte pénale" (seul acte notable de l'ère Taubira), un "outil peu utilisé par les juridictions". Dit en clair : les magistrats se tapent des inventions de la camarilla-Taubira. S'ajoute à cela le foutoir qui règne depuis lors dans le (pourtant crucial) suivi des condamnés. Dispositif que la Cour des comptes, qui peut avoir la litote cruelle, dénonce en mai 2016 comme "empilement de nombreux acteurs qui peinent à s'organiser et coopérer".

    L'idéologie libertaire est bien sûr en cause, mais aussi, une vaste incompétence. Ici, le récent et triste exemple donné par Mme Adeline Hazan, "contrôleuse générale des lieux de privation de liberté" (Inspecteur des prisons, en novlangue socialo). A l'été 2016, la "contrôleuse" déclare ainsi que "plus on construira de places de prison, plus elles seront occupées" - pathétique ânerie sur un banal effet d'optique-statistique, que l'on explique, pour le corriger, aux étudiants en criminologie de première année, vers le deuxième ou troisième cours...

    Bazar, idéologie, incompétence... Là-dessus, les bobards de journalistes naïfs ou complices. Après un braquage, combien de fois lit-on dans le journal que "le vol avec usage ou menace d'une arme est puni, au maximum, de vingt ans de réclusion criminelle et de 150 000 euros d'amende". Bon, se dit le lecteur : au moins, un malfaiteur paiera pour ses crimes. Tu parles.

    Car sous Taubira & succession, voici comment passe la justice, la vraie, celle du quotidien. Août 2016 : lisons "Le Phare dunkerquois", de ces petits hebdos de province où affleure encore le réel criminel. Omar B. est toxicomane. 27 inscriptions au casier judiciaire. Enième affaire de vol en flagrant délit. Tribunal et sentence : "Le condamné n'est pas maintenu en détention (il sort donc libre)... Sa peine de neuf mois fermes est aménagée (en français, annulée) pour qu'il puisse entrer en post-cure et être opéré du genou". Vous avez bien lu. La justice Taubira & co., désormais appendice de la Sécu.

    De telles affaires, chaque semaine.

    2) Les délires

    Dans les décombres de notre justice, les aberrations se succèdent, le burlesque un jour, l'effrayant le lendemain - le scandaleux, toujours - sur un rythme accéléré.

    De ces aberrations, voici la dernière (à ce jour) : Nancy, un criminel incarcéré, en prime, proche d'un "dangereux détenu radicalisé", reçoit par erreur (on l'espère...) les noms des agents pénitentiaires ayant rédigé un rapport sur lui.

    Peu auparavant, un autre bandit incarcéré profite d'une "sortie à vélo" pour s'évader et sauter dans la voiture où l'attend son frère, un islamiste fiché.

    Et Reda B.

    (17 condamnations dont 7 pour braquage) dont on lit qu'il s'est évadé (en 2012) de la prison du Pontet (Vaucluse) "à l'occasion d'un tournoi d'échecs".

    Et ces évasions de la prison d'Amiens - deux en quelques mois ! - où des détenus scient les barreaux de leur cellule... Les draps de lit le long de la façade... Le complice dehors qui jette la corde... A l'ancienne, façon Fanfan la Tulipe ! La direction du lieu-dit, par antiphrase, "de privation de liberté", se demande "comment des lames de scie ont pu parvenir jusqu'à eux" - judicieuse question, vraiment.

    Et ce tribunal de Grenoble qui, d'abord, prend comme caution d'un caïd de la drogue 500 000 euros en espèces, 1 000 billets de 500 euros "dégageant une forte odeur d'alcool... pour dissiper les traces suspectes".

    Parfois, ces foirades confinent au burlesque : "Oise : un cours d'art martial pour les détenus, les surveillants indignés"... "Haute-Garonne : le détenu cachait une piscine gonflable dans sa cellule"... Registre happening, toujours : "Un styliste sans-papiers organise un défilé [de mode] clandestin au Palais de justice de Paris".

    Les sportifs maintenant : "Nantes : à peine condamné, un détenu s'évade du tribunal en pleine audience". Le multirécidiviste "bondit hors du box et s'échappe". Les magistrats, bras ballants. Sans doute, ce bondissant "nantais" a-t-il été inspiré par un "collègue" de Colmar qui, plus balèze encore, "A peine condamné, s'évade par la fenêtre du tribunal".

    Telle est aujourd'hui la justice, Taubira ou post-Taubira. Car, cette dernière partie jouer les idoles pour médias subventionnés - elle dont, à l'automne 2015, l'action était rejetée par 71% des Français - ça ne va pas mieux.

    Un exemple, là encore pris entre dix autres analogues. Février 2016, gare de Lyon : un policier est massacré (triple fracture de la mâchoire, etc.) par un colosse de 110 kilos connu pour trafic de stupéfiants, vols de voiture, rébellion, etc. Arrêtée, la brute épaisse est laissée libre "sous contrôle judiciaire".

    A chaque désastre, le transparent garde des Sceaux promet - que faire d'autre ? Tout va s'arranger... Les contrôles seront renforcés... Puis attend, résigné, que le suffrage universel abrège son calvaire.

    Voici les dernières convulsions. Au gouvernement, incompétents, idéologues et pragmatiques-largués se déchirent. Suite à une pique du Premier ministre sur la modestie de son bilan effectif, Mme Taubira montre les dents et déclare "Je peux devenir méchante".

    Enfin ! Un point sur lequel on peut lui faire pleinement confiance.

    Xavier Raufer (Atlantico, 28 septembre 2016)

    http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2016/10/04/quand-le-systeme-judiciaire-francais-coule-a-pic.html