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  • Proposition de loi visant à reconnaître les crimes contre la Vendée

    6a00d83451619c69e201b7c9501e97970b-250wi.jpgLes députés Emmanuelle Ménard et Marie-France Lorho ont déposé une proposition de loi

    visant à la reconnaissance des crimes commis contre la population vendéenne en 1793-1796 et annulant les lois en exécution desquelles ils ont été commis

    Elles expliquent :

    "Les opérations militaires connues sous le nom de « guerre de Vendée » ont causé la mort d’environ 200 000 personnes dont 170 000 habitants de la Vendée et 30 000 morts parmi les forces chargées de la répression contre la « Vendée militaire ». Au cours des années 1793 à 1796, 20 à 25 % de la population de cette région a péri. Cette guerre a été scandée par des massacres systématiques de prisonniers vendéens, par des pillages et des destructions massives des biens de la population vendéenne (leurs habitations, leurs récoltes, leurs troupeaux), ainsi que par de nombreux actes de barbarie (viols, tannerie de peaux humaines, utilisation de graisse humaine pour fabriquer du savon…). Les expéditions des « colonnes infernales » (de janvier à mai 1794) ont perpétré des crimes qui seraient qualifiés aujourd’hui, selon les cas, de crimes de guerre, de crime contre l’humanité ou de génocide.

    Ces violences ont été ordonnées par plusieurs lois votées par la Convention nationale et exécutées par les armées aux ordres du Comité de salut public, sous la surveillance constante des Représentants en mission, membres de cette même Convention et investis par elle sur proposition de ce même Comité de salut public. Trois lois majeures sont à l’origine de ces faits. [...]

    La Convention de l’ONU pour la prévention et la répression du crime de génocide du 9 décembre 1948, définit ce crime comme étant constitué par divers actes commis dans l’intention de « détruire en tout ou partie, un groupe national, racial, ethnique ou religieux, comme tel ». La jurisprudence des Tribunaux Pénaux Internationaux (pour le Rwanda - TPIR - et pour l’ex-Yougoslavie - TPIY) a précisé l’interprétation de cette définition puisque le crime de génocide peut être défini à partir d’un ensemble d’éléments nationaux, raciaux, ethniques et religieux. Ces critères peuvent s’entendre de manière objective (c’est-à-dire de manière factuelle) mais aussi subjective (c’est-à-dire du point de vue du persécuteur). Cette dernière interprétation s’impose dès lors que le critère racial n’existe que de manière subjective : les races n’existent que dans l’esprit des racistes.

    Pour déterminer si les Vendéens ont fait l’objet d’un génocide, il convient de se demander s’il a existé, ou non, un « groupe vendéen » (dans l’esprit de la Convention, de son Comité de salut public et des armées placées sous leur autorité) dont la destruction totale ou partielle, en raison de sa seule existence, aurait été recherchée. [...]

    Concrètement, le « groupe vendéen » peut être défini à partir de traits ethniques (ce sont des ruraux qui défendent un modèle social villageois traditionnel contre des élites urbaines qui veulent la promotion d’une société différente) mais surtout religieux. Devenus hors la loi, la foi catholique a été ardemment défendue par les Vendéens contre un régime qui voulait imposer une nouvelle religion.

    Mais surtout ce groupe se définit, selon la jurisprudence pénale internationale, par le regard stigmatisant des autorités parisiennes qui exigeaient l’anéantissement de cette « race mauvaise », « race rebelle », « race maudite », « race infernale », « race de brigands », « race abominable », « race impure » et qui « doit être anéantie jusqu’au dernier » selon les mots du représentant du peuple Garnier de Saintes, envoyé en mission auprès de l’armée de l’Ouest pour surveiller la mise en œuvre de ce programme.

    Le XIXème siècle est marqué par un déni où l’affirmation de l’idéal républicain n’était pas compatible avec la reconnaissance de la nature criminelle des violences commises par la Terreur en général et des massacres commis en Vendée en particulier.

    À partir des années 1960, il apparaît dans les travaux universitaires que les violences de la Terreur ne pouvaient être excusées au nom de la « théorie des circonstances », mais qu’elles ont bien constitué la mise en œuvre d’une politique délibérée. La République étant désormais la forme du gouvernement de la France, elle n’a plus besoin d’être protégée par un mythe révolutionnaire dans lequel il n’était pas possible de distinguer le bien du mal, la gloire du crime.

    L’article 1 de la présente proposition de loi vise à rétablir la mémoire historique nationale. L’opposition au régime républicain a longtemps été nourrie de la dénonciation des violences criminelles du régime de 1793-1794, c’est pourtant au nom de ce même idéal républicain qu’il convient aujourd’hui de reconnaître la nature criminelle des actes perpétrés à cette époque.

    L’article 2 entend dénoncer la survivance des lois qui ont ordonné le génocide des Vendéens dans l’arsenal juridique français. Elles n’ont, en effet, jamais été abrogées. Pourtant elles sont la négation même des principes régissant la Déclaration des droits de l’homme de 1789.

