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  • L’égalité : un leurre et un vice

    Chronique de Paysan Savoyard

    (n° 186 – juillet 2017)

    Dans l’esprit de chacun désormais, la France commence avec la République. L’histoire du pays antérieure à la prise de la Bastille est considérée comme une longue période obscure, faite de violence et de guerres, d’inégalités scandaleuses, de famines et d’épidémies, d’oppression absolutiste et d’inquisition, d’oppression religieuse et de superstition. Le 18e siècle est venu heureusement diffuser la Lumière et préparer la révolution salvatrice, l’avènement de la république et de ses valeurs, l’accomplissement de la modernité.

    Il nous semble pourtant que la république et ses « valeurs », l’égalité, la liberté, la démocratie, la laïcité, l’universalisme, méritent d’être examinées et critiquées. C’est l’exercice auquel nous nous livrerons dans une série de chroniques. Compte tenu du format de ces dernières, le sujet sera traité de façon cursive : nous espérons cependant savoir nous garder d’une superficialité abusive.

    L’égalité est au cœur des valeurs de la république et suscite une adhésion générale. Elle ne mérite pas cet honneur selon nous. En dépit de sa position éminente dans l’imaginaire contemporain, l’égalité nous apparaît en effet comme un leurre, une tromperie et finalement un vice. 

    L’égalité, l’une des principales « valeurs républicaines »

    La révolution française veut remplacer la société traditionnelle et lui substituer la société moderne, assise sur les « valeurs républicaines ». L’égalité est, avec la liberté, la principale de ces valeurs, l’un des concepts centraux mis en avant par la révolution. La proclamation de l’égalité a plusieurs fondements.

    Proclamer l’égalité pour rompre avec la société traditionnelle

    Les révolutionnaires entendent faire table-rase et rompre en tout point avec la société traditionnelle. Or La société traditionnelle n’était pas égalitaire mais au contraire organisée selon le principe hiérarchique, lequel constituait même l’une de ses caractéristiques principales. Vouloir rompre avec la société traditionnelle impliquait dès lors de proclamer un principe inverse : l’égalité.

    La société traditionnelle repose tout d’abord sur le principe de hiérarchie au sein de la cellule de base qu’est la famille, sur laquelle s’exerce l’autorité du père, chef de famille. L’Eglise, l’un des deux piliers de la société d’Ancien régime, est elle-même strictement hiérarchisée. De même encore l’ordre de la noblesse, selon les principes de la société féodale, est structuré de façon hiérarchique grâce à un système pyramidal de suzerainetés et de vassalités. Surtout la société est organisée en « ordres », les deux premiers occupant une place prééminente sur le troisième. Cette inégalité des statuts est de plus héréditaire puisque l’on naît dans l’ordre auquel appartenaient ses aïeux. Au sommet de la société l’autorité du Roi a un caractère sacré.

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  • Clandestins: A Tarbes les riverains élèvent un mur pour bloquer un hôtel destiné aux immigrés

    A Séméac, prés de Tarbes, les habitants ont construit un mur de 2 mètres de haut sur 18 mètres de long afin de bloquer l’accès à un hôtel en cours de transformation en centre d’accueil pour les clandestins. Des dizaines de riverains et commerçants sont à l’origine du mur de la révolte à Séméac dans les Hautes-Pyrénées, un village de près de 5 000 habitants, dans la banlieue de Tarbes. L’action s’est déroulée sans incidents, selon la préfecture. Ce n’est pas courant, mais pour une fois, les citoyens concernés ont pris leurs intérêts en mains au sens propre, avec détermination. Alors que Macron mène une politique économique d’austérité envers les Français, l’un de ses dispositifs en faveur des immigrés sans papiers, outre une augmentation du budget en leur faveur, a été d’acheter les hôtels Formule1 pour y loger les clandestins et autres immigrants sans papier. Une opération dont le groupe Accor propriétaire des Formule1 ne doit pas se plaindre; l’immigration fait aussi des heureux surtout parmi les milliardaires. 

    : « Des voisins d’un hôtel de Séméac ont construit dans la nuit et ce matin un  pour barrer… » la route aux.  Facebook

    Laurent Teixeira, responsable du Collectif Séméac qui regroupe les opposants au projet de transformation de l’hôtel, n’est pas contre l’accueil, a-t-il expliqué, «Mais il faut prendre également en compte les citoyens». Hugo Lacoue, buraliste à Séméac et membre du collectif proteste contre l’installation de ce futur centre d’accueil  «dans une zone pavillonnaire». Partout les mêmes récriminations devant le fait accompli. A Séméac les opposants dénoncent «l’opacité» du projet, monté «sans aucune concertation» avec la population locale, et dans «la précipitation», puisque «Rien n’est prévu pour la vie au quotidien des migrants et des habitants de la commune et les structures municipales, comme les cantines et écoles, sont sous-dimensionnées», explique Laurent Texeira.

