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  • Agenda : 3ème Forum de la dissidence à Paris le 18/11

    Crise migratoire, islamisation, défaite de la droite aux présidentielles, élection d’Emmanuel Macron, toute-puissance de la bien-pensance médiatique… Face à l’urgence de la situation, la refondation de la droite est impérative.

    Le samedi 18 novembre aura lieu le 3e Forum de la Dissidence organisé par Polémia. Le thème de cette année : « Face à Macron : une bonne droite ! »
    Cette question de la refondation de la droite sera au centre des préoccupations des intervenants de cette journée. Avec comme leitmotiv : ne plus craindre la diabolisation et agir.
    Après deux premières éditions ayant réuni plusieurs centaines de personnes, ce 3e Forum de la Dissidence s’étendra pour la première fois sur toute une journée.
    De 10h à 18h, plusieurs orateurs de qualité – militants, penseurs, essayistes, entrepreneurs, etc. – seront réunis pour poser ensemble les bases d’une droite solide pour répondre – enfin – aux défis de notre époque.
    Informations pratiques :
    Samedi 18 novembre 2017 – de 10h à 18h
    New Cap Event Center, Paris 15e
    Entrée simple : 10 € – Entrée Soutien : 30 €

    https://fr.novopr

  • Faut-il remplacer Renaud Camus?

    camus-bis-300x200.jpgHuit morts et onze blessés, principalement des touristes argentins mais aussi belges, l’attentat à la voiture-bélier commis mardi à New-York au cri de Allah Akbar a bénéficié des répercussions médiatiques mondiales qu’attendaient les terroristes islamistes. Son auteur est un immigré ouzbek, Sayfullo Saipov, 29 ans,  un chauffeur de la compagnie Uber qui se serait auto-radicalisé depuis son arrivée sur le sol américain en 2010. Blessé par balle par la police lors de sa neutralisation, hospitalisé, il a confirmé aux enquêteurs avoir fait allégeance  à l’Etat Islamique (EI) et avoir préparé son méfait  depuis plusieurs semaines. Donald Trump a dénoncé à cette occasion la loterie à la carte verte initiée en 1990 pour favoriser une immigration diversifiée. Une disposition mise en place en 1990 par le Congrès et validée par le président républicain, George W. H. Bush, permettant d’obtenir ce sésame pour s’installer et travailler aux Etats-Unis. En France, ce sont ceux qui s’inquiètent des effets pervers de la babélisation, du multiculturalisme, de la dilution de notre identité nationale qui sont visés par les gardiens du dogme antiraciste. A l’image ces derniers jours de l’écrivain Renaud Camus poursuivi par deux ectoplasmes, deux  pseudopodes  du PS (ou de ce qu’il en reste) à savoir sos racisme et l’Union des étudiants juifs de France (UEJF) qui se sont portés parties civiles. Il lui est reproché ce tweet en date du 22 octobre: « le génocide du juif était sans doute le plus criminel mais parait tout de même un peu petit bras auprès du remplacisme global ».

    Si  la formulation  est  peut-être  sujette à caution (la justice nous le dira?) et ambiguë, elle a cependant sa cohérence pour Renaud Camus,  auteur d’une formule  choc qui est quasiment rentrée dans le langage courant, reprise par ses adversaires comme par ses soutiens, celle du Grand Remplacement (titre d’un de ses  livres paru en 2011). En l’espèce celui  des Français autochtones, de souche par des flux migratoires  en provenance des pays du sud. Ce   « Grand Remplacement» écrivait-il,  «le changement de peuple que seul rend possible la grande déculturation, est le phénomène le plus considérable de l’Histoire de France depuis des siècles, et probablement depuis toujours. »