    L’article 3 vient préciser que cette proposition de loi n’ouvre la voie ni à des sanctions ni à des réparations qui, après deux siècles, seraient dépourvues de sens."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • MACRON EN CORSE : UN JACOBIN AU SERVICE DE BRUXELLES

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    Pourquoi aurions-nous à prendre parti pour Macron contre les prétendus « nationalistes » corses, ou, au contraire, pour les seconds contre le premier ? Le succès récent, aux premières élections territoriales de la nouvelle collectivité, des autonomistes (représentés par Simeoni) et des indépendantistes (représentés par Talamoni) sous la marque déposée « nationaliste », est indéniable. Comme l’est l’apparente fermeté de Macron, lors de son voyage récent sur l’Ile de Beauté, face à des revendications inacceptables en tant que telles. Elles sont de trois ordres.

    Des revendications inacceptables

    Les premières sont anticonstitutionnelles. Il en est ainsi de la co-officialité de la langue corse, le français étant l’unique langue officielle de la « république » (article 2 de la Constitution), c’est-à-dire de l’Etat français. Ou du statut de résident, qui aboutirait à dénier aux autres citoyens français l’exercice de leurs pleins droits sur une partie du territoire national. Certes, une modification de la Constitution est toujours possible ; il en a été ainsi en Nouvelle-Calédonie pour favoriser les indépendantistes par la création, sous Mitterrand, d’une catégorie propre à l’archipel de sous-citoyens français auxquels il sera interdit de voter à l’automne prochain lors du scrutin d’autodétermination. Nul doute que, s’agissant du statut de résident, même si c’est la question immobilière que les séparatistes mettent aujourd’hui en avant, c’est à l’exemple néocalédonien qu’ils pensent, dans l’espoir d’un futur référendum sur l’indépendance de l’île.

    Les secondes exigences sont insupportables au plan éthique, puisqu’elles visent à faire passer pour des prisonniers politiques de vulgaires et lâches terroristes, comme l’assassin du préfet Érignac.

    La troisième série d’exigences — les moins choquantes — a trait à la fiscalité, la Corse ayant déjà, du reste, un statut fiscal dérogatoire qui remonte au Consulat, en raison de son insularité. Macron a fait justement observé qu’une éventuelle réforme fiscale entraînerait nécessairement une réduction équivalente des importantes dotations de l’Etat attribuées à l’île.

    Doit-on dès lors applaudir la fermeté de Macron, qui a refusé, apparemment comme un Jacobin pur sucre, toutes ces exigences ? Natacha Polony se trompe lorsque le 9 février dernier, dans FigaroVox, elle écrit qu’ « en opposant un mépris suffisant aux légitimes aspirations corses d’une démocratie plus proche du peuple, Emmanuel Macron est passé à côté de l’Histoire », ajoutant : « On attendait de Gaulle, il n’y eut que Guy Mollet » — pense-t-elle au président du Conseil envoyant le contingent en Algérie pour y organiser la répression ? Dans ces conditions, elle irait encore plus loin que les séparatistes qui se sont contentés, dans un jeu de rôles des plus classiques, de qualifier de « haineux, provocateurs et méprisants » les propos du chef de l’Etat, menaçant, il est vrai, du retour à la situation chaotique qui a prévalu des années 70 jusqu’à une période relativement récente.

    Un problème corse ?

    Il existe un problème corse, dont témoigne l’élection de cette chambre introuvable pour les « nationalistes ». Mais, paradoxalement, ces élections territoriales sont le copié-collé des élections présidentielle et législatives nationales.  Les Corses, en portant au pouvoir une majorité « nationaliste » n’ont fait rien d’autre que de chercher à se débarrasser de leur vieille classe politique vermoulue sur l’île comme les Français, en général, de la leur en élisant Macron et une assemblée En marche. Mais c’est, dans les deux cas, sans enthousiasme puisque l’abstention a frôlé les 48 % au second tour en Corse.

    Surtout, pour nous, qui ne sommes pas jacobins, le problème posé par une population française à forte identité culturelle régionale ne saurait être résolu dans le cadre d’un régime républicain, incapable de décentraliser sans nuire à l’unité nationale. Ou plus exactement, c’est la République qui fait de ces identités régionales autant de problèmes, alors même qu’une monarchie fédérative forte pourrait les laisser s’épanouir sans que leur particularité menaçât l’unité du Royaume. Ce que n’a pas vu Natacha Polony. Et refusent de voir tous ceux qui voudraient en finir avec un jacobinisme effectivement mortifère pour les forces vives de la nation, mais sans remettre en cause les institutions qui le rendent nécessaires.

    Corse… et Européen !