    Certes le collectif fait bien attention de parler politiquement correct, mais les actes valent plus que des paroles!

    Ce sont 62 établissements de premier prix qui ainsi sont supprimés de l’offre d’hébergement à travers toute la France. Mais le groupe AccorHotels à qui ils appartiennent fait une bonne opération puisqu’il se les fait racheter par la SNI (filiale de la Caisse des Dépôts), qui a trouvé les fonds, peut-être dans la part supprimée des APL aux familles françaises, pour loger les étrangers qui franchissent nos frontières sans y être autorisés.   Cet hôtel Formule 1 d’une capacité d’accueil de 85 personnes selon la Préfecture, situé aux portes de Tarbes, fait partie des structures d’hébergement et d’accueil, gérées par Adoma (ex-Sonacotra de si mauvaise réputation). La remise des clefs doit avoir officiellement lieu le 25 juillet.

    Alors que les Allocations familiales ont été réduites par Hollande, Emmanuel Macron, son digne successeur, réduit les APL (Aides au logement) de 5 euros par mois. Avec la forte augmentation de la CSG au dépend des retraités, ce sont les familles françaises déjà impactées par la crise et le chômage, qui règlent l’addition, pour permettre leur Grand remplacement au profit de l’Oligarchie apatride qui elle n’est pas mise à contribution, et va profiter d’une main d’œuvre bon marché pour s’enrichir toujours plus. Mais il ne fallait pas élire un banquier…

    Emilie Defresne   emiliedefresne@medias-presse.info

    http://www.medias-presse.info/clandestins-a-tarbes-les-riverains-elevent-un-mur-pour-bloquer-un-hotel-destine-aux-clandestins/77558/

  • Un été dangereux pour Macron - Journal du lundi 24 juillet

  • Ne pas baisser la garde, militairement parlant

    Les premières mesures budgétaires de l'ère Macron, survenant au cœur d'un été que l'on espère plus paisible que celui, meurtrier, de l'an dernier, soulèvent évidemment nombre de critiques, et chacun, ou presque, y trouve à redire, de plus ou moins bonne foi selon les cas.

    Pourtant, personne ne nie que la situation financière de notre pays est délicate et qu'une meilleure maîtrise des dépenses s'avère nécessaire pour pouvoir retrouver une certaine crédibilité sur le plan européen, et, plus important, les moyens d'une véritable souveraineté économique, qui n'est pas l'isolement mais la capacité à « être et agir » librement pour l’État politique face aux féodalités de l'Argent, qu'elles prennent les formes de puissances financières légales, de fonds vautours ou de multinationales industrielles ou commerciales. 

    Si nombre de mesures annoncées, pour désagréables qu'elles puissent être à court terme, ne me choquent pas outre mesure (comme le gel du point d'indice pour les fonctionnaires, dont je suis, et le rétablissement du jour de carence), d'autres me paraissent inappropriées et, même, dangereuses. Ainsi la diminution (provisoire ?) du budget de la Défense, celle-là même qui a provoquée la colère, puis la démission du général de Villiers, n'est pas une bonne nouvelle au regard des périls internationaux actuels et du rôle de l'armée française dans la protection du continent européen, rôle et place qui faisaient dire au président de la Commission européenne pour une fois bien inspiré que « l'armée européenne c'est l'armée française », reconnaissant ainsi que, plutôt que de vouloir une hypothétique Défense européenne unifiée, mieux valait reconnaître et renforcer ce qui existait déjà, nationalement, et que c'est bien la France, et elle seule, qui incarnait le mieux cette Défense... Au moment où le monde vit un réarmement général, il ne faut pas baisser la garde, même si la solution n'est pas que militaire mais d'abord politique. En disant cela, je ne suis pas militariste mais prudent, tout simplement : si la confiance entre amis est honorable, elle n'enlève rien à la nécessité de se préserver de ceux qui ne le sont pas, ou qui en sont de « faux »... Et, en diplomatie, l'on sait aussi que, selon la formule du général de Gaulle, « les alliances sont saisonnières » : mieux vaut, donc, se garder soi-même, sans méconnaître les possibles coopérations et, bien sûr, les communautés de combat que les événements obligent parfois. 