    Les petits pions de sos  racisme se sont étranglés et se sont livrés à une exégèse tortueuse des propos de l’écrivain: « Camus sous-entend ici que l’arrivée d’immigrés et la présence de descendants d’immigrés fera plus de victimes que la Shoah. Ses propos sont une façon de banaliser sans le dire l’ampleur du crime de la Shoah… Ils sont ouvertement racistes envers les personnes Noires et Arabes en plus d’être puants envers les Juifs.» Même son de cloche des  Torquemada de  l’UEJF  qui  « déposera plainte contre Renaud Camus pour contestation de crime contre l’humanité et provocation publique à la haine raciale. Renaud Camus, idéologue d’extrême-droite a déjà été condamné par la justice pour sa théorie du grand remplacement (…).  Non content d’inciter à la haine envers ceux qu’il juge responsables du  remplacisme global, Renaud Camus y ajoute une forme de révisionnisme pernicieuse consistant à minimiser le processus d’extermination de plus de 6 millions de juifs en Europe.» Ces deux officines exigent en outre une nouvelle fois que les hébergeurs de plateformes censurent et fassent défensivement taire les refuzniks, les dissidents et autres déviants à la pensée unique.

    Ne pas être d’accord avec la politique d’immigration massive implique t-il qu’on incite à la haine contre les responsables du remplacisme global, à savoir non pas les immigrés eux mêmes mais la classe politicienne  au pouvoir depuis 1976, année de la mise en place du regroupement familial? Même Laurent Wauquiez qui a avalé sans moufter et même en les dégustant  avec plaisir  toutes les couleuvres euromondialistes, immigrationnistes,  multiplie ces derniers mois  les clins d’œil identitaires à l’électorat  frontiste et droitier.

    Invité le  29 octobre du Grand Jury RTL / Le Figaro / LCI , M. Wauquiez, archétype du  progressiste du sérail  adoptant un langage dur à des fins clientélistes,   a repris une nouvelle fois  le discours du FN.  «La réalité, a-t-il dit, c’est que vous avez, aujourd’hui en France des quartiers qui sont les quartiers perdus de la France. Sortez du plateau de RTL, venez avec moi. Je vous emmène à Saint-Étienne, on ira à Firminy. Et vous verrez rapidement que la réalité va vous sauter au visage. » La réaction de son ami Gaël Perdriau, maire LR de Saint-Etienne  et président de Saint-Etienne Métropole ne s’est pas faite attendre: « je ne peux pas accepter cette assimilation hâtive, reposant sur une théorie identitaire (sic), subitement élevée au rang de réalité révélée, qui en fait le seul facteur explicatif des difficultés de certains quartiers de nos villes (…) ses propos sont inadmissibles par la stigmatisation des habitants de certains quartiers et parce qu’ils ouvrent la voie aux tenants de la théorie du grand remplacement culturel, tels Renaud Camus. Ces théories constituent le véritable socle idéologique de l’extrême-droite et de ses alliés comme Nicolas Dupont-Aignan

    Alain  Wauquiez  suspecté de complicité idéologique avec La Bête… l’heure est grave! Notons qu’ Alain Finkielkraut, ami de longue date de Renaud Camus, a été longuement interrogé sur son tweet par Elisabeth Lévy  dimanche dernier sur l’antenne de Radio RCJ. «Je souffre de voir Renaud Camus s’égarer de cette manière »  a affirmé l’académicien.  « Il faut se garder comme de la peste de toute comparaison (avec la shoah, NDLR),  avec les sombres temps du XXe siècle, et s’efforcer de penser le présent dans ses propres termes (…). Les ignorants qui l’accablent enterrent vivant un très grand écrivain. Je confirme. Voici la tragédie : c’est que celui-ci leur apporte son concours. Avec ses analogies et ses raccourcis, il creuse sa tombe, il est son propre fossoyeur. Il veut provoquer un sursaut, résultat, il provoque un haut-le-cœur, même chez les plus clairvoyants.»

    Pour autant, M. Finkielkraut lui donne raison sur le fond: « comme l’a écrit Elisabeth Badinter, sur la foi des témoignages terrifiants et édifiants collectés par Georges Bensoussan dans Une France soumise : Une seconde société tente de s’imposer au sein de notre République, tournant le dos à celle-ci, visant explicitement le séparatisme, voire la sécession. C’est un crève-cœur pour lui de savoir que tant de Français vivent à Saint-Denis, Sevran, La Courneuve, Tourcoing et même certains quartiers de Paris comme dans une terre étrangère (…). Quant au remplacisme global dénoncé à juste titre par Renaud Camus, qui consiste à vouloir compenser par l’immigration la baisse de fécondité des pays d’Europe, il procède de l’universalisation de l’idée du semblable. C’est parce qu’aucune différence n’est insurmontable que n’importe qui, partout, peut faire l’affaire. On peut dire que la vision démocratique du monde a enfanté un monstre, mais que ce monstre n’est pas génocidaire. Car le génocide n’est pensable que par contestation de l’unité de l’espèce humaine.»