    Ou du moins le rendaient nécessaire. Car ne commettons aucun contresens sur la prétendue attitude de fermeté de Macron. Son jacobinisme, si jacobinisme il y a, n’est au service ni de la République ni, encore moins, de la France. Outre que M. En-Même-Temps s’est dit favorable à une reconnaissance de la Corse dans la Constitution, par un aménagement de son article 72 consacré aux collectivités territoriales, reconnaissance qui ouvrira la boîte de Pandore de revendications régionalistes plus ou moins fondées, il a surtout avoué son désintérêt du maintien de la Corse dans l’ensemble français comme tel, en déclarant : « Personne ne vous reprochera de vous dire Corse et Français, Français parce que Corse, Corse parce que Français, Européen… Dans cette identité indissociable je veux ouvrir avec la Corse cette page pour qu’elle puisse réussir. »  Oui, qu’allait donc faire l’Europe en cette galère ? N’oublions pas que le nouveau manifeste d’En marche, adopté à la fin de l’année dernière, a supprimé toute référence à la France et à la nation : seule l’Europe y subsiste. En étendant l’« identité indissociable » constituée par le fait d’être corse et français au fait d’être européen, Macron met sur le même plan l’appartenance à une institution supranationale et celle à une patrie, une histoire et une culture. Il dilue l’identité nationale et régionale dans le fourre-tour européen. Comme l’a montré l’exemple catalan, l’Europe ne favorise plus, directement du moins, l’éclatement des Etats-nations, à partir du moment où elle les a affaiblis suffisamment pour imposer ses directives. Pourquoi favoriserait-elle, du moins dans l’état actuel des choses — il peut changer —, de nouvelles communautés jalouses de leur jeune souveraineté, quand les vieux Etats ne sont plus jaloux de la leur ? Des régions à forte identité pourraient devenir, dans ce grand espace bureaucratique soumis au mondialisme, autant de grains de sable dans une mécanique désormais bien huilée. Macron, dont l’horizon indépassable est l’Europe, n’est jacobin que dans la mesure où son « jacobinisme » est au service de Bruxelles.

    François Marcilhac

    https://www.actionfrancaise.net/2018/02/12/macron-corse-jacobin-service-de-bruxelles/

  • Une politique pour l'an 2000 de Pierre Debray [IV]

    La production automobile de masse

    Nous poursuivons la publication d'une série qui devrait faire date ; qui forme un ensemble à lire en entier : une étude de Pierre Debray parue en novembre 1985 dans le mensuel Je Suis Français, sous le titre Une politique pour l'an 2000. La lecture de ces textes expliquera aux lecteurs qui ne l'ont pas connu le rôle intellectuel important de Pierre Debray à l'Action Française dans les années 1950-2000.  Cette analyse politique, économique, sociologique et historique, menée méthodiquement, à la maurrassienne, comporte de multiples enseignements, utiles aujourd'hui à notre école de pensée. Comme un stimulant de notre réflexion sur la situation présente de la France et sur l'action que nous avons à y mener. Même si le lecteur devra tenir compte des événements et des faits intervenus au cours des trois dernières décennies.  LFAR

    1ère partie : l’Homme Masse

    « De Caillaux à Giscard » : le système libéral

    En effet, si la production élimine progressivement la masse, la consommation lui reste soumise. Quand les belles âmes s'indignent que certains proposent de renvoyer chez eux les immigrés, un calcul cynique explique l'appui qu'elles reçoivent des « médias «. Il ne faut pas laisser partir des consommateurs. Tout ralentissement des achats serait catastrophique. La massification ne s'explique pas que par le travail à la chaîne. Une transformation plus profonde peut-être s'est opérée. Pendant des millénaires, l'homme produisait pour consommer. Il fallait se nourrir, se vêtir, mais aussi satisfaire d'autres besoins, d'ordre spirituel, militaire ou intellectuel, construire des temples et des palais, entretenir des prêtres, des sorciers, des guerriers, des administrateurs. Désormais l'homme consomme pour produire. Les besoins étant, pour l'essentiel, satisfaits, l'organisation rationnelle du travail et le machinisme n'ont pas épuisé leurs capacités productives. Il convient donc de susciter le désir de marchandises qui ne sont pas nécessaires. La publicité s'en charge et rapidement le désir se transforme en besoin. L'habitant des villes peut sans difficulté, se passer d'une automobile, disposant de transports en commun confortables et souvent plus rapides. Qui ne possède pas sa voiture particulière passe pourtant soit pour un miséreux soit pour un attardé. Le conformisme et l'individualisme se conjuguent pour obliger à consommer, fut-ce des objets parfaitement inutiles, les gadgets. Si la consommation se ralentit, pour une raison ou pour une autre, que les gens ont moins d'argent, que la mode change, que la saturation apparaît, il faut fermer des usines et mettre des gens au chômage. Toute diminution du niveau de vie de la masse entraîne une crise économique. Si l'on veut assurer un développement harmonieux de la production, chaque individu doit pouvoir continuer de se procurer les produits de la grande industrie, qu'il soit en bonne santé ou malade, jeune ou vieux, riche ou pauvre.