    Les 850 millions pris aux armées cette année peuvent avoir, si l'on n'y prend garde, des conséquences fâcheuses sur les terrains, sans doute trop nombreux aujourd'hui, sur lesquels la France est militairement engagée. Et je doute fortement que le rétablissement d'une forme de service militaire (quel qu'en soit le nom), égalitaire de plus, soit une bonne nouvelle pour une armée qui risque bien d'y perdre une partie de son temps et de son énergie, comme si elle n'avait pas assez à faire par ailleurs ! Déjà, l'opération Sentinelle qui a mobilisé et épuisé une partie des troupes pour des activités de surveillance sur un territoire, le nôtre, que nous pensions à l'abri de toute guerre et de tout éclat terroriste, s'est avérée très lourde et peu efficace au regard des moyens engagés, et il me semble que ce n'est pas le rôle de l'armée (hors gendarmerie) d'assurer la sécurité dans nos rues et devant nos lycées, sauf de façon très ponctuelle et limitée dans le temps. 

    Dans les années 30, le royaliste Maurras terminait nombre de ses articles consacrés aux questions européennes et internationales par un « Armons, armons, armons » qui n'a pas été écouté ni entendu, sinon trop tardivement en 1938... La catastrophe passée et l'Allemagne enfin vaincue, il sera facile pour ceux qui n'avaient rien voulu voir venir de dénoncer et condamner Maurras pour des fautes qu'il n'a pu commettre que parce que ses plus rudes avertissements, justifiés comme l'histoire l'a montré, n'avaient pas été pris en compte : c'est Cassandre alors emprisonnée, insultée, condamnée à l'infamie. Mais l'avertissement de Maurras reste toujours actuel, et il faut l'entendre désormais pour ne pas avoir à affronter, peut-être, un prochain « Mai 40 » dont l'histoire nous a appris les funestes conséquences pour le pays comme pour ses habitants, mais aussi pour l'équilibre du monde. 

    La liberté a un coût sans doute élevé, mais il sera toujours plus léger que celui de la servitude...  

    http://nouvelle-chouannerie.com/

  • Le FN réaffirme son attachement à la souveraineté nationale

    A l'issue de son séminaire. L'abrogation de l'euro n'est plus un sujet prioritaire et la stratégie d'alliance est désormais officielle :

    "Après un bilan détaillé, de nombreuses propositions ont été émises dans un état d’esprit constructif et suivies de décisions qui seront prochainement communiquées aux adhérents. Une grande consultation sera lancée en septembre, afin de leur soumettre un questionnaire complet, concernant tant le projet que la stratégie et l’organisation.

    Les participants au séminaire ont unanimement réaffirmé leur attachement à la souveraineté de notre nation comme objectif fondamental de notre mouvement politique. Ils rappellent fermement leur opposition à l’Union européenne ainsi que leur volonté de voir émerger une Europe des nations et des coopérations.

    Tenant compte du message envoyé par les Français lors des élections et, notamment, des inquiétudes exprimées par une partie d’entre eux sur la question de l’euro, ils proposeront aux adhérents de nouvelles modalités et un nouveau calendrier, afin de retrouver, de manière successive et sur la durée d’un quinquennat, nos différentes souverainetés, en commençant prioritairement par la souveraineté territoriale et donc la maîtrise de nos frontières migratoires et commerciales. Afin de se donner le temps nécessaire, le recouvrement de la souveraineté monétaire clôturera ce processus.

    Ils ont par ailleurs réaffirmé leur volonté de rassemblement et la nécessité d’approfondir les relations avec des partenaires potentiels."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Le n°23 de Livr'arbitres est consacré à Léon Bloy

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    Le commander cliquez ici

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • L’armée n’est pas une start-up, par Guy Rouvrais

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    8908-20170725.jpgAvec Sarkozy et Hollande, nous avons eu les premiers présidents qui n’ont pas vécu la guerre. Macron, lui, inaugure la première génération d’occupant de l’Elysée n’ayant pas connu le service militaire, ce qui n’est pas anecdotique. Le service militaire avait, outre la vertu de brasser socialement des jeunes très différents, d’apprendre le sens de la hiérarchie, du devoir, du respect des anciens dont souvent le corps portait encore les cicatrices des blessures reçues au combat. L’effet bénéfique de cette école, parfois rude mais nécessaire, perdurait au-delà du temps de service. Même redevenu civil, le citoyen disait « Mon général » en saluant l’officier, et non pas « monsieur » ou « général », soulignant que le lien d’obédience subsistait hors du cadre strictement militaire.