    Invité de RFI le 6 octobre dernier,  Bruno Gollnisch avait été questionné sur cette notion de Grand Remplacement:  «Il y a des invasions qui ne sont pas nécessairement accompagnées de manœuvres militaires. Dans l’histoire de l’humanité, vous avez des transferts de population qui aboutissent progressivement à la disparition d’une population qui est remplacée par une autre. C’est ce qui s’est passé au moment les invasions barbares, etc. La théorie du Grand Remplacement ne me choque pas parce qu’il est certain que sous l’effet de l’immigration massive d’une part, et de la dénatalité française qui n’est masquée que par nos fausses statistiques, que par notre code de la nationalité, on observe progressivement un changement dans la population française.Si ça doit aboutir à la disparition ou à la régression de la population française d’origine, je m’en inquiète.»

    Immigration massive qui s’accompagne chez nous d’un discours, d’un racisme antifrançais proprement insupportable. Nous évoquions sur ce blogue les propos de Malika Sorel-Sutter, proche de la droite républicaine, ancien membre du collège du Haut Conseil à l’Intégration et de sa mission Laïcité. En février 2014, réagissant au rapport  de Thierry Tuot portant notamment sur la lutte contre les discriminations, elle avait dénoncé un lobby immigrationniste dont le discours «consiste à attribuer la responsabilité de l’échec de l’intégration aux Français ».  « Ce sont ceux  qui entraveraient la réussite des immigrés et de leurs descendants et c’est à ce titre qu’il convient de lutter contre les discriminations. Des Français de souche européenne seront mis de côté uniquement parce qu’ils ne sont pas de la bonne ascendance biologique. C’est du racisme anti-Français. Oui, le pouvoir bascule vers la préférence étrangère. »

    Dans son livre parue en 2015,  Décomposition française - comment en est-on arrivé là?Mme Sorel-Sutter sonnait le tocsin. La France ne survivra pas à la politique migratoire menée jusqu’alors par  les différents gouvernements du Système prévenait-elle.  Notre nation est sur le chemin de l’implosion, du fait de l’aveuglement de nos élites, de gauche comme de droite, sur les problèmes migratoires. Élites composées d’arrivistes fonctionnant par cooptation et écartant tout esprit indépendant, rebelle à la doxa multiculturaliste; personnel politicien privilégiant le court terme, le clientélisme communautaire – faites du lobbying comme les autres  religions et venez travailler avec nous déclarait Valérie Pécresse il y a quelques années aux responsables musulmans… Élites  incapables d’appréhender la dimension ethno-culturelle de l’immigration de peuplement, se fourvoyant dans la discrimination positivel’assistanat plutôt  que la méritocratie, incapables de faire aimer la France et précipitant l’avènement  d’un communautarisme à l’américaine,  mais sans la capacité intégratrice des Etats-Unis.

    Dans son livre, Malika Soral-Sutter, tout en énonçant de solides vérités dont nous avons donné un très bref aperçu,  faisait part de sa grande peur – partagée aussi par M. Finkielkraut -  de voir dans ces conditions un  Front National qui, lui, refuse de se voiler la face, être porté au pouvoir par les Français. Une frayeur qui parait bien dérisoire, pusillanime, aberrante même, au regard de la situation et de l’avenir sombre qu’elle nous décrit.  En s’opposant au seul grand mouvement politique luttant frontalement, sans esprit de recul, contre la submersion migratoire, les intellectuels et personnalités qui le combatte ne se comportent-ils pas comme des alliés de revers des politiques remplacistes qu’ils dénoncent?

    https://gollnisch.com/2017/11/03/faut-remplacer-renaud-camus/

  • BENVINGUT CARLES !

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    Pieter Kerstens

    L’île de Nauru, capitale Yaren, 21 km2 et 10.000 habitants est indépendante depuis 1968. C’est un paradis fiscal et sa première richesse a été l’exportation du phosphate.