    Le système libéral n'a pu fonctionner qu'aussi longtemps que la production de masse n'affectait qu'un secteur, le textile. Quand la demande l'emportait sur l'offre, les patrons devaient embaucher et accepter de payer des salaires plus élevés, des entreprises mal gérées parvenaient à subsister puisqu'elles trouvaient des débouchés. Le moment venait nécessairement où l'offre finissait par dépasser la demande. Les stocks s'accumulaient, les prix baissaient. Les entreprises mal gérées disparaissaient, les autres subsistaient en réduisant les salaires de ceux qu'elles conservaient. Peu à peu, les stocks s'écoulaient et la crise se résorbait. L'économie en sortait assainie. Seules les entreprises les mieux équipées, les mieux administrées subsistaient. Grâce aux gains de productivité qu'il leur avait fallu réaliser, elles produisaient à meilleur marché, elles avaient amélioré la qualité et la diversité de leurs fabrications. Ainsi les crises cycliques représentaient un facteur de progrès.

    Ce mécanisme ne fonctionnait qu'en raison de la structure de la consommation. Le budget des familles ouvrières, essentiellement consacré à la nourriture et au logement, comportait, sans doute, quelques achats de produits manufacturés (vêtements, meubles, quincaillerie) mais seulement en période de relative aisance, quand il était possible d'économiser. Les classes aisées absorbaient l'essentiel de la production. En temps de crise, elles continuaient d'acheter, moins sans doute mais suffisamment pour que s'écoulent les stocks. Certes, les ouvriers, réduits au chômage, survivaient dans les conditions les plus pénibles. Quelques philanthropes s'efforçaient d'adoucir leur sort mais personne, en dehors de catholiques sociaux et de socialistes, ne s'indignait d'une situation qui s'accordait à la nature des choses.

    Tout changea lorsque l'introduction du travail à la chaîne permit la production de masse. Ford et non Lénine, fut le grand révolutionnaire du début du siècle. Rompant avec la pratique patronale des bas salaires, il comprit que ses ouvriers étaient aussi ses futurs clients et qu'il convenait qu'ils gagnent assez pour acheter des voitures. La production de masse débouchait sur la consommation de masse. Ce qui allait modifier totalement la structure de l'économie. Ainsi la production de masse suppose l'immobilisation de capitaux considérables que l'autofinancement ne suffit plus à réunir. Entre le moment où le constructeur décide de lancer un nouveau modèle de voiture et le moment où celui-ci sort des chaînes, il s'écoule plusieurs années. De même l'innovation technologique devient l'affaire de bureaux d'études, qui mobilisent des équipes de chercheurs. Les entrepreneurs doivent faire appel aux banques, leurs fonds propres ne suffisant plus. Mais l'appareil financier recherche le profit à court terme. L'argent immobilisé ne « travaille pas » ou du moins trop lentement pour rapporter. Le banquier emprunte les sommes qu'il prête. Il faut que le capital dont il dispose soit toujours disponible. Ainsi l'entrepreneur a besoin de crédits à long terme et le banquier ne peut consentir que des crédits à court terme, sinon le taux d'intérêt deviendrait si élevé qu'il découragerait l'entrepreneur. Comment en sortir ? Par des artifices comptables qui transforment le court terme en long terme.

    Cette contradiction en a engendré une autre. L'investissement ne saurait être supérieur à l'épargne, c'est-à-dire à la part du revenu national soustrait à la consommation, d'une manière ou d'une autre. Cette vérité de bons sens convient à une économie de type classique où l'entrepreneur utilise ses propres capitaux ou ceux qu'il se procure en multipliant le nombre de ses associés grâce à des souscriptions d'actions. Vaut-elle encore, quand il lui faut investir à très long terme ? Il est conduit dans ses choix à anticiper. Le modèle que prépare le constructeur risque d'être périmé avant d'être mis en vente, de ne pas correspondre à l'évolution des goûts et des besoins de la clientèle.

    Et surtout, il est obligé de vendre à crédit. L'acheteur d'une voiture a rarement les moyens de payer comptant. Lui aussi anticipe. Il dépense l'argent qu'il n'a pas encore mais dont il compte disposer, pour autant que ses revenus continuent d'augmenter. Les organismes financiers, en principe, utilisent l'épargne reçue en dépôt d'une manière ou d'une autre (dépôts à vue, emprunts obligatoires, gestion de portefeuilles etc.…) pour financer ces diverses anticipations. Tout semble donc rentré dans l'ordre, mais à condition que les banquiers ne commettent aucune erreur, qu'ils ne se montrent ni trop timorés, car ils casseraient l'expansion, ni trop laxistes car ils cesseraient de la contrôler. En théorie, ces excès inverses devraient se compenser. Ce qui se révélerait exact si chaque opérateur prenait ses décisions par un calcul rationnel. Les risques d'erreur s'annuleraient à peu près. Les choses ne se passent pas ainsi en pratique. Il existe un effet d'entraînement. A certains moments, les banquiers, emportés par l'euphorie, prêtent avec trop de facilité, à d'autres, ils s'effraient et resserrent le crédit, étranglant les entreprises.