    Le chef n’avait pas besoin de dire « je suis le chef » pour imposer son autorité, ni d’exhiber les insignes de son grade pour rappeler à l’ordre un subordonné, comme si l’autorité n’émanait pas autant de sa personne que de son statut hiérarchique.

    Ce qu’a affiché le président de la République, face au chef d’état-major des Armées, n’est pas de l’autorité mais ce que le général Vincent Desportes a appelé « un autoritarisme juvénile », lequel n’est point une autorité portée à son paroxysme mais l’aveu d’une impuissance à s’imposer par sa stature et sa valeur personnelles.

    Il n’est pas question de contester à Emmanuel Macron son rôle constitutionnel de chef des Armées mais de lui rappeler que le bénéfice de cette fonction, il le doit à une campagne électorale de quelques mois, tandis que la nomination du chef d’état-major des Armées est le couronnement de campagnes autrement plus périlleuses et glorieuses pendant des décennies où le général a risqué sa vie et non point de perdre une élection. Aux yeux des militaires, ses hommes, cela fait une singulière différence sans mettre en péril leur loyauté à l’égard de l’autorité légitime. Laquelle, en la personne du chef de l’Etat, a ignoré, ou feint d’ignorer, ce principe que lui rappelle son propre conseiller militaire lors de sa campagne électorale, le général Trinquant : « Un chef n’est jamais remis en cause devant ses subordonnés. » Le prédécesseur du chef d’état-major, le général Bentégeat, s’en indigne :

    « Recadrer le chef d’état-major devant un parterre de généraux et de subordonnés, c’est l’horreur absolue, on ne doit jamais remettre en cause un chef militaire comme cela. »

    Mais Emmanuel Macron est un homme auquel l’univers militaire est étranger, ainsi que son mode d’organisation et de commandement. « En marche », c’est sa start-up, conçue et développée sur ce modèle et qui a été couronnée de succès. La start-up procède d’un homme, s’organise autour de lui : il lance une innovation, crée un « concept » qui rencontre l’attente du consommateur, alors, cette idée « géniale » fait de lui un chef charismatique, un gourou, que l’on doit continuer à suivre. Mais il est sévère avec ceux qui doutent, refusent ou rejettent ce qu’il a déclaré bon pour sa petite entreprise. Ces dissidents sont alors rejetés dans les ténèbres extérieures. C’est ce que Macron a fait avec le général Pierre de Villiers. Mais la France n’est pas son entreprise et l’armée n’est pas une start-up.

    Guy Rouvrais

    Article paru dans Présent daté du 22 juillet 2017

    https://fr.novopress.info/207122/armee-nest-pas-une-start-up-par-guy-rouvrais/

  • Des dizaines d’adhérents de La République en Marche dénoncent un manque de démocratie interne

    Une trentaine de militants ont déposé un recours en référé devant le tribunal de grande Instance de Créteil pour obtenir l’annulation du scrutin qui a démarré dimanche et se tient jusqu’au 30 juillet. L’audience de référé est fixée à 13 h 30 mardi.

    Ces militants dénoncent un manque de démocratie interne et estiment surtout que les nouveaux statuts ont été soumis au vote sans tenir compte du délai légal prévu par les propres textes du parti. Ce vice de forme devrait être, à leurs yeux, suffisant pour obtenir en justice le report du vote en décembre.

    « Nous avons alerté les instances du parti à maintes reprises sans jamais obtenir de réponses, hélas ! On se doit d’être exemplaire. » « On est heureux qu’Emmanuel Macron soit arrivé à l’Élysée, et maintenant que c’est fait on a En Marche ! qui décide de changer de statuts. On s’est retrouvé avec des statuts, en quelque sorte, imposés par le QG. On a essayé de les avertir, de leur dire qu’on aimerait débattre, c’est la démocratie, c’est participatif, et on a eu une fin de non-recevoir. »

    Le 8 juillet, lors de la convention nationale du mouvement, certains participants s’étaient étonnés de ne pouvoir consulter un exemplaire intégral des futurs statuts. « Ce manque de démocratie interne est d’autant plus dénoncé que les nouveaux statuts ont été rédigés dans la précipitation, sans consultation approfondie des militants et sont soumis à leur vote au cœur de l’été ».

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html