    L’île de Tuvalu, capitale Funafuti, 26 km2, 10.000 habitants également, est indépendante depuis 1978.

    L’archipel des Palaos, capitale Melekeok, 460 km2, 20.000 habitants, indépendant depuis 1994.

    Ces micros états sont courtisés par les Etats-Unis pour leur voix à l’O.N.U.

    Le Kosovo (capitale Pristina, 2,5 millions d’habitants), province de la Serbie dès la fin du XIIe siècle, tombe aux mains des Ottomans de 1389 à 1912. La population turque et albanaise est très majoritairement islamisée. Province autonome depuis 1945, les séparatistes de l’UCK en réclament l’indépendance par les armes dès 1989.

    Le 17 février 2008, le Kosovo déclare unilatéralement son indépendance, reconnue par les USA, la France et plusieurs états de l’Union Européenne, sans aucun reproche envers Hashim Thaçi, chef de l’UCK, dont la place est sur le banc du Tribunal Pénal International pour crimes contre l’Humanité et trafic d’organes humains.

    Pour sa part, la Bosnie-Herzégovine (capitale Sarajevo, 51.100 km2 et 4,5 millions d’habitants) a proclamé son indépendance en 1992, reconnue par la communauté internationale qui, elle, crache aujourd’hui sur Carlos Puigdemont et les indépendantistes catalans.

    L’Erythrée, capitale Asmara, 120.000 km2 et 5,3 millions d’habitants était une province éthiopienne où, après la chute de Mengistu en 1991, le nouveau régime « démocratique et populaire » de Mélès Zenawi chef du FDRPE accède au pouvoir et autorise un référendum d’autodétermination qui conduit en 1993 à l’indépendance du pays.

    Le Somaliland, au nord de la Somalie, était ravagé par la guerre civile et se trouvait en proie à une horrible famine, après la chute du général Siyad Barré en Somalie, en 1991. C’est à ce moment que la République Indépendante du Somaliland est proclamée, avec Berbera pour capitale, port important du Golfe d’Aden et dont la gestion est assurée par Dubaï D.P World jusqu’en 2045 !

    Le 24 septembre dernier, c’est avec une participation de 72%, soit 3,3 millions de votants, que 93% des kurdes irakiens se sont déclarés favorables à l’indépendance de la province Nord de l’Irak, riche en pétrole. Kurdes qui depuis le traité de Sèvres en 1920 attendent toujours la concrétisation des promesses faites par les grandes puissances.

    Alors, ce qui est admis et toléré pour le Kosovo, la Bosnie-Herzégovine, l’Erythrée, Tuvalu, Palaos ou Nauru, parmi d’autres, ne le serait-il pas pour le Kurdistan, la Catalogne, l’Ecosse, la Flandre, le Québec, ou la Corse ?

    A Gaza, 363 km2, territoire autonome depuis 1994, ce sont 1,5 million d’habitants qui s’entassent dans le plus grand camp de concentration du 21ème siècle.

    En Cisjordanie, 6.000 km2 et 2,2 millions d’habitants, autonome aussi depuis 1994, un mur de 8 m de haut avec des zones minées depuis 2002 cerne le territoire, tout le long de la frontière israélienne.

    Que dire également du Rio de Oro, ancienne province de l’actuel Sahara Occidental, avec ses 266.000 km2 et peuplé de seulement 250.000 habitants ? Un référendum d’autodétermination, envisagé en 1988, a été refusé par le Maroc qui administre le territoire contre la volonté du peuple sahraouis et du Front Polisario. De riches gisements de phosphate et une vaste zone océanique attisent bien sûr les convoitises étrangères…

    On pourrait aussi évoquer le Cachemire, ex-province de l’Empire Moghol et théâtre des guerres indo-pakistanaises de 1947 à nos jours.

    Ou encore la province du Xinjiang en Chine, peuplée de 18 millions d’Ouïgours musulmans aspirants à l’indépendance, au même titre que l’Ogaden, steppe orientale de l’Ethiopie, habitée par des pasteurs somalis et où Henri de Monfreid avait couvert le conflit italo-éthiopien de juillet 1935 à janvier 1936.