    Que s'est-il passé en 1929 ? La prospérité a conduit les industriels, les particuliers et les banquiers à anticiper sur un progrès supposé indéfini tant de la consommation que de la production. Les industriels ont succombé au vertige du gigantisme, les particuliers ont multiplié les achats à crédit - y compris les achats d'actions  et les banquiers ont trop utilisé les artifices comptables qui permettent de transformer le court terme en long terme, si bien que les Etats-Unis investissaient plus qu'ils n'épargnaient. Tout fonctionnait convenablement parce que la bourse de New York drainait les capitaux du monde entier. Il a suffi que le flux d'épargne diminue, même légèrement pour provoquer la catastrophe. Il fallait donc réajuster l'épargne et l'investissement. Les économistes libéraux ont immédiatement présenté une solution d'apparence raisonnable. Il suffisait de diminuer les salaires et même, de l'opinion de Rueff, de supprimer purement et simplement les allocations de chômage, en un mot de pratiquer une politique de déflation. C'était oublier que désormais la consommation de masse fournissait le moteur de la production de masse. Quand on fabriquait quelques milliers de voitures par an, la misère du peuple n'empêchait pas les stocks de s'écouler peu à peu et puisqu'il fallait bien les reconstituer, les commandes relançaient la production. Il n'en va plus de même, quand le stock se chiffre par millions de voitures. L'économie avait changé d'échelle et les libéraux, enfermés dans leurs abstractions ne s'en étaient pas aperçu. La solution fut trouvée non par un théoricien mais par deux hommes de terrain, l'allemand Schacht financier d'Hitler et Morgenthau, le principal conseiller de Roosevelt. L'un et l'autre partirent d'une idée simple. La mécanique libérale ne fonctionnait plus, les stocks ne diminuaient pas parce que les achats des classes aisées n'avaient plus qu'une influence marginale sur le marché. La production de masse ne reprendrait que si l'on donnait à la masse les moyens de consommer d'où une politique de grands travaux financée artificiellement. Il fallut néanmoins la seconde guerre mondiale pour surmonter la crise, les armements constituant une production dont la consommation n'est pas entravée par des considérations budgétaires.

    Ni Schacht ni Morgenthau n'avaient pu s'inspirer de la célèbre « general theory of employment, interest and money » de John Maynard Keynes, publiée seulement en 1936. Cependant, l'inspiration demeurait la même. Les uns et les autres substituaient à une conception statique de l'économie, où les équilibres se rétablissaient automatiquement, une « description dynamique » selon l'expression de Keynes. Les classiques visaient en fait un état quasi stationnaire. Ce qui donnera, sous une forme journalistique, la « croissance zéro » préconisée par le club de Rome, croissance zéro de la production et de la démographie. Mais l'expérience montre assez qu'il n'y a jamais d'état quasi stationnaire. En économie, comme dans les autres domaines, qui n'avance pas recule.   •  (A suivre - A venir : « De Caillaux à Giscard : Le système libéral » suite)

    Illustration ci-dessus : Pierre Debray au rassemblement royaliste des Baux de Provence [1973-2005]

    Lire les articles précédents ...

    Une politique pour l'an 2000 de Pierre Debray [I]

    Une politique pour l'an 2000 de Pierre Debray [II]

    Une politique pour l'an 2000 de Pierre Debray [III]

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Relaxe « surprise » de Bendaoud, par Franck Deletraz

    jawad_9052-p3-fd-chard-600x458.jpg

    9052-20180216.jpgUne chose est sûre : Jawad Bendaoud pourra remercier les gros médias. A force d’insister sur son interview surréaliste de novembre 2015, ses bouffonneries insupportables, et de le présenter comme une « petite frappe », ceux-ci auront en effet donné un prétexte à une justice noyautée par le Syndicat de la magistrature pour prononcer mercredi la relaxe de cet homme qui a logé les djihadistes responsables de la mort de 130 personnes lors des attentats de Paris.

    Conscient de sa dangerosité, le parquet – qui a immédiatement fait appel de cette décision – avait pourtant requis contre lui quatre ans de prison. Mais le tribunal correctionnel présidé par Isabelle Prévost-Desprez, estimant que l’enquête n’avait pas permis d’établir que Bendaoud avait conscience d’héberger des islamo-terroristes et que lui-même n’en était pas un, a décidé de le remettre en circulation dès mercredi soir. Tout comme Youssef Aït Boulahcen qui, bien que condamné à quatre ans de prison dont un avec sursis pour « non-dénonciation de crimes terroristes », a pu repartir libre, faute de mandat de dépôt délivré par le tribunal…

    Très en colère, la mairie de Saint-Denis, qui s’était portée partie civile dans cette affaire, a en tout cas fort justement dénoncé cette relaxe qui, a-t-elle souligné, « renvoie dehors un délinquant multirécidiviste dont les pitreries ne doivent pas masquer la réelle dangerosité ».

    Franck Deletraz

    Article paru dans Présent daté du 16 février 2018

    https://fr.novopress.info/209610/relaxe-surprise-de-bendaoud-par-franck-deletraz/

  • Jawad : un criminel en liberté - Journal du Jeudi 15 Février 2018

  • Le bras d’honneur d’Orban à l’UE : gardez vos migrants musulmans, on ne les prendra pas

    Le bras d’honneur d’Orban à l’UE : gardez vos migrants musulmans, on ne les prendra pas

    Bon sang, si l’Europe avait des dirigeants comme en Hongrie, l’Europe, et la France en particulier, seraient restées ce qu’elles étaient : des pays purement de civilisation judéo-chrétienne, des pays où rèignerait la paix, avec des écoles où on enseignerait l’Histoire du pays, où la JUSTICE serait rendue, où les touristes voulant visiter la Tour Eiffel ne se trouveraient pas nez à nez avec à un mur de vitres blindées, où la capitale de la France redeviendrait la ville des lumières. 

    Jack

    « La Hongrie d’abord ». Orbán promet de « combattre ceux qui veulent changer l’identité chrétienne de l’Europe »

    8 février 2018, par Victoria Friedman sur Breitbart, retranscrit sur le site de Pamela Geller le 9 février

    L’Union européenne menace de forcer la Hongrie à accepter les migrants musulmans. À cela, le courageux Premier ministre hongrois Viktor Orbán déclare : « Notre présidence a pris position : nous ne pouvons pas céder à l’extorsion. Pour nous, la Hongrie passe d’abord. Nous combattrons ceux qui veulent changer l’identité chrétienne de la Hongrie et de l’Europe ».

    Bravo. Viktor Orbán dit qu’il ne participera pas au suicide de l’Europe. Tous les dirigeants européens devraient dire la même chose, mais ils veulent faire l’inverse.

    Faisant écho au cri de ralliement « America First » du président américain Donald J. Trump, le Premier ministre conservateur Orbán a critiqué son collègue belge Charles Michel qui a déclaré que les pays d’Europe centrale seraient forcés d’accepter les migrants dans des termes décrits par le parti hongrois au pouvoir Fidesz comme une « extorsion ».

    « La présidence du Fidesz a examiné hier l’annonce du Premier ministre belge, selon laquelle les pays d’Europe centrale, y compris la Hongrie, seront obligés, si nécessaire par la force, d’accepter des migrants », a déclaré mercredi le Premier ministre hongrois.

    « Selon leur plan, cela se fera en juin au sommet des Premiers ministres à Bruxelles » a ajouté Viktor Orbán : « Notre présidence a pris position : nous ne pouvons pas céder à l’extorsion . Pour nous, la Hongrie passe d’abord »… «Nous combattrons ceux qui veulent changer l’identité chrétienne de la Hongrie et de l’Europe ».

    Dans une interview au site d’information belge Le Soir, le Premier ministre Michel a évoqué l’envoi d’un « ultimatum » aux pays du groupe Visegrád qui « rejettent la solidarité ».

    L’ultimatum serait que si un consensus n’était pas atteint lors du Conseil européen de juin, les réformes prévues seraient adoptées à la majorité qualifiée, ce qui ferait passer outre la position de dissidents (tels qu’autres mouvements anti-migration de masse, nations pro-souveraineté).

    En réponse aux commentaires du ministre belge, le ministre hongrois des Affaires étrangères et du Commerce, Péter Szijjártó, a déclaré : « La Hongrie ne deviendra pas un pays d’immigration, n’a jamais admis et n’admettra jamais d’immigrants illégaux » lors d’une conférence de presse mardi.

    Péter Szijjártó a ajouté que les commentaires du Premier ministre belge étaient « révoltants » et « scandaleux », car « c’est la première fois que Bruxelles planifie ouvertement de faire passer le quota de réinstallation obligatoire par la force tout en ignorant totalement la volonté de certains Etats membres ».

    « La Hongrie n’a jamais admis et n’admettra jamais d’immigrants illégaux, qu’il y ait ou non des pressions dans ce sens le long des frontières ou de Bruxelles », a-t-il ajouté.

    Traduction pour Résistance républicaine par Jack

    https://gellerreport.com/2018/02/hungary-first-orban.html/ 

    Note de Christine Tasin

    On n’a vraiment pas de chance. On n’a ni Trump, ni Orban, et on a Macron… Mais sans doute que les Français l’ont mérité…

    http://resistancerepublicaine.eu/2018/02/11/le-bras-dhonneur-dorban-a-lue-gardez-vos-migrants-musulmans-on-ne-les-prendra-pas/

  • « Bobard Merah » : le bobard rock’n’roll des Inrocks

    Les premiers candidats des très convoités Bobards d’Or ont été dévoilés. Après une thèse pseudo-scientifique défendue par trois journalistes féministes, c’est au tour des Inrocks d’être sous les feux de la rampe ! Leur relai béat de la « leçon de journalisme » prétendument infligée à Eugénie Bastié sur le plateau de Pascal Praud valait bien une nomination. Car oui, Mohammed Merah était bien inspiré par la défense des Palestiniens.

     Candidats : Les Inrocks
    Comme annoncé par un grand nombre de nos amis parmi les médias de la réinformation, notre soirée consacrée aux Bobards d’Or se déroulera le lundi 12 mars 2018, dans le cadre prestigieux du Théâtre du Gymnase, situé au 38 boulevard Bonne-Nouvelle à Paris 10earrondissement. Vous pouvez réserver votre place depuis le site internet de l’événement : bobards-dor.fr

    Sur le plateau de Pascal Praud, Clément Viktorovitch avait appelé à ne diffuser que des informations vérifiées. Sans être catégorique, il a remis en cause deux affirmations d’Eugénie Bastié. Les Inrocks, qui avaient le temps de vérifier ces remises en causes prudentes, ont claironné qu’il s’agissait d’une leçon de journalisme alors qu’un minimum de recherches leur aurait démontré que les propos d’Eugénie Bastié étaient fondés.

    Rage against the Bastié

    « Quand Pascal Praud et Eugénie Bastié prennent une leçon de journalisme ». Le titre de l’article des Inrocks est cinglant. Il faut dire que le rappel à l’ordre adressé par Clément Viktorovitch à Pascal Praud et Eugénie Bastié était net. Il visait notamment Eugénie Bastié qui avait affirmé que Mohamed Merah « s’était senti solidaire des Palestiniens » (à 13 minutes 29 dans la vidéo ci-dessous).

    La journaliste du Figaro avait également évoqué l’UOIF dans la revue de presse, courte émission préalable à L’Heure des Pros.

    « Que Tariq Ramadan, qui a dit que Mohamed Merah était une victime, ait été invité pendant des années par l’UOIF qui est l’instance de représentation majoritaire des musulmans de France […], je trouve ça problématique. » (A 16 minutes 05 dans la vidéo ci-dessous)

    Elvis Pressé

    Clément Viktorovitch reste prudent sur la question de Merah : « A titre personnel, je n’ai pas vu de déclarations de Merah disant sa sympathie pour le peuple palestinien. Peut-être qu’il y en a mais je ne les ai pas vu passer, ce serait intéressant de vérifier. »

    Sur l’UOIF, organisation majoritaire chez les musulmans également : « Je ne dis pas que c’est faux mais qu’en savez-vous ? ».

    Un appel à la prudence et à la vérification qui n’a visiblement pas été entendu par Les Inrocks !

    Bobard Inrocks Eugénie Bastié

    En effet, alors qu’ils avaient la possibilité – et même le devoir – de vérifier ces deux propos avant de diffuser la séquence, Les Inrocks ont préféré juger que les propos d’Eugénie Bastié étaient faux.

    Dans leur première version de l’article (le texte a été modifié depuis), les journalistes reprennent sans réserve : « Mais alors que ses acolytes s’égaraient dans des considérations inexactes, Clément Viktorovitch a mis les points sur les “i” en faisant un peu de fact-checking : non, Mohamed Merah n’a pas soutenu les Palestiniens, et non, l’UOIF (Union des organisations islamiques de France) n’est pas majoritaire — en tout cas rien ne permet de le dire. »

    Bad Buzzcocks

    Sur l’affaire Merah, Eugénie Basté avait clairement raison.

    Clément Viktorovitch l’a d’ailleurs bien volontiers reconnu. 

     

    (1/3) A ceux qui me l'ont fait remarqué : en effet, M. Merah semble bien s'être revendiqué de la lutte pour les territoires palestiniens.

    Sur l’influence de l’UOIF, de nombreux indices tendent à donner raison à Eugénie Bastié. 

    (1/3) A ceux qui me l'ont fait remarqué : en effet, M. Merah semble bien s'être revendiqué de la lutte pour les territoires palestiniens.

    Outre le fait que l’UOIF est l’association musulmane qui rassemble le plus de mosquées, son influence – tant sur le débat public que sur la formation d’une élite musulmane – est avérée par un rapport de l’institut Montaigne.

    Si ce rapport nuance son poids en expliquant que seuls 12 % des musulmans français s’en réclament et que l’islam salafiste est de plus en plus suivi, il met malgré tout en exergue sa réelle influence sur la formation des élites musulmanes, son influence sur les pouvoirs publics et sa capacité à mobiliser des centaines de milliers de personnes lors de son rendez-vous annuel.

    La puissance de l’UOIF réside dans sa capacité à fédérer autour d’un discours et d’une idéologie des dynamiques locales relativement hétérogènes. Ainsi, à Bordeaux, les associations affiliées à l’UOIF sont majoritairement issues du milieu étudiant, universitaire et intellectuel, tandis que dans le Nord de la France, ce sont des associations populaires, ouvrières et obéissant à des logiques ethno-nationales. Cette stratégie de maillage territorial s’inspire de l’organisation des partis politiques. L’UOIF a ainsi divisé le territoire français en huit régions avec, à la tête de chacune, un représentant de la fédération. En sus des quelques 250 associations qui lui sont affiliées elle contrôle une trentaine de centres cultuels ainsi que deux grandes mosquées – Lille Sud dont le recteur est Amar Lasfar – actuel président de l’UOIF – et Bordeaux, qui a pour imam Tareq Oubrou.

    En complément de cette fédération d’associations musulmanes s’ajoute une stratégie de sectorisation de ses activités et de quadrillage de la société islamique française.

    Des Jeunes musulmans de France aux Étudiants musulmans de France, de la Ligue française de la femme musulmane à l’Association des imams de France, en passant par le milieu médical avec l’association Avicenne, c’est une véritable segmentation de la communauté musulmane française qui est opérée. « Chaque secteur de la “société musulmane” est considéré comme une part de marché à conquérir ». Cela permet à l’UOIF d’engager un processus de légitimation. La formulation d’un discours destiné à chaque segment, parfaitement calibré, lui permet de se définir comme l’instance représentative de ce segment.

    Ce quadrillage de la vie islamique donne à l’UOIF un véritable avantage comparatif, voire une place en situation de quasi monopole. C’est le cas concernant la formation des imams.

    […]

    Aujourd’hui, l’UOIF apparaît ainsi comme un acteur majeur de l’islam français. Son retrait du CFCM, en 2011, s’est traduit par la paralysie de cette instance, qui a été contrainte de réviser son mode de fonctionnement. Ses rencontres annuelles organisées au Bourget connaissent un succès grandissant ; si la première édition de la Rencontre annuelle des musulmans de France, en 1983, avait réuni environ 300 personnes, celle qui s’est tenue en 2006 en a réuni environ 100 000 et celle de 2016 environ 200 000. »

    Un bobard rock’n’roll !

    Source : Site officiel des Bobards d’Or

     https://www.polemia.com/bobard-merah-inrocks

  • Volontaires et violeurs : le mythe des pures Ong s’écroule

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    Les Organisations non gouvernementales, à vocation humanitaristes et immigrationnistes, sont au centre du sandale qui a éclaté le 9 février dernier après la publication sur le Times d’un reportage accusant des dizaines de leurs volontaires d’abus sexuels au cours de leurs missions humanitaires et d’assistance dans différents pays en guerre ou en état d’urgence.

    Après les volontaires d’Oxfam, de Save the Children, de Christian Aid, c’est au tour des purs et durs de Médecins sans frontières d’être accusés d’agressions et d’abus sexuels. L’année dernière, la puissante ONG a enregistré 24 cas d’abus, en grande partie au sein du personnel. Mais il n’est pas exclu que cela regarde aussi le personnel local en zone de guerre ou d’urgence. MSF admet également que deux cas impliquent directement « des patients ou membres des communautés » dans lesquelles elle intervient.

    MSF, la moralisatrice, qui apporte par milliers les migrants en Italie, qui avait refusé l’été dernier de signer le code de bonne conduite destiné à mieux contrôler les sauvetages en mers mis en place par le ministère de l’Intérieur italien, qui dénonçait les viols dans les camps de détention en Libye comme si c’était la faute de l’Occident pas assez ouvert et accueillant, ne fait plus autant la fière aujourd’hui… L’image de l’ONG bien proprette, imbattable pour donner des leçons de morale et d‘humanitarisme aux pays européens envahis, se fane à vue d’œil…

    Au cours de l’année 2017, MSF qui compte 40 000 volontaires, a reçu 146 dénonciations pour abus de pouvoir et agressions sexuelles. Si ce chiffre n’est pas spécialement élevé, c’est quand même un comble pour une ONG qui fait de l’esprit humanitaire un impératif moral et demande de l‘argent aux gens au nom de sa réputation d‘intégrité et de sa vocation absolue à venir en aide aux autres, et tout spécialement aux « migrants ».

    MSF se vante aujourd’hui de « transparence » en diffusant les informations, sur une seule année, la concernant. Or le siège de Paris ne l’a fait qu’après le scandale de plus en plus abyssal qui frappe Oxfam et sort au grand jour malgré un système de silence et de protection.

    Un système qui est en train de s’écrouler sous les coups de butoirs de la dénonciation publique devenue la nouvelle valeur à la mode d’un monde nihiliste schizophrène, qui a envoyé balader les lois naturelle, divine et morale, seules capables de dompter les passions humaines, pour ériger toutes les déviances sexuelles en suprême acte de liberté individuelle, tout en se posant en redresseur de tort face au mal sexuel…

    Cette culture de la dénonciation, venue de la puritaine protestante Amérique, qui consiste à mettre au pilori sur la place publique en jetant en pâture sur les réseaux sociaux tout un chacun est, disons-le, abjecte et vulgaire. Mais nous ne pleurerons pas sur bien de ces hommes, femmes et aujourd’hui ONG, tous très politiquement et sexuellement corrects, frappés de plein fouet par cette « vertu » de la délation, fausse ou vraie. Ils étaient les premiers à en user et abuser pour discréditer leurs adversaires incorrects…

    Francesca de Villasmundo

  • Entretien de février 2018 – Rivarol

    Entretien N°2 d’actualité politique nationale et internationale pour Rivarol Hebdo, avec son directeur Jérôme Bourbon :

    Sommaire :
    0:58 – Présidence d’honneur du Front National par Jan-Marie Le Pen
    14:28 – Les Patriotes de Florian Philippot
    29:10 – Arrêt du journal d’Action Française 2000
    43:33 – Humouriste Laura Laune accusée d’antisémitisme
    50:22 – Blocage de la réédition de Céline
    56:26 – Syrie de Bachar Al-Assad.

    https://www.rivarol.com
    contact@rivarol.com

    https://florianrouanet.wordpress.com/2018/02/15/entretien-de-fevrier-2018-rivarol/