    Le droit à l’autodétermination des peuples à disposer d’eux-mêmes, cher aux humanistes de tout poil et aux donneurs de leçons, serait-il à géométrie variable ?

    OUI, les Basques, les Ecossais, les Corses, les Alsaciens, les Flamands ou les Catalans et surtout les Palestiniens sont des peuples, avec leur langue et leur territoire : ils méritent leur indépendance, n’en déplaise aux sionistes et surtout aux eurocrates de Bruxelles qui, après le Brexit, font les yeux doux aux Ecossais désireux de rester dans l’Union Européenne, mais sans l’Euro !

    Et d’ailleurs tous ceux qui piaillent contre les responsables politiques catalans aujourd’hui, n’émettent pas la moindre opposition envers le prochain référendum d’indépendance de la Nouvelle Calédonie, dont le scrutin ne sera réservé qu’aux seuls indigènes  et non pas à tous les habitants de nationalité française !

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • PUIGDEMONT, ABDELKADER MERAH : MÊME COMBAT, VOTRE LOI, JE M’EN BATS L’ŒIL ! (2)

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    Abdelkader Merah, le frère de l’assassin de Toulouse et Montauban, vit en France depuis 1982. Il a bénéficié, comme l’ensemble de sa famille, des avantages que notre pays accorde, en termes de protection des lois et d’assistance sociale, par exemple. En 2007, il se vantait de « vivre du RMI et du Coran ». Comme pour la plupart des membres de sa famille, sa présence en France, et sa nationalité française alors qu’il déteste notre pays, sont des contradictions vécues sans vergogne. Le seul à avoir échappé au mécanisme est le frère aîné, Abdelghani, qui résume en deux phrases le contexte familial : « Dans la famille, il y avait un terreau fertile à la haine » et « Cet islam sectaire, cet islam politique veut la mort de la France ». Ainsi donc, un îlot familial habité par la détestation de la terre d’accueil a pu s’insérer en France, passer par la case « délinquance » pour plusieurs de ses membres et finir par le crime terroriste, antifrançais et antisémite, suscité par le fanatisme islamique.

    On peut opposer deux visages de femmes, de mères, musulmanes, chacune à leur manière : Latifa Ibn Ziaten, la mère d’un des parachutistes assassinés, et Zoulikha Aziri. La première incarne l’assimilation, la volonté d’être en France comme les Français, et peut-être même plus qu’eux, en aimant le pays avec ferveur et en souhaitant que ses fils le servent. Elle regrettera la décision en demi-teinte des juges en considérant que la France fait preuve de naïveté lorsqu’elle applique avec retenue ses règles juridiques à des ennemis acharnés qui lui font la guerre. La seconde est la mère de l’assassin, qui se disait fière de son fils « qui avait mis la France à genoux ». Elle a eu recours, comme Abdelkader, à la « taqiya », la dissimulation, c’est-à-dire cette conception typiquement musulmane du « pieux mensonge », lorsqu’elle s’est exprimée à l’audience. La famille, et l’islam haineux qui l’a pénétrée, sont au-dessus de la France. Abdelkader le dira avec arrogance : il n’obéit qu’à Dieu, et non aux lois des hommes. Échange de courriels entre Abdelkader et Mohammed lorsque ce dernier est au Pakistan, alors que la mère dit que le frère aîné ignorait où se trouvait son frère ; visite d’Abdelkader et non de Mohammed chez la mère le jour où y parvient la réponse d’une des victimes : la complicité des deux frères était étayée par des faits. En ne les retenant pas, les juges, drapés dans leur fierté professionnelle, ont ignoré la nature du problème. Il y a, en France, des noyaux de gens qui y vivent en voulant lui faire la guerre. Ce ne sont pas des délinquants, des criminels, mais des ennemis infiltrés, des traîtres qui doivent subir les peines les plus lourdes. Celui qui a vécu à l’abri de nos lois doit en sentir le poids à proportion de sa trahison, lorsqu’il les trahit.

    Une démocratie exige qu’on obéisse aux lois que l’on peut critiquer et remettre légalement en cause. Elle ne peut et ne doit tolérer qu’on les ignore ou qu’on les brise par la violence.

    http://www.bvoltaire.fr/puigdemont-abdelkader-merah-meme-combat-loi-men-bats-loeil-